Tweets de @Obstacles_rpg

Le deal à ne pas rater :
Funko POP! Jumbo One Piece Kaido Dragon Form : où l’acheter ?
Voir le deal

LYCA ▬ Be yourself unless you can be a unicorn.
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas

 :: Would you like to save the game ? :: Erase your game :: Archives rp
Karel Ashcroft
Karel Ashcroft

Journal de bord
Ville d'origine : Poivresel.
Équipe pokémon :
Inventaire :
team shelters
team shelters
— Arrivé(e) le : 28/03/2016
— Posts : 551
— Ft : Lyndsy Fonseca.
— Fiches : fifiche par là. + les p'tits liens ♥️.
— T-Card : la t-cards toute belle.
— Banque : money, money, money ♫
— Âge : 26 ans. (14.09)
— Job / Hobby : Ancienne Admin de la Team Aqua. Admin de la Team Shelters et désormais Ranger.
— Couleur : #990000 : CB.
#DC143C : In RP.


— Pokédollars : 9.692.
— Rp en cours : Jahan & Lycaon.
+ Mission.
+ Pnj.
MessageSujet: LYCA ▬ Be yourself unless you can be a unicorn. LYCA ▬ Be yourself unless you can be a unicorn. EmptyMar 19 Avr - 18:50

« Be yourself unless you can be a unicorn.
Lycaon & Karel



Et tu étais de retour, ici. Case départ. Sans toucher les vingt mille. Une véritable arnaque. Tu en avais fais des allers et des retours, entre ici et le pays des Pingoleon – c'est des pingouins qui s'appellent Léon ahm - ! Il te faisait envie ce Polarhume, alors, peu après le fabuleux discours d'Arthur empli de fierté et la visite du navire, actuellement tout cassé, tu avais pris la fuite afin de retourner le chercher. Oui, oui mais voilà. Tu n'en avais toujours pas dénicher, et toi qui t'étais pratiquement jurer de ne pas revenir sans … et bien tu étais revenue sans. Mais tu n'étais pas de retour les mains vides cela dit. Non, ta visite dans les grottes glacées n'avaient pas été infructueuse et inutile, tu y avais trouver un tout autre Pokémon sur lequel il fallait bien l'avouer, tu avais tout simplement craquer. Peut-être que ce n'était pas le plus fort, mais c'était si peu important à tes yeux. Non, toi. Tu avais simplement succomber à son regard, ses grands yeux pétillants et sa bouille si adorable. C'était toi, tout toi. Tu ne faisais rien par intérêt, par stratégie, tu te laissais guider par ton cœur, tes émotions, tes envies. Un gros défaut pour certains, une grande qualité pour d'autres … mais tu savais au fond de toi que personne ne parviendrait à t'enlever ça. Ce trait de caractère, ce côté de ta personnalité. Tu n'étais pas bien méchante, pour une sbire de la Team Aqua. Tu ne l'étais pas du tout, en réalité. Pas une once de noirceur, au fond de ton cœur. Ou presque.

Assise en tailleur, sous un cocotier, sur le sable tout près du bateau sur lequel ce qui reste de la Team Aqua travaille d'arrache pied, tu observes tes Pokémon, tous là devant toi, relativement calmes pour une fois attendant que tu te décides à balancer à l'un d'eux l'une des friandises que tu tiens entre tes doigts. Tu as sur le visage, cet air faussement sérieux observant avec attention la concentration que tu lis dans les yeux des tes quatre amis. Finalement, ta main bouge et c'est sur Obalie que tu lances la sucrerie, ce dernier la rattrape rapidement … in-extremis d'ailleurs, puisque les crocs de Malosse claquent joyeusement juste devant son nez provoquant un élan de colère chez ta boule glacée qui envoi un mini Pistolet à O sur la tête du canidé. « Non mais c'est pas vrai … Obalie ! » Tu lances un regard réprobateur à ton petit Pokémon, avant de reposer les yeux vers Malosse. « Quand à toi, attends ton tour. Té. » Tu soupires. Avant de consentir à lui offrir un Poffin à lui aussi, d'ailleurs, tu finis par en donner un à Marill, puis à Amagara … toujours un peu en retrait d'ailleurs. Légèrement plus timide que les autres, c'est pourtant la plus douce de toute. Elle te ressemble, en réalité, moins exubérante mais tu serais prête à parier que cette timidité n'est que passagère. Tu poses d'ailleurs une main sur sa tête, pour lui offrir une légère caresse. Oh que tu la trouves adorable. Tu pourrais presque de te mettre à lui faire des « gouzi-gouzi », comme s'il s'agissait d'un bébé.

Tu soupires lourdement après quelques minutes. Déjà une heure que tu es là, assise. Il faudrait que tu te bouges, que tu te rendes utile. C'est qu'il va pas se réparer tout seul ce bateau. Y'a des tonnes de choses à faire, des clous à planter, de la soudure – et tu feras pas ça, qu'Arthur se débrouille – ou encore de la peinture. Tu pourrais peindre tiens. Ou rafistoler quelques planchers. Bidouiller tout un tas de choses en réalité. Tu pourrais oui, tu es maladroite .. mais tu sais faire quelques trucs de tes mains. Alors tu pourrais. Si seulement tu n'avais pas la flemme. L'entreprise te paraît tellement gigantesque, ce bateau est tellement imposant et finalement tellement abîmé qu'arriver au résultat voulu va demander des jours, voir des semaines de travail acharné. Pas tellement que tu manques de courage … plus qu'il fait si beau. Que l'endroit est si agréable au final, que tu n'as qu'une envie c'est rester là, au soleil mais pas trop, bien entourée à regarder l'océan s'agiter tout doucement devant tes yeux. D'ailleurs, voilà que tu prends appui sur l'arbre derrière toi, tout en fermant les yeux. Quelques minutes, oui. Juste quelques minutes … quelques minutes qui ne durent pas. Tu sens que ça tire. Là. Sur le tissu de ton haut. Ça tire, et puis ça grogne. « Malosse … arrêtes une seconde. Va jouer avec une noix de coco ... » Mais forcément. Il continue l'animal. Il s'acharne. Insiste. Alors tu ouvres les yeux. Tu te redresses, et puis tu suis le regard que te lances ton Pokémon, et tes yeux se posent sur une silhouette que tu connais. Que tu connais si bien. L'est revenu. Tu sais pas où il était, sans doute à la recherche de quelques Pokémon, ou … peu importe en réalité. Mais il est de retour. Ton patron. Pas Arthur. L'autre. Celui à qui tu obéis au doigt et à l’œil, finalement. Celui avec qui tu restes par loyauté, fidélité, mais aussi par envie. « Lycaon ... » Murmures-tu. Ouais. Lycaon. Ton patron. Qui vient de se pointer alors que tu pionces à moitié sous un foutu cocotier au lieu de bosser un peu tiens. Oh, c'est pas qu'il est du genre à te hurler dessus non. Mais au final, tu sais déceler dans ses yeux aux milles nuances de bleus, celle qui indique que quelque chose le chagrine. Alors, tu ne prendras pas de risques. Tu te lèves. « Faites genre vous êtes fatigués. » Et tu te diriges vers le navire, rejoignant l'homme. « Bonjour, patron. » Un sourire, puis tu jettes un œil à tes Pokémon, marchant à tes pieds … jouant très maladroitement la comédie des pauvres Pokémon fatigués. Affligeant …
© ACIDBRAIN
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
MessageSujet: Re: LYCA ▬ Be yourself unless you can be a unicorn. LYCA ▬ Be yourself unless you can be a unicorn. EmptyDim 24 Avr - 13:49
My mind is up and away
“« Be yourself unless you can be a unicorn”

De retour oui, mais pendant combien de temps ? Une question qui persiste, qui reste en suspend, quelque part au dessus de ta tête, étant donné que tu te dois tout de même de mettre la main à la pâte. Eh bien oui. Ce bateau là, non, cette épave, que dis-je, ce cadavre de ferraille enlisé dans le sable... il ne va pas se réparer tout seul.

Faire du bricolage; une idée qui n'est pas mauvaise en soit. Elle rallie l’équipe, reforme des liens, tout en construisant, ensemble, un petit « chez vous » aux couleurs de la Team Aqua – ou presque. Sobriété avant tout pour cette barque qui sera une base en couverture des plus aguicheuse. En tout cas, te revoilà sur cette plage a fouler de tes chaussures de ville les dunes du rivage. Tu sens la brise de la mer balayer tes cheveux et les rayons du soleil te mordiller l'épiderme. Sentiment de liberté et d'apaisement. Saisissement. Nostalgie. Un retour au source. Une impression de rentrer chez soit

Près de l'épave, une poignet d'hommes s'affairent déjà aux travaux, hommes que tu reconnais plus ou moins bien pour les avoir côtoyés dans le passé. L'un deux te fait d'ailleurs signe, au même titre que son Nosferapti posé sur son épaule. Un piaillement aiguë auquel Icare répondra d'un aboiement roque.  Car oui, il est là lui aussi. Ton Riolu à prit l'habitude de marcher à tes cotés en tout temps et instant. Il s'est entiché de toi et ne te quitte plus.  Il y a une sorte de synergie entre vous, plus qu'il n'y en a avec Atlante – ton starter. Ce qui pourrait paraître sacrément étrange mais qui n'est en réalité pas dénué de logique. Après tout ton Grenousse est un éternel solitaire qui ne jure que par tes ordres et – bien évidement – les profiteroles oranges dont il raffole. Il est sans doute là, quelque part, entre des rochers et un amas d'algues. Il reste à l'écart et bien que tu ne le vois pas, tu sais qu'il rode autour de vous sur un périmètre allant de dix à cinquante mètres. Ne demandez pas comment, Lyca' sait. C'est tout.

C'est alors qu'Icare se détache de toi.« Regardez monsieur le dresseur, c'est la madame la dresseuse qui nous a aidé ! » Si tu comprends ? Pas vraiment... Tu places ta main libre en visière, l'autre tenant une petite mallette, et sembles apercevoir au loin.... une silhouette. Tu n'as jamais eu une super vue...autrement dit tu es myope...Donc c'est un peu dans le flou que tu vois la forme en question bouger. Ton Riolu se met alors à courir, à galoper jusqu'à la dite personne. Humpf.

▬ Icare reviens ici... On sait même pas qui c'est. Erreur. TU ne sais pas qui c'est. Nuance Tu mastiques un peu ton air grognon et rejoins ton pokemon. La silhouette se détail a chacun de tes pas... a moins que ça ne soit elle qui trottine vers toi. Tu plisses les yeux et finalement, tu la reconnais enfin. Traversant la frontière brumeuse qu'est celle de tes iris, Karel et ses pokemon t'apparaissent aussi clair que de l'eau de roche. « Bonjour, patron. » Tu grimaces. Tu n'es pas habitué a ce qu'on t'appelle comme ça... surtout de la part de Karel qui a été l'une de tes binomes pendant plus de six ans. L'entendre utiliser ce titre presque honorifique te donne des décharges dans l'échine. Brr.C'est tout aussi agréable qu’embarrassant.

▬ On se connais depuis combien de temps hm ? Cinq ? Six ans ? Ça... me fait bizarre que tu m'appelles « Patron »...   Très bizarre. Trop bizarre. Hm. ▬ M'enfin, je vois que tu n'as pas chaumé pour varier dans tes captures. Tu t’accroupis face aux -soitdisant- pokemon fatigués de la demoiselle. ▬ Enchanté. Et alors que l'Amagara va se cacher derrière les jambes de sa dresseuse, tu vois Obalie rouler jusqu'à toi, tandis que le Malosse se fait un peu curieux. De ton coté, Icare n'a plus d'yeux que pour Karel ou plutot les ondes d'aura qui virevoltent autour d'elle. Elles ne sont pas pareil que monsieur le dresseur... elles sont désordonnées, saccadées... Un plaisir pour les yeux.

Faisant plus ample connaissance avec les pokemons de ta toute première sbire, tu décides de faire sortir les deux derniers de ta propre équipe. Midona, encore toute petite et naïve, est surprise par la chaleur du sable et sautille en jappant jusqu'à bondir sur ta tête, méfiante. Bonjour les grins dans les cheveux... Vaati quand a lui, grand et large monstre préhistorique, est étonnamment calme. En réalité il est pudique et regrette d'avoir attaquer son humain... C'est Solaroc qui l'a forcé. Juré craché sur la tête d'Arceus.

▬ Un pokemon feu hm... Arthur n'a rien dis ?
Tu lèves tes yeux bleus pour les caler sur les siens, tout en évitant des coups de crocs. Après son explication tu te redresses ôtant ton veston qui tiens chaud. ▬ Bon. Prêtes a bosser sur cette épave ?





© Starseed
Revenir en haut Aller en bas
Karel Ashcroft
Karel Ashcroft

Journal de bord
Ville d'origine : Poivresel.
Équipe pokémon :
Inventaire :
team shelters
team shelters
— Arrivé(e) le : 28/03/2016
— Posts : 551
— Ft : Lyndsy Fonseca.
— Fiches : fifiche par là. + les p'tits liens ♥️.
— T-Card : la t-cards toute belle.
— Banque : money, money, money ♫
— Âge : 26 ans. (14.09)
— Job / Hobby : Ancienne Admin de la Team Aqua. Admin de la Team Shelters et désormais Ranger.
— Couleur : #990000 : CB.
#DC143C : In RP.


— Pokédollars : 9.692.
— Rp en cours : Jahan & Lycaon.
+ Mission.
+ Pnj.
MessageSujet: Re: LYCA ▬ Be yourself unless you can be a unicorn. LYCA ▬ Be yourself unless you can be a unicorn. EmptyDim 24 Avr - 16:09

« Be yourself unless you can be a unicorn.
Lycaon & Karel



Bon. Il faut se rendre à l'évidence … tes Pokémon, sont aussi doués que toi pour jouer la comédie. Autrement dit ; totalement nuls. Tu mens très mal. A vrai dire, tu ne sais pas mentir. Si dire un mensonge te paraît être une bonne idée sur le moment, tu finis toujours pas douter, puis te trahir ou tout simplement dire toi même la vérité. En fait. C'est à se demander ce que tu fiches ici, avec la Team Aqua, cette organisation composés de requins, de gens sans scrupules, de manipulateurs et il faut se rendre à l'évidence, de beaux menteurs. Tu fais rien de tout ça, toi. Mais tu as toujours su t'en sortir sans. C'est ça le talent. Alors peu importe finalement, tu laisses tomber ta pseudo couverture à la noix, tant pis. Tu n'as pas bosser, tu as laisser les autres suer à ta place toute la matinée, ce n'est pas si grave après tout. Lycaon n'est pas si méchant. Il ne l'est pas, en réalité. Du moins, tu n'as jamais vu ça en lui. Alors tu adoptes ton attitude habituelle, tu t'approches, rapidement rejointe par le Riolu de ton boss qui vient te tourner autour, te saluer. Tu lui offres une caresse sur la tête, avant de rejoindre Lycaon que tu salues aussitôt. Une légère grimace vient se peindre sur son visage, une grimace que tu ne comprends pas dans un premier temps, mais l'explication ne tarde pas. « ▬ On se connaît depuis combien de temps hm ? Cinq ? Six ans ? Ça … me fait bizarre que tu m'appelles « Patron » ... » Mh. C'est pas faux. Tu n'as pas toujours eu à y mettre les formes pour lui dire bonjour. Non, tout était bien plus simple avant, il était à ton niveau. C'était ton partenaire. Ton équipier. Pas besoin de chercher, un bonjour tout simple passait très bien. Mais les choses avaient changées, c'était récent et tu n'étais pas fan du changement en général. Alors oui, tu avais du mal à t'y faire. Tu n'étais pas encore à l'aise avec tout ça. Tu n'avais pas encore eu le temps de mettre les choses à plat. Alors à ton tour tu grimaces. Mway. « Faut t'y faire, Lycaon. T'as pris du grade … t'es mon boss maintenant. » Et ouais. Une différence notable. Un gros changement. Pas que ça te déplaise, mais le fait est que c'était plutôt déstabilisant de se dire que lui, avait prit la place de votre ancien chef. Il était dans les petits papiers du grand patron maintenant. C'était comme ça. Tu laisses échapper un sourire discret, avant de lui offrir ton plus beau sourire. « ▬M'enfin, je vois que tu n'as pas chaumé pour varier dans tes captures. » Et aussitôt, le voilà qui s’accroupit pour se mettre à la hauteur de tes Pokémon. « Enchanté. » Et voilà qu'il leur fait la conversation maintenant. Hm. Tu pourrais trouver ça attendrissant tiens … non, tu trouves ça attendrissant. Tellement attendrissant que ton sourire ne s'efface pas. Même quand Amagara vient se planquer derrière toi, totalement effrayé devant le monsieur qui essai de capter son attention. Obalie lui, comme à son habitude s'approche le plus naturellement du monde, tout comme ton Marill d'ailleurs. Malosse lui … renifle. De loin. S'approche avec prudence. Observe. Méfiant. Toi, tu piétines sur place pour forcer un peu Amagara à approcher avec les autres, peine perdue,  alors tu cesses tes efforts, laissant ton regard dévier sur le Riolu qui te fixe avec insistance. Adorable, tu le trouves adorable, alors tu ne tardes pas à poser un genou à terre toi aussi pour lui tendre une main qu'il saisit aussitôt, te donnant l'occasion de lui offrir quelques papouilles.

Finalement, après quelques minutes, voilà que Lycaon sort deux nouvelles Pokéball. De l'une, sort le gigantesque Ptéra capturé en ta présence. Tu fronces les sourcils, la bestiole est imposante. Un peu effrayante aussi. Elle ne t'inspirer pas réellement confiance, même si finalement ce Ptéra à l'air bien plus calme que lors de votre précédente rencontre. « Gentil dino ... » murmures-tu, en gardant un œil sur lui, juste au cas où. Et puis. Voilà ton regard attiré par cette petite boule de poils sombres, cette petite créature qui sautille sur le sable avant de bondir sur la tête de son dresseur. Et bien sur. Prévisible comme tout, te voilà à la fixer. Ce petit Pokémon totalement adorable, perché dans les cheveux de Lycaon. Minute gagatisage en approche...

