Blackburn est né d’une famille modeste originaire de Miranoir même, une famille sans réel objectif, sans but particulier. Ses parents n’avaient pour seule ambition que de faire de leur fils un homme fort et brave et dans cette tâche, ils ont excellés. Cassandre à dès son plus jeune âgé démontré d’une joie de vive et d’un entrain immense, tellement que l’on ne pouvait l’imaginer grandir que comme il l’a fait, gentil et aimant… Un enfant, puis un homme aux multiples qualités. Dès l’école, il n’a jamais hésité à se prendre les coups pour protéger une personne qui ne pouvait le faire seul, à tel point qu’il en est devenu assez bagarreur. Son père était un homme assez rustre et coriace, mais demeurait bon, du plus profond de son être et c’est une de ses phrases qui s’est gravé au plus profond de l’être de Cassandre. Cette phrase est la suivante :

"Y’a trois types de personnes dans ce monde : Les moutons, les loups et les chiens de berger. Certaines personnes préfèrent se dire que... le mal n'existe pas dans le monde et si un jour il vient frapper à leur porte ils seront incapables de se protéger. Ces gens là sont les moutons. Et puis y'a les prédateurs qui se servent de la violence pour s'en prendre aux plus faibles. Eux, c'est les loups et enfin, il y à ceux qui ont reçu le don de l'agressivité et le besoin irrépressible de protéger le troupeau. Ces hommes sont de l'espèce rare qui vit pour affronter le loup... ce sont les chiens de berger."

Ces mots, vous devinez bien facilement vers quoi ils l’ont mené, surtout quand on sait quel était déjà sa mentalité avant de les entendre. C’est en ces mots et en cette idée qu’il à continué de puiser sa force et à faire parler son corps, ses mots, ses poings et plus tard, quand il l’a obtenu, son pokemon avec lequel il assez rapidement pu tisser un lien fort et profond. Enfant, lorsqu’il n’était pas en cours ou chez lui, il aimait à gambader en foret, il trouvait un certain plaisir et une certaine force dans l’immensité de cette « vie calme ». Il faut dire aussi qu’il était peu à l’aise avec les autres. Notre jeune pousse de héros était en réalité d’une timidité redoutable ce qui fait que malgré la grandeur de ses actions, il est toujours resté plus ou moins à l’écart de ses camarades.  

Il est alors finalement entré chez les rangers, bienheureux d’avoir pu les embêter de sa présence admirative, finalement, il ne pouvait qu’être comblé qu’à l’idée d’en être. C’est ainsi qu’il s’est rapidement spécialisé dans la protection en foret, arpentant celle-ci au clair de son temps pour, à la façon d’un preux chevalier, veiller la femme et l’orphelin. Il s’est donc assez rapidement fait une certaine réputation, celle d’un homme bon et courageux qui n’avait aucune gêne à même se mettre dans un danger des plus immenses pour pouvoir protéger ses idées et la moindre personne foulant sa foret. Cependant, tout ne peux rester et demeurer d’un blanc éclatant et cette histoire va à son tour le démontrer.

Un soir, alors que la nuit était déjà bien avancée, une certaine agitation le tira du lit alors qu’encore à moitié vêtu il observait l’étendue rougeoyante qui s’étendait devant lui. Sa forêt, sa précieuse forêt était littéralement en train de bruler sous ses yeux et les animaux étaient déjà en train de chercher à s’abriter face à un tel massacre. Cependant, ce n’est pas ce qui venait à l’alarmer le plus, mais ce fut bel et bien les cris d’une jeune enfant qui l’on poussé à se jeter au milieu des flammes dévorantes qui étaient sensées lui bloquer le chemin, courant ainsi au milieu des flammes, ignorant la douleur alors qu’il traversait à une vitesse fulgurante la distance qui le séparait de ces cris, son corps se voyant fouetté par les plantes et rougi par les flammes. C’est alors qu’il finit par la voir, piégée par les l’immense brasier et à nouveau, il n’hésita pas à se jeter au milieu pour lui venir en aide cependant, les choses sont ce qu’elles sont, et c’est ainsi qu’une branche, massive, se vit arrachée par les flammes  de l’arbre qui la maintenait pour finalement venir s’écraser sur son dos, le marquant a vie tandis que l’enfant, impuissante, venait à bruler sous ses cris et ses larmes. Ainsi, dans ses flammes et sous cette chaleur étouffante, il finit par perdre connaissance.

Il reprit connaissance le lendemain, au même endroit tandis que, ses forces ravivées par la crainte et le doute, il parvient à se libérer, son esprit n’imprimant ni la douleur de son cœur, ni celle provoquée la branche brulante qui avait eu le temps de venir ronger une partie de la peau de son dos, venant donc, auprès de l’endroit ou l’enfant se trouver pour n’en constater que l’amère vérité : Son cadavre était là, gisant et encore fumant. Il tombe alors à genou, ne sachant que faire ou que dire, il apprend simplement une leçon, une dure leçon que la vie à jugée bon de lui apprendre au moment ou il commençait réellement à avoir confiance en ses capacités : Il n’est en ce monde qu’un optimiste rêveur. Il prit alors le corps de l’enfant avant de le porter hors de foret, rongé et le cœur arraché par la souffrance, le déposant en évidence pour le confier à un de ses collègues, pour finalement rentrer chez lui et ne plus en sortir, si ce n’est pour chercher quelques vivres. Sa tristesse et sa haine ont eu raison de son cœur et de son esprit alors que toute sa vie venait brutalement de perdre son sens. Il en vient donc, finalement, à détruire la quasi-totalité des miroirs de sa maison et de fermer tout ce qui pouvait laisser entrer un semblant de lumière en sa demeure. Se fermant au monde et à son immensité. Et ce n’est, finalement qu’au coin de cet unique miroir que ses pensées lui semblent claires, alors qu’il regarde dans les yeux cet homme… ce fantôme de celui qu’il à été.