A droite. A gauche. A droite … à gauche. A gauche, ah non. A droite. … Et puis mince. Voilà que tu as perdu le fil. Faut dire qu'elle est pourrie ta méthode. Te laisser embarquer par le rythme auquel la feuille de Vitae s'agite pendant qu'il marche devant toi, tout ça pour te tenir éveillé. Regardes toi, mon pauvre Cain. On dirait un zombie. Un cadavre ambulant. Tu tiens debout, mais on sait pas trop comment. Et oui. Ça t'arrive de ressentir la fatigue. Tu es humain. En tout point. Et même si dormir n'est pas ton activité préférée, même si en réalité le fait de t'allonger dans un lit et de fermer les yeux est un concept tout à fait flippant pour toi, il faut se rendre à l'évidence ; parfois tu en as besoin. Ton corps réclame son du. Son approvisionnement en énergie, celle que tu dépenses chaque jour quand tu t'agites pour faire ton boulot. Ça t'a pas aidé, tiens. D'escalader le toit de cette vieille dame pour récupérer ton Chaffreux obèse. Non seulement, il avait fallu que tu grimpes par une échelle loin d'être en bon état, mais en plus, cet saleté d'animal s'était débattu dans tous les sens quand tu l'avais attraper par la queue pour lui éviter de glisser. Un véritable fiasco, ton sauvetage. Le Chaffreux avait couiner bizarrement, avant de te griffer manquant de te faire basculer et puis finalement, il était redescendu tout seul comme un grand avant d'aller se faufiler dans les jupes de sa maîtresse pour lui réclamer des Poffins. Une vraie saleté. Le pire dans l'histoire … c'était sans doute que tu avais l’après-midi rien que pour toi. Pour te reposer. Alors oui. Tu aurais pu rentrer chez toi, t'installer le plus confortablement du monde, avec un bouquin … mais tu avais trop peur, peur de sombrer, de t'endormir, peur de voir les choses recommencer, comme à chaque fois que le sommeil te prenait d'ailleurs. Chaque réveil te donner l'impression d'avoir échapper à la noyade, tu t'éveillais à bout de souffle. Comme si tu sortais la tête de l'eau. Comme si tu avais manquer d'y laisser la vie … et ça n'avait rien de bien agréable. Alors, pour éviter ça. Simplement pour éviter de dormir, tu avais pris la décision de rester loin de chez toi … et tu en avais profiter pour rejoindre Steukin, histoire de rendre visite à Thomas. Impossible que tu t'endormes en sa présence. Thomas parlait sans cesse, en ta présence. Il avait toujours un truc à dire, une histoire à te raconter. Et puis, tu voulais lui montrer Vitae. Elle était dans ton équipe depuis un petit moment déjà, cette petite femelle Germignon, douce et attachante. Tu savais qu'elle plairait à Thomas, qu'elle s'entendrait sans doute à merveille avec son Vipélierre. C'était l'occasion. Et c'est pour ça qu'elle est là, qu'elle marche fièrement devant toi, heureuse de prendre l'air, de se dégourdir les pattes, de faire la route avec son dresseur et Lux qui trottine juste à côté de toi.