Tu entends les crocs de Malosse claquer, alors que tu fouines dans ta poche. Tu en profites pour lui lancer un regard sombre. Il sait pas se tenir celui-là. Vraiment pas. « ▬ Un Pokémon feu hm … Arthur n'a rien dit ? » Trouvant enfin ce que tu cherches – autant dire tes poffins – tu t'approches de Lycaon, en haussant les épaules. Tes yeux ne quittent plus l'adorable Zorua planté sur sa tête et tu viens alors la caresser délicatement sous le menton. « Owh, que tu es belle toi. » dis-tu en cajolant le petit Pokémon. « Arthur … mh, non. Il a été surpris, je suppose ... » C'est le moins qu'on puisse dire. « Mais il n'a pas désapprouver … même s'il a très vite remarquer que Malosse n'est pas … obéissant. » Et sans même prêter attention à ce qui se passe autour, ou a la proximité sans doute mal venue que tu installes, tu continues de papouiller le bébé Pokémon confortablement installé, avant de lui offrir un Poffin. « ▬ Bon prêtes a bosser sur cette épave ? » Ton regard quitte enfin la Zorua des yeux, pour capter le regard bleuté de ton boss. Est-ce que t'as le choix ? Non. Il va bien falloir que tu mettes la main à la patte. « Bien sur ! » lâches-tu, avant de te redresser, puis de t'étirer. « Y'a tout à faire sur ce rafiot … une préférence ? »
© ACIDBRAIN
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
MessageSujet: Re: LYCA ▬ Be yourself unless you can be a unicorn. LYCA ▬ Be yourself unless you can be a unicorn. EmptySam 30 Avr - 11:14
My mind is up and away
“« Be yourself unless you can be a unicorn”

« Faut t'y faire, Lycaon. T'as pris du grade … t'es mon boss maintenant. » Ton oreille se met a siffler, a trembler, déformant une fois de plus ta frimousse. Tu t'approches vivement de Karel. Une distance grignoté en deux pas seulement, pour apposer sans distinction ton index sur ses lèvres. Tu implores son silence d'un hochement de tête, lui accordant un autre de tes sourires. Un sourire qui en dit long tout en gardant sa part de mystère. Un sourire un peu bancal, mêlant gêne et fierté... Un sourire ma foi assez particulier.  ▬ Boss ou pas, tu restes ma binôme. Ça, sans doute que la demoiselle ne l'avait pas vu venir. Ce rôle d'Admin tu l'as prit à bras le corps, sans rechigner... mais tu ne t'es jamais sentis plus puissant que Karel ou d'aucun autre de tes hommes. Tu n'es pas friand de la hiérarchie, ou si peu, surtout quand cela concerne les gens qui te sont chers. Plus qu'un groupe, tu crois en une sorte de... famille, d'une fratrie unique, lié non pas par le sang mais par les idées. Tu te jetterais dans la gueule de Groudon pour n'en sauver ne serait-ce qu'un. Ils te sont si précieux... Plus encore avec Karel avec qui tu as partagé bien des moments. Des défaites, des victoires, des rires et des pleures.

Tu finis par laisser glisser ton doigt pour t'accroupir et faire la rencontre des pokemon de la demoiselle. Son équipe est variée, quasi inattendue. Tu salut le Marill que tu n'avais pas remarqué et lui grattouille l’arrière de l'oreille. L'une de ses pattes tape frénétiquement le sable en laissant échapper des petits couinements d'aise. Il eut un minuscule concert de plaintes de la part d'Obalie qui a son tour venait réclamer son lot de papouille. Comme a son habitude, la team de Karel est principalement constitué de Pokemon mignon. ▬ A se demander qu'est qu'elle fait avec nous ta dresseur, pas vrai Obalie ? Un presque chuchotement, sans doute camouflé par les piaillements des deux pokemon eaux. Ce qui est inattendue, c'est le Malosse. C'est bien le premier de l’équipe que tu as remarqué.

♒ ♒ ♒

Ce fut pour découvrir plus en détail l'humaine qu'Icare lui tendit sa patte. Sans plus de méfiance elle  s'en était saisie permettant au petit Riolu de voir tout ce que son cœur émettait. Il y avait tant de choses visible, plus qu'avec Monsieur le Dresseur. Tout était brouillon, entremêles, mélangés, mais très sucré. Si fort et puissant, mais tout doux. Il pouvait le sentir, le voir. Son aura était singulière, unique. L'appel de la curiosité l'avait poussé a lui parler, sans savoir si elle le comprendrait. Un jappement fin,presque aiguë. Tous ces sentiments, tout ce qui imprégnait son être étaient encore un mystère pour lui. Alors il se mit a trier ce qui lui semblait important par couleur. Un peu de bleu et beaucoup de rouge. Une flamme orange, carmin, changeante, dansante. Il ne sut pas y mettre mot, mais il la trouva si écarlate qu'il ne put s'empêcher de sourire et d'enlacer la jeune femme. Son petit corps alla se fondre dans ses bras, s'y blottissant. Il se fit tout petit contre elle, jusqu'à sentir son cœur battre. Cela ne dura qu'une fraction de seconde et Icare se recula aussitôt, ayant attraper la main de Karel entre ses deux pattes. l avait lui aussi envie de lui donner une de ces pierres miroitantes de couleurs dont il avait fait présent à son dresseur. La sienne, de pierre, il l'aurait vu rouge vermeil, scintillante a souhait, frémissante de bonne volonté et d’émotions. Énergétique, électrique et chaleureuse. Un peu l'inverse de la pierre de Monsieur Le Dresseur... qui elle était bien plus froide... bien plus bleu.

♒ ♒ ♒

C'est sans réelle surprise que Karel «  accoure » auprès de toi pour dire bonjour à Midona qui est fièrement postée sur le haut de ton crâne. Tu l'observes, d'un angle nouveau. Proche et en contre plongé tu suintes sa peau découverte, faisant mine de continuer de jouer avec ses pokemons. Par chance tu esquives même un coup de croc du Malosse qui a remarqué tes regards qui pourtant se voulaient discret. Tu tentes une nouvelle approche sur le chiot de feu, et arrives a poser ta main sur son crâne. Cependant il n'y restera pas plus longtemps et reculera sa tête en la secouant. Tu t'es fais griller Lyca'...Humpf.

Finalement tu te redresses, Midona suintant ton visage pour venir se placer sur ton épaule, afin de piailler après Karel pour plus de papouille.  Quelle princesse celle la... ▬ Ah, j’oubliai. Esprit embrouillé, bordélique à souhait, tu te mets a chercher dans tes affaires les deux autres Pokemon en ta possession. Tu pris, sans consulter la jeune femme, ses mains entre les tiennes et y déposes les deux Pokeballs. ▬ Avant qu'on ne s'attaque au gros bateau, je tiens a te donner ça. Tu fais une pause, lèves les yeux au ciel, cherchant tes mots. Étranges pour quelqu'un d’éloquent. ▬ L'un est encore un tout petit bébé... et l'autre un caprice de Midona. Je ne me vois pas les garder et...hm. Je me suis dis que tu aurais voulu t'en occuper pour moi. Enfin... Tu comprends. Ils sont trop mignon pour moi. C'est pas toi le trop mignon là ?


© Starseed
Revenir en haut Aller en bas
Karel Ashcroft
Karel Ashcroft

Journal de bord
Ville d'origine : Poivresel.
Équipe pokémon :
Inventaire :
team shelters
team shelters
— Arrivé(e) le : 28/03/2016
— Posts : 551
— Ft : Lyndsy Fonseca.
— Fiches : fifiche par là. + les p'tits liens ♥️.
— T-Card : la t-cards toute belle.
— Banque : money, money, money ♫
— Âge : 26 ans. (14.09)
— Job / Hobby : Ancienne Admin de la Team Aqua. Admin de la Team Shelters et désormais Ranger.
— Couleur : #990000 : CB.
#DC143C : In RP.


— Pokédollars : 9.692.
— Rp en cours : Jahan & Lycaon.
+ Mission.
+ Pnj.
MessageSujet: Re: LYCA ▬ Be yourself unless you can be a unicorn. LYCA ▬ Be yourself unless you can be a unicorn. EmptySam 30 Avr - 13:52

« Be yourself unless you can be a unicorn.
Lycaon & Karel



Tu restes sa binôme. Ça donnerait presque matière à réfléchir, ça pourrait si finalement pour toi tout n'était pas si clair et simple. Il est ton supérieur, maintenant, pourtant tu ne sens dans ses gestes, ses paroles, ses attitudes aucune marque de cette supériorité. Il ne l'affiche pas, ne la prends même pas en compte lorsqu'il s'adresse à toi. Non. Il reste Lycaon, tout simplement. Et c'est encore l'une de ces petites choses qui font qu'il est … unique. Loin d'être comme Arthur, comme Sarah, ou comme Matthieu. Il ne rentre pas ce moule que tu vois se dessiner autour des grands de la Team Aqua. Lui, il déborde, ne s’emboîte pas bien dans le puzzle. C'est la pièce qui t'empêche d'avoir un bel ensemble tout plat, celui qui reste là et qui se démarque du reste. De toute façon, ça a toujours été comme ça. Il avait pas besoin d'avoir un grade, une place pour être spécial à tes yeux. C'était le cas, depuis bien longtemps. Alors, tu ne dis rien, tu n'en rajoutes pas. Au mieux, tu esquisses un léger sourire en constatant son attitude et puis tu passes à autre chose.

A vrai dire, tu continues de l'observer. Il était bien beau, le monsieur qui ne raffolait pas tellement du contact, là au milieu de tes Pokémon en train de caresser, de papouiller, d'amuser. Ce monsieur grognon, qui finalement là, te paraît si attendrissant. Oh, bien sur tu ne lui feras rien remarquer de tout ça. Non. Ça jamais. Parce qu'il serait capable de grogner,  de se renfermer, de faire son Lycaon, en somme. Pour ça que tu te montres naturelle, tu le laisses à ses papouillages, tu l'observes parfois du coin de l’œil, tu l'avoues, mais tu fais de même de ton côté. Tu cajoles ce Riolu absolument magnifique, totalement adorable qui ne rechigne pas à te câliner, à jouer, à t'observer. Un petit rayon de soleil, il illumine davantage ta journée alors qu'il s'agite auprès de toi comme s'il était réellement heureux de te voir, sans même te connaître. Il se blottit contre toi, presque naturellement, l'espace de quelques secondes à peine avant de reculer et de prendre ta main. Tu la lui laisses, un tout petit moment avant de laisser ton attention glisser sur la Zorua. Et bien sur, tu n'y résistes pas non. Tu caresses, tu cajoles encore une fois, tu joues, tu offres quelques cadeaux sucrés ; totalement accaparée par le petit Pokémon, il faudra que Lycaon se redresse finalement, pour te faire reculer d'un petit pas. La Zorua ne semble pas bien d'accord d'ailleurs, elle se laisse glisser sur l'épaule de son dresseur pour te lancer quelques appels dans l'espoir de recevoir encore un peu de ton attention. Mais cette dernière glisse, et tes yeux se reposent sur l'homme qui porte le petit Pokémon. Il prend quelques nouvelles, te proposes d'aller bosser .. et tu ne refuses pas. C'est finalement bien plus motivant maintenant que tu n'es plus seule. « ▬Ah, j'oubliai. » Et alors que tu fais un pas, voilà que tu fais aussitôt demi tour, tu l'observes fouiner, chercher sans ses affaires. Il sait sans doute ce qu'il cherche, mais il ne sait pas où il doit chercher. Et puis, alors qu'il semble trouver son bonheur, voilà qu'il vient saisir tes mains. Il les garde entre les siennes, et l'espace d'une seconde tu observes la différence entre celles-ci. Mais bien vite, il vient y déposer quelque chose. Deux petites choses que tu reconnais aisément. Deux Pokéball que tu fixes, sans rien comprendre encore. « ▬ Avant qu'on ne s'attaque au gros bateau, je tiens à te donner ça. » … il tient à te donner, deux Pokéball. Tu plisses les yeux, fronces légèrement les sourcils, signe que tu es songeuse, perplexe. « ▬ L'un est encore un tout petit bébé ... » Et voilà que tout s'éclaire. Ce ne sont pas de simples Pokéball, non. Ces Pokéball sont pleines. Chacune d'elle contient un Pokémon alors, tu relèves les yeux pour l'observer, pour constater que tu lui ne regardes même pas ce qu'il fait non. Il fixe un point invisible, là haut dans le ciel bleu, et toi tu en profites pour le détailler, en même temps que tu l'écoutes avec la plus grande attention. « et l'autre un caprice de Midona. Je me vois pas les garder et … hm . Je me suis dis que tu aurais voulu t'en occuper pour moi. Enfin … tu comprends. Ils sont trop mignons pour moi. » Ses derniers mots viennent dessiner un sourire sur ton visage. Trop mignons pour lui, hin. Il attise ta curiosité naturelle. Alors, sans attendre tu appelles le premier … et c'est un tout petit Dedenne qui apparaît sur le sable, qui timidement ouvre ses petits yeux et te fixes avant de faire l'équivalent pour lui d'un radieux sourire en piétinant sur place. Le plus jeune, le petit bébé, tu le remarques dés le premier regard que tu lui lances. Tu ne résistes pas bien longtemps à l'envie de le saisir entre tes mains pour le cajoler, t'en occuper, lui offrir toute ton attention, ton affection. Quelques caresses, quelques grattouilles. Et puis. Tu te décides à ouvrir la seconde, et lorsqu'il apparaît. Tu clignes des yeux plusieurs fois. C'est … c'est un Feunnec oui. Un Feunnec qui déjà sautille à droite, à gauche, un Feunnec particulièrement énergique qui agite la queue et vient se glisser dans tes jambes, puis dans celle de Lycaon pour s'y frotter, pour finalement retourner sautiller. Le Dedenne, dans tes bras, sans doute mécontent de voir ton attention détourné se faufile entre tes bras, et fini par sauter à terre pour satisfaire sa propre curiosité et grimper sur Malosse qui semble être loin d'apprécier son visiteur pour le moment. Mais toi, tu ne dis rien cette fois. Non. Tu le fixes ce Feunnec, intriguée, obnubilée par cette couleur toute particulière. Ce n'est pas un Feunnec banal, c'est l'un de ceux dont on parle. Ces Pokémon qui ne ressemblent pas à leur semblables, qui se distinguent de par leur apparence mais surtout, de par leur couleurs uniques. Ils sont d'une grande rareté, tu le sais. Recherchés par bon nombre de collectionneurs. C'est un petit trésor qu'il t'offre là .. comme ça, juste un cadeau qu'il dépose entre tes mains sans rien demander en retour. « Il est magnifique ... » murmures-tu, tes yeux ne quittant le Pokémon finalement que pour se poser sur ton supérieur. « Ils le sont tous les deux. » ajoutes-tu plus fort. Tu fais un pas en avant, dans l'idée première de prendre ton Feunnec dans tes bras pour lui offrir quelques caresses à son tour mais … mais finalement, c'est vers Lycaon que tu avances. Et tu ne résistes pas à cette envie de passer tes bras derrière sa nuque pour l'étreindre. Oh, tu ne t'attarde pas des lustres non. En réalité, tu fais vite. Simplement le temps de le serrer contre toi quelques secondes, et puis de déposer un baiser sur sa joue un peu piquante, mal rasée. Quelques secondes. Bien assez pour faire passer ce que tu voulais, bien assez pour avoir le temps de respirer son parfum, son odeur rien qu'à lui qu'en réalité, tu connais si bien pour l'avoir si longtemps côtoyé, mais que tu n'avais pas respirer depuis des lustres. « Merci … j'en prendrais soin. » Il aurait presque été dans tes habitudes de refuser en réalité, dans un premier temps. De baragouiner quelque chose comme … « c'est trop. » parce que ça l'est en fait. C'est trop, beaucoup trop. C'est précieux. C'est magnifique. Ils le sont tous les deux. Magnifique. Et c'est pour ça que tu ne cherches pas, parce que tu sais que de toute façon il aurait insisté. Ou plutôt, aurait trouver le moyen de te faire taire et accepter à la vitesse de la lumière. Mais aussi parce qu'au fond, tu es touché. Parce que … c'est précieux. Encore une fois. Précieux comme Lycaon peu l'être à tes yeux. Unique. Et précieux.
© ACIDBRAIN
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
MessageSujet: Re: LYCA ▬ Be yourself unless you can be a unicorn. LYCA ▬ Be yourself unless you can be a unicorn. EmptyDim 1 Mai - 0:08
My mind is up and away
“« Be yourself unless you can be a unicorn”

Ses mains entre les tiennes, si fines si douces. Un frisson, une petite ligne électrique qui crépite sur tes bras. Tu te forces a ne pas les lui lâcher. Serrant peut-être par réflexe, par crainte de faire tomber les deux Pokeballs. Tu n'es pas habitué aux contacts d'autrui. Généralement, tu le fuis, l'esquive, l'ignore même parfois. Elle lève ses yeux bleus sur toi. Tu feintes en redressant les tiens. Tu captes un nuage, un Goelise qui passe. Tu le suit, distrait, en sécurité. Tu mâchouilles tes mots pour former une phrase. Tu les craches comme un adolescent. On a vu mieux de ta part. Pathétique. Mais les cadeaux... ce n'est pas ton truc. Tu es aussi doué pour les recevoir que pour les donner. Ça en ai presque déconcertant.

L'une de ses phalange se glisse sous ta peau. Tu es obligé de reporté ton regard sur elle et tu finis par la libérer, laissant tes propres doigts filer sur les siens. Elle sourit. Sourire que tu ne connais que trop bien pour l'avoir vu un nombre incalculable de fois. Vous vous connaissez depuis longtemps, mais ce genre de moment vous n'en avez partagés que très peu. Tu souris à ton tour, captivé. Alors qu'elle suit les deux pokemon, tu en profites pour la regarder, l'observer, la détailler. Tu suis avec délicatesse les lignes de son visage. Tu fais glisser tes yeux sur la forme de son nez, sur les courbes de ses lèvres rosées. Le Malosse se racle la gorge et tu sursautes. Il râlait sur le Dedenne... tu soupires discrètement, reportant une fois de plus ton regard dans le vide. « Il est magnifique ... » Tu arques un sourcil, tendant l'oreille. A-t-elle dit quelque chose ? « Ils le sont tous les deux. » Tu fais le lien et tes lèvres s'étirent. ▬ Tant mieux. Je compte sur toi pour t'occuper de ces deux peti- Elle coupe court à ta phrase. Mouvement inattendu, insoupçonné, qui te surprend. Tu restes droit, alors que ses deux bras te suintent les joues. Ils deviennent presque collier quand ces derniers se referment derrière ton cou. Sans savoir pourquoi... ni d'où pouvait bien surgir cette idée mais tu imaginais déjà ses lèvres en muselière... La distance qui vous séparés fut grignotée, dévorée en un instant, et toi, stoïque, captif de ses moindres faits et gestes la regarde, les yeux ronds de surprise. Ses lèvres en plies adorable, humide d'un sourire, s'approchent venant se poser sur ta joue. C'est nouveau, comme réaction. Jamais, pas une seule fois elle ne s'était permisse de faire un tel geste.  Elle n'avait rien dit, elle n'eut qu'un petit souffle, séduisant, agréable sur ta peau, puis elle se détacha, se recula.

