ien, aujourd’hui pour changer, il fallait faire un tour en ville, marre de ces arbres, de cette boue, de ces Pokémon insectes, de ceux qui balancent du poison, de ceux qui cherchent à se battre. Stop, il fallait dire stop. Et sortir en ville. Seul. Parce que tout le monde dormait. Tout le monde. Ah, non. Bonjour Babe. Orlando soupira en la voyant arriver alors qu’il ouvrait le portail pour sortir. Mais non, elle ne viendrait pas, c’était hors de question. Sûr, clair et net. Il l’avait laissé venir. Parce que sinon cela allait être pire. Entièrement pire. Catastrophique. Bref, tout un tas d’adjectifs plus ou moins synonyme. Et le voilà du coup, qui se trimballait en ville avec Babe. Probablement le pire endroit possible. Il l’avait briefé sur le chemin, comme quoi elle devait se tenir tranquille, ou toute autre chose. Mais pardi, qu’elle s’en fichait elle ! Non, elle avait juste regardé Orlando de ses petits yeux, avec toute la pitié du monde. Cette créature, elle était sadique, et elle aimait ça. Un jour, elle enfermerait quelqu’un dans une cave, le ligoterait et elle commencerait sa domination mondiale. Oh, cela était fortement prévu dans la tête de la Cabriolaine. Et c’est pas Orlando qui allait réussir à l’arrêter. Triste tout cela.
Donc, voilà qu’il se retrouvait maintenant, en plein ville – mais il n’y avait pas grand monde, puisqu’on était en matinée, apparemment personne ne sortait dans cette ville… « Tiens, reste ici Babe… Je… Vérifie un truc. ». Divers affiches publicitaires, diverses choses, bref, au cas où, si quelqu’un recherchait un quelque chose, il était toujours bon de zyeuter ce genre de panneau d’affichage. Sauf qu’apparemment, la Cabriolaine n’était point du même avis. Non, il fallait bouger, ne pas rester ici, fuir, courir, faire tomber un gosse et sa glace. Ah, pour aujourd’hui, c’était voler les journaux du marchands… La voilà qui trottinait gaiement vers un endroit lointain, en tenant quelques journaux dans la bouche. Si au début Orlando l’avait juste suivie du regard, se demandant bien ce qu’elle faisait ainsi. Avant de voir le marchand qui voyait rouge… Mais vraiment rouge. Alors qu’elle était plutôt loin, Orlando se mit à courir pour la rattraper. « Hey, Baaaaaabe ! ». Tu parles si ça marche, tu peux te brosser tranquille, qu’elle s’en contre-fiche, la bestiole ! Maintenant, il pouvait se présenter en disant « Bonjour, je suis Orlando, un idiot qui court après les Cabriolaine ! » Bonjour la réputation quoi…
WILDBIRD
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Sujet: Re: Gotta be green. & Lyra. Mer 7 Sep - 23:20
Gotta be green
Je n'avais pas bien dormi et au lieu de m'agiter dans un sens ou dans l'autre, j'avais décidé de sortir prendre l'air. La brise marine me caressait le visage. Je tenais Fayago, mon Héricendre dans les bras. Keryon, mon Feunnec, était sous la surveillance attentive de Demeika, ma Goupix. En sortant, je remarquais alors une silhouette jaune et noir filer entre la porte. Et c'était repartit ! J'étais à peine revenue d'un mois à Kanto que j'en bavais déjà.
- Silver ! Reviens ici ! Vous, restez là, faites pas de bêtises !
Emolga s'était mit en tête de me pourrir la vie. Moi qui vivais habituellement avec mes pokémons en liberté, je commençais à me demander si Silver ne serait pas mieux dans sa pokéball... Ce petit con me fit courir très longtemps. Si bien que je ne savais même plus où j'étais. Hope, ma Vivaldaim et Bucky, mon Caninos m'avaient suivis. Fayago sur l'épaule, j'avais la pokéball de Silver dans la main et n'avait eut de cesse de loupé son habitant qui évitait les faisceaux rouges en planant. Prenant un raccourci ici et là, j'arrivais déjà à Steukin. Essoufflée et courbaturée de partout, je me laissais tomber contre un arbre. Décoiffée, le visage poussiéreux à cause des nombreuses chutes que j'avais encaissées, là je n'en pouvait plus. Hope reçut une pomme sur la tête. En relevant le regard, elle se mit à sautiller sur place en râlant. Silver était tranquillement sur une branche.
- Attends que je t'attrape sale bête !
En guise de réponse, je reçut une pomme dans le visage. Alors que j'allais grimper dans l'arbre, je me retrouvais par terre, un Cabriolaine m'était passé dessus comme si je n'avais été qu'un tas de feuilles. Je me redressais, encore dans les pommes -si je puis dire- puis cligna des yeux plusieurs fois.
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Sujet: Re: Gotta be green. & Lyra. Dim 11 Sep - 16:10
Gotta be green. (probably) Lyra & Orlando.