La route jusqu'à Steukin n'est pas bien longue. Tu y parviens rapidement, et sans grande difficulté, si ce n'est celle que tu éprouves à te traîner, tant la fatigue te pèses. Au final, tu te mets à espérer que ça ne se voit pas … que cette fatigue pesante, ne transparaît pas sur tes visage. Mais. C'est peine perdue en réalité. Tes traits sont tirés. Tes yeux cernés. Tu es épuisé, et tu n'as pas d'excuse pour ça si ce n'est la vérité. Celle que tu ne dis pas. Celle que tu fuis en quelques sortes. Tu sers les poings, forçant finalement le pas jusqu'à atteindre l'herboristerie de la ville … celle de Thomas, un endroit que tu connais bien et dont l'odeur semble déjà réjouir Vitae qui s'agite devant la porte que tu pousses aussitôt, pour la laisser entrer. Tu te faufiles à l'intérieur à sa suite, la laissant découvrir l'endroit, s'agiter entre les plantes. « Thomas ? » appelles tu, en faisant quelques pas. « Hé, Thomas, t'es là ? » … toujours pas de réponse. La porte était pourtant ouverte. Il doit traîner dans le coin. L'est sourd ou bien ? « Thomas, espèce d'Escargaume asséché, oh ! T'es là ? C'est Cain. »
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Ce fut plaisant ce soleil qui baignait dans les serres. C'est un peu devenu une routine m'occuper de ses plantes et de faire mon buisness. J'en étais devenu le Dealer le plante... Bien que les fleurs semblait bien se développer... J'observais mes pokémons autour de moi...Blossom qui a trouver place dans un coin ensoleillé pour grandir tranquillement. Snivy m'aidai comme à son habitude, elle avait la main verte et cela lui allait bien. J'avais reçu quelques jours plus tôt un message de Cain m’annonçant qu'il passerait surement à la boutique. J'étais content de voir sa face de Barpau, avec ses missions et même si cela dur depuis plusieurs années on se voit tout de même peu. Chacun fait sa vie, mais je compte bien rester dans la sienne... " Thomas? Peux tu venir me voir? " Erika championne de Céladopole, senpai et amante... Cette femme a une réputation de femme impénétrable mais qui donne envie de faire bien des choses dont je nommerai pas devant la moindre personne. Je pose mes gants sur la table alors qu'elle était à l'interieur s'occupant d'un arrangement fleurale avec son ortide. " Qu'en penses tu? " Un bouquet réalisé avec des fleurs mauve et violette, elle représentait bien la personne a qui allait revenir cet ornement. " C'est très jolie peut être devrait tu rajouter une Amaryllis..." Un sourire et elle accepte ma remarque ajoutant des amaryllis a la composition, je me rapproche d'elle profitant alors que snivy soit dans les serres pour pouvoir flirter un peu avec elle, je glisse delicatement mes mains le long de sa taille "Thomas... mais qu'est ce que tu ... fais " elle semble avoir du mal a resister en lachant ses outils, j'ai un sourire joueur le long de mes lèvres " ne t'en fais pas... y a personne et la ville est deserte cette course de Dodrio dans la vallée fleurie... " J'hume l'odeur de sa nuque sucrée et fleurie comme j'aime, des baisers qui perle sa nuque et je vous passe volontier les détails...

Quarante cinq minutes plus tard, me voilà allongée sous une table de travail, accompagné d'Erika dans nos tenus les plus charnels. J'observe Erika alors que la sueur perlait sur ses épaules. Je tentais de retrouver mon souffle, mais cela fut compliquer... Soudain elle observe la montre à son poignée " zut ! je dois y aller, je dois livré ses fleurs.." elle se releve et s'habille de sa robe printanière. Prenant la commande elle file par la porte arrière je soupire avant de sourire m'allongeant me disant que j'avais le temps de me relever plus tard... je ferme les yeux alors que mes songes prennent le dessus... J'ai froid, pourquoi j'ai froid... « Thomas ? » On m'appelle? Cette voix je la connais...Pourquoi il fait si noir d'un coup? Je me sens apeurré...