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I don't know just how it happened I let down my guard ¤ Timmy
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MessageSujet: I don't know just how it happened I let down my guard ¤ Timmy I don't know just how it happened I let down my guard ¤ Timmy EmptyJeu 4 Aoû - 2:19
I don't know just how it happened I let down my guard
◎ Ft. Timmy

9h Le réveil sonne, mais je suis déjà debout depuis bien longtemps, et je traverse ma chambre d'une traite pour l'éteindre d'un geste irrité avant de retourner me planter fermement devant mon armoire. Ca ne sert strictement à rien d'être debout deux heures avant son réveil si tu perds tout ton temps à regarder tes vêtements sans te décider. J'émets un petit claquement de langue agacé par mes propres pensées, mais les faits sont là : depuis que je me suis levé, je n'ai fais que trois choses. Choisir mes vêtements. Ne pas réussir à le faire et me rouler en boule dans ma couette complètement frustrer. Et enfin, me relever au bout de cinq minutes pour réessayer parce que j'étais trop stressé pour me rendormir de toute façon. Voilà donc environ une heure et demie que je suis bloqué à l'étape trois, et au point où j'en suis, je crois m'être fait à l'idée de ne jamais plus réussir à m'habiller pour le restant de mes jours...

Zorro vient se poster à côté de moi, regardant fièrement le placard comme un autre défi à relever, et je m'accroupis machinalement pour lui grattouiller derrière les oreilles, me replongeant une fois de plus dans mes pensées : je ne sais pas pourquoi aujourd'hui plus qu'un autre jour, rien dans ma garde-robe ne semble me satisfaire... Certes, j'ai une interview avec ce journaliste dans une heure, mais je ne suis plus un novice de ce genre d'expérience, alors ça ne peut décemment pas être ça qui me perturbe. Et puis, ça fait un moment maintenant qu'il me tourne autour pour finaliser son article, alors je commence à m'habituer à lui, donc ce n'est pas non plus le stress de l'inconnu. Non vraiment, je ne comprends absolument pas... Et comme je n'ai pas beaucoup de patience quand je suis agacé, je décide que mes vêtements n'ont pas grand-chose à voir avec ce qu'il va marquer dans son article, et je m'empare d'habits au hasard et vais me changer dans la salle de bain. Puis j'en ressors. Et je me change. Deux fois.

Je me change une nouvelle fois et n'ai finalement plus le temps de refaire un essai si je veux avoir le temps de me coiffer et être à l'heure au rendez-vous. Ce sera donc une tenue sobre mais distinguée : pull noir en laine de Wattouat, pantalon en lin gris et bottes marrons. Un dernier passage dans la salle de bain, et nous voilà partis, Zorro et moi, dans les rues de Sakai. Le temps est particulièrement doux, aujourd'hui, et mon humeur s'allège quelque peu en marchant au gré des ruelles. Je fais le vide et ne pense à rien, perdu dans la contemplation des alentours. Je marche machinalement vers le Glacier, parfaitement habitué au chemin que j'ai fait bien trop de fois depuis mon arrivée ici. Ce n'est pas banal, un glacier, comme lieu de rendez-vous, mais c'est plus agréable de parler autour d'une glace qu'à la volée comme ça, au détour d'une ruelle. L'atmosphère sera plus détendue, comme ça il y aura au moins quelque chose qui le sera...

Je m'aperçois que j'ai ralenti ma démarche au fur et à mesure que nous approchons du magasin, et mon agacement revient, parce que je n'arrive pas à mettre le doigt sur ce qui cloche. L'article n'a rien d'indiscret ou d'inhabituel, ceux sont des questions comme les autres, auxquelles j'ai déjà répondu des centaines de fois, et puis en fin de compte, ce n'est plus que du peaufinage maintenant, avec toutes les questions que le journaliste m'a déjà posé. Le journaliste... C'est peut-être lui, le soucis ? Non, ça devient carrément grotesque. C'est un jeune homme qui a l'air très sérieux, pas méchant pour un sous, voir même plutôt gentil, et même un peu attachant sur les bords... Non mais maintenant c'est complètement ridicule, je ne m'entends même plus penser. C'est un rendez-vous comme un autre, je vais aller dans ce magasin, me visser sur une chaise, répondre à ses foutues questions et retourner à ma vie, merci au revoir. Je ne vois pas pourquoi j'attache tant d'importance à tout ça, ce n'est pas comme s'il s'agissait d'autre chose que d'une interview professionnelle, ça fait partie de mon métier d'acteur un point c'est tout.

Je m'approche de plus en plus du glacier, maugréant pour moi-même que je suis simplement stressé à l'approche de la sortie du nouveau film, chassant le stress. Pourtant, une fois que je me tiens devant l'entrée, la sensation de peur me saisit une nouvelle fois. Ce n'est pas vraiment de la peur, d'ailleurs. Je ne saurais pas expliqué exactement... Un mélange de stress et d'excitation, ce qui n'a encore une fois aucun sens...  Je me botte mentalement les fesses, pour me donner plus d'aplomb. De toute façon, je ne vois pas très bien ce qui pourrait arriver. C'est vrai, quoi ? C'est une interview, et je n'ai rien à craindre. A moins qu'il n'ait décidé d'inviter Cassidy aussi. Mes yeux s’écarquillent d'efroi, et l'envie me prend de tourner les talons mais je me force à rester calme. Tout va bien, Blair, tout va très bien se passer.