M
ais voilà qu’on arrivait à la sortie de la ville. A l’opposé de l’endroit où ils étaient arrivés. Et la Babe, elle galopait, elle galopait sans s’arrêter. Le pire, c’est qu’elle le narguait. Lorsqu’il ralentissait sa course, elle ralentissait à son tour, jusqu’à ce qu’il soit à quelques mètres d’elle, avant de repartir plus rapidement que jamais. Orlando jurait au fond de lui qu’elle allait passer un très mauvais quart d’heure lorsqu’il l’a rattraperait, qu’elle aller le payer cher. Bref, plein de choses inutiles, puisqu’on sait parfaitement bien qu’Orlando ne réprimandera jamais Babe, parce qu’elle trouverait le moyen de se faire pardonner, parce qu’elle était une véritable garce. Et une garce qui savait s’y prendre pour recevoir tout ce qu’elle demandait. Recevoir cette bestiole à quatre pattes, c’était réellement l’un des cadeaux les plus empoisonnés qu’il puisse exister… Franchement.
Et malheureusement cette course poursuite était loin d’être terminée. Parce que Babe n’abandonnerait pas tant qu’Orlando n’avait pas abandonné. Et pour une fois, ce dernier c’était dit qu’il n’était pas prêt à abandonner. Sauf que – il y a toujours un sauf que quand Orlando se décide à faire quelque chose jusqu’au bout, c’est presque inévitable il faut croire – Babe n’avait cette fois-ci pas fait que voler deux trois – ou plus, il n’avait pas compté – journaux, là, à l’instant, elle venait aussi d’ignorer tout ce qui se trouvait sur son passage. Et sur son passage, il se trouvait qu’il y avait une personne. Elle y était passée dessus comme on aurait traversé le plus ridicule obstacle… C’est-à-dire, qu’elle n’y avait vraiment pas fait attention. Orlando grommela qu’il allait très probablement l’étriper, l’envoyer mourir chez Giratina et tout un tas d’autres insultes plutôt désagréables qui ne se produiraient jamais parce qu’il aurait tout simplement été incapable de dire même STOP à cette Cabriolaine sauvage.
Il s’approcha donc de cette jeune femme, encore allongée au sol suite au passage de sa créature. « Vous… Elle ne vous a rien fait ? ». Non, c’est pas comme si tu le l’avais pas vu faire Orlando… Il était un peu stupide parfois, mais bon, on n’y pouvait rien non plus, parce qu’il avait toujours été ainsi, un type un brin stupide, sauf quand il décidait de ne plus l’être. C’est-à-dire, très rarement… Mais, alors qu’il était ainsi, cherchant un peu du regard Babe, dans le cas où elle se trouverait dans les environs proches – ce qui était improbable. Il reçut quelque chose sur la tête. « Eeeeh ! Non mais… ». Il releva la tête et vit un… Truc jaune et blanc et noir aussi, agrippé à une branche qui venait justement de lui balancer une magnifique pomme. Et il se marrait de cela aussi… Non, mais ! Tous les pokémon c’étaient passés le mot pour venir embêter leur monde aujourd’hui ?
WILDBIRD
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Sujet: Re: Gotta be green. & Lyra. Dim 11 Sep - 21:35
Gotta be green
Je tournais la tête puis aperçu le Cabriolaine qui venait de me tackler comme une... Bah oui, comme une merde. Je me relevais en me frottant le derrière et en faisant attention aux pommes qu'étaient lancées par ce petit emmerdeur. Cela devait être un pokémon sauvage ou un qui appartenait au ranch et qui s'était enfuit ? Un homme essoufflé arriva : « Vous… Elle ne vous a rien fait ? » Elle ? C'était une femelle Cabriolaine qui appartenait à un dresseur ? Bon, je n'avais pas le droit de juger, j'étais dans la même situation que lui avec un pokémon plus petit... La honte. Je répondais ironiquement :
- Non, elle m'a juste piétinée comme un tapis, c'est tout...
Ma Vivaldaim se mit à manger les pommes que Silver envoyait. Je n'étais vraiment pas aidée... Seul Caninos sautait contre l'arbre pour essayer de déloger l'Emolga. Mon Héricendre s'étant retrouvé lui aussi sur le sol à cause de la Cabriolaine. D'ailleurs ce dernier se releva et fit jaillir les flammes de son dos par énervement en agitant une patte en signe de poing vers son assaillante qui semblait narguer son dresseur puisqu'elle l'attendait. Une pomme atterrie sur la tête de l'homme qui réagit d'une façon plutôt amusante.
- Je suis désolée, cet Emolga m'appartient. Je vois qu'on a tous les deux un problème... On pourrait s'entraider ? Si vous avez un pokémon vol, il pourrait m'aider à déloger ce casse pied et par la suite je vous aiderais à arrêter votre Cabriolaine.
Je me demande comment réagirait le pokémon plante face à mon Tauros. J'ai eu de nombreuses fois où juste sa présence suffisait à calmer l'ardeur de mes autres pokémons ou durant des missions de rangers face à des pokémons sauvages voyous. Il dégageait une certaine autorité et n'était pas du tout le genre à jouer. Bon, il était pas méchant non plus, mais il savait très bien se faire craindre. Même par moi au début d'ailleurs...
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Je n'avais pas bien dormi et au lieu de m'agiter dans un sens ou dans l'autre, j'avais décidé de sortir prendre l'air. La brise marine me caressait le visage. Je tenais Fayago, mon Héricendre dans les bras. Keryon, mon Feunnec, était sous la surveillance attentive de Demeika, ma Goupix. En sortant, je remarquais alors une silhouette jaune et noir filer entre la porte. Et c'était repartit ! J'étais à peine revenue d'un mois à Kanto que j'en bavais déjà.