L'amour est resté, comme une grande image survit seule au réveil dans un son effacé.

Il fait beau, il fait chaud, bref ! Une pause est méritée ! Pour une fois que l'automne tarde à apporter son lot de degrés en moins et sa pluie, autant en profiter ! Viserys ton Vipélierre et Milo ta petite Coupenotte te suivent tranquillement alors que tu sors du laboratoire de Paoles. Ce que ça peut être long et fatiguant de travailler ! Tout en chantonnant, tu attrapes ton sac, puis tu sors. Les gens sont pressés comme d'habitude, ils ne profitent de rien... Tu ne sais vraiment pas comment ils font.

« Hey, arrêtez de vous battre tous les deux.  » Déclares-tu à tes deux compagnons qui font la course en se rentrant dedans.

Ils te regardent d'un air attendrissant et attendent que tu passes devant eux pour recommencer derrière ton dos. Le sable, enfin ! Tu retires tes chaussures et tu te rends au bord de la mer où un joli rocher t'attends pour y poser les fesses. Tu retires ton haut, dévoilant ton haut de maillot de bain à franges turquoise puis tu te pose tranquillement. Les jambes dans l'eau, le vent faisant voleter ta crinière arc-en-ciel, tu fixes l'horizon puis tu fermes les yeux tandis que tes deux petites crapules s'amusent dans l'eau.

L'amour est resté, comme une grande image survit seule au réveil dans un son effacé.

Tu rêvasses sans penser une seule seconde qu'un Ramoloss  te regarde avec un air flippant. Tu écoutes tes deux terreurs barboter comme des Couanetons... Tiens ce serait un sacré pokémon à avoir pour toi ça. Un Couaneton. Tu n'as jamais été le genre de personne a avoir un pokémon super badass de la mort qui tue. Non. Toi t'y vas aux feeling. Bon certes, tu es censé avoir une flambée de type vols puisque tu es ornithologue, mais tu n'as pas envie de faire comme tout le monde. Ca se voit sur tes cheveux de tout façon que tu ne veux pas être comme tout le monde. En vérité tu n'as jamais vraiment fait exprès d'être à part. Même avant que Milo te renverse un pot de peinture sur les cheveux - t'illuminant par la même occasion d'avoir l'idée de te les teindre. Tu étais déjà un peu bizarre avant ça. Tu es le genre de fille qui va parler toute seule, s'intéresser aux choses que personne ne semble voir et à dénicher des petits trésors à dessiner. Tu te mets à éclater de rire puis baisse le regard.

« Oh ? » Un Ramoloss vient de te chatouiller les pieds. Il semble vouloir quelque chose. « Salut bonhomme. Tu cherches quelque chose ? »

Oui, comme s'il allait te répondre ! Il te regarde puis baille, ce qui te fais esquisser un sourire amusé. Bien qu'il ait un air complètement... Inexpressif, tu te doutes bien que pour venir t'enquiquiner, il doit avoir une raison. Ah ça y est, tu commences enfin à comprendre ! Il est de notoriété que ces pokémons aiment se poser en hauteur pour tremper leurs queues (mon dieu ça sonne malsain) dans l'eau. Tu te décale.

« C'est ce rocher que tu veux, hein ? » Tu lui souris bien que tu ne te rende pas vraiment compte que tu te tape un monologue. « Tu peux venir si tu veux. Y'a de la place pour deux. » Déclares-tu.

Pour continuer dans le "non normal", tu es persuadée que les Ramoloss ne sont pas aussi stupides qu'ils en ont l'air. C'est comme les Magicarpes au final. Il ont l'air complètement cons mais si tu t'en prends un dans la tronche tu es bon pour une commotion cérébrale. Tu baisses à nouveau le regard vers le nouvel arrivant. Il n'a pas l'air effarouché, il doit appartenir à quelqu'un ? Enfin le jour où l'on verra un Ramoloss avoir peur de quelque chose...

L'amour est resté, comme une grande image survit seule au réveil dans un son effacé.

Viserys et Milo continuaient à jouer, le Vipélierre usait de son attaque fouet liane pour arroser la petite Milo qui était bien plus faible et qui n'avait aucune attaque qui pouvait envoyer de l'eau. De toute façon, elle était tellement en train de rire qu'elle n'aurait pas put se concentrer pour lancer quoi que ce soit. Bercée par les clapotis rieurs de l'eau, tu refermes les yeux. Le Ramoloss devait être très lentement en train de réfléchir à si oui ou non il désirait partager son rocher avec toi. Tu reçois des gouttes d'eau à causes des lianes de Viserys qui frappaient l'eau. Cela t'arrachas un gloussement amusé puis une mine râleuse. Passer d'une émotion à une autre en moins d'une seconde, c'est bien ton genre.

« Hey, doucement avec l'eau ! » Ronchonnes-tu. C'est vrai quoi, il fait peut-être beau mais l'eau est froide.

Tu fais glisser ton pied dans l'eau puis fait un petit geste pour les arroser tous les deux. En faisant bien sûre attention au Ramoloss. Ce serait horrible qu'il se prenne un coup de pieds alors qu'il baille encore une fois. Une voix te fait presque sursauter. "Te voilà espèce de gueux, tu ne vois pas que tu m'as fais levé." Ah son dresseur, probablement. Tu relèves le regard vers lui, il baille également. Et c'est communicatif (moi même en écrivant je baille !) puisque tu te mets à bailler à ton tour. Qu'elle rencontre originale ! "Excusez-moi, je ne voulais pas que mon bon vieux Willy vous importune. Mais, il semblerait que votre joli séant soit posé sur son bout de roche." Tu esquisses un sourire amusé.

« Oh il ne m'importune pas. » Tes deux terreurs ont enfin arrêter de faire les idiots pour remarquer la présence du dresseur mais également celui du Ramoloss. Le Vipélierre regarde avec intérêt le pokémon rose. L'une de ses lianes vient gentiment lui tapoter la tête. Comme s'il pouvait se réveiller de sa longue réflexion. Toi, tu ris. « Un "joli séant" ? Eh bien merci à vous ! C'est toujours plaisant. » Déclares-tu. « Vous êtes un dresseur de type spectre et ténèbre, je me trompe ? »

Tu es une grande observatrice, Mais disons que ce soit le fait qu'il soit d'une allure sombre comparé à toi qui est un arc-en-ciel à côté qui t'as aidé. Peut-être as-tu eu tort ? Et puis deviner la spécialité des gens, c'est pas très très polie. Tu inclines légèrement la tête puis un sourire dévoile tes dents alors que ton regard azur observe le dresseur.

L'amour est resté, comme une grande image survit seule au réveil dans un son effacé.

Si tu devais être importunée par un Ramoloss qui te fixe, tu n'aurais pas finit d'être importunée par les gens tout court. Mais si vous savez ! Quand on a un physique complètement décalé et que ces regards jugeurs ne vous quittent que lorsque vous décidez de partir. Tu y es habituée, et Arceus seul sait à quel point cela peut durer longtemps. Tu préfères largement le regard d'un pokémon. Il n'y a jamais aucuns jugements dans leurs regards. Tu lances un sourire au Ramoloss bien qu'il ne doive pas vraiment comprendre ou même y faire attention, mais tu t'en fous. "Ah ? Vraiment ? Car il peut rester très longtemps à vous regarder ainsi. Vous allez finir par en avoir marre et là, il vous importunera." Tu glousses en le regardant s'asseoir sur le sable.

« Croyez-moi, j'ai l'habitude des regards sur moi. Cela ne m'a jamais importuné. » Souris-tu en t'allongeant en arrière sur le rocher, laissant une place au Ramoloss s'il décidait de monter ou non. « Sauf peut-être le regard moqueur des gens incapables d'être assez ouvert d'esprit pour laisser entrer le soleil... » Marmonnes-tu.

Les rayons du soleil chauffent contre ta peau de lait, t'accordant un petit frisson et un grand bien-être. Les gens sont toujours trop pressés à vivre. Travailler. Voyager... Ils ne profitent jamais du temps et des petits plaisirs agréables. "C'est si visible que ça ? A un détail près, je ne suis pas dresseur mais, coordinateur. J'éprouve toujours une grande culpabilité à emprisonner des bestioles.." Tu glousses amusée.

« La coordination n'est-elle pas une forme de dressage ? » Pour toi, tout est du dressage. Dès lors où tu as un pokémon, tu es forcément un dresseur de base. « Avoir des pokémons et les laisser dans leurs pokéballs c'est triste... Inhumain de mon point de vue... » Déclares-tu.

L'homme se met alors à parler de toi avec une observation, tu tournes la tête vers lui. Il est plutôt du genre intriguant. Peut-être flippant pour les autres, mais intriguant pour toi. Tu regardes tes doigts par réflexe puis lui lance un sourire.

« Bien joué. » Oui, tu l'admets, il est fort. « Je suis en effet une artiste aux multiples passions, une fleuriste et une herboriste. Je vous tirerai mon chapeau si j'en avais un. Vous êtes un fin observateur. » Déclares-tu avec enthousiasme.