« Hé, Thomas, t'es là ? » Je me reveille dans un sursaut me relevant sauf que ma tête rencontre la table "Aieuh ! " disais-je en chuchotant... Quelqu'un était dans la boutique... et... Bah je suis nu quoi. « Thomas, espèce d'Escargaume asséché, oh ! T'es là ? C'est Cain. » je le hais dieu seul sait que je le hais... Je soupire et j'apercois une boule verte marcher fierement dans ma boutique, qu'est ce que foutait un germignon là... Je me releve n'ayant pas peur de m'afficher ainsi devant lui c'est mon pote il a du voir pire. Mais par chance de ma petite taille mon bassin fut caché par la table et ce qu'elle contenait... Donc je pouvais avoir quand même un peu d'intimité " Non tu vois bien je suis sur le dos d'un Altaria face de Barpau !" Je le fixe du regard, Cain mon melleur ami depuis qu'on est enfant... Je sais pas pourquoi mais vu sa gueule, je veux bien croire qu'il est insomniak où qu'il a vu ce qu'il se cache sous la robe d'un lippoutou... Moi aussi ca me filerait des cauchemar... Hum peut être pas le mot approprié "Je pensais que tu arriverai genre... Demain..." disais-je alors que je récupère mes affaires sur le sol enfilant mon jeans et ma chemise en flanelle, la boutonnant " En tout cas ca me fait plaisir de te voir. Alors tu as sauver la veuve et l'orphelin comme toujours? " en compagnie de la rousse sans doute? Devais je lui parler de la venue de Silver dans ma boutique? je me posais des questions la dessus, mais on verra le moment venu " Tu veux boire quelque chose ou tu compte resté planté la tel un simularbre? "
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Un léger silence, un silence étrange après trois de tes appels. Ce n'est pas dans les habitudes de Thomas, d'être si silencieux, si calme. Alors tu laisses une pointe d'inquiétude te gagner, jusqu'à entendre ce bruit sourd, métallique qui te fais sursauter. Et puis, voilà Thomas qui apparaît, là au milieu des plantes vertes. Nu comme un ver, à demi dissimuler par les tables et les chariots emplis de plantes et de compositions. « Non, tu vois bien je suis sur le dos d'un Altaria face de Barpau ! » Tu soupires, te passant une main sur le front, regardant autour de toi avant de reposer les yeux sur Thomas. « Je t'en prie … fou toi quelque chose sur le dos, c'est gênant là. » Y'a vraiment que lui pour t'accueillir à poil, le plus naturellement du monde. « Et pis, qu'est-ce que tu fous à poil tout seul au milieu des plantes … ? » Question risquée. Alors aussitôt tu ajoutes. « Nah, laisses tomber, tais-toi je veux pas le savoir. » On va éviter de choquer ton esprit malade et de le contaminer de vision cauchemardesque plus qu'il ne l'est déjà, hin. Dans ton propre intérêt. « Je pensais que tu arriverais genre … demain. » Demain. Pourquoi demain ? C'était ce que tu avais dis ? Prévu ? Par Arceus, tu ne t'en souviens même plus. Mais effectivement, au vu de ton état actuel, il n'est pas impossible que tu ais confondu les dates après tout … tant pis, t'as un jour d'avance, c'est pas bien dramatique. « J'ai jamais dis ça. » Et vive la mauvaise foi ! Comme si en plus de passer pour un con, tu allais avouer que t'es trop crevé pour réfléchir. Faut pas rêver. On a sa petite fierté, surtout quand ça concerne Thomas.

Tu jettes un œil à Vitae, occupée à explorer encore et toujours pendant qu'enfin, Tom se rhabille. « En tout cas, ça me fait plaisir de te voir. Alors tu as sauver la veuve et l'orphelin comme toujours ? » Té. La veuve et l'orphelin. Si seulement. Ça au moins, ça aurait été gratifiant un peu. Mais non, tu n'avais rien fais de tout ça depuis un bon moment d'ailleurs. Tout ce que tu avais à ton actif c'est ton histoire de félin obèse. Quelle plaie. Alors tu souffles, tu grimaces aussi en t'appuyant contre un étalage alors que Lux file entre tes jambes pour rejoindre Vitae. « J'ai escalader un toit pour attraper un Chaffreux de la taille d'un bus. Il m'a griffer l'enfoiré ... » Ouais. Partout sur les bras. Saleté de chat. Tu les avais toujours détester ces bestioles là, têtues en plus, capable de monter sur un toit incapable d'en redescendre … ou plutôt, jamais envie d'en défendre. Fallait toujours grimper les chercher, et t'étais jamais bien accueilli. « Je hais les Chaffreux. » Et voilà que tu pousses un ultime soupire tout en arrachant discrètement une feuille avec laquelle tu te mets à jouer tranquillement. « Tu veux boire quelque chose ou tu comptes resté planté là comme un Simularbre ? » Té. Un Simulabre. Il en a de bonnes lui. « Ouais. Un Café. Bien fort. » … un café bien fort, demande le mec qui à horreur du café !
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Je n'étais pas genre super habitué a me retrouver face à Cain dans cette tenue, même si je l'accueille avec un grand sourire. Je n'ai pas peur du ridicule c'est bien une chose que mon père m'est apprise.  « Je t'en prie … fou toi quelque chose sur le dos, c'est gênant là. » Je fis un salut militaire avant de chopper mes affaires et m'habiller en deux speed...  « Et pis, qu'est-ce que tu fous à poil tout seul au milieu des plantes … ? » Je finis de m'habiller je m'apprete même a lui repondre: " Eh bien Erika vient... " « Nah, laisses tomber, tais-toi je veux pas le savoir. » Je me mis à rire... Bon je pouvais le comprendre qu'il n'étais pas chaud àentendre mes histoires de culs, mais bon Cain n'était pas non plus le genre de mecs à se dévoiler si rapidement. Ce qui doit aussi plaire aux femmes (hein Silver!) Mais ce qui me chagrinait c'est qu'il vienne maintenant, je m'attendais pas à le voir... Erika devait partir le lendemain à Kanto pour retourner à son arène et verifier son école de dressage de pokémon plante. « J'ai jamais dis ça. » Soit il se fou de ma gueule soit il s'en souvient plus. Bon je lui pardonne quoi qu'il m'en coute. Je soupire et je m'approche de lui, alors que je remarque Lixy et le germignon que jene connaissais pas... Snivy fait son entrée dans la pièce et intrigué par l'odeur que dégage Germignon. Il est dit que Germignon dégage une odeur agréable et étonnant... Pyroli dors dans un coin sans doute et Ceribou fais de la balancelle sur une lianes dans la serre.

Je lui demande alors si monsieur a encore sauvé la veuve et l'orphelin...Après tout c'est pas ce qu'un Ranger est censée faire ? Ce coté de héro lui va comme un gant, il a se coter serieux mystérieux le Héro quoi ! Moi c'était l'inverse j'étais l'anti-héros dans toute sa splendeur. « J'ai escalader un toit pour attraper un Chaffreux de la taille d'un bus. Il m'a griffer l'enfoiré ... » Je remarque effectivement les traces de griffures... Je ne pouvais pas m'empecher de rire... " Tu casses tout le mythe n'empêche" disais-je alors que je passe une main sur ma nuque. Il devait sans doute avoir mal avec toutes ses griffures. Il me vient une idée, je tourne la tête vers Snivy " Apporte moi une branche de Cerfouille. Et dit a Blossom de descendre des lianes avant qu'elle recoive la colère du Bulbasaur d'Erika" Snivy cours vers les serres à l'arrière de la boutique. Alors que Cain rechigne sa haine profonde pour les chats. Je me mis a soupiré avant de lui accorder un sourire et puis je lui propose à boire. Vu sa tête, il en avait bien besoin « Ouais. Un Café. Bien fort. » J'arque un sourcil, Cain a horreur du café je le savais quand même " Depuis quand tu bois du café ? Tu as horreur de ça... Mais bon tu l'auras voulu " Je m'approche d'un coin plutôt tranquille de la boutique avec des sieges entourés de fleurs et de verdure. je prépare une cafetière et une théière je n'aimais pas le café. Rien ne valait une bonne tasse de Thé. Mon regard se pose sur le Germignon de mon ami " Depuis quand tu as un Germignon? " disais-je en m'asseyant sur un fauteuil. Et puis Snivy revient avec deux feuilles d'Aloe Vera Je les tiens et je la remercie " Snivy peux tu aller chercher les croquettes pour les amis de Cain ? Les speciales pour Germignon biensur" Snivy laisse agir ses lianes en me regardant ... Elles partirent à l'aveuglette derrière le comptoir tenant deux pots et deux gamelles les ramenant. Tandis que mon pokemon sert deux gamelles de nourriture pour nos amis, je sers une tasse de café fumant à Cain et je fis la même pour moi mais un thé vert... Rien de tel après mon sport de l'après midi. J'observe Cain son visage tel un cadavre m'inquiéte... " Depuis quand n'as tu pas dormi Cain? Tu as l'air vraiment pire que d'habitude... " Je m'inquiéte c'est vrai, mais c'est mon ami et après tout ce qui s'est passé je me dois de m'inquiéter pour lui.
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Erika. Hin. La fameuse Erika, sa championne … celle qui vient, parfois, de temps à autre dans le coin avant de repartir dans sa région natale, par obligation pour son arène et sa position. Tu ne l'avais jamais croiser. Du moins, tu n'en avais pas le souvenir … peut-être que ça ne t'avais pas marqué plus que ça. Tu ne retenais pas les gens. Pas ceux qui te semblaient de moindre importance du moins. Peu importe en réalité, tu le laisses ricaner dans son coin, réfléchir dans son coin à la date prévue de ta visite, date que tu contestes sans savoir qui a tort, qui a raison au final. Mémoire de Poissirène, Cain.

La discussion dévie rapidement, comme à son habitude Thomas en vient à te demander des nouvelles de ton travail. Tu les lui livre donc rapidement, rien de passionnant, rien que des histoires de félins égarés. « Tu casses le mythe n'empêche. » Oh, ça tu veux bien le croire. Bien des personnes ont la fâcheuse manie de prendre les Rangers pour des héros. En réalité, vous n'êtes rien de plus que les serviteurs du peuple. Toujours aux petits soins pour les autres, toujours présents pour rendre service … des services pas toujours des plus gratifiants, d'ailleurs. Tu soupires, passant une main dans ta nuque pendant que ton ami donne quelques instructions à son Pokémon qui aussitôt file à toute vitesse entre les plantes vertes qui emplissent l'endroit, le décor, lui offre une odeur agréable, si particulière. Tu acceptes rapidement un café, cette boisson que tu as tant en horreur mais qui finalement, t'offre finalement le coup de fouet dont tu as besoin, même si c'est temporaire. « Depuis quand tu bois du café ? Tu as horreur de ça … Mais bon, tu l'auras voulu. » Ouais. Horreur. Remarque prévisible de la part de Tom qui te connaît si bien, depuis si longtemps. Tu lui emboîtes le pas, silencieux avant de te laisser tomber sur une chaise pendant qu'il prépare les boissons chaudes. « Depuis que j'en ai besoin ... » souffles-tu. Avec quelques poffins, ça passe toujours après tout. « Depuis quand tu as un Germignon ? » Nouveau changement de sujet, et oh, ce n'est pas pour te déplaire au final. Un Germignon, autrement dit Vitae. Depuis quand, déjà ? Tu ne vois même pas le temps passer. « Un petit moment … une semaine ou deux, en fait. Je crois. Je voulais te la montrer. » C'était un peu pour ça, que t'étais décidé à venir, en réalité. Tu savais qu'elle lui plairait sans doute. Les Pokémon plante avaient toujours été les préférés de Thomas, et les Germignon ne courraient pas les rues. Ils étaient en réalité, plutôt compliqués à dénicher. Tu avais eu de la chance … surtout que Vitae était du genre douce, docile, câline et adorable. Un bonheur de l'avoir.

Une nouvelle fois, Thomas donne quelques consignes à son Vipélierre. Cette dernière fouine un petit moment, avant de revenir avec des gamelles et quelques croquettes qu'elle offre à tes deux compagnons pendant que son maître s'occupe de te servir un café bouillant. « Depuis quand tu n'as pas dormi, Cain ? » Et aller, on y vient. Tu espérais que ça ne vienne pas sur le tapis, vraiment. Le fait est que tu n'avais pas envie de parler de ça, pas envie de t'aventurer sur ce terrain là. Le sommeil, c'était presque tabou pour toi. Une pente glissante, horriblement effrayante. « Tu as l'air vraiment pire que d'habitude. » Tu hausses les épaules, avant de jeter un sucre, puis un second, et un suivant dans ta tasse de café. C'est du sucre au café que tu t'apprêtes à boire... Depuis quand. T'en sais rien. Tu t'en fou. Tu regardes jamais, tu comptes jamais. Moins tu dors, mieux tu te portes. Du moins. En théorie. Dans la pratique, tu restes humain. Tu as besoin de dormir un minimum et même si tu as conscience que refuser ce besoin vital à ton corps est dangereux … tu ne peux pas te résoudre à aller te coucher, à laisser les songes t'envahir, à t'abandonner totalement. « Je sais pas. Mais ça va. T'en fais pas. » Oh, tu sais que c'est pas tes paroles qui y changerons quelque chose. Il s'inquiète, comme toujours. Comme tout le monde. Tout le temps. C'est pas nouveau, et en sens tu t'en veux de leur infliger ça. « Je vais bien. » ajoutes-tu. Comme si tu ressentais le besoin de lui faire rentrer ton mensonge dans le crâne. « Alors, quoi de neuf ? Tu as de nouveau compagnons, non ? » Changement de sujet. Tout en subtilité. Ahem.
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L'état de Cain à toujours été une source d'inquiétude, depuis qu'on est enfants, j'essaye de ne pas lui montrer, car je sais a quel point il est reticent et se sent comme un poid sur les épaules des autres à être ainsi, biensur cela