Je soupire une dernière fois, embuant la vitre de la porte d'entrée. C'est malin, maintenant je ne peux même pas regarder s'il est déjà là... C'est sur cette dernière pensée que je pousse la porte et fait mon entrée...
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MessageSujet: Re: I don't know just how it happened I let down my guard ¤ Timmy I don't know just how it happened I let down my guard ¤ Timmy EmptyMar 9 Aoû - 16:40
I don't know just how it happened I let down my guard
Blair & Timmy
I was looking at the moon and I caught a shooting star in my hand.


Tu es tellement excité, encore aujourd’hui, tu vas en savoir plus sur Blair Quincy. Tu vas le suivre un peu pour recueillir des informations pour ton article, il t’a déjà donné son autorisation et tu l’as suivi comme son ombre depuis quelques jours. Blair Quincy, un acteur et un coordinateur en vogue. Une étoile montante. Tu es l’un de ses fans et jamais tu aurais cru pouvoir le rencontrer un jour, ni même avoir l’honneur de lui parler et d’écrire un article sur ce bel homme. Tu as rendez-vous avec lui dans un glacier, c’est mignon pour une discussion. Tu te demandes si c’est un homme à glaces, quels parfums aime-t-il. Tu es arrivé trente minutes à l’avance car tu étais trop heureux et excité à l’idée de le revoir et en savoir plus sur sa vie d’acteur et de coordinateur. Et puis gourmand que tu es, tu as déjà mangé une glace en attendant, une à la framboise. Quand il arrivera tu en reprendras une autre et il pensera que tu n’en as mangé qu’une seule. Tu ne veux pas qu’il te pense comme un Goinfrex. Ton carnet de notes est sorti, ton stylo également. Tu t’es habillé de manière à l’impressionner sans pour autant te mettre sur ton trente et un. C’est un acteur, tu veux l’impressionner, qu’il se dise « Il a du style le Timmy. Séduisant. » et pas ressembler à un plouc en face de lui. Jeans noir de la célèbre marque Mantern’il et Mantern’elle, célèbre surtout à Unys, avec une chemise blanche de la même marque. Les cheveux coiffés à la perfection, tu as abusé un peu du gel mais le résultat est là.

Après avoir fini ta première glace, tu fixes la porte d’entrée en attendant l’arrivée de Blair, un sourire inexplicable sur le visage. Visage qui s’illumine lorsqu’il passe enfin le pas de la porte. Tu lui souris en agitant la main pour qu’il te voit et tu lui fais signe de venir te rejoindre, heureux. « Bonjour Mr. Qu… Blair. Vous al… Tu vas bien ? » Tu lui demandes, te souvenant que vous aviez déjà brisé l’abcès, que vous aviez déjà bien parlé, appris un peu à vous connaître et que vous vous tutoyiez maintenant. « Une glace ? J’attendais ton arrivée avant de commander. » Tu lui dis tout fier après lui avoir serré la main. Tu étais tellement excité à l’idée de commencer que tu ne sais plus par quoi débuter. Hum… Prenons notre temps. « T’as passé une bonne soirée après que je sois parti ? » Tu demandes poliment, savoir si tout vas bien, s’il a eu une bonne soirée, une bonne nuit. Histoire de ne pas lui sauter dessus comme un Vostourno et lui arracher des informations. Une employée arrive pour demander quelle glace vous désirez et tu lui demandes si elle peut en faire une double noisette spéculoos. « Oh et tenez votre monnaie pour la glace à la framboise. » Te dit-elle en posant quelques pièces sur la table devant toi. Oups. Moment gênant. Elle s’éloigne après avoir pris les commandes et tu regardes Blair en rougissant. « Euh … J’étais en avance alors j’ai mangé une glace avant. » Tu lui dis dans un sourire maladroit, riant de ta gêne en grattant ta tempe gauche.



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MessageSujet: Re: I don't know just how it happened I let down my guard ¤ Timmy I don't know just how it happened I let down my guard ¤ Timmy EmptyMer 10 Aoû - 0:59
I don't know just how it happened I let down my guard
◎ Ft. Timmy

A peine ai-je fait deux pas dans le glacier que je repère Timmy, le visage radieux qui me fait signe comme pour être certain que je le repère et vienne m'asseoir à sa table. Je réprime un sourire en pensant intérieurement que je l'aurais très certainement repéré de toute façon, même s'il avait été perdu dans la foule plutôt nombreuse de l'échoppe ce matin. Je me réprimande mentalement et me force à ne pas me laisser aller à des pensées aussi niaises et sans fondement, reprenant tant bien que mal mon image d'acteur venu pour une interview et rien d'autre. Pourtant, à mesure que je m'approche de la table où Timmy est installé, j'entends cette petite voix qui me susurre ce que je rêve d'entendre : que ça n'a absolument rien d'une interview banale, et que l'homme tout sourire assis sur la chaise m'est tout sauf indifférent. En temps normal, je me serais battu mentalement et j'aurais tué tout espoir dans l'oeuf, mais aujourd'hui, je n'est pas la force de résister et décide de mettre mon cerveau en veilleuse et voir ce qui se passe.

Et de toute manière, je comprends à la seconde où Timmy ouvre la bouche que lutter aurait été peine perdu, parce que je fonds intérieurement en le voyant trébucher sur ses mots, hésitant sur les formules à employer, comme un petit garçon qui veut absolument bien faire. Décidément, je ne sais pas ce que tu fais, Timmy, mais tu es en train de m'embrouiller complètement, et je crois bien que j'aime ça... Je serre chaleureusement la main qu'il me tend et constate au passage et à en juger par le reste de glace dans le coin de sa bouche qu'il doit être là depuis un petit moment et qu'il a du s'offrir une petite douceur. J'allais lui faire remarquer en souriant, mais je n'ai pas le temps de parler qu'il me demande déjà si je veux quelque chose à manger en ajoutant qu'il m'attendait pour commander. Je n'ose pas lui gâcher sa tentative de cacher sa gourmandise parce qu'il est trop touchant et qu'il faut bien avouer que ça m'amuse. "Oui, je me laisserais bien tenter par une glace à la pistache !"

Je revis un flashback du dernier soir où on s'est vu, pour l'interview qui m'avait définitivement convaincu que Timmy avait quelque chose de spécial, quelque chose qui faisait que je n'arrive pas à le garder à distance alors que je repousse tout le monde d'habitude par peur que l'on voit à travers mon masque. Ce quelque chose qui m'a poussé à me réveiller deux heures avant l'heure prévue ce matin et qui m'a forcé à choisir soigneusement toutes mes actions, du moment où j'ai choisi ma tenue à ce moment précis, avec lui dans ce glacier. Bien sûr, je ne peux décemment pas lui dire que cette nuit-là, je l'ai essentiellement passé à me tourner dans mon lit en pensant à lui, en me sermonnant d'arrêter d'être si stupidement émotif et de me laisser influencer par des sentiments puérils, pour finir par m'endormie le sourire aux lèvres et Timmy dans la tête. Alors je lui mens comme je le fais si bien, lui disant que j'avais passé une très bonne soirée en sa compagnie, et que je n'avais pas fait grand-chose de spécial après, si ce n'est répéter mon rôle pour mon prochain film. Finalement, ce n'est pas si éloigné de la réalité, alors où est le mal ? "Et toi ? Qu'est-ce que tu fais quand tu ne t'embêtes pas à m'interviewer ? J'espère que le froid ne t'empêche pas trop de visiter Sakai, ce serait bien dommage, mais je sais que ça en rebute plus d'un..." Voilà. Le genre de chose que je ne dirais jamais en temps normal... M'intéresser à une personne... Parler du temps... C'est un peu pathétique, mais quand je suis avec lui, j'ai l'impression de prendre toute éloquence comme si j'étais complètement ahuri...

Heureusement que la serveuse vient me sauver de mon manque de conversation, et quel sauvetage ! Au moins ce n'est pas moi qui brise l'illusion de Timmy, et je ris un peu en donnant ma commande à la jeune femme. "C'est rien, ne t'en fais pas, je n'aurai pas résisté non plus à ta place ! D'ailleurs, il t'en reste un peu..." Je prends une serviette et m'apprête à essuyer la glace dans le coin de sa bouche quand je me stoppe en réalisant l'absurdité de mon geste. Je repose le bras sur la table, la serviette serré dans mon poing, frustré par l'embarras de la situation. "... hum, là, dans le coin" dis-je d'un air gêné en tapotant ma propre lèvre. J'ai l'impression que le moment s'éternise, et après m'être raclé la gorge pour chasser mon embarras, je décide de me rabattre sur la seule échappatoire qu'il me reste : l'interview.

"Enfin, qu'est-ce que tu voudrais savoir sur moi ? Je n'ai vraiment pas l'impression d'avoir grand-chose d'autre comme information à te donner, mais je ferais de mon mieux !" Voilà, encore un discours pathétique...
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MessageSujet: Re: I don't know just how it happened I let down my guard ¤ Timmy I don't know just how it happened I let down my guard ¤ Timmy EmptyMer 10 Aoû - 17:33
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Reprends-toi Timmy, ce n’est pas la mort. Tu t’es juste humilié publiquement devant l’homme que tu admires. Un très bel homme pour qui tu t’es bien habillé, pour l’impressionner. Et voilà qu’il va te croire pour un gosse qui adore manger des glaces et mentir sur le fait d’en avoir mangé plusieurs, comme un enfant mentirait à sa mère pour en avoir encore plus. « Oh, pas grand-chose. J’ai commencé à rédiger l’article, j’aime bien mettre au propre tout ce que j’ai écrit dans la journée. Comme ça, ça m’évite d’avoir plus de travail à la fin de la semaine quand je reprendrai ma route. Et bien évidemment je t’enverrai l’article avant de l’envoyer à mon patron pour avoir ton accord. » Tu réponds d’abord de manière professionnelle et respectueuse. « Et c’est vrai qu’il fait froid. Je suis frileux, mais je survis. Je n’ai pas encore fini en Sorbébé congelé, haha ! » Tu rajoutes, essayant de détendre l’atmosphère après la honte que tu t’aies pris avec la glace à la framboise. Tu l’observes se pencher vers toi avec une serviette. Tu le regardes, surpris. Mais qu’est-ce qu’il fait ? Il s’arrête et se repositionne, il a l’air gêné. Tu allais demander comment il va, mais il ouvre la bouche en premier. Oh non … Tu as encore de la glace au coin des lèvres. Mais Timmy, non Timmy. Qu’est-ce qu’on va faire de toi.

Tu rougis et prends une serviette, t’essuyant rapidement le coin de la bouche. Calme toi, fais comme si de rien n’était, rien ne s’est passé. « Merci ... » tu murmures, honteux. Le rouge de tes joues s’estompe faiblement peu à peu et tu endosses à nouveau ta casquette de journaliste. Il est vrai que vous aviez déjà beaucoup discuté et que tu as l’impression d’avoir déjà tout ce qu’il te faut. « Hmmmm. C’est vrai que j’ai déjà beaucoup de choses … Quelques questions au hasard pour mieux te cerner peut-être. Si tu étais un pokemon, lequel serais-tu et pourquoi ? Je peux même répondre aux mêmes questions, ce serait plus drôle et tu aurais moins l’impression de te dévoiler. Pour ma part, j’aimerai bien être un Mackogneur. Il est grand et fort. Puis avoir quatre bras ça doit bien aider … À ton tour. » Tu lui dis amusé, gratifiant ta réponse d’un rire chaleureux. En réalité, tu ne penses pas utiliser ce genre de questions réponses dans un article sérieux, mais tu aimes ça pour apprendre à le connaître. En réalité, tu n’as plus besoin de voir Blair pour finir ton article, tu as suffisamment de contenu pour ton article. Mais tu veux vraiment le fréquenter un peu plus et en apprendre plus sur lui. C’est bizarre, mais le lien que vous avez tissé pendant cette semaine a été assez important pour toi pour ne pas vouloir repartir vers une ville plus chaude. Tu n’aurais pas tellement aimé Sakai, mais comme Blair s’y trouve, tu aimes bien la ville, il la rend chaleureuse et le froid est plus facile à tolérer, tu as chaud avec lui, c’est inexplicable et ça te trotte dans la tête depuis quelques jours. Surtout que tu luttes contre le froid actuellement. Tu es dans un glacier de Sakai, il fait froid et tu as tellement envie d’enfiler ta doudoune posée sur ta chaise, mais tu ne veux pas paraître nul. Surtout pas après l’épisode de la glace …



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MessageSujet: Re: I don't know just how it happened I let down my guard ¤ Timmy I don't know just how it happened I let down my guard ¤ Timmy EmptyMer 10 Aoû - 21:22
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Je ne sais pas vraiment où me mettre après ma maladresse, alors j'attends poliment que Timmy s'essuie, les rouages dans mon cerveau tournant dans le vide. Je devrais trouver quelque chose à dire de plus intéressant que l'interview, mais tout ce qui me vient à l'esprit, c'est que Timmy s'en va à la fin de la semaine, et je ne sais pas pourquoi, mais je me sens triste en y repensant, la froideur du glacier devenant tout à coup bien présente, l'envie de glace dissipée.

Je me reconcentre sur Timmy et le voir si enthousiaste à propos de son article me redonne le sourire, et je me joins même à lui dans son éclat de rire. L'idée d'un Timmy en Mackogneur fait son chemin et me force à étouffer un rire pour ne pas paraître impoli : je ne voudrais pas qu'il pense que je me payes sa tête alors que je suis juste amusé. "C'est drôle, je ne t'imaginais pas vraiment en Mackogneur, mais c'est vrai que ça doit être assez pratique, les quatre bras ! Enfin, pour les autres, parce que déjà que j'ai du mal à me servir des deux que j'ai déjà, je n'imagine pas la catastrophe avec deux de plus..." Je grimace en repensant à l'incident de ma dernière tentative culinaire qui s'est soldée par plus de verre cassé que d'oeuf et d'un Gruikui absolument terrorisé... Dans la foulé, je réfléchis à la question de Timmy qui est bien trop compliquée pour moi, parce que je ne saurais pas vraiment dire quel Pokemon me ressemble le plus sans paraître trop sur de moi, ou au contraire, trop déprimant. Alors, nouveauté de la maison, je décide simplement de dire ce qui me passe par la tête, sans réfléchir à l'image que je renvois, ce qui est assez terrifiant pour tout avouer. "Et dans l'idéal, j'aimerai être un Givrali, ou un Amagara, parce qu'ils sont à la fois mignon, puissant et gracieux. On en a beaucoup dans la région, c'est dommage que tu partes si vite, j'aurais pu t'en montrer quelque uns... Remarque, ça te ferait une occasion de venir, bien que je me doute que tu dois vouloir décamper d'ici au plus vite, loin de ce froid... Pour un frileux comme toi, Sakai ne doit pas avoir grand chose de séduisant... Enfin, de toute façon, pour en revenir au Pokemon, en réalité je dois plus tenir du Blizzaroi que de l'Amagara..." Je feins un rire amusé, mais repensé au départ de Timmy m'a de nouveau un peu déprimé.

Au même moment, nos glaces arrive, et je plonge mollement ma cuillère dans la mienne, me raccrochant une nouvelle fois à l'interview pour faire diversion : "Sinon, qu'est ce que tu voudrais savoir d'autre ? Je ne peux rien te refuser alors n'hésite pas, demande !"

....QUOI ? Quoi ? "Je ne peux rien te refuser" ? Mais ça va pas ?... Je me plonge dans la contemplation de ma glace, soudain devenue fort intéressante, et prie pour qu'il ne s'enfuit pas devant ma diarrhée verbale, même si j'en doute fort...
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MessageSujet: Re: I don't know just how it happened I let down my guard ¤ Timmy I don't know just how it happened I let down my guard ¤ Timmy EmptyMer 10 Aoû - 22:27
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Tu ne ressembles pas à un Mackogneur c’est vrai, et jamais tu ne lui ressembleras, tu ne seras jamais aussi fort, grand et adroit que lui avec ses mains. Tu garderas ta maladresse et ton côté frêle que tu trimballes depuis ta naissance. « Je suis maladroit aussi. Mais je pense qu’avoir quatre bras aiderait à l’être moins, non ? Je n’ai jamais vu de Mackogneur maladroit personnellement. Si tu lâches un objet ou en fait tomber un, t’as trois mains de plus pour le rattraper. » Tu réponds en riant à ta théorie. Tu l’écoutes, il répond à ta question et tu l’imagines en magnifique pokemon de type glace et tu le regardes avec des yeux remplis d’admiration, un sourire niais déformant ton visage, tu bois ses paroles comme du petit lait et tu ris quand il finit. « C’est vrai qu’un Givrali ça t’irait bien, je te ferai plein de câlins, ils sont tellement mignons ! » Tu réponds avec enthousiasme sans vraiment relever le fait que tu viens ouvertement de lui dire que tu le cajolerais sans aucune honte. Vos glaces arrivent et tu plonges immédiatement la cuillère dans la texture gelée pour goûter le mélange noisette et spéculoos. Tu rougis tant c’est bon et tu ne peux t’empêcher de réprimer un gémissement de plaisir en goûtant à la glace. Le meilleur glacier de Sakai. « Mmmmmmmh. ». Tu te focalises uniquement sur ta glace pendant quelques secondes. Pourtant tu l’entends quand il te dit qu’il ne peut rien te refuser.

« Tu ne peux rien me refuser ? Moi pareil ! Je suis content qu’on se soit rencontré, j’avais peur de ne pas être assez cool pour qu’on se fréquente. J’avais peur d’être un fanboy comme un autre et que tu m’envoies balader. Beaucoup de gens me font ça, je les agace alors ils me disent de me taire et s’en vont. » Tu lui avoues en riant de bon cœur, ravi qu’il t’apprécie. Tu lui décoches ton sourire le plus solaire, étirant tes joues rouges au maximum de ton bonheur avec ce sourire chaleureux. Et en quelques bouchées tu as fini ta glace, en grand gourmand que tu es. « Sakai n’est pas vraiment un lieu pour moi. Mais si tu es là, ça me va. Le temps passe plus vite et le froid est moins violent quand on passe du bon temps en bonne compagnie. » Tu lui réponds, rassurant. « Ecoute, j’ai vraiment tout ce qu’il me faut pour mon article alors si tu veux on peut aller se promener, et tu n’auras qu’à me montrer les pokemon ! » Tu lui dis enthousiaste, toujours heureux de rencontrer des nouveaux pokemon que tu n’as jamais vu à l’état sauvage. Tu frissonnes rien qu’à l’idée de sortir mais heureusement, doudoune est là ! Puis la présence de Blair te réchauffera ne serait-ce qu’un peu et ça te suffira à survivre au froid ambiant.



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MessageSujet: Re: I don't know just how it happened I let down my guard ¤ Timmy I don't know just how it happened I let down my guard ¤ Timmy EmptyJeu 11 Aoû - 0:29
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Je ne sais pas exactement ce que je dois penser actuellement. En fait, le problème, c'est que je pense trop de chose à la fois : Je pense que je devrais me jeter d'une falaise pour avoir osé dire ce que je viens de dire, je pense que je n'ai pas bien entendu ce que Timmy a dit à propos de calîner le moi-Givrali et que si c'est vraiment ce qu'il a dit, il ne l'entendait pas de la manière dont je l'ai compris et qu'il faudrait que j'arrête de me faire des idées à chaque fois qu'il ouvre la bouche, et puis, quand mon cerveau manque la surchauffe de peu et que l'observation de ma glace devient trop longue pour être naturelle, je relève les yeux vers lui, les joues toujours rouges de mon moment de honte, et soudain, le vide complet se fait dans mon esprit. Il n'y a plus de pensées, plus de bruit, plus de glacier ou de glace. Il n'y a que Timmy en train de savourer sa glace comme un petit garçon le ferait, au maximum de sa capacité à être mignon, et de nouveau, la sensation étrange qu'il n'est pas quelqu'un comme les autres. Sauf que cette fois, j'accueille ce sentiment à bras ouverts et assume le fait que je me suis attaché à lui, d'une manière que je n'arrive pas encore à définir.

Je serais resté à le regarder pendant un bon moment qui se serait transformé en embarras dès qu'il s'en serait aperçu, mais je suis forcé de retourner à la réalité quand il répond à ma question d'ahuri. Et mes joues passent du rouge au cramoisi, parce que l'embarras revient mais que surtout, Timmy continue, certainement sans le faire exprès, de me dire des choses qui m'embrouillent de plus en plus... Lui aussi il ne peut rien me refuser ? C'est bon signe ça !... Mais bon signe de quoi, Blair ? Réveille toui enfin ! Arrête de t'imaginer un monde, c'est ridicule. Je ne dis rien, même quand il arrête de parler pour engloutir sa glace, trop confus quant à ce que je devrais répondre, et reste silencieux quand il reprend la parole, et je continue ma descente dans la perplexité à mesure qu'il parle, ayant à peine le temps de mettre les informations en place sans les déformer de mes idées saugrenues.

"Oh, euh, tu n'as... Enfin..." Calme toi, respire un coup, reprend toi. "Tu sais, je ne suis pas différent de toi, je ne suis pas plus cool que toi, et tu n'as rien d'un fanboy quelconque ! Et puis, ce serait très arrogant de ma part de me permettre d'envoyer les gens balader, je trouve ça très malpoli, et en plus, te concernant, ça ne m'a jamais traversé l'esprit bien au contraire !" Je marque une pause, parce que je ne sais pas exactement ce à quoi je dois réagir ensuite, et pour me donner le temps de réfléchir, je prends une cuillerée de ma glace en lui souriant bêtement. "Je suis content que tu supportes Sakai, j'aime beaucoup la ville et le climat, mais je dois avouer que ça me fait du bien de passer du temps avec quelqu'un que j'apprécie vraiment, ça ne fait que donner encore plus de charme à cet endroit ! Et si vraiment tu te sens de supporter le froid, je serais ravi de te montrer les coins sympas qu'on a par ici ! Et au cas où tu aies vraiment trop froid, je peux toujours te prêter ma veste, ce n'est pas comme si j'en avais réellement besoin de toute façon !"

Je me lève, en laissant la moitié de ma glace sur la table, jettant un billet qui couvre le prix de la sienne comme de la mienne et lui fais signe de se joindre à moi. Je suis certain que je devrais être embarrassé par certaines des choses que j'ai dites, mais je suis trop excité à l'idée de passer un peu plus de temps avec lui pour y réfléchir. Nous sortons du glacier, et déambulons le long des rues de Sakai. Je pointe de temps à autres un détail intéressant, un bâtiment ou autre, dans une petite visite guidée improvisée : Le cinéma-théâtre, qu'il connait déjà évidemment, la base ranger, l'arène de la ville. J'en profite pour lui demander ce qu'il aime faire de son temps libre : comme moi je suis coordinateur, je me demande si Timmy a une ambition particulière en dehors du travail, et je me fais quelques hypothèses pour moi même à mesure que nous approchons de la route 06, souriant à certaines d'entres elles, mais vraiment curieux de savoir ce qu'il en est.

Après un temps de marche nous arrivons sur la route 06 et j'essaie de retrouver tant bien que mal l'endroit où les Amagaras ont l'habitude de se retrouver. "Bon, normalement, on ne devrait pas être loin ! Ce serait génial de tomber dessus, mais je ne peux pas te promettre qu'on en croisera aujourd'hui, désolé..." A mesure que le temps passe et qu'aucun Amagara ne semble vouloir montrer le bout de son nez, je commence à douter du bien fondé de cette idée, et j'ai peur de décevoir Timmy...
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MessageSujet: Re: I don't know just how it happened I let down my guard ¤ Timmy I don't know just how it happened I let down my guard ¤ Timmy EmptyJeu 18 Aoû - 21:56
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Blair & Timmy
I was looking at the moon and I caught a shooting star in my hand.


Bien entendu tu n’es pas si différent de lui. La seule différence c’est qu’on le reconnait dans la rue. La célébrité, il gagne de l’argent, de l’admiration de son public, il gagne des fans en folie. Un excellent acteur qui en plus de cela s’évertue à se perfectionner dans les concours pokemon pour être un champion dans cette catégorie. Bientôt il pourra être nommé l’homme de l’année dans les magazines vu comment Blair est parti. Le succès le gagne et il n’est pas prêt de redescendre. « Tant mieux, je t’aime beaucoup. J’aurais été triste que tu me remballes comme un malpropre ! » Tu réponds en riant, le suivant alors qu’il paye les deux glaces. « Merci pour l’invitation. Mais ne t’en fais pas, je vais survivre avec ma veste, ça suffira … » Du moins tu l’espères vraiment … Lorsque vous sortez, tu fais bien attention à ne pas le laisser te devancer, tu marches à ses côtés, presque collé à lui, tu cales ton allure à la sienne. Tu as le pas lourd naturellement, alors le froid de Sakai ne fait que rajouter de la lourdeur dans tes pas. Normalement tu ferais cent dix mètres trente seconde, une vraie tortue, par ce froid. Mais là, tu fais un effort pour ne pas te faire semer. Et puis ça te réchauffera sûrement, quitte à choper quelques courbatures en rentrant. Mais le bain chaud te fera du bien à l’hôtel. Tu regardes attentivement chaque endroit qu’il te montre du doigt, tu écoutes tout ce qu’il a à dire, tu bois toutes ses paroles avec un intérêt de plus en plus grandissant. De temps en temps il te pose des questions pour apprendre à te connaître et ça te plaît de te révéler à lui. Tu sais énormément de choses sur Blair mais lui ne sait quasiment rien sur toi, tu es un inconnu, ta vie ne fait pas la une des magazines.

« Oh tu sais, moi j’aime voyager. Je voyage beaucoup, j’écris, je tourne des reportages. J’espère gagner des prix encore plus prestigieux. J’en ai gagné quelques uns, mon plus célèbres est mon reportage sur les Wailmer et les Wailord de Nénucrique, à Hoenn. Tu y es déjà allé ? C’est magnifique ! Et mon reportage m’a valu un prix, maintenant il passe très souvent sur Chanel 5 sur la vie des pokemon. » Tu réponds enthousiaste. « Et j’aime le jardinage. J’aime les plantes et la nature. J’ai grandi à Vergazon, tout y est propre. Il y a plus d’herbe, d’arbres et de fleurs que de pokemon et d’être humains là-bas. » Tu rajoutes, ne trouvant aucune autre occupation besoin d’être partagée tout de suite. Vous arrivez très vite à la route 06. Tes articulations sont gelés, tes mains sont enfouies dans les poches de ta doudoune alors qu’une fumée blanche s’échappe de ta bouche à chaque expiration. Tu vois l’air déçu de Blair quand il te dit qu’il n’y aura peut-être aucun Amagara en vue. Tu aurais dû être déçu toi aussi. Mais voir l’acteur si triste de te décevoir, lui qui a voulu te faire plaisir et t’emmener voir des pokemon que tu adores juste pour te rendre heureux, ça te donne le sourire et ça t’emplit d’une joie immense, indicible. Tu t’approches de Blair, poses ta main gelée sur sa joue, avances ton visage vers le sien et déposes un baiser tendre sur ses lèvres, sans aucune gêne. « Ne t’en fais pas, ce n’est pas un drame. J’ai bien aimé la balade. » Tu le rassures avec un grand sourire chaleureux alors que ta main, auparavant sur sa joue, vient se glisser plus au sud pour attraper sa main gentiment.



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MessageSujet: Re: I don't know just how it happened I let down my guard ¤ Timmy I don't know just how it happened I let down my guard ¤ Timmy EmptySam 20 Aoû - 2:48
I don't know just how it happened I let down my guard
◎ Ft. Timmy

Je panique parce qu'absolument aucun Amagara ne semble être à des kilomètres à la ronde, et que je ne sais absolument pas quoi faire d'autre pour distraire Timmy : nous avons marché jusque là, dans un froid qu'il ne supporte de toute évidence pas à en juger par ses grelottements, tout ça pour absolument rien, parce que, perdus au beau milieu de la route 06, il n'y a pas grand-chose à faire et qu'aucune idée brillante ne me vient pour combler le silence qui s'installe, partiellement parce que je n'arrive pas à me concentrer sur autre chose que lui, bien trop mignon pour son bien, emmitouflé dans ses couches de vêtements, tentant de faire comme si le froid ne l'atteignait pas le moins du monde.

Je repense à nos sujets de conversations sur le chemin, et ne juge pas approprié de lui reparler de l'architecture de Sakai au beau milieu des étendues sauvages. La seule porte de sortie qu'il me reste, c'est son reportage. J'ai effectivement eu l'occasion de le voir à plusieurs reprises sur Chanel 5, et même si les Wailmer et Wailords ne sont pas spécialement des Pokémon qui m'intéressent, il y avait quelque chose de captivant qui me forçait à regarder chaque secondes de diffusion. Il se peut aussi que ce quelque chose est à voir avec le fait que Timmy soit dedans, évidemment... Quoi qu'il en soit, je ne vois aucune autre solution, et me prépare à entamer la discussion à défaut d'Amagara quand tout à coup...

Tout à coup Timmy s'avance vers moi, pose une main gelée qui n'a pas le temps de me faire frissonner sur ma joue et m'embrasse d'un baiser simple mais pourtant si parfait. Tout mon corps frissonne au contact de ses lèvres, et mon cerveau s'arrête de fonctionner. Tout ce qu'il reste, c'est le silence qui nous entoure, la froideur de la neige qui tombe désormais en légers flocons, et Timmy. Plus de prises de tête sur ce qui est et n'est pas, sur ce qu'il faut faire ou non, sur que dire ou taire. Il n'y a que lui et moi, et ce moment magique. Je vois les lèvres de Timmy s'éloigner et sa bouche se mouvoir, articulant des mots que je n'entends même pas, toujours abasourdi par ce qui vient de se produire.

Je sens le jeune homme prendre ma main puis faire mine de continuer à marcher, ou peut-être qu'il ne bouge pas, je n'en suis pas absolument certain. Tout ce que je sais, c'est que je ne veux pas qu'il s'éloigne, alors je le force gentiment à revenir vers moi, ma prise sur sa main se faisant plus ferme tandis que l'autre se glisse à la base de sa nuque et le pousse à rapprocher son visage du mien. Puis je l'embrasse. Timidement au début, frôlant ses lèvres comme pour ne pas les abîmer, puis je me laisse aller, emporté par mon ardeur, l'enlaçant de mes bras à mesure que notre baiser se fait plus intense. Je ne sais pas exactement combien de temps tout ça dure, mais je sais que c'est beaucoup trop court. Nous finissons par rompre notre baiser, mais je garde mon front pressé contre le mien, mon regard perdu dans ses yeux. "Meilleure interview de toute ma vie..." Je laisse échappé ses mots en un murmure à peine audible avant de me reculer lentement, un sourire aux lèvres.

Je ne lâche pas sa main, et nous recommençons à marcher d'un commun accord. Je ne dis rien, parce que je veux profiter pleinement de ce moment. Pas de discours embarrassant sur le pourquoi du comment, pas de commentaire sur ce qui vient de se produire. Finalement, c'est un peu comme une évidence qui devient soudain une réalité : il n'y a pas besoin de mots, on se comprend, tout simplement. Nous finissons par croiser les Amgaras que j'avais promis à Timmy, mais je n'en ai pas grand chose à faire, pour être honnête, parce que je suis concentré uniquement sur lui. Je ne sais pas s'il s'en aperçoit, mais je suis captivé par son être tout entier.

Je remarque aussi qu'il est transis de froid et lâche sa main presque à regret pour pouvoir enlever ma veste et la lui poser sur les épaules. "Je ne voudrais pas que tu tombes malade à cause de moi. Surtout pas maintenant..." Je souris, et ose naturellement déposer un baiser sur sa joue, elle aussi frigorifiée en retrouvant sa main presque instinctivement.

Il commence à se faire tard, et mon instinct de survie plus qu'autre chose m'indique qu'il faudrait rentrer en ville. Je pourrais passer la nuit dehors, tant que je suis avec lui, mais il faut bien être raisonnable. A mesure que nous rentrons vers Sakai, la pensée désagréable que Timmy va bientôt devoir partir fait son chemin dans ma tête, forçant la panique là où tout était calme. Je ne peux pas me séparer de lui. Pas maintenant. Pas comme ça. "Dis moi, tu es sûr de bien avoir ce qu'il te faut pour ton article ? Parce que sinon, je serais ravi de t'accompagner encore une semaine ou deux. Et puis, si tu as besoin de logement, mon appartement est assez grand pour deux..."

Ce n'est pas très subtil mais ça m'est égal, je préfère ne pas être discret et être sur qu'il comprenne que je ne veux pas qu'il parte plutôt que de ne pas être compris et forcé de le voir partir.
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MessageSujet: Re: I don't know just how it happened I let down my guard ¤ Timmy I don't know just how it happened I let down my guard ¤ Timmy EmptySam 20 Aoû - 21:38
I don't know just how it happened I let down my guard
Blair & Timmy
I was looking at the moon and I caught a shooting star in my hand.


Boum boum qu’il fait ton cœur alors que le bel acteur t’attire contre lui pour t’embrasser. Cette fois, c’est lui qui prend l’initiative, ses mains t’entourent vite et toi tu te colles à lui, plaquant ton torse contre le sien, approfondissant le baiser empli de passion. Tu enroules tes bras autour de son cou pendant cet échange intime et tendre, et tu le libères de ton étreinte, reposant tes deux mains sur ses joues alors que vos fronts sont collés. Tu échanges un petit rire avec lui quand il t’avoue que c’est la meilleure interview de sa vie. Tu le suis alors que vous marchez encore un peu, tu as moins froid, tes pieds te font moins souffrir, tu es plus en paix avec toi-même après ce baiser, et le simple contact de sa peau, de sa main dans la tienne, suffit à te rendre heureux et oublier le reste, y compris le froid. Tu en oublies même ton attrait pour les Amagara qui finissent enfin par montrer le bout de leurs nez. Tu les prends en photos, mais ton attention est sur la main qui tient la tienne, sur le bel homme avec qui tu marches. Il finit par s’arrêter, te voyant greloter, il t’offre son manteau. Tu es rouge de honte, tu n’es tellement pas sortable. Tu serais quand même capable de tomber malade avec les deux manteaux. « Merci, c’est gentil. » Tu réponds timidement en te laissant faire, enfilant le manteau. Quelques minutes passent et quand il te tend la perche, tu la saisis sans aucune hésitation. « Si il y a le chauffage chez toi, ce n’est pas la peine de réfléchir, je suis d’accord ! » Tu réponds en riant. « Ou alors je me contenterai tout aussi bien de tes bras pour la chaleur. » Tu murmures tout bas en l’embrassant sur la tempe gauche. Tu lâches sa main et retire son manteau pour le lui rendre.

« Je me sentirai trop mal si tu attrapais froid simplement parce que tu t’es sacrifié pour moi. Puis, si je tombe malade, tu n’auras qu’à me soigner. » Tu lui dis d’un ton à la fois coquin et amusé, tu ne peux pas t’empêcher de rire à ta propre phrase. Ta main vient vite chercher sa jumelle et vos doigts s’entrelacent et ne se quittent plus jusqu’à l’entrée de Sakai. « Je veux bien rester avec toi pendant quelques semaines de plus. Mais à la fin du mois prochain, je dois aller à Saprule pour faire un article sur les sources chaudes. La chambre d’hôtel a déjà été réservée pour deux semaines, un bel hôtel trois étoiles près des sources. Et je réserve toujours une chambre avec un très grand lit … Et le cadre est plutôt romantique. Tu voudrais bien m’accompagner ? » Tu demandes avec le rouge aux joues, hésitant sur certains mots, comme si tu étais un gosse demandant à son amoureux de sortir avec toi. « Enfin si tu n’es pas occupé. Je sais qu’avec ton métier, tu dois avoir un emploi du temps chargé. » Tu rajoutes automatiquement, sachant très bien qu’il soit fort probable qu’il refuse, mais l’invitation en elle-même reste un beau geste. Vous errez dans les rues de Sakai, il te guide jusqu’à chez lui. Tu as hâte de profiter de la chaleur de sa maison. Pour mieux pouvoir profiter de la chaleur de ses bras. La chaleur de ses lèvres. La chaleur de son sourire.



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I don't know just how it happened I let down my guard ¤ Timmy
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