« Merci … j'en prendrais soin. »  Est tout ce qu'elle fini par te dire. ▬ Hm... Je n'en doute pas. C'est là qu'un certain silence retombe. Un silence qui te parait un peu lourd. Icare qui vous observe depuis le début voit vos aura s'entremêler, se mélanger. Le rouge qui tourne autour du bleu et vice versa. Des serpents de lumières, des guirlandes azurées et carmins qui s'entrecroisent, qui hésitent à s'accoquiner pour donner un pourpre foncé. Ce petit instant de proximité, Midona ne l'a pas apprécié. Elle était restée dans tes bras et avait vaguement tenter de venir placer son museau entre vous, mais sa petit force contrairement à la tienne ne lui avait pas permit de s’y immiscer. Elle jappe quand Karel se recule et réclame des câlins, des papouilles, des bisous. Sa jalousie brise le silence. ▬ Ne sois pas aussi jalouse. Tu viens déposer ton bout de nez sur le sien, en bisou esquimau. Elle se calme dans tes bras, queue battante de joie et jappe en direction de Karel pour qu'elle aussi lui donne un bécot d'inuit. ▬ ... C'est qu'elle est un peu trop gâtée cette petite chipie hm! Allez. Va jouer avec ton rouquin de prince.  Après son deuxieme bisou et une fois posée à terre, la voilà qui sautille dans le sable pour aller à la rencontre de son caprice, j'ai nommé le Feunnec Shiny. Elle est plus petite que lui, de plusieurs petits centimètres. Elle lui fait face, pivote, bondit en arrière, et se penche en avant, joueuse et téméraire.

Quittant finalement tes pokemons des yeux, qui déjà s'amusent à "c'est toi le chacripan" tu prends une grande inspiration, ramasses ta valise et ton veston et commences à avancer vers la carcasse du bateau. ▬ Allons déjà voir si le magnifique trou qu'on a fait la dernière fois est toujours là.


© Starseed
Revenir en haut Aller en bas
Karel Ashcroft
Karel Ashcroft

Journal de bord
Ville d'origine : Poivresel.
Équipe pokémon :
Inventaire :
team shelters
team shelters
— Arrivé(e) le : 28/03/2016
— Posts : 551
— Ft : Lyndsy Fonseca.
— Fiches : fifiche par là. + les p'tits liens ♥️.
— T-Card : la t-cards toute belle.
— Banque : money, money, money ♫
— Âge : 26 ans. (14.09)
— Job / Hobby : Ancienne Admin de la Team Aqua. Admin de la Team Shelters et désormais Ranger.
— Couleur : #990000 : CB.
#DC143C : In RP.


— Pokédollars : 9.692.
— Rp en cours : Jahan & Lycaon.
+ Mission.
+ Pnj.
MessageSujet: Re: LYCA ▬ Be yourself unless you can be a unicorn. LYCA ▬ Be yourself unless you can be a unicorn. EmptyDim 1 Mai - 2:28

« Be yourself unless you can be a unicorn.
Lycaon & Karel



Au final. Elle est un peu étrange, ta relation avec Lycaon. Toute aussi étrange, que banale. Contradictoire. Complexe. Simplette.  C'est beaucoup, et rien à la fois. C'est fort, puissant, et pourtant si léger. On peut vous regarder, vous observer pendant des heures, peut-être même des jours sans jamais rien déceler de plus qu'une relation des plus … platonique. De la confiance, oui. Mais un lien tissé pour le bien des convictions d'Arthur, mais aussi des votre. Une espèce de complicité, qui avait pris naissance à travers le travail acharné, des souvenirs emplis de moments de joie, comme de moments de tristesse. Liés, dans la victoire, puis dans la défaite. Une amitié, à laquelle tu tenais énormément. Depuis bien longtemps. Lycaon, c'était celui avait prit cette place à tes côtés, celle laissée vide lorsque tu avais quitter la maison. Lorsque tu avais pris ton envol, lorsque tu avais quitter le nid sécuritaire, le foyer chaud, les jupes de maman. Des liens tu en avais construits, tissés, tressés au sein de la Team Aqua, mais lui. Lui il était toujours là. Devant toi. Là. Tes mains dans les siennes, il ne te regarde pas. Mais peu importe. Parce que tu le connais. Parce qu'étrangement, d'aussi loin que remonte ce lien, tu n'as jamais connu Lycaon particulièrement à l'aise avec les autres. Éloquent, oui. Il était une force. Un point de repère pour ceux qui comme toi, traînaient dans son sillage. Un phare. Un pilier .. un roc. Dur, mais froid. Du moins, c'est l'impression qu'il semblait vouloir donner. Il n'était pas un ange. Oh non, loin de là. Si on pouvait se poser des questions quand à ta présence avec ces gens, lui en revanche semblait être à sa place. Mais, ce n'était pas non plus un monstre. Sans doute bien moins impitoyable qu'Arthur, toi tu avais toujours pris beaucoup de plaisir à rester là, près de lui, à côté de lui. C'était simple … le genre de relation où personne ne se pose de questions, du moins, pas toi. Il est là. C'est ce qui compte, tu n'as jamais ressenti le besoin, ou l'envie de véritablement mettre des mots plus justes, ou plus précis sur tout ça. Parce que comme ça, tu étais satisfaite. Juste parce que finalement, tu es comme ça. Trop naïve, peut être. Une pointe d'innocence, tu restes une enfant quelque part. Loin des choses des adultes. Loin des regards qu'un homme pourrait poser sur toi, loin de ces yeux, ses yeux qui de loin te détaillent … mais que tu ne vois pas.

Le regard attiré par tes « cadeaux » comme une enfant sous son sapin le jour de Noël, tu laisses Lycaon légèrement en retrait. Tes brillent, pétillent de joie. S'ils te plaisent ? Énormément. Il est tellement simple de te faire sourire, de te faire plaisir. Un petit rien est amplement assez puissant pour ça alors .. alors tu pétilles. Et tu ne résistes pas à cette envie, celle de faire partager ta joie, celle de remercier comme il se doit. Tu le sers tout contre toi, embrasse sa joue, tu laisses ton cœur s'emballer de façon tout à fait inexplicable lorsque ta peau frôle, caresse la sienne. Tu t'enivres de son odeur naturelle, sans même t'en rendre compte. Tu la savoures, à ta façon.  Avant de détourner le regard, consciente sans doute que ton attitude sur l'instant est loin de celle que tu adoptes envers Lycaon habituellement. Des années d'amitié, mais ça n'avait jamais été le genre de la maison. La proximité, le trop plein de contact. Tu as juste … déborder, exagérer. Portée par tes émotions, tu t'es simplement laisser aller. Parce que c'est toi, tu agis avec le cœur, pas avec ta tête. Tu promets de prendre soin de tes nouveaux compagnons, d'ailleurs, déjà tu les observes de nouveau. Joyeux et joueurs, ton nouveau Dedenne semble tenter d'apprivoiser ton Malosse qui n'est pas avare en grognements. Il saute, l'évite, esquive les taquineries du bébé qui lui en revanche, semble prendre un malin plaisir à torturer son aîné. Le Feunnec quand a lui trottine, hume l'air, tourne et se frotte à ses nouveaux compagnons, découvre sous ton regard attendri. Le silence s'installe, te dérange et pourtant, tu le laisses s'étendre. N'osant finalement rien ajouter de plus. Ton attention cependant est de nouveau attirée par Midona … elle s'agite, continue de chouiner, de couiner, elle réclame un peu d'affection elle aussi. Et la voix de Lycaon force ton regard à s'ancrer de nouveau sur ces deux là. « ▬ Ne sois pas aussi jalouse. » Tu l'observes, alors qu'il vient apposer le bout de son nez sur celui de son petit Pokémon. Moment attendrissant, rarement tu as pu admirer un tel spectacle. Rarement, tu as eu cette occasion de voir Lycaon agir ainsi … alors tu n'en perds pas une miette non. Attendrie, ton regard se perd sur lui, sur son visage et sur cet ébauche de sourire qu'il conserve. Et puis. Voilà qu'elle recommence. Ça couine, dans ta direction maintenant. Alors de nouveau tu approches, tu viens imiter l'homme en collant ton nez contre la truffe légèrement humide de Midona. Tu souris, constatant que c'est finalement tout ce qu'elle demandait. Adorable créature. Pleine d'amour. « ▬ … C'est qu'elle est un peu trop gâtée cette petite chipie hm ! Allez. Va jouer avec ton rouquin de prince. » Il la dépose ensuite à terre, et tu l'observes sautiller, rejoindre ton Feunnec, le provoquer afin de l’entraîner dans ses jeux … « Elle a raison. » finis-tu par ajouter, tout en continuant d'observer le petit manège de Midona. « Qui n'aimerait pas profiter de tes baisers ? » Double sens. Énorme. Et pourtant, c'est à peine si toi tu t'en rends compte. Tu dis ça si naturellement, si innocemment alors tu te retournes, souriante à nouveau.  Lui, ne fait finalement que reprendre son air habituel, il ramasse ses affaires précédemment déposées sur le sable et puis .. s'éloigne. S'avance sous ton regard en direction de l'épave. « ▬ Allons déjà voir si le magnifique trou qu'on a fait la dernière fois est toujours là. » Nyéh. Ce trou. Ce trou par lequel tu étais passé, qui s'était formé sous ton poids, pour finalement s’agrandir légèrement lors de la chute de ton boss. Épisode légèrement douloureux, et pourtant, un souvenir qui t'arraches un petit rire cristallin. Plus de peur que de mal, plus de dégâts que de véritable accident. Tout allait bien et la situation t'avais paru absolument burlesque. Alors tu lui emboîtes le pas, légèrement en retard tu sautilles derrière lui pour le rejoindre. « Hé, tu penses qu'Arthur va nous forcer à réparer ce machin ? Non parce que tu sais à quel point je suis douée avec mes mains hin … » Autant dire .. pas trop. Ou plutôt si. Tu es habile. Mais tu es maladroite, affreusement maladroite. Alors. Alors finalement, choisir de bosser avec toi sur cette épave, c'est prendre un risque non négligeable d'y laisser quelque chose avant la fin de la journée. La question c'est ; quoi ?
© ACIDBRAIN
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
MessageSujet: Re: LYCA ▬ Be yourself unless you can be a unicorn. LYCA ▬ Be yourself unless you can be a unicorn. EmptyLun 2 Mai - 10:34
My mind is up and away
“« Be yourself unless you can be a unicorn”
L'incompréhension, l'ignorance, le manque... Un état second inexplicable. Charmeur, attirant et pourtant si flou, presque illogique. Une petite confusion. Juste là. Frêle mais bien présente. Elle s'était emparée de toi, t'avait agrippé l’épiderme. Elle s'était déposée là, comme une seconde peau. La raison de ce trouble ? Indéfinissable. Tout était trop vague trop...étrange. Un peu comme cette attention que tu portais à Karel. Une attention toute particulière qu'aucun mot ne pouvait réellement définir. Il faudrait tout simplement l'inventer, ce tout petit mot, cet adjectif tout à fait unique qui qualifierait ce « truc » justement, qui fait la différence entre l'amitié, la fraternité et peut-être même l'amour. De toute façon, y'a pas a dire, tu ne t'y connais pas vraiment en amour. L'affection pour toi se limite à une attention silencieuse que tu portes à autrui. Des regards posés ici et là, une main tendue pour une entraide, des mots choisis à la petite cuillère pour rassurer, faire sourire. Des petits gestes en soient qui ne sont pas toujours calculés, qui sont lancés dans le tas. Pas de réflexion, pas de débat, juste une action jeté, maladroite. Des états d'âmes brouillons, parfois léger, parfois lourd. Des prises d’assauts sur le cœur, des renversements brusques et déroutant. Des envolés fulgurantes, des coups de couteaux... Il y avait de tout... et il t'était difficile de faire le trie. Quoi dire ou quoi penser quand toi même tu n'en saisis pas le sens?

Une secousse. Un retour à la raison. Icare agrippe ton pantalon. Il penche sa tête sur le coté, intrigué. Ton aura, de ses deux yeux carmins, commençait a virer de couleur. Doucement mais sûrement le froid s'était comme empourpré. Mais d'un clignement, il redevint bleu et épais... presque palpable que le Riolu eu le réflexe de tendre l'une de ses pattes dans le vide pour en agripper l'essence. Échec. Quand Midona s'exclame, Icare perd toute trace de vermillon et prend un peu de distance, te laissant t'occuper de la Zorua. Le silence de nouveau brisé, tout semble être revenu à la normal. A peu de chose prêt. « Elle a raison. Qui n'aimerait pas profiter de tes baisers ? » C'est à peine si tu l'entend. Les grommellements du Malosse et l’électricité crépitante du Dedenne ainsi que les jappements joyeux des deux renards forcent cette phrase, qui pourtant porte son sens, a se perdre. Elle s'efface, passe inaperçue... se meurt dans une alizée et se fait emporter, avaler, engloutir à jamais.

Vous quittez ce petit bout de plage. Karel trottine presque pour te rattraper. Tu freines le pas, par réflexe, la laissant rejoindre ton côté. Vaati prend le ciel en proie et s'envole. Le sable soulevé retombe sur vos pokemons qui piaillent déjà dans sa direction. Il prend le chemin des airs, se l'approprie et chasse tout Goelise ou Bekipan susceptible de lui faire de l'ombre. Dans les airs il est le seul roi et applique sa monarchie a tout être ailés présent entre les deux barrières de nuages qui entoure la carcasse du navire. Il s'agit à présent de son territoire. « Hé, tu penses qu'Arthur va nous forcer à réparer ce machin ? Non parce que tu sais à quel point je suis douée avec mes mains hin … » "Si il n'y avait que les mains..." aimerais-tu soupirer d'entre tes crocs fermés... Maladroite comme elle est, mains ou pieds, le résultat n'en serait pas si différent. Pour le coup, tu ne lui adresses pas un regard. Tu restes fixés sur le bateau qui à tout de même une meilleure mine. ▬ J'ai bien peur que ce job là nous soit réservé. Ordre général lancé à l'improviste par votre cher patron. Il sait très bien que c'est vous et vous seuls qui êtes responsable de cette « perforation ». Un soupire que tu n'arrives pas a retenir s'échappe...Tu viens passer l'une de tes mains sur ta nuque en geste presque instinctif. Il te rassure autant qu'il te donne du courage, de quoi de permettre de ne pas lâchement fuir comme tu l'avais plus ou moins fait à la première visite du bateau. C'est plus par acquis de conscience que tu étais revenu... T'es vraiment chiant tu sais ça ?

La proue était mise à nue, et pas loin d'être entièrement repeinte, quand vous arrivez enfin devant le paquebot. Enfin... Paquebot, un mot qui fait rêver petits et grands... mais pas ce paquebot là. Encore enfuit dans le sable, à la structure miteuse et délabrée, il faisait encore peine à voir et n'était pas du tout prêt à prendre la mer... En réalité ce bateau reflétait l'état de la team Aqua. Effleuré, tailladé, encore enlisée dans les erreurs passées... A cette pensée soudaine, tu te prends subitement d'affection pour ce rafiot. Lunatique.

Il était temps de ce mettre au travail... du moins réparer ce que vous aviez casser. Parce que comme convenu, personne n'y avait touché, a votre magnifique puits. Tout avait été plus ou moins réparés, jusqu'au base même de la structure... mais pas le trou, ni même la barre métallique qui avait cédé sous ton propre poids. Ils abusent. A mieux regarder, il y a même un petit post-it, déposé avec soin... sous vos petits yeux de Rémoraid fris. Tu t'en empare et le lis, à haute voix. ▬ Il y a des planches sous une bâche bleue rien que pour vous et de quoi souder une nouvelle barrière. A...musez vous... bien. Moment silencieux, puis résolution pesante. Tu te libères de tes affaires et remontes les manches de ta chemise. ▬ Je vais chercher les planches et les outils. Grimpe sur le pont, en évitant de faire d'autres trous * regard appuyait sur sa frimousse ronde* et s'il te plait ne retombe pas... Ce a quoi se rajoute un pivot. ▬ Viens m'aider Icare. ▬ Rioo !

Que le travail commence... Vous en aurez pour quoi... maximum 2h non ? Oui... enfin... tout est relatif.


© Starseed
Revenir en haut Aller en bas
Karel Ashcroft
Karel Ashcroft

Journal de bord
Ville d'origine : Poivresel.
Équipe pokémon :
Inventaire :
team shelters
team shelters
— Arrivé(e) le : 28/03/2016
— Posts : 551
— Ft : Lyndsy Fonseca.
— Fiches : fifiche par là. + les p'tits liens ♥️.
— T-Card : la t-cards toute belle.
— Banque : money, money, money ♫
— Âge : 26 ans. (14.09)
— Job / Hobby : Ancienne Admin de la Team Aqua. Admin de la Team Shelters et désormais Ranger.
— Couleur : #990000 : CB.
#DC143C : In RP.


— Pokédollars : 9.692.
— Rp en cours : Jahan & Lycaon.
+ Mission.
+ Pnj.
MessageSujet: Re: LYCA ▬ Be yourself unless you can be a unicorn. LYCA ▬ Be yourself unless you can be a unicorn. EmptyLun 2 Mai - 17:07

« Be yourself unless you can be a unicorn.
Lycaon & Karel



C'est une ombre au dessus de vos têtes. Si grand, il cache le soleil, te plonge dans une légèrement obscurité, te fais frisonner. Imposant, il domine, le Ptera. Si grand, son allure en dis long, là-haut malgré son calme apparent, il ne vaut tout simplement pas risquer de croiser sa route. Impitoyable, tu l'avais vu à l’œuvre. Tu gardais, et tu garderais sans doute en toi cette méfiance pour Vaati. Cette peur légère, mais justifiée. Il était bien loin des Pokémon que toi, tu prenais à tes côtés. Trop imposant, trop suintant de pouvoir, dégoulinant de force. Cette créature n'était pas faite pour toi … tu n'avais pas besoin de ce genre de chose, autour de toi. Toi, tu n'avais besoin que de délicatesse, de douceur et de joie. Tu avais besoin d'attention, tu avais besoin de ce qui te ressemblait. De ce qu'une jeune femme, si naïve et douce que toi, passait son temps à attendre. Ton équipe, la tienne, celle que finalement tu composais au rythme même de tes rencontres et de tes envies, au fil de tes petites tranches de vie … elle te ressemblait. Il y avait là de l'eau, pour symboliser cet attachement, ce culte à l'océan, ton appartenance. Mais il y avait bien d'autres nuances, le froid de la glace, la beauté de la neige immaculé, la puissance de feu, sa chaleur transcendante. La puissance de la roche, sa solidité. Le crépitement léger de l'électricité, spontané et surprenant, piquant mais qui à ce pouvoir de faire s'emballer un cœur.

Tu trottines, rattrape ton « boss » et lève les yeux au ciel pour observer son effrayant compagnon quelques secondes. Tu soulèves cette petite question, une pointe d'humour et de malice, bien installée dans ta voix. Bien sur, que tu tu as trouver ça drôle. Parce que tu es comme ça, parce que finalement il n'y a bien qu'a toi que ça arrive ce genre de chose. Bien que toi pour passer à travers un plancher, bien que toi pour entraîner Lycaon dans ta bêtise. Bien que toi, pour le mettre tout aussi en tort que toi aux yeux de tous, pour cet incident, ces quelques dégâts de plus causés sur l'épave. Oh, ce n'était rien de dramatique. Un peu de bois brisé ce serait facile à réparer, tout aussi facile à camoufler ensuite .. ni vu, ni connu, mais finalement, en l'entendant hurler, tu avais vite compris qu'il y tenait, le grand patron, à sa coque de noix. Peu importe qu'elle soit déjà pleine de trou, ou plutôt qu'elle était, il n'avait selon toi pas réellement apprécier qu'on vienne en créer de nouveau. « ▬ J'ai bien peur que ce job là nous soit réservé. » Mwerf. Réparer des trous, c'est sans doute le truc le moins marrant à faire sur ce fichu rafiot. Alors tu sers les crocs, fronce légèrement les sourcils en un rictus plus adorable que réellement effrayant, puis soupire lourdement, bruyamment. Plantée à côté de Lycaon, tu te prends à l'observer tiens. Une main se glisse derrière sa nuque, il observe la carcasse .. sans doute déjà un peu las, au vu de l'état de la chose. Tes yeux innocemment, détaillent son profil, se glissent sur ses traits que tu connais si bien, pour finalement descendre le long de son cou et se perdre, en même temps que la couleur de sa peau se perd sous sa chemise. Tu détournes alors le regard, consciente sans doute de ton insistance à le regarder, de ton manque de total de discrétion aussi. Ton regard se repose sur le bateau, déjà bien avancé par endroit … ici, ils n'ont visiblement pas chaumer. « Et béh … » Soupires-tu.

Bien vite, à la suite de Lycaon, tu t'avances vers l'imposant paquebot. Tu observes, par-ci, par-là les quelques avancées au niveau des travaux. Oui. Le trou est là, bel et bien toujours là. Autour, bien des choses ont été retouchées pourtant, réparées. Mais le trou est là, et la barre métallique qui avait céder n'a pas non plus été remise en place. Néh. Tu te hisses sur la pointe des pieds, comme si ça pouvait changer quoi que ce soit à ton champs de vision .. Tu n'y vois rien. Absolument rien de plus. Tu reposes les yeux sur ton supérieur, le temps de le voir … attraper un Post-It laissé là, accroché rien que pour vous. « ▬Il y a des planches sous une bâche bleue et de quoi souder une nouvelle barrière. A … musez vous … bien. » Incrédule, ton regard passe du bout de papier, à Lycaon, pour revenir sur le papier. Tu te penches un peu pour y apercevoir la dîtes bâche bleue. Ils ont tout prévu, hin. Tu soupires alors que l'homme à tes côtés pose ses affaires, puis remonte ses manches. « ▬ Je vais chercher les planches et les outils. Grimpe sur le pont en évitant de faire d'autres trous .. et s'il te plaît, ne tombe pas. » Et tout en disant cela, il te lance un regard très appuyé, que tu comprends facilement et qui te fais tousser légèrement alors que déjà il s'éloigne. « Hé bah dis donc, la confiance règne, hin. Té. » Ouais, comme si tu étais aussi stupide après tout. Bien sur que tu vas faire attention en marchant là haut. Il te vexe là. Il te connaît si mal que ça ? Voyons. Comme pour le punir, alors que déjà il te tourne le dos, tu lui envoies un attaque Grimace. Ahem. Et puis, tu te tournes vers le rafiot et tu grimpes dessus, posant un pied mal assuré sur le bois. Bien, jusque là, ça à l'air de tenir. Tu testes, à chacun de tes pas. Pour être certaine de ne pas faire de bêtises, de ne pas perdre la face. Encore. Tu rejoins bien vite l'endroit maudit, et t'agenouille près du vide sombre pour y jeter un œil, examine aussi rapidement la barrière alors derrière toi, tu entends des bruits de petites pattes sur le plancher...ce sont tes compagnons qui t'ont rejoins. Ou plutôt certains d'entre eux. Malosse bien entendu. Mais aussi le petit Feunnec et l'adorable bébé Dedenne qui observe, parcours, découvre les lieux. « T'as vu ça, p'tit machin, c'est notre maison. » dis-tu en attrapant le petit Pokémon pour le serrer contre toi. Tu sens son électricité crépiter tout contre ta peau, et tu frémis. Néanmoins, tu ne résistes pas à l'envie de lui faire un câlin … un câlin peut-être trop appuyé. Trop insistant. Le fait qu'il semble moyennement apprécier cette fois, privé de sa liberté, il s'agite et fini par t'envoyer un décharge t'arraches un gémissement avant de s'enfuir et … de sauter dans le trou. « Hé ! » T'exclames-tu alors en te relevant soudainement, brusquement. Ça craque. Oh, ça ne cède pas non. Ça grince, mais tu ne bouges pas. Tu continues de t'agiter, de te pencher dans le vide. « Dedenne, reviens ici ! » Mais la petite bestiole, elle s'en fiche. Ça doit être le paradis là dessous, avec des trucs à escalader, la grande aventure de sa vie. Alors ta voix, elle passe sans doute en tout dernier dans l'ordre de ses priorités. Et toi tu continues, tu bouges. Tu t'agites. Et ça grince … et toi, tu le remarques pas. Trop inquiète pour ton tout petit bébé tout seul dans le noir. Et derrière toi, ton Malosse qui tire sur tes vêtements avec ses crocs, qui s'acharne, te secoues sous le regard incrédule du Feunnec qui lui … s'en fou. Non, lui, il vient s'installer sur toi, il réclame des câlins, un peu d'attention et finalement … finalement la place sur laquelle tu te trouves fini par céder. Encore. Et tu chutes. Tu tombes. Encore. Tu as tout juste le temps, par réflexe de serrer tes deux Pokémon tout contre toi … pour le entraîner dans ta chute. Karel … Karel. On t'as pas dis de tout défoncer, on t'a dit de réparer nom d'un Grenousse vert pomme. « Hé Lycaon … ! » Appelles-tu, alors que restes là. Allongée. Sans bouger à l'endroit même où tu viens d’atterrir, Malosse et Feunnec sur toi. « Je crois que je suis tombée ... » Aucune, foutue, crédibilité. Et alors que tu ouvres les yeux, que tu observes la lumière qui entre par le trou pour apercevoir ton Dedenne qui tranquillement est remonté, et qui danse sur le rebord du trou … Avoues tu le détestes.
© ACIDBRAIN
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
MessageSujet: Re: LYCA ▬ Be yourself unless you can be a unicorn. LYCA ▬ Be yourself unless you can be a unicorn. EmptyMer 4 Mai - 21:03
My mind is up and away
“« Be yourself unless you can be a unicorn”
 «  A quoi vous pensez monsieur le dresseur ? Votre aura vous piques ? » Ces paroles, que tu ne comprends pourtant pas, se frayèrent tout de même un chemin dans tes pensées embrumées. Tu te mets à le regarder, à le fixer, lisant dans ses deux billes rouges un rien du tout d’inquiétude. Au-dessus de vous, Vaati impose son ombre et rugit sur tout concurrent. Il brise n'importe quel silence de ses battements d'ailes surpuissant. Sur le visage penché de ton Riolu se dessine une brindille de sourire. Icare était un solide gaillard, un rude combattant et un bon compagnon. Il était surtout un pokemon calme et réfléchit, qui appréciait plus les jolis couleurs qu'offre la nature que la bagarre. Quelqu'un, enfin, qui ne connaissait ni de près ni de loin le sens du mot « méchanceté », mais qui se tenait prêt à intervenir au moindre conflit. Sa gentillesse, il la portait sur lui, sur son museau franc, sur son sourire sans retenu et dans le rouge carmin de ses yeux. Ce même regard, qu'il portait sur toi, tout en crainte, te perça momentanément le cœur. ▬ N-ne me regarde pas comme ça.  Lui lances-tu d'un rire presque nerveux. Un pli soucieux barre le front du petit Pokemon. «  Vous en faites une tête monsieur le dresseur... On devrait peut-être se reposer et laisser tomber ces planches. » Tu ne te sentais pas de lui mentir, pas quand il te lorgnait de ces petits yeux là. Alors tu pris le temps de t'agenouiller pour te mettre à sa hauteur. Tu vins sans distinction apposer ta main sur le haut de son crâne. Le Riolu s'y frotta, avant de remarquer le bracelet de cordes multicolore accroché à ton poignet. De si belles couleurs... C’est là qu'il eu une idée ! Une idée qui lui fit faire demi-tour. Une idée qui le fit galoper jusqu'au bateau.  « Oh ! Surtout ne bougez pas ! Je reviens !» ▬ ... A ne rien y comprendre. Confus, tu retournes à ta bâche bleue afin de récupérer le nécessaire à la réparation de ce fameux trou.

♒ ♒ ♒

Vif comme la brise qui l'accompagnait, Icare courait. Il se faisait incroyablement silencieux, à créer petites traces de pattes dans le sable. Autour de lui, la plage et surtout le son des vagues qui s'écrasaient en rythme soutenu. Son but, atteindre la mallette laissée près du bateau.  Monsieur le Dresseur ne se sentait visiblement pas très bien. Qu'a cela ne tienne ! Icare avait LA solution. Il attrapa entre ses pattes la dite attaché-case, et déverrouilla les loquets qui la maintenait fermée. Icare se mit alors a fouiner. Il retourna bon nombre de dessins, poussa des pokeballs vides, et s'empressa d'attraper le caillou coloré qu'il lui avait offert. Si brillant... et pourtant si froid. Enfin. Pas si on le mettait à la lumière du soleil. Il testa, pointant la pierre sous les rayons et fut ébahi par tant d'éclat. C'est sûr qu'avec ça, Monsieur le dresseur allait se sentir bien mieux ! Il n'en allait pas en revenir. Tant de beauté dans un si petit objet. Comment ne pas craquer ? Tout fier de lui, le Riolu revient vers toi en sautillant, oubliant malencontreusement de fermer la mallette.  ▬ Où est-ce que tu étais passé toi hm ? Encore de dos, tu pivotes, planches sur l'épaule, maintenu d'une poigne de fer. Il te tend le caillou, les yeux pétillants d'admiration envers le minéral. ▬ Tu m'en as trouvé un autre ? Il dit non de la tête, frénétiquement avant de se placer devant toi et de répéter la magie en plaçant la petite pierre sous les rayons du soleil. Moment enchanteur, puis déclic. Tu lèves les yeux du caillou et bien que sa lumière soit tout simplement magnifique c'est plutôt le contenu de ta mallette qui t’inquiètes... ▬ Icare... tu as touché à ma mallette ? Regard accusateur qui lui tombe sur le museau, le petit Pokemon baisse les yeux, le caillou contre son poitrail... « Je pensais que ça vous ferez plaisir de revoir mon cadeau... » Tu grognes, visiblement irrité. Le Riolu recule et plisse les yeux croyants recevoir un coup en punition. Mais il n'en ai rien, tu laisses tomber les planches dans le sable et accours vers tes affaires... qui... on … disparus. Du moins en partie. Sur la plage ne reste plus que le cadavre de la valise à moitié dépecer de son contenu. Il ne reste que deux ou trois dessins, une CT et tes autres objets de dresseur... Sur le pont, tenant entre ses patounes toute une pochette remplie d'illustrations d'enfants, le Dedenne qui les balances dans le trou sans plus de modération. Comme si il s'agissait de billets, il les envois voler ici et là, laissant la brise faire le reste du travail. ▬ K- Pas le temps de dire un seul mot. « Hé Lycaon … ! » ...Bizarrement, ça ne te dit rien qui vaille. ▬ Hm ? Réponse jetée un peu comme ça, alors que tu commences a grimper sur le bateau pour surprendre le Dedenne et ainsi récupérer ce qui t'appartient. « Je crois que je suis tombée ... » Ça te déconcentre, et alors que tu t'approches un peu plus pour chopper la petite souris, celle ci se décale et tu perds l’équilibre à ton tour... finissant dans le trou. In-extrémiste, tu retombes sur tes pieds, de part et d'autres du corps de Karel, mains déposées, elle aussi autour de la demoiselle. Pas de contact, juste peut-être en tombant un frôlement de nez. Autour de vous, qui virevoltent encore, des dessins, en masse, tous avec des petits mots, inscris aux feutres ou aux pastels. Plein de couleurs mais surtout plein de fautes. Des « Pour Likaon » ou encore «pour le gran Licamion », sans oublier le récurant « Licanon » et j'en passe et des meilleures... ▬ Eh bien... il semblerait que... je sois tombé aussi...haha... Un soupire lasse, suivit d'un sourire gêné. Foutu Dedenne.

© Starseed
Revenir en haut Aller en bas
Karel Ashcroft
Karel Ashcroft

Journal de bord
Ville d'origine : Poivresel.
Équipe pokémon :
Inventaire :
team shelters
team shelters
— Arrivé(e) le : 28/03/2016
— Posts : 551
— Ft : Lyndsy Fonseca.
— Fiches : fifiche par là. + les p'tits liens ♥️.
— T-Card : la t-cards toute belle.
— Banque : money, money, money ♫
— Âge : 26 ans. (14.09)
— Job / Hobby : Ancienne Admin de la Team Aqua. Admin de la Team Shelters et désormais Ranger.
— Couleur : #990000 : CB.
#DC143C : In RP.


— Pokédollars : 9.692.
— Rp en cours : Jahan & Lycaon.
+ Mission.
+ Pnj.
MessageSujet: Re: LYCA ▬ Be yourself unless you can be a unicorn. LYCA ▬ Be yourself unless you can be a unicorn. EmptyMer 4 Mai - 22:40

« Be yourself unless you can be a unicorn.
Lycaon & Karel



Un soupire. Tu fronces les sourcils. Seconde fois que tu atterris ici, au fond de ce trou. Le même. Méchant coup du sort, c'est comme si le destin prenait plaisir à t'observer souffrir, comme s'il riait de tes chutes, de tes cascades finalement jamais bien méchantes. Tout juste un peu impressionnantes de l'extérieur parfois. Pauvre petite chose, tu n'as jamais été très douée, depuis toujours si maladroite, c'est une habitude normalement pour ton entourage de supporter tes chutes, tes bêtises. Alors maintenant que tu es là, allongée sur le sol poussiéreux, tu te mets à penser. A te dire que peut-être parfois, tu es lassante, passablement fatiguante et insupportable. C'est la seconde fois cette semaine. Même endroit. Même fichue bêtise, à ceci près que cette fois tu dois rajouter un Dedenne à l'équation. Tu jettes un œil à tes deux Pokémon, ceux que tu as emmener dans ta chute. Ton Malosse s'agite, il finit par se lever, humer l'endroit, bouger et s'éloigner comme pour trouver un moyen de sortir de là. Saphir lui, profite. Heureux du contact que tu lui offre, il reste tranquille allongé, couché sur ton ventre, se laissant bercer par le rythme lent de ta respiration, de ta poitrine qui se lève, et puis s'affaisse de façon régulière. Ta main vient alors se poser sur lui, tu lui offres quelques caresses, plonge tes doigts fins dans sa fourrure chaude et toute douce. Et les secondes s'écoulent. Lentes et silencieuses jusqu'à être troublées … est-ce qu'il t'a répondu ? Lycaon. Est-ce que c'est sa voix que tu viens d'entendre ? Tu n'en sais rien. Sans doute, puisque déjà le Feunnec se lève et saute sur ses pattes, levant les yeux vers le haut en agitant la queue, comme en attente de revoir son « ex » dresseur. Au dessus, ça semble s'agiter … et puis, et puis le revoilà le Dedenne. Il avait disparu, un court instant. Mais il réapparaît, repointe le bout de son adorable frimousse. Il s'agite sur le bord, tenant quelque chose entre ses pattes. Quelque chose qu'il jette, balance sans considération aucune dans le trou. « Qu'est ce que ... » murmures-tu alors que déjà, tu amorces un mouvement pour te redresser légèrement. Tu aimerais te lever. Là. Attraper un de ces trucs qu'il te jette dessus, mais tu entends les pas qui s'approchent. Et ce qui suit se passe si rapidement finalement, que tu ne te rends compte de rien. A son tour, voilà que ton patron chute. Retombe avec toi, dans le même fichu trou. Il te tombe droit dessus, ou presque. Ses pieds, et ses mains de chaque côté de toi, tu n'as finalement senti qu'un effleurement sur ton visage, mais as néanmoins laisser un gémissement de peur et de surprise s'échapper de tes lèvres. Tu souffles, puis relève doucement les yeux pour capter – ou du moins essayer de capter – le regard de Lycaon. Derrière, tu entends le Dedenne s'agiter, glousser en quelques sortes, et autour de toi, tu perçois les même foutues feuilles de papier qui tombent une a une en pluie soutenue. Tu n'y jettes pas un regard cependant. Pas encore. Déstabilisée par cette proximité soudaine que tu n'as pas toi même provoquer. De nouveau, son parfum vient s'insinuer dans tes narines, t’enivrer. C'est soudain cette fois … étrangement, fichtrement agréable. Si proche, et pourtant, il ne te touche pas. Pas même un effleurement. Frustrant. Atrocement frustrant. Et bizarre, comme sensation. Très bizarre. Cette espèce de tension qui vient tendre tes muscles, chacun de tes nerfs. « ▬ Eh bien … il semblerait que … je sois tombé aussi … haha ... » Haha ouais. Tu vois. Il est tombé. Encore. Comme toi. Alors, tu agites la tête. Un oui de la tête … « Je vois ... » Tu vois très bien, même. Un peu trop bien peut-être d'ailleurs. Si bien que tu frissonnes. Tu ne peux t'empêcher de le regarder, de l'observer, de le fixer, de le détailler … de le redécouvrir, comme si c'était la première fois que tu le voyais. Ou que tu en avais réellement l'occasion. Et puis, prenant finalement appui sur un seul de tes coudes, tu laisses une main se lever et tes doigts viennent effleurer son visage … tu y retires ce truc, qui y traîne. Toile d'araignée peut-être, poussière, peu importe. Ça t'agace … tu l'enlèves, et tes doigts s'attardent sur cette joue légèrement picotante. « Désolée … tu avais un truc moche, juste là... » Derrière, tu entends ce grognement insistant. Malosse est de retour. Tu ignores depuis combien de temps en réalité, mais il est là. Juste à côté, visiblement irrité. Tu entends presque ses crocs grincer, claquer. Alors tu soupires légèrement, avant de poser sur lui un regard étrange.

C'est là que tu les voient enfin, ces dessins d'enfants. Des couleurs vivantes et chatoyantes. Des dessins de toutes sortes. Des Pokémon, difformes parfois, des bonhommes simplistes et des paysages tout droit sortis de livres pour enfants. Des soleils et des arbres avec des baies dedans. Ta main quitte la joue de Lycaon et tu viens finalement en attraper un au hasard … c'est bleu, il y a du bleu partout. Une créature que tu ne parviens pas à identifier, une plage visiblement, et puis un petit homme monté sur la bestiole. Tu retournes alors le dessin. « pour mosieu Licaron. » Et tu ne peux te retenir de sourire, tu laisses même échapper un petit rire. Oh, ce n'est pas moqueur. Tu sais que Lycaon travaille avec des enfants, quand il ne joue pas les protecteur des océans. Un professeur. Ce que tu ne savais pas en revanche, c'est qu'il était du genre à garder ce genre de choses … les collectionner même, à en juger par la quantité d'entre eux qui s'étalent autour de vous. Ce fichu Dedenne .. tu ne sais même pas comment il a réussi à attraper tout ça. « Faut vraiment qu'on répare ce trou. Ça devient dangereux ... » murmures-tu, en lui tendant le dessin. Tu jettes à l'occasion un coup d’œil par dessus son épaule. Le Dedenne à fini. Finalement, le voilà immobile à regarder d'en haut. Fini les dessins, il a du tout balancer. Il a épuiser le stock. « Désolée pour ça ... » Tu ne sais même pas pourquoi tu t'excuses au final. Tu te sens responsable, après tout ce Dedenne est le tiens, maintenant. « Je crois qu'il va lui falloir un bon dressage... » Tout ce que tu ne sais pas faire en somme. Il est bien parti pour être intenable toute sa vie, ce Pokémon. Tout l'inverse du Feunnec qui lui vient se frotter contre le bras de Lycaon et lui grignoter les doigts pour avoir un peu d'attention. « Aller, Licanon … faut sortir de là, et ramasser tout ça. » Tu lui souris. Un sourire malicieux, un peu taquin. Un sourire adorable en réalité, même si comme toujours tu n'en as pas conscience.
© ACIDBRAIN
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
MessageSujet: Re: LYCA ▬ Be yourself unless you can be a unicorn. LYCA ▬ Be yourself unless you can be a unicorn. EmptyDim 8 Mai - 20:41
My mind is up and away
“« Be yourself unless you can be a unicorn”
« Je vois ... » Toi aussi tu vois. Tu vois très bien même. Sa frimousse éclairée, ses yeux bleus pétillants de surprise. Elle t'observe. Tu en fais de même. Vos regards se croisent et s'entrecroisent. Des lignes se dessinent et tu les suit, curieux, assoiffé de ses traits de visage. Tu suintes les contours de son minois comme les coups de pinceaux d'un peintre. Tu souris, attiré, visiblement séduit par le rictus qu'elle laisse échapper en gesticulant. Elle tend une main, une main que tu as pour habitude d'esquiver, par réflexe. Mais là, tu ne bouges pas. Tu ne l'as jamais observé d'aussi prêt. Tu pencherais la tête sur le côté, par curiosité, si sa paume de main n'était pas venue se déposer sur ta joue. Ça va faire la deuxième fois qu'elle te touche, qu'elle t'effleure.

Tu avais toujours trouvé Karel  charmante, mignonne. Mais quand elle capta toute ton attention, quand elle força ses doigts sur ton visage, tu trouvas, perdu entre ses boucles un minois autant qu'étonnant qu'aucune carence ne venait navrer. A la voir ainsi, recroquevillée sous toi, tu sentais te parcourir les bras des élans de tendresse et de douceur. Était-ce bizarre ? Tu n'en savais rien mais la seule envie qui te traversa l'esprit fut celle de la prendre dans tes bras dans une étreinte spontanée. Malosse l'avait probablement sentit, ce geste irréfléchi, cette impulsion finalement retenue par l'un de ses grognements. A l’affût, il te guette. Toi et personne d'autre. Tu lui lances un regard, dont il ne maquera pas de répondre d'un nouveau claquement de crocs...  Il te surveille. Tu t’apprêtes a soupirer, quand le petit rire cristallin de Karel coupe court à votre joute d'iris. Ce rire apaise sans doute le molosse car ce dernier s'installe, doucement, levant le museau vers le trou pour y déceler la silhouette ombrée du Dedenne. Tu l'entend couiner dans ton dos ainsi que des petits pas discret. « Faut vraiment qu'on répare ce trou. Ça devient dangereux ... » Dangereux hm... Dans tout les sens du terme. Tu reprends cet air si calme, appuyant ton regard dans le sien, avançant même un peu ta frimousse. Tu joues sur le silence qui vous englobe et finis par chuchoter. ▬ Je t'avais pourtant dis de faire attention... Tu ne m'ecoutes jamais... Un dernier papier virevolte et se pose sur le sol. Des dessins. Tes dessins... jetés comme ça, sans modération. « Désolée pour ça ... »  Tu soupires quand elle s'excuse... Percé a jour sur cette collection qui est de loin la plus honteuse que tu possèdes... Mais tu ne te sens pas de les jeter, ces gribouillis. Ce n'est pas tant l'art qui est posé dessus qui te donne envie de les garder, mais plutôt les souvenirs qu'ils regorgent. Car tu as beau être un vilain pas beau... tu restes un professeur, un maître d'école qui apprend les tables des types aux plus petits. Qui prête deux ou trois phalanges quand la classe possède un nombre impaire. Qui panse les éraflures et qui se fait parfois appelé papa par mégarde. ▬ Il est encore tout petit, il ne sait pas ce qu'il fait... Ne t’inquiètes pas pour ça. Tu sens les petites dents du Feunnec sur tes doigts, sentant déjà tes bras fléchir d'avantage, ainsi que tes jambes... cette position étant tout sauf confortable. « Aller, Licanon … faut sortir de là, et ramasser tout ça. » Elle sourit. Un sourire un peu particulier. Et puis ce surnom... un surnom qui vient d'un enfant, certes, mais qui porte à confusion, surtout accompagné de ces yeux là. Par pitié Karel... ne le regarde pas comme ça... pas avec... avec cet air aussi adorable. Tes bras se tendent et tu commences a te reculer. Tu t’apprêtes a  te redresser quand un poids non négligeable te tombe dans le dos. Tes avant bras s’affaissent et tu te retrouves collé à la demoiselle... Un Riolu sur le dos. Entre vous, le dessin qu'elle t'a tendu tantôt, froissé par vos deux visages respectif. Juxtaposés, accolés l'un sur l'autre, tu sens ton nez frôler le sien et surtout ses lèvres aux travers de la feuille aux couleurs aquarelles. C'est un instant quasi bref, juste le temps de laisser échapper un « hm ! » de surprise avant que tu ne te redresses, trouvant la force nécessaire de faire glisser ton Pokemon de tes omoplates. Dans ce même geste, tu attrapes le renard de feu et roules sur le coté tout en venant le blottir contre ton torse en une étreinte impulsive de sécurité. ▬ J-je... je vais rester un peu allongé... juste un peu. Tu prétend avoir mal au dos. Sage décision. Tu te permets de fermer un instant les yeux, histoire de remettre tes idées en place, jusqu'à ce qu'un nouveau poids, cette fois ci moindre, ne vienne tomber sur ton ventre. Midona venait de rejoindre tout le monde dans le trou... Elle jappe, queue en moulin, avant de déguerpir dans l'ombre. Tu te permets de laisser échapper un grognement, fixant bêtement le trou. Le Dedenne lui... n'est plus là... Hmm...



© Starseed
Revenir en haut Aller en bas
Karel Ashcroft
Karel Ashcroft

Journal de bord
Ville d'origine : Poivresel.
Équipe pokémon :
Inventaire :
team shelters
team shelters
— Arrivé(e) le : 28/03/2016
— Posts : 551
— Ft : Lyndsy Fonseca.
— Fiches : fifiche par là. + les p'tits liens ♥️.
— T-Card : la t-cards toute belle.
— Banque : money, money, money ♫
— Âge : 26 ans. (14.09)
— Job / Hobby : Ancienne Admin de la Team Aqua. Admin de la Team Shelters et désormais Ranger.
— Couleur : #990000 : CB.
#DC143C : In RP.


— Pokédollars : 9.692.
— Rp en cours : Jahan & Lycaon.
+ Mission.
+ Pnj.
MessageSujet: Re: LYCA ▬ Be yourself unless you can be a unicorn. LYCA ▬ Be yourself unless you can be a unicorn. EmptyDim 8 Mai - 23:26

« Be yourself unless you can be a unicorn.
Lycaon & Karel



Ses yeux. C'était ce qu'il y avait de plus frappant, chez Lycaon. Tu les avaient vu, remarqués dés votre première rencontre, ces deux iris bleutées si froide, et à la fois si brûlantes. Ce regard céruléen, tu t'y étais si souvent perdue, noyée, un peu malgré toi. Il te suffisait parfois de le regarder pour perdre le fil.Il ne s'agissait pas seulement de leur couleur non, mais ses yeux à lui .. il avaient tout simplement ce petit quelque chose d'intense. De captivant. Rarement pourtant, tu avais eu le loisir de les observer d'aussi près. Rarement, tu avais l'occasion de t'y perdre comme tu étais en train de le faire. Là, si proche de toi, il ne bouge pas, et pour rien au monde tu n'aimerais qu'il le fasse en réalité. Attirant, c'est le seul adjectif qui te vient en tête pour qualifier ton patron actuellement. Il ne te touche pas, pourtant. Il y a entre vous cette distance, si courte. Ce petit millimètre à peine qui fait pourtant tout la différence, qui installe en toi cette espèce de tension, de pression, de frustration. Si tu avais l'audace, tu ne ferais qu'attraper sa chemise entre tes doigts pour l'attirer à toi … et ce genre de pensées qui te traverse l'esprit te paraissent presque effrayantes, intimidantes.

Tu parles. Tu ouvres la bouche, comme si chaque mot que tu pouvais contribuer à évacuer cette tension, à démêler ce nœud qui se forme de seconde en seconde au cœur même de ta poitrine. Des commentaires, inutiles en soit. Des mots lancés à l'improviste, une conversation spontanée … une conversation qui peut être n'en est même pas une. « ▬ Je t'avais pourtant dis de faire attention … tu ne m'écoutes jamais ... » Et ce regard, ces yeux qui viennent se mêler aux tiens. Ces quelques centimètres avalés. Cette voix, audible pour toi seule, ce chuchotement qui provoque en toi un étrange frisson. La situation est toute aussi gênante qu'agréable. Bizarre, et à la fois étrangement familière. Alors, tu t'excuses. Pour le Dedenne, oui. Pour l'attitude de ce Pokémon dont tu n'es même pas responsable, ou peut-être inconsciemment pour toute autre chose, qui sait. Il soupire, et ton regard glisse sur son visage, descend le long de son cou pour remonter, marquer avec appui les courbes de sa mâchoire, cette mâchoire sur laquelle tes yeux attardent faisant naître dans ton esprit des idées, des envies folles et étranges, comme celle d'y déposer tes lèvres. « ▬ Il est encore tout petit, il ne sait pas ce qu'il fait... Ne t'inquiètes pas pour ça. » Toi non plus, tu ne sais pas ce que tu fais, tu ne sais pas à quoi tu penses non plus. Tu manques de contrôle sur toi même, sur le fil de tes pensées surtout. C'est bien la première fois que ton esprit se permet de telles fantaisies. Du moins, il te semble.

C'est sans doute ce qui te pousse à réagir, vivement. Toi qui observes ce dessin, pour finalement te décider à lui rendre, tu finis par te rendre compte que cette situation, cette position s'éternise. Oh, ça ne te déplaît pas, non. Mais tu te sens défaillir. Et tu sens que sans doute, ce n'est pas forcément une bonne chose. Tu empruntes un surnom, l'un de ceux apposés sur les dessins. Innocemment, sans songer dans un premier temps à ce qu'il peut signifier ou pourrait signifier dans ta bouche. Et puis, tu souris. Taquine et amusante, malicieuse. Tu dissimules ton ressenti véritable derrière ce petit jeu adorable, cette petite mine qui te ressemble tant. Ses bras se tendent, tu pourrais presque déjà le voir qui se redresse, s'éloigne et te laisse là, allongée sur le sol poussiéreux. Pourtant, encore une fois .. les choses se passent autrement. C'est soudain, encore une fois et à vrai dire tu ne comprends pas tout de suite mais, il ne s'éloigne pas non. Tout à coup, la distance qui vous séparez jusque là s'envole, brutalement, son corps vient se coller tout contre le tien, son visage s'apposer au tien, vos peaux pourtant ne se touchent pas, séparées par la feuille de papier colorées que tu lui tendais. Et bien sur, ton cœur s'emballe. La tension jusque là accumulée semble … s'évacuer, d'un seul coup. Soudain. Son visage quitte le tien bien vite, pourtant, et tu retires de là ce fichu dessin – fichu, fichu, fichu dessin – que tu envoies rejoindre les autres. Il se redresse ensuite, et tu apperçois à peine Icare qui saute de son dos. Il roule sur le côté, attrapant le Feunnec au passage pour finalement s'installer sur le dos en serrant la petite créature contre lui. Toi … toi tu ne bouges pas, tu ne bouges plus. Sonnée. Perturbée par ce que ce contact soudain et puissant vient d'éveiller en toi. Tu n'as rien fais, tu n'as même pas bouger, mais .. regarde toi, tu es a bout de souffle. Tu .. tu trembles ? Légèrement. « J-Je..je vais rester un peu allongé ...juste un peu. » Et pour toute réponse dans un premier temps, tu ne fais que hocher la tête, avant de redresser un peu pour t'asseoir sur le sol. Tu fixes le vide, le sol quelques longues secondes avant de poser les yeux sur Lycaon. Étendu, il ferme les yeux et ne les rouvrent que lorsque Midona saute du trou pour atterrir sur son ventre. Il grimace légèrement, alors que la petite créature ne s'attarde pas .. et tu fronces les sourcils. « C-Ca va ? » Voix mal assurée, c'est rare. Secouée, tu es. Perturbée aussi. Pourtant, tu en viens à te redresser pour t'approcher. C'est stupide, hin. Insensé aussi. Parce qu'au final, il est bien temps d'arrêter les âneries, les histoires de trou ça va cinq minutes. Faudrait voir à pas s'y habituer. Mais .. tu es toi. Alors tu te décales, pour attraper ton Feunnec, tu lui déposes un baiser sur le nez avant de l'envoyer jouer plus loin et de te hisser sur tes genoux pour finalement te pencher sur l'homme. Tu viens mettre ta tête dans son champ de vision, t'appuyant légèrement d'une main que tu viens poser sur son torse. « T'as mal ? » demandes-tu. On dirait presque une enfant tiens, mais tu t'inquiète en réalité. Et puis te rapprocher, tu ne peux pas t'en empêcher. C'est comme ça, incompréhensible. Tout comme cette envie, ce presque besoin de le toucher en réalité. « Lycaon... » C'est un murmure. Plus pour toi qu'autre chose finalement, son nom simplement prononcé alors que de nouveau, tu l'observes. De haut cette fois. Tu le surplombes, et tes doigts lentement se referment sur le tissu de sa chemise. Tu l'agrippes, le garde. A quoi tu joues, qu'est-ce que tu fais ? Pourquoi ça, pourquoi maintenant ? Pourquoi .. pourquoi est-ce tu t'approches, pourquoi est-ce que lentement ton visage s'avance, pourquoi est-ce que tu te penches davantage … pourquoi est-ce que tu fixes ses lèvres, de cette manière là ? Ton geste est si lent. Hésitant. Et pourtant rapidement il n'y a plus que quelques tous petits centimètres à peine. Tu peux pas faire ça. Sombrer, succomber, laisser cette envie prendre le dessus. Tu peux pas, parce que ça ne peut tout simplement pas être sans conséquence. Tu devrais pas réfléchir, et pourtant pour la première fois de ta vie tu le fais. Parce qu'au fond tu as peur, peur de ce petit rien qui fait danser ton cœur d'une drôle de façon. Ce petit rien qui fait que tu renonces, que tu changes la musique rapidement, tu remontes, presque brusquement et ce baiser le pose sur son front. C'est déjà trop, tellement trop. C'est encore cette sensation, brûlante. Ça pourrait te consumer et pourtant tu t'attardes, quelques secondes de trop avant de reculer. De soupirer. Lourdement. « Pardon … désolée. Tout va bien toi, t'es sûr hin ? »
© ACIDBRAIN
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
MessageSujet: Re: LYCA ▬ Be yourself unless you can be a unicorn. LYCA ▬ Be yourself unless you can be a unicorn. EmptyMar 10 Mai - 15:15
My mind is up and away
“« Be yourself unless you can be a unicorn”
Petit sursaut, petit frisson. Un soupire un seul, accompagné d'un grognement. Midona c'était défilée en petits jappements, peur de recevoir ton courroux. Ce qu'elle ignorait cependant c'est que tu n'avais pas réellement la force de bouger. Est-ce que tu avais mal ? Non. Pas vraiment. Tu ne sais juste plus quoi penser. Contre ton buste, le Feunnec que tu câlines à l'abus. Un geste assez réfléchit qui t'a permis d’éviter l'irréparable. Il avait fallu que tu fasses quelque chose de tes bras et le petit Shiny s'était avéré être là au bon moment... Tu profites de sa chaleur pour t'apaiser, tu fais passer la pointe de ton nez dans sa fourrure, lui embrassant l'encolure... Câlineries nécessaires pour calmer tes battements de cœur excessif. Rappels moi Lycaon... tu as quel âge déjà ? Trente ans. Tu n'es vraiment pas doué.

« C-Ca va ? »
▬ Hmm. Est tout ce que tu trouves à répondre, le museau encore enfouie dans le poil du Feunnec. Est-ce que tu te caches? S'en m'a a tout l'air. C'est amusant, d'entendre et de sentir le crépitement de la braise sans pour autant s'y brûler. Le petit Renard lui gazouille et se frotte contre ta barbe, trouvant tout cela bien agréable. Tu pourrais être attendri, laisser échapper un rien du tout de rire et continuer a le câliner encore et encore, comme pour passer à autre chose. Mais Karel ne t'en laisse pas le temps. Elle te le pique, te le prend. T'en retire la garde sans un mot. Tu refermes les yeux, grimaçant, mais tu es bien trop toi même pour tenter de riposter. Elle a peut-être envie de partir après tout. De quitter ce trou, sans toi. De remonter à la surface, attraper ses cliques et ses claques, déguerpir comme une proie sauvage. Tu as peur qu'en rouvrant les yeux, elle soit déjà partie. Alors tu en ouvres un, par curiosité puis le second plein de surprise de constater que les rôles se sont presque inversé. Au dessus de toi, la frimousse de Karel. Sur toi, son ombre, contre ton torse, sa main...Inutile sans doute de préciser qu'une fois de plus ça tape, ça tambourine, ça frappe fort. Vous n'avez jamais été aussi prêt l'un de l'autre. Toi qui n'est pas très contact, ce dépassement de frontière te bouleverse. Est-ce désagréable ? Non... étrangement non. « T'as mal ? » Tu hoches la tête de droite à gauche... silencieux.  Karel a-t-elle toujours été aussi jolie... ? Tu ne sais plus...Et tu ne cherches plus a comprend. Tu lui accorde un sourire. Un sourire un peu perdu, qui ne veut rien et tout dire à la fois. Un rictus incontrôlé, porté par l'envie. Totalement spontané, tout comme son avancée. Elle se rapproche, susurre ton nom, resserre ta chemise. Tu sens ses doigts au travers du tissus, tu sens sa voix fredonner à tes oreilles, tu sens son souffle se rapprocher, se mêler au tien. L'incroyable symphonie de ce silence ravageur. Tu sens tes muscles se tendre, se figer avec raideur. Prisonnier... c'est le mot. Consumé par une petite flamme, allumée tantôt par mégarde, comme une bougie tu te mets a fondre. Il te faudrait une vie entière pour voir au travers de ces signes, de ces mouvements. D'en comprendre l'envie et les sentiments. Fallait-il continuer à faire semblant, à toujours regarder en arrière et se fixer en souriant ? Était-ce conseillé de garder ce qu'il faut taire, au plus profond de soit, et puis faire comme avant entre elle... et toi ? Vois-tu seulement ce qui se passe ? Arrives-tu seulement a le saisir, cette chose que l'on nomme désir ? Comprends-tu cette douceur, cette ligne directrice qui fait battre le cœur ou crois-tu encore aux frissons, aux entourloupes et aux mal-aises ?

A quelque centimètre à peine, alors que tu peux humer son parfum, sentir sa respiration qui balaye tes lèvres, elle se redresse. Elle s'éloigne. En retard, ta main s'était levée pour la retenir, mais le geste est faible et effacé par son baisé déposé sur ton front. Une braise sur ta peau. Sensation brulante. Par réflexe tu te lèches les lèvres, sans plus de raison. « Pardon … désolée. Tout va bien toi, t'es sûr hin ? » Tu finis par te redresser à ton tour. Tu fixes la demoiselle, presque inquiet de son état. Tu ne vois pas très bien, dans l'ombre de ce trou, mais tu jurerais la voir rougir, la sentir trembler. ▬ C'est plutôt à moi de te demander ça... Tu t'approches, encore un peu. Tu plisses les yeux dans l'obscurité,  main tendue vers sa joue tandis que l'autre s’apprête a saisir son épaule. Tu cherches son attention et alors que tu la frôle à peine, Malosse intervient. Babines retroussées, il grogne et l'on peut voir crépiter entre ses crocs des gerbes de flammes. Cependant tu es lancé et n'a d'yeux que pour la demoiselle. Tu la touches alors, saisissant son visage, faisant remonter ta main sur son front, alors que l'autre décide de s'approcher de ses doigts pour s'en saisir. ▬ Je..- Pas le temps, pas assez vif, pas autant que le Pokemon feu en tout cas, car ce dernier perfore ta main et la mord, sans retenue.


© Starseed
Revenir en haut Aller en bas
Karel Ashcroft
Karel Ashcroft

Journal de bord
Ville d'origine : Poivresel.
Équipe pokémon :
Inventaire :
team shelters
team shelters
— Arrivé(e) le : 28/03/2016
— Posts : 551
— Ft : Lyndsy Fonseca.
— Fiches : fifiche par là. + les p'tits liens ♥️.
— T-Card : la t-cards toute belle.
— Banque : money, money, money ♫
— Âge : 26 ans. (14.09)
— Job / Hobby : Ancienne Admin de la Team Aqua. Admin de la Team Shelters et désormais Ranger.
— Couleur : #990000 : CB.
#DC143C : In RP.


— Pokédollars : 9.692.
— Rp en cours : Jahan & Lycaon.
+ Mission.
+ Pnj.
MessageSujet: Re: LYCA ▬ Be yourself unless you can be a unicorn. LYCA ▬ Be yourself unless you can be a unicorn. EmptyMar 10 Mai - 19:36

« Be yourself unless you can be a unicorn.
Lycaon & Karel



Ça va pas toi, hin. Tu n'es pas blessée, non. Rien de tout ça. Disons plutôt que tu es totalement chamboulée. Retournée. Alors que tu recules, t'éloignes, tu sens ton corps trembler, légèrement et pourtant, ce n'est pas insignifiant. Avec toi, tout ça n'arrive jamais. La gène, et le cœur qui s'emballe un peu trop .. tu ne connais pas. Tu es si naturelle, spontanée. Tu agis, tu ne penses pas. Taquine, parfois un peu trop tactile, ce n'est pas un besoin que tu as d'entrer en contact avec les autres, mais c'est dans ta nature de le provoquer quand même. Mais ce n'est pas le cas avec tout le monde. Ce n'est pas le cas avec Lycaon. Sans doute parce qu'au fond de toi tu sais, qu'il n'est pas comme ça. Parce que les rares fois où il t'a prit la folie de tenter, il a esquiver. Il n'est fan des contacts humains, tu le sais parfaitement, alors tu ne lui imposes pas, en général, pas comme aujourd'hui. Tu lui avais pourtant offert cette étreinte et ce baiser, sous l'impulsion de la joie. Un remerciement qui te ressemblait un peu trop, trop affectueux. Et puis tout ça, lui au dessus de toi, puis pratiquement l'inverser .. et ce baiser là, celui que tu avais failli déposer sur tes lèvres avant de te raviser. Par crainte. Comment est-ce qu'il aurait réagit, si tu avais fait preuve de tant d'audace ? Ces envies, ce désir, ça n'engage que toi. N'est-ce pas … ? C'est sans doute pour ça que bien vite, tu marmonnes quelques excuses. Tu demandes si ça va, repartant en terrain sécuritaire – du moins tu le penses – pour te préserver toi. « ▬ C'est plutôt à moi de te demander ça ... » Mh. Toi .. mais toi tu vas bien, tu n'as pas mal. Tu n'as pas pris un Riolu dans le dos, ni même une Zorua dans le ventre alors. Alors tu rougis de plus belle et détourne les yeux d'avantage si c'est possible. Parce que tu comprends, que ton chamboulement, chacune des tes réactions jusqu'à tes tremblements et ta respiration sont perceptibles. Alors .. tu as honte ? Est-ce que c'est bien ça ? Non. Pas honte. C'est de la gène tout simplement, comme quelqu'un dont le secret le plus gênant vient d'être affiché en place publique. Tu n'oses même plus le regarder. De peur sans doute de lire dans son regard quelque chose qui viendrait te blesser trop profondément. Mais lui … lui il s'approche. C'est comme un jeu, chacun son tour, l'un fuit et l'autre le rattrape pour finalement le relâcher et fuir à son tour. Sans fin, enfantin et puéril. Mais ça vous ressemble, au fond. Il te frôle, tout simplement. Tu sens une légère caresse sur ton épaule .. avant d'entendre ce nouveau grognement. Malosse est de retour, mais tu ne dis rien. Tu fais glisser ses yeux sur lui, tu aperçois ces quelques petites braises entre ses crocs, mais non tu ne dis rien parce qu'au fond tu le connais. Bien souvent, il grogne sur les autres. Malosse est protecteur, tu as parfois l'impression qu'il éloigne les autres pour éviter tout risque de souffrance de t'atteindre. Il t'a cernée, comprise. Tu as ce côté fragile, il en a bien conscience et alors que c'est toi qui devrait le protéger, veiller sur lui, c'est toujours l'inverse qui se produit. Il essai d'effrayer Lycaon. L'éloigner mais tu doutes bien naïvement qu'il aille plus loin, ça a d'ailleurs d'être le cas pour ton patron aussi. Il ignore. Ne prête pas attention à ton canidé, et ce qui n'était qu'un effleurement de ta peau devient un véritable contact, plus poussé, appuyé. Ses doigts viennent capturer ton visage, et tu ne peux t'empêcher de fermer les yeux...pour savourer. Toi, toucher Lycaon .. la chose est plausible. Mais le contraire. Lui, qui s'avance vers toi, c'est inédit. Ses doigts remontent sur ton front .. et tu ne bouges pas, tu le laisses faire, prisonnière de ce contact, de cette douceur finalement si surprenante et envoûtante. Ton cœur s'emballe .. encore. « ▬ Je ... » Il. Et tu n'en sauras jamais davantage. Parce que tu ne l'as pas venu venir, mais Malosse n'est pas du genre patient. Il sait menacer oui, mais il sait mettre ses menaces à exécution aussi et visiblement, il vient de juger que ça suffisait. Que le jeu avait assez durer. Tu l'entends. Son mouvement tu le perçois et tu entends ses crocs claquer, alors tu ouvres aussitôt les yeux et la « magie » semble voler en éclats acérés. Il vient de mordre. C'est aussi simple que ça, tu ne sais pas ce qui lui a prit, mais ses crocs viennent de se refermer sur la main de Lycaon pour y laisser une belle trace, et quelques trous qui déjà laissent échapper un peu de sang. Ton fronces les sourcils, sentant monter en toi la colère, mêlée à de la frustration. Tu sers les poings, et finalement repousse ton Malosse en arrière. « Malosse enfin es-tu devenu fou ?! » Et bien sur il s'en fiche, royalement. En réalité, il te fixe et se lèche les babines comme s'il venait de réagir de la façon la plus normale qui soit. Comme si son geste était tout à fait naturel, justifié. Alors tu te redresses légèrement, cherchant sa Pokéball. « Tu n'avais pas à faire ça, reviens maintenant. » C'est sans doute la pire punition qui soit pour ton Malosse, et tu peux le lire dans ses yeux lorsqu'il aperçoit sa « prison » sphérique avant de disparaître. Tu soupires, fixant la Pokéball un moment avant de reposer les yeux sur Lycaon. Tes Pokémon lui en veulent visiblement … « Pardon ... » Et tu t'excuses encore. Cette fois, il n'y a pas à tortiller c'est de ta faute, ce Malosse est tout sauf dressé correctement. Tu soupires légèrement, et puis tu reviens vers lui pour prendre sa main entre les tiennes sans même lui demander son avis. Tu y vas doucement, tes doigts caressant, passant sur sa peau alors que tes yeux examinent avec attention les petites plaies … légèrement profondes, mais pas trop, ça cicatrisera sans doute assez vite. « J'ai .. rien à mettre dessus. » Et mine de rien ça saigne, alors c'est ta main que tu poses par dessus la blessure, gardant sa main serrée entre les tiennes tout en observant le silence. « C'est de ma faute .. » murmures-tu après quelques secondes. « Je suis pas douée avec ce genre de Pokémon .. difficiles je veux dire. Il aurait bien besoin d'un dressage, qu'on lui montre que le chef c'est pas lui mais j'en suis incapable ... » Parce que tu es douce, bien trop douce. Gentille, tu n'es pas du genre à aller à l'encontre du caractère de mes Pokémon. Ce n'est pas toi, qui materait un de tes compagnons. Non, toi tu les laisses s'adapter à toi, rien de plus. A croire que c'est pas la bonne méthode. « Il est insupportable mais je l'aime bien ... » Et tout en disant cela, tu relèves les yeux. Tu souris, un peu. UN tout petit sourire. Tu l'observes à nouveau et ton sourire s'efface, laissant place à une mine étrangement sérieuse. A quoi tu penses, hm ? A tout ça, à nouveau. Encore oui, tu ne peux t'empêcher. Tu as voulu le toucher, le sentir près de toi .. et il en a fait de même, non ? Du moins tu en as eu l'impression. Ça cogite. Tes  pensées s'affolent, s'agitent, se mêlent et se démêlent à l'infini. Et puis. Lentement, l'une de tes mains lâche la sienne, s'en éloigne pour se lever et venir rejoindre sa joue qu'une nouvelle fois tu cajoles, caresses. Rugueuse, toujours. Cette barbe de deux ou trois jours picote sa main et lentement, tu t'approches à nouveau. Tu ne peux pas t'en empêcher, tu ne peux jouer l'enfant à longueur de temps. Alors cette fois, tu ne recules pas. Tu avances, encore et encore et de sa joue, ta main glisse pour finalement agripper de nouveau de cette chemise. Et puis, au lieu de te détourner, raviser, au lieu de renoncer cette fois tu vas au bout de ta penser. « Et puis merde. » C'est ce que tu te dis lorsque tu viens poser tes lèvres sur les siennes...
© ACIDBRAIN
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
MessageSujet: Re: LYCA ▬ Be yourself unless you can be a unicorn. LYCA ▬ Be yourself unless you can be a unicorn. EmptyMer 11 Mai - 22:51
My mind is up and away
“« Be yourself unless you can be a unicorn”
Ta phrase, pourtant bénigne, amenée sous le jour de l’inquiétude, fut détruite, réduite en cendre. Tu grimaces et par reflex, tu retires ta main aussi vite que tu le peux. Ta peau s'y accroche, s'arrache, s'embrase. Tu sens le feu te dévorer les tendons, tu sens des flammes lécher le dos de ta main. Le Malosse, quant à lui, s’arrête, secoue sa gueule de gauche à droite en mouvements brutaux et contrariés. Du sang, ton sang, lui dégoutte des crocs. Douleur, battements de cœur, comme un thorax que l'on écrase, les muscles de ta main tirent. Cet avertissement, tu l'avais bien compris, saisis jusqu'à l'os . Le cabot n'était pas ivre de violence et s'était tout simplement reculé, fier, torse bombé de cet orgueil qui te déstabilise. Tu le lis dans ses yeux noirs. Tu la cherchais, semblait-il te dire avec cette œillade mauvaise. Son châtiment était tombé. Il avait frappé comme la foudre et tu ne pouvais t'en prendre qu'a toi même. Tu aimerais lui sourire, ne serait-ce qu'un peu, comme pour répondre a cette sanction que tu n'avais malheureusement pas anticipé. Mais la douleur est telle que tu te contentes de le fixer, de lui dire – silencieusement- qu'il aura sans doute à recommencer. Car tu es borné. Stupidement têtu.

▬ Icare non. Tu l'as sentis, son aura s'enflammer, s'incendier sous son poil hérissé. Il avait bondit avec hâte et était prêt a frapper. Stoppé dans son élan, le Riolu se redresse et toise le molosse sans crainte. «  Ne t'avises pas de recommencer... » crache le bipède a son acolyte canin d'un ton froid et placide. Tu te surprend a lire dans l'âme de ton pokemon... Comme si tu pouvais, à ton tour, sentir sa colère grimper. A moins que cela ne soit un vilain tour de ton imagination, tu peux voir, ou plutôt sentir son agitation... Il grogne une dernière fois avant de se calmer et de venir te voir, soucieux de ta blessure. « Malosse enfin es-tu devenu fou ?! Tu n'avais pas à faire ça, reviens maintenant. » Une voix presque cassée, tremblante, à la fois de peur, de colère et de tristesse. Tu sais, pour l'avoir compris il y a longtemps, que Karel n'ai pas très autoritaire, ni même sévère avec ses pokemons. Ils ont toujours gravités autour d'elle, comme une extension. Ils sont un peu comme elle et elle est un peu comme eux. Ils se complètent. Il ne peut y avoir l'un sans l'autre. Tu aimerais sourire, une fois de plus, mais te voilà devenu bien trop grognon. Tu avais ravaler cette rogne, cette rage pour ne pas provoquer de représailles. Tu as même crus que ça allait te rester dans la gorge, que ça allait t'étouffer. Un geste de trop, en décalé, t'aurais sans doute voulu plus que quelque crevasse dans la main... Tu soupires, grognassant à nouveau. Tu ne peux t'en empêcher. Alors que tu cherches déjà à fuir – plus ou moins- voulant épargner a Karel toutes grimaces, cette dernière revient vers toi. Elle s'excuse. Combien de fois déjà … ? Deux ? Trois... ? Peut-être plus. Elle se saisit de ta main blessée, l’ausculte, caresse avec attention tes phalanges qui frissonnent, qui tremblotent seules. Tu grimaces à nouveau, et comme un enfant ta main essaye de s'échapper, de se cacher. Mais la force te manque... Alors tu fais en sorte de t'enfuir autrement. Tes yeux esquivent ceux de Karel, se détournent de ta blessure. Ce n'est rien ; Cherches-tu a grogner, mais elle prend les devants, te coupes la parole. « J'ai .. rien à mettre dessus. »  Ta première syllabe se perd dans le silence et tu baisses les yeux pour apercevoir le retour de Midona, oreilles plaqués sur son crâne.  Tu la fixes elle. Tu suis ses mouvements, tu lis son désarroi, son tracas. Elle veut s'approcher, lécher la plaie... Tu la tiens à l'écart, cajolant son encolure de ta main saine. Tu lui dis non de la tête, doucement, calmement, lui faisant comprendre que tout allé bien.

« C'est de ma faute .. » Tu redresses ton regard, tandis qu'elle préfère le baisser. « Je suis pas douée avec ce genre de Pokémon .. difficiles je veux dire. Il aurait bien besoin d'un dressage, qu'on lui montre que le chef c'est pas lui mais j'en suis incapable ... » Elle culpabilise. S'accuse du comportement protecteur de son Malosse. ▬ Je n'aurais... juste pas dut m'approcher autant. Les traits de ton visage se froncent à nouveau. Piques vifs et soudain, vagues de feu qui s'élancent sur ta peau. Ton Riolu se blotti contre ton dos, tenant le caillou qu'il t'a offert dans ses pattes. Finalement tu n'arrives plus à fuir. Tu plantes ton regard sur Karel, te surprenant à la détailler une fois de plus. « Il est insupportable mais je l'aime bien ... » C'est là que la douleur s'efface un peu, que tu peux sentir à nouveau ta main bouger. Les tremblements s'estompent et fatalement tu souris. ▬ C'est un peu comme toi et moi. Tu es intenable mais... je t'aime bien. L'irréparable. Tu n'en as peut-être pas encore conscience mais tu viens de détruite quelque chose. Ça s'effrite, ça succombe, ça s’effondre. Tu ne réagis pas quand elle te lâche la main. Tu rigoles même, un peu moqueur, de quoi détendre l'atmosphère. Mais rien de tel ne se passera. L'air va se condenser, se comprimer. Tu vas te sentir captif, une fois de plus.

Elle vient alors emprisonner ta joue de sa main. Geste réitéré auquel tu voudrais d'abord échapper pour finalement t'y soumettre. Ce n'est pas quelque chose de dangereux, ou presque. Tu la regardes. Elle te regarde. Dans le bleu de ses yeux, du sérieux... de l'authentique. Tu ignores où elle veut en venir... Elle qui est si souriante et joueuse, elle qui s'amuse d'un rien. Voir sa frimousse se figer d'un tel sérieux, ça en est presque déstabilisant. Tu avoues être perdu. Comme un chiot, tu cherches réponse dans les mimiques de son visage, mais rien... rien que tu ne comprends vraiment. « Et puis merde. » Tu sens la surprise se peindre sur tes traits. Elle s'était avancée vers toi, comme ça, sans prévenir. Elle t'empêche de fuir ayant agrippé le col de ta chemise. Vos lèvres se rencontrent alors. Pour la toute première fois. Pour de vrai. Pas de résistance. Le juste abandon. D'abord paralysé, tu finis par bouger, maladroitement. Tu te décolles d'abord pour revenir ensuite. Timidement peut-être, mais aussi naturellement.  Un geste un peu craintif, des lèvres ouvertes qui s'effleurent, qui se cherchent. Deux souffles qui se mélangent. Tu l'embrasses en retour, d'abord avec douceur, avec hésitation et réserve, comme si... comme si tu pouvais faire quelque chose de mal, quelque chose de désagréable. Comme si tes lèvres étaient empoissonnées et dangereuses. Tu fermes ensuite les yeux. Bien trop tard, la surprise ayant été trop forte. Tu te sens happé. Attiré. Finalement, porté par cet élan de désir, tu te fais plus fougueux, plus fort. Ta main libre, celle qui ne saigne pas, vient se glisser autour de sa taille. Peur peut-être qu'elle ne s'échappe, tu lui empêches toute retraite. C'est instinctif, débordant d'envie. Incontrôlable et frénétique. Tu te détaches à nouveau, pour revenir aussitôt prendre d’assaut ses lèvres. La chaleur de cet échange, opéré en secret dans cette cale sombre et poussiéreuse, se prolonge jusqu'à ce que la logique frappe, que la conscience reprenne le contrôle. Tu te défait de cette chaîne fiévreuse, un peu à contrecœur. Tu ne relâches cependant pas ton étreinte. Tu sens son souffle balayer ton visage et tu te sens presque honteux de vouloir goûter à nouveau à ce baiser. Baiser que tu n'as pas contrôlé, que tu n'as pas compris. Tu gardes tes yeux clos, accolant ton front contre le sien, forçant ta joue sur le reste de sa paume. ▬ J-je... la...la douleur de ma main est partie... Tu m’étonnes... vue comment ça tambourine là dedans, compliqué de penser à autre chose.





© Starseed
Revenir en haut Aller en bas
Karel Ashcroft
Karel Ashcroft

Journal de bord
Ville d'origine : Poivresel.
Équipe pokémon :
Inventaire :
team shelters
team shelters
— Arrivé(e) le : 28/03/2016
— Posts : 551
— Ft : Lyndsy Fonseca.
— Fiches : fifiche par là. + les p'tits liens ♥️.
— T-Card : la t-cards toute belle.
— Banque : money, money, money ♫
— Âge : 26 ans. (14.09)
— Job / Hobby : Ancienne Admin de la Team Aqua. Admin de la Team Shelters et désormais Ranger.
— Couleur : #990000 : CB.
#DC143C : In RP.


— Pokédollars : 9.692.
— Rp en cours : Jahan & Lycaon.
+ Mission.
+ Pnj.
MessageSujet: Re: LYCA ▬ Be yourself unless you can be a unicorn. LYCA ▬ Be yourself unless you can be a unicorn. EmptyVen 13 Mai - 0:46

« Be yourself unless you can be a unicorn.
Lycaon & Karel



Qu'est-ce qui te passes par la tête, dis moi, Karel ? Pourquoi maintenant … si subitement ? Après tant d'années. Des années paisibles et calmes, de belles années, des années d'amitié, rien de plus, rien de moins. Mais peut-être t'es tu tout simplement fourvoyer. Tu es naïve, tu sais. Si naïve. Alors peut-être que finalement, c'était là. Depuis bien longtemps, et que tu l'as tout simplement enfoui, ignoré. Ce sentiment, ce désir brûlant. Peut-être bien. Peut-être pas. C'est peut-être nouveau aussi, c'est peut-être la somme des années passées. Le résultat de tout ça. T'en sais rien. Et tu n'y penses d'ailleurs même pas. Tout ce que tu vois, c'est ce désir, cette attirance si évidente. Elle te frappe et t'emportes, te portes. Te pousses et te donnes des ailes. Tu prêtes à peine attention à ces mots prononcés juste avant que tes lèvres ne viennent embrasser les siennes ; il t'aime bien …

La sensation est étrange. Inédite. Jamais tu n'as fais ça ; Karel, vingt-six ans tout juste et tu n'as jamais embrasser un homme. Si douce, si adorable et pourtant, jamais tu ne t'es laissée approcher, jamais tu n'as ressenti l'envie non plus, d'approcher quelqu'un. Jamais autant. Jamais comme ça. Tu ne mettras pas de mots là dessus, il est bien trop tôt, et surtout ce n'est absolument pas le moment pour ça. Pour le moment, tu fonds. Tu succombes. Tes lèvres cherchent les siennes, un étrange jeu de cache-cache, des baisers timides, comme deux ados perdus au beau milieu de quelque chose qui les dépassent. Peur de mal faire, la crainte des conséquences peut-être. Tu avoues volontiers ne pas savoir comme t'y prendre. En réalité, tu te laisses porter, guider par ton cœur. Lui seul. Il bat si fort. Ça tambourine là dedans, et encore d'avantage lorsque tu sens sa main glisser sur ta taille. Il te tient, te retiens et t'empêche de fuir. Comme si tu en avais envie. Et puis, ce baiser change, s'intensifie. Lui se fait plus fougueux, ses lèvres lâchent les tiennes pour venir les reprendre aussitôt. Tu l'embrasses. Il t'embrasse. Et ce baiser se prolonge, quelques secondes. Si courtes...au final avant qu'il ne s'éloigne, te laissant là, les yeux toujours à demi-clos tentant de reprendre ton souffle et tes esprits. Il te tient toujours pourtant. Te gardes.  Son front vient se poser tout contre le tien, sa joue prends appui tout contre la paume de ta main … « J-je...la...la douleur de ma main est partie... » Et tu souris, avant d'ouvrir les yeux. Tu le regardes lui, le fixes alors tu sens son souffle chaud te caresser la peau. Tes yeux passent sur ses lèvres, tu aimerais encore y goûter, mais tu te fais raisonnable. Tu ne sais même pas ce que tout ça signifie. Tu ne sais pas à quoi ça peu mener, en réalité. Alors, ta main libre se contente d'aller chercher la sienne, la blessée, celle qui saigne encore un peu. Tes doigts viennent presque automatiquement se mêler aux siens, c'est naturel, comme si ça devait être comme ça et pas autrement. Tu détournes légèrement les yeux, pour l'observer … il n'y est pas allé de main morte, ça non. La morsure d'un Malosse est douloureuse. Des crocs puissants, acérés, mais aussi la brûlure acide de ses flammes. Tu n'oses imaginer la douleur. Celle qu'il devrait ressentir mais qui selon lui déjà, s'est apaisée. Tu soupires alors. Très légèrement et à contre cœur … tu t'éloignes un peu. Tu te pinces les lèvres. « Mais...mais il faut quand même soigner ça ... » Parce que ça saigne, parce que ce n'est pas beau à voir. Parce que dans cette cale miteuse et poussiéreuse ça risque de s'aggraver, de s'infecter. Parce que tu n'en démords pas au fond de toi, c'est de ta faute et uniquement la tienne. Ton Malosse n'est pas mauvais, il n'a que son caractère à lui, et il s'est attaché à toi. Il te protège, il est ton gardien. Combat ta naïveté, ton reste d'innocence, te pousse dans la bonne direction et te tire quand tu vas dans la mauvaise, il sort les crocs lorsque l'on t'approche de trop près … et fatalement cette fois, c'était trop près. Tu le sais, un jour il fera la différence, mais pour le moment il est peut-être encore trop jeune et puis toi, tu n'as pas pris le temps de lui apprendre, de lui expliquer, de lui montrer comment discerner le bien du mal. Comment pourrais-tu y parvenir ? Toi qui finalement, n'y parvient pas mieux que lui en général. Mh. « Lycaon ... » Un début de quelque chose, tu es perdue, complètement. Tu ne sais pas quoi dire, et tu ne sais pas quoi faire. Ton cœur te dis de rester là, dans ses bras, tout contre lui et de continuer à l'embrasser jusqu'à que tu n'en puisses plus … ta tête elle, te hurle d'être raisonnable et d'être une grande fille. De cesser tes enfantillages. De t'arrêter là, pour le moment. Et pour cette fois, c'est ta tête que tu écoutes. Alors, tu bouges. Tu forces, et tu te dégages, ta main quitte sa joue, tes hanches fuient sa main à lui, tu te redresses, te hisses sur tes jambes en gardant sa main dans la tienne. C'est pas encore le moment d'en parler, ni d'en débattre. D'autant que tu crains un peu d'avoir cette discussion. Tu passes simplement à toute autre chose. « Je .. il faudrait remonter. » Il faudrait. Il faut. Sortir de ce trou, remonter à la surface. Faire éclater cette bulle, si agréable, la votre rien qu'a lui et toi. Retourner dans le monde réel. « Je dois avoir de quoi soigner ça, dans mon sac. Là haut... » Et tu détournes le regard, toi qui n'avait d'yeux que pour lui. « Ça va ? » termines-tu par lâcher … sans même savoir toi même pourquoi tu demandes ça. Pour la blessure … ou pour tout autre chose ?
© ACIDBRAIN
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
MessageSujet: Re: LYCA ▬ Be yourself unless you can be a unicorn. LYCA ▬ Be yourself unless you can be a unicorn. EmptyLun 23 Mai - 10:48
My mind is up and away
“« Be yourself unless you can be a unicorn”
La sensation perdure, s'éternise pour ton plus grand plaisir. Le goût de ses lèvres, un mélange épicé de sucre et de sel, tu ne sais pas si tu pourrais un jour t'en passer. En tout cas, dans l'instant, l'idée de revenir, encore et encore capturer sa bouche était la seule munie de sens. S'éloigner, s'excuser, partir, fuir, faire comme si rien de tout cela ne s'était produit, était irrationnel. Tu es un homme de tête plus que tu ne l'es de cœur. Tu l'avoues, sans broncher, sans hésiter. Hors là, comme rare fois, c'est les battements de ton cœur qui menaient la barque, qui maintenaient les rênes de ton corps.  A ne plus rien comprendre. Mais avais-tu une seule fois compris ce genre de chose ? Toi, Lycaon Hartmann ? Qui ne jure que par l'esquive des attaches et les feintes de l'affectif ? Rien, visiblement rien... Tu es perdu, confus, comme un enfant qui découvre ce qui hier encore n'existait pas. L'innovation de ce geste sur tes sens était bouleversant, si bien que tu te permis de te remettre en question. De revoir ton jugement, tes pourquoi et tes comment. Est-ce que ça s'explique ? Sûrement. As-tu les mots, LE mot ? Non... certainement pas. Sans doute ne te viendrait-il jamais à l'esprit. Si connu, mais tellement incompris. Était-ce le vrai ? Celui qu'on se vente d'avoir trouver, ou un faux, un passager, un remake de film qui est voué à être oublié ? Vas savoir lequel des deux il s'agissait...

Alors que ton front est collé au siens, tu soupires, doucement, calmement. Tu as peine à stabiliser tes pulsassions cardiaques. L'organe amoureux n'a eu de cesse de pomper depuis la délivrance de vos lèvres. L’excitation est toujours là. L’ardeur qui t'anime subsiste. Feu aux bouts des doigts, tu sens ta main blessée s'embraser de nouveau mais tu caches toute grimace. Karel avait laissé glisser l'une des siennes contre tes phalanges. Entrelacés, cherchant câlin et caresses, tu la laisses faire, retenant un faible grognement de douleur. C'est qu'il ne t'avait pas raté, ce Malosse. Qui aurait crut qu'il agripperait ta main aussi violemment, qu'il la percerait de ses canines de feu ? Personne, et la sbire la première. Elle avait été si surprise... Tandis qu'elle prend le temps d'observer ta blessure, ton bras enroulé autour d'elle se détend. Tu n'avais pas envie qu'elle s'éloigne, et sans doute sur le moment pensas-tu qu'elle ne le ferait pas...  « Mais...mais il faut quand même soigner ça ... »  Petit pincement quand tu la vois finalement se reculer un peu, maintenant ta patte meurtrie. Sans doute lui demandes-tu de rester, inconsciemment, plantant tes yeux dans les siens. Noyé de lumière, elle ne pouvait voir autre chose que le scintillement de tes iris bleus. Acte égoïste et incontrôlé, mais tellement faible... Comparait a d'autre, qui malgré la douleur, se serait redressé pour empoigner encore une fois ses hanches, l'empêchant de fuir, de battre en retraite... Geste qui sans doute te traversa l'esprit, mais qui fut écarter par de la logique et de la frousse.. peut-être. Tu ne savais pas comment gérer ce genre de petites choses. « Lycaon ... » Petites choses qui commençaient a devenir grandes... Toi qui est parfois si loquace, voilà que tu te retrouves muet, la voix scellée d'angoisse. Ton prénom en suspend... le silence de ce trou qui retombe... Arf. Que tu n'aimais pas ça. Il n'y avait rien pour te retenir, et pourtant tu te sentais comme enfermé, prisonnier, muselé. Comme si, pour une fois, tu prônais le geste à la parole, tu te redressas a ton tour, ta main toujours captive de la sienne, sans un mot. Tes doigts devenus fragiles s'étaient pourtant retrouvés entortillés à ceux de Karel, de quoi tenter ce que ta tête se refusait à faire, cajoler le dos de sa main. Ce n'était rien, discret, peut-être même complètement effacé. Une étreinte comme une autre, juste... plus petite, plus secrète. Ce n'était rien comparé aux grands gestes, aux tendresses qui sont menaient par le corps tout entier. Tu en étais bien loin, de cette affection passionné...Mais c'est tout ce que tu t'autoriser à faire transparaître.

Tu te perd, un instant, la lorgnant, dévorant des yeux ce minois qui déjà rappel votre d'échange d'il y a seulement quelque instant.  Elle fini par fuir ton regard, et ça te blesse. Sans que tu ne comprennes pourquoi ni comment. Tu aimerais qu'elle te regarde, qu'elle lise en toi comme dans un livre ouvert, qu'elle te fasse comprendre des choses. Mais elle fixe bêtement ses pieds, jetant un « Ça va ? » à l'amiable. Bond en arrière, ou une perche tendue, tu ne sais plus. Tu n'as toujours pas dis un mot. Il serait peut-être temps de se délier la langue, de démêler ce bordel qui entortille cœur et lèvres. ▬ Oui. Ça ne fait presque plus mal. Il n'a pas mordu si fort que ça au final. Mensonge. Terrible mensonge. Tu as mal, c'est indéniable. Ce sang qui coule, ce sang qui est le tiens, cette douleur insupportable qui crépite sous ta peau...Rien de tout cela n'est partie. Ce baiser, il a sut te mettre un peu de baume sur ta blessure, mais tout cela fut bref. Et pour le reste ? Est-ce que ça va ? Tu as lu sous les traits de cette phrase... mais tu la esquivais, couard que tu es. Ces deux actions, la morsure et le baiser, étaient diamétralement opposés si bien que tu jugeas la douleur de ta main plus grave que les palpitations de ton cœur. Tu te sens comme un enfant... Quand apprendras-tu à être un homme, un vrai ? Un qui n'a pas peur de faire face à l'adversité de la vie.  Déluges internes. Esprit brumeux. Tu laisses Karel te guider en dehors du trou, suivant ses mouvements, mains encore liées. Elle dit pouvoir te soigner, qu'elle dispose de quelque trucs pouvant pansser la plaie. Hors en t'embrassant sans doute en avait-elle ouverte une autre... Plus douce certes, plus appétissante, plus agréable, une marque qui peut-être à toujours été là au final et que la demoiselle n'a fait que trouver d'elle même.

C'est une fois dehors, face à la mer, que tu sens d'avantages la plaie s'enflammer. Tu porte ton autre main a ton visage, feintant un bâillement, alors que c'est une bien vilaine grimace qui vient s'acharner sur ta frimousse. Icare revient avec tout les dessins, soigneusement caler entre ses bras et jappe sur toi avec inquiétude. Tu ne sais ni quoi dire, ni quoi faire. Le Riolu à bien vue, lui, dans ton aura et dans celle de Karel que tout se mélange et se métamorphose. Il n'est pas dupe. Tandis que vous vous installez pour soigner tout ça... tu reportes une fois de plus ton regard sur la demoiselle. C'est devenue une habitude, depuis plusieurs années et c'est peut-être uniquement maintenant que tu comprends le sens de ce reflex inconscient. Trop tôt, ou trop tard... Tu ne sais pas et ne cherches visiblement pas a en comprendre d'avantage. C'est comme ça. Et si tu réessayais ? Et si cette fois, c'était toi, qui t'approchais ? Perdu pour perdu, l'idée de récidiver te parais la plus aboutie et la plus réfléchie de toute. Encore prit dans les tourments de tout à l'heure, tu attends qu'elle se redresse, qu'elle ose une fois encore te regarder dans les yeux, pour finalement l'embrasser à ton tour. Le geste avait été hésitant, comme rattraper par de la logique. Mais il s'agissait là d' envie plus qu'un test à vrai dire... mais ça, tu n'étais pas prêt de te l'avouer. Pas tout de suite.


© Starseed
Revenir en haut Aller en bas
Karel Ashcroft
Karel Ashcroft

Journal de bord
Ville d'origine : Poivresel.
Équipe pokémon :
Inventaire :
team shelters
team shelters
— Arrivé(e) le : 28/03/2016
— Posts : 551
— Ft : Lyndsy Fonseca.
— Fiches : fifiche par là. + les p'tits liens ♥️.
— T-Card : la t-cards toute belle.
— Banque : money, money, money ♫
— Âge : 26 ans. (14.09)
— Job / Hobby : Ancienne Admin de la Team Aqua. Admin de la Team Shelters et désormais Ranger.
— Couleur : #990000 : CB.
#DC143C : In RP.


— Pokédollars : 9.692.
— Rp en cours : Jahan & Lycaon.
+ Mission.
+ Pnj.
MessageSujet: Re: LYCA ▬ Be yourself unless you can be a unicorn. LYCA ▬ Be yourself unless you can be a unicorn. EmptyMer 25 Mai - 14:44

« Be yourself unless you can be a unicorn.
Lycaon & Karel



Qu'est-ce que tu fais, Karel ? Est-ce que...est-ce que tu fuis ? Est-ce que c'est ça que tu fais, là maintenant ? Faire mine d'être vraiment inquiète – même si tu l'es vraiment – pour te sortir de là, pour te sortir de ce trou mais aussi de cette ambiance, de cette atmosphère finalement si étrange et inconnue pour toi. Oui, n'est-ce pas ? Tu essaies de t'éloigner. De tout briser, d'éclater la bulle de confort qui vous enferme, simplement parce que c'est trop pour toi, parce que cette fois tu as l'impression d'avoir clairement dépasser les bornes. Tu ne sais pas ce qu'il en pense, tu ne sais même pas si tu as envie de le savoir ; pas tout de suite, en tout cas. Hors de question. Encore une fois tu as peur, parce que tu te dis que sans doute, une fois que vous en aurez parler, tout sera terminé. Ce sera peut-être le cas. Sans doute. Alors autant tenir sa langue, parce que même si tu fuis, si tu tentes par tous les moyens de retourner à la réalité … tu tiens à garder en toi cette belle illusion. Ce sentiment, cette émotion si forte qui fait battre ton cœur comme jamais. C'est si plaisant, et si effrayant à la fois. Tu ne sais même pas si tu dois te dire que c'est dans l'ordre des choses, ou si tu as simplement fait n'importe quoi en fondant sur ses lèvres comme tu l'as fais. Il ne t'a pas repoussée, non. Mais … mais c'est Lycaon. Tu le connais et à la fois sous bien des aspects, c'est un véritable mystère pour toi et ce malgré toutes les années que tu as passer à ses côtés. Et c'est bien ça, qui t'effraies. Le mystère. Parce que tu ne sais, tu ne peux pas savoir ce qu'il a dans la tête, pas dans ce genre de situation. Toi tu es perdue. Mais lui … lui ne parviens pas à le décrypter. Tu as beau essayer. Tu n'y arrives pas, absolument pas. Et fuir son regard n'aide pas. Tu n'arrives pas à plonger ton regard dans le sien. Tu fuis Karel. Lâchement. Bêtement.

Ta ligne de défense réside bien étrangement dans cette blessure, cette morsure infligée par ton Pokémon, le tien. C'est en grande partie de ta faute. Alors, tu prends des nouvelles, tu dévies, t'éloigne de ce baiser, de cet échange qui pourtant, hante encore ton esprit. Le torture agréablement. « ▬ Oui. Ça ne fait presque plus mal. Il n'a pas mordu si fort que ça au final. » C'est une remarque qui fait se froncer tes sourcils, légèrement. Déjà plus mal ? Tu n'y crois pas tellement, et puis. Tu étais là, et tu l'as vu mordre. Non, Malosse ne fait pas dans la dentelle, ce n'est pas un Pokémon doux et sa morsure était violente. Tu l'as vu. Il a mordu fort, très fort. Il te ment. Pourquoi, est-ce qu'il te ment ? Peu importe, Karel. Peu importe. Tu ignores ça, range ça dans un coin, encore une fois. Fais mine d'y croire. Tu ne cherches pas à en parler, tu évites scrupuleusement de te lancer dans une discussion qui pourrait ramener à ce baiser. Comment est-ce possible, d'avoir si peur ? D'être si … terrifiée à l'idée de l'entendre te dire que tu as exagérer, et que tu n'aurais pas du ? Ce n'est même pas de la honte. Non. C'est réellement de la crainte, comme si .. comme si entendre ces mots à un moment avait le pouvoir de tout simplement te briser.

Tu te presses. Tu te presses de l’entraîner à l'intérieur. Tu tiens sa main, tu t'y rattaches. Incapable de briser le seul contact qu'il te reste avec lui. Tu sors de ce maudit trou, quitte ce bateau pour redescendre sur la plage et là, tu prends une grande bouffée d'air marin. Parce que ça fait du bien, parce que tu en avais besoin. Et puis, ton attention se reporte sur ton boss, il passe une main sur son visage et tu lâches enfin sa main, tu défais tes doigts des siens pour librement fouiller dans ton sac que tu as penser à attraper au passage. Tu sais, que tu as toujours sur toi une petite boîte avec de quoi soigner des petites plaies, et c'est précisément ce que tu cherches. Tu l'as trouve, tout au fond de ton sac et repousse ce dernier en t'installant devant Lycaon, ouvrant la boîte pour la poser devant toi. Tu ne le regardes toujours pas non. Tu attrapes sa main blessée, et de nouveau, tu fixes la plaie. Ces jolies marques de crocs, cette brûlure tout autour. C'est moche et tu grimaces en attrapant un petit flacon dans la boîte. « Ça va piquer un peu je suppose ... » Et tout en disant cela, tu verses doucement, délicatement le liquide désinfectant sur la plaie. « Heureusement que j'ai toujours ça sur moi...je suis tellement maladroite, je me blesse tout le temps. » Il te pèse le silence, hin ? Tellement que tu ressens le besoin de parler pour ne rien dire. Et lui … lui il ne dit rien, absolument rien. Tu sens son regard sur toi, pourtant et bientôt, tu ne tiens plus. Tu relèves la tête. Capte son regard. Ses yeux. Et ton cœur de nouveau s'emballe. Mais il n'est pas décidé, à rester tranquille, visiblement. Non. A peine as-tu reposer le regard sur lui, que déjà de nouveau il s'approche de toi, tu sens sans doute une légère hésitation mais le résultat est là ; il t'embrasse. Ses lèvres viennent capturer les tiennes. Tu es si surprise … que tu tardes avant de fermer les paupières, avant de répondre à ce baiser, avant de l'embrasser toi aussi, avant de lâcher ce que tu as dans le mains et de te hisser sur les genoux pour t'approcher de lui, pour venir te coller à lui et passer ta main sur sa joue avant de la laisser glisser dans ses cheveux. Ce n'est pas toi, cette fois. C'est lui. Lui oui, lui qui vient vers toi, lui qui t'embrasse. Lui. Alors, tu ne sais pas ce que ça veux dire, ni même ce qu'il veut mais, peu importe au fond. Tout ce que tu fais là maintenant, c'est savourer, profiter de ce baiser. Tu te montres sans doute moins timide, plus … envieuse. Mais tu ne penses plus, plus à rien, et ce n'est que lorsque vos lèvres se séparent à nouveau que la réalité vient te frapper en pleine face. Tes lèvres bougent. Tu aimerais parler, dire quelque chose mais dans un premier temps rien ne vient. Rien ne sors. Ta gorge est nouée. Et ce n'est que quelques longues secondes plus tard que tu y parviens. « Je … qu'est-ce que tu fais … ? » C'est bien à toi de demander ça. Mais. Mais toi c'est toi. Impulsive. Incontrôlable, tu marches à l'émotion. Tu fais les choses, sans y penser. Mais lui. Ce n'est pas son cas, tu le sais alors … Pourquoi ?
© ACIDBRAIN
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
MessageSujet: Re: LYCA ▬ Be yourself unless you can be a unicorn. LYCA ▬ Be yourself unless you can be a unicorn. EmptyVen 27 Mai - 17:44
My mind is up and away
“« Be yourself unless you can be a unicorn”
Tu avais attendu. Patienté le temps qu'elle te soigne, qu'elle ose enfin redresser ses yeux bleus sur toi. Regrettais-elle ce geste un peu maladroit tantôt partagé ?  Sans doute, en tout cas c'est ce que tu avais ressentis, c'est ce que tu avais compris de sa fuite. Pas un sourire, rien, juste... des bafouillements et de l'hésitation, encore et toujours. Elle s'était pourtant rapprochée pour se serrer contre toi, à croire qu'elle aurait voulu se fondre dans ta chair pour ne faire plus qu'un. Bref mais poignant, le goût de cette étreinte était restée sur le bout de tes lèvres, sur ta peau tout entière. Tu lui avais rendu son attache, maladroitement -certes- mais tu avais sut noyer tes gestes aux siens dans une accolade quelque peu langoureuse. Dans le doute, confus jusqu'aux os, tu avais donc décidé de récidiver, de rééditer l’expérience. Acte foutrement égoïste, irréfléchie et immature.

Dés lors que ses yeux avaient croisés les tiens, tandis qu'elle nettoyait ta plaie, tu t'étais emparé de son visage. Muselée contre tes propres lèvres Karel avait étouffé un soupire de surprise. Bougeant à tâtons, sentant le bout de ton nez caresser le sien, tu sentis un peu plus de vigueur de sa part. Force à laquelle tu n'étais pas préparé. Baume au cœur, poitrail en pétillement, tu pouvais suivre avec attention les différents frisons grignotant tes avants bras. Encore une fois, lourd de maladresse, tout se brise à nouveau. « Je … qu'est-ce que tu fais … ? » Pas le temps de reprendre ton souffle, ni même de songer à ce que tu venais de faire. Son choix de mot avait tranché le peu de confiance que tu avais réussis a ressembler. Ce que tu venais de faire … ? Tu n'en avais plus la moindre idée.Tu sentis ta gorge se nouer et ta langue s’assécher. Tu fis un pas en arrière puis un second aussi pantois que troublé. Ne pouvant supporter son regard de surprise plus longtemps tu cherches désespérément un endroit où déposer tes yeux plissés d'incertitude. C'est en les levant au ciel que tu aperçois ton Ptera. Vaati survolait encore la plage en ronde majestueuse mais n'en déplaise terrifiante. Son ombre vous englouti un instant. « Ça va piquer un peu je suppose ... » Un peu. Ça n'avait rien avoir avec ce qu'il venait de se passer. Rien. Et pourtant c'était tout comme. Comme si elle avait prévue le truc, comme si tout avait été répété à l'avance. Mascarade blessante qui tambourine à t'en rendre sourd. Ça résonne, méchamment, en boucle. C'est mauvais, âcre, tu grimaces, récupérant ta main blessée, venant la protéger de l'autre. Enrobée, tu ne veux plus qu'elle n'y touche … Tu recules encore. Un pas plus large, plus lâche. Pas un regard ne lui sera offert, tu fixes ton pokemon, l’océan, tes pieds, le sable, mais jamais tu ne reposes tes yeux sur sa silhouette. Son visage, à éviter, absolument.

▬ … R..rien...j...je... Un regard à droite, a gauche. Tu cherches une quelconque réponse adéquate, un petit mensonge bien tissé, juste là, sous ta langue, de quoi rebondir, rire, broder une histoire... Mais rien ne vient et ce nouveau silence qui s'installe doucement, tu te décides à le briser, froidement. ▬ Laisses tomber. Tu reprends une certaine prestance, un rien du tout de torse bombé, forcé, épaules relevées pour minimiser cette chose qui te dévore. Tu n'as qu'une envie, partir. Tu évites l'épaules de Karel, d'un geste agile, tu la dépasses, et avances vers les vagues qui s'écrasent sur le sable. Tu laisses le bateau, tes affaires, tes Pokemon qui sautillent pour te rejoindre. ▬ Je vais faire un tour.

© Starseed
Revenir en haut Aller en bas
Karel Ashcroft
Karel Ashcroft

Journal de bord
Ville d'origine : Poivresel.
Équipe pokémon :
Inventaire :
team shelters
team shelters
— Arrivé(e) le : 28/03/2016
— Posts : 551
— Ft : Lyndsy Fonseca.
— Fiches : fifiche par là. + les p'tits liens ♥️.
— T-Card : la t-cards toute belle.
— Banque : money, money, money ♫
— Âge : 26 ans. (14.09)
— Job / Hobby : Ancienne Admin de la Team Aqua. Admin de la Team Shelters et désormais Ranger.
— Couleur : #990000 : CB.
#DC143C : In RP.


— Pokédollars : 9.692.
— Rp en cours : Jahan & Lycaon.
+ Mission.
+ Pnj.
MessageSujet: Re: LYCA ▬ Be yourself unless you can be a unicorn. LYCA ▬ Be yourself unless you can be a unicorn. EmptyVen 27 Mai - 18:40

« Be yourself unless you can be a unicorn.
Lycaon & Karel



Tu es bien, si bien. Proche, si proche de lui. Plus proche que jamais. Tu t'accroches à lui. Une envie, un besoin en réalité. Un besoin de le garder à tout prix. Tu ne sais même pas si c'est possible, vous êtes si différents. Et pourtant, au fond, vous vous entendez si bien. Il n'y a jamais eu d'embrouilles, de disputes entre vous. Rien, jamais rien de bien grave. Tout juste de léger accrochages sans doute. Et encore, tu n'en gardes aucun souvenir. Comme si en toi, tu n'avais conserver que le meilleur. Sélection naturelle. Et pourtant. Pourtant Karel, tu ne le sais pas encore mais ce sont tes mots. Ces quelques mots murmurés sans réelle mauvaise intention. Tout ce que tu veux, c'est comprendre en fait. Tu es perdue, perdue au milieu d'un ouragan si puissant. Tout se bouscule, dans ta tête mais aussi dans ton cœur. Tu ne sais pas, tu ne sais plus. Alors. Alors quand tu ouvres les yeux, quand de nouveau tu le regardes, tu ne cherches qu'a comprendre. Et la discussion que tu fuyais avec tant d'énergie, tu l'amorces. L'engage. Sans même avoir conscience que c'est une véritable explosion qui t'attends. Et tu le vois. Oui, tu le comprends tout de suite. A peine tes mots lancés, tu comprends que tu as fais une erreur. Tu le lis dans ses yeux, et sur son expression. Dans ses gestes. Dans ce pas en arrière, puis le second, dans sa main qui brusquement se dégage de la sienne. Il s'éloigne. Et ça te glace le sang. Tout mais pas ça... pitié. C'est trop tard, Karel. Regarde le. Il évite ton regard, il te fuit. Plus que tout au monde il te fuit. Regarde ailleurs, tout mais pas toi. Et tu as l'impression d'être un poison. Un poison mortel qu'il fuit, pour sa propre survie. Et dieu que ça fait mal. Si mal. Regarde le, reculer encore. Prendre une telle distance. Tes lèvres tremblotent. Tu aimerais tant parler, t'excuser. Effacer ce que tu viens de dire. Ce que tu viens de faire. Mais tu ne peux pas. Tu n'oses plus dire un mot. Ta gorge est nouée. Tu as compris. Tu as tout brisé. Tout est de ta faute. Entièrement ta faute. « ▬ ...R...rien...j...je... » Et encore une fois, tu les vois, ses yeux. Ils se baladent, ici et là, partout sauf sur toi. Te fatigues pas, Lycaon. C'est pas la peine va, tu sais. Elle est pas si bête. Elle est naïve, mais elle est loin d'être idiote. Elle a comprit. Comprit le mal qu'elle vient de te faire, d'une certaine façon, elle sait. Elle sait qu'elle vient de te blesser. Ne cherche pas à lui mentir. C'est pas la peine. Elle sait. « ▬ Laisses tomber. » C'est mieux. D'une certaine façon. Laisses tomber, Karel. Tu n'as pas la force de toute façon, tu n'as pas l'énergie et encore moins le courage de te battre. Pas maintenant. Tu n'es pas taillée pour ça. Ton cœur est si fragile, si pur. Déjà il se fissure. Tu ne peux pas prendre le risque de le briser. Tu dois le préserver, s'il te plaît. Il fuit. Il s'éloigne. Il passe à côté de toi, ne te regarde toujours pas. Il ne te touche même pas, te t’effleure pas non plus. Il t'évite. Soigneusement. Il y met toute sa force, toute son énergie, toute sa volonté. Il te fuit. « ▬ Je vais faire un tour. » Et tu n'amorces pas un geste. Pas un pour le retenir. Tu restes plantée là, tu ne le regardes même pas s'éloigner. Non. En réalité, tu fermes les yeux. Pour résister. Pour te contenir. Pour empêcher ce cri qui te dévores de l'intérieur de sortir. Tu le gardes, au fond de ta gorge. Tu le laisses enfler, te faire souffrir, t'étouffer. Tout allait si bien. Rien ne va plus.

A tes pieds, ils sont là. Tous là. Tu les sens, se frotter tout contre tes jambes. Tes amis. Tes compagnons. Il n'y a que Malosse, Malosse n'est pas là. Parce que tu lui as hurler dessus. Tu l'as chassé, enfermé, rien que pour profiter de quelques chose que tu viens de briser. Il n'est pas là. Et pourtant, tu as tant besoin de lui. Besoin de son regard déterminé, et de son aplomb légendaire. Tu … Arrêtes toi. Stop. Tu ne peux pas. Fuis, Karel. Fuis. C'est tout ce que tu peux, tout ce que tu dois faire. Rester est inutile. Rester, ça va te tuer. La douleur est bien trop forte. C'est comme une lame chauffée à blanc qu'on aurait apposée contre ta poitrine. Ça chauffe. Et à la fois, c'est si froid. Si douloureux. Et une larme perle le long de ta joue. Tu bouges. Tu fais un pas. « Je suis désolée... » C'est tout ce que tu parviens à sortir, à dire, avant de ramasser tes affaires avant de t'éloigner. Tu marches dans un premier temps, et puis...malgré toi, tu te mets à courir. Le long de la plage. Tu fuis. Tu fuis pour ton bien. Tu fuis parce qu'il le faut. Tu fuis. Tu cours. Et tu t'écoules. Tu tombes, tu écorches tes genoux, tes mains. Et enfin, tu pleurs. Tu laisses ta peine et ta douleur s'évacuer. Tu pleurs … et tu le sens. Cette tête puissante qui vient se poser là, tout contre ton épaule. « Malosse... » Comment … comment est-ce qu'il a fait. Pour se libérer. Tu n'en sais rien. C'est comme s'il savait. Comme s'il avait senti. Compris. Alors, tu le sers. Tu le sers tout contre toi. « Pardonne moi... »
© ACIDBRAIN
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
MessageSujet: Re: LYCA ▬ Be yourself unless you can be a unicorn. LYCA ▬ Be yourself unless you can be a unicorn. Empty
Revenir en haut Aller en bas
LYCA ▬ Be yourself unless you can be a unicorn.
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Obstacles :: Would you like to save the game ? :: Erase your game :: Archives rp-
Sauter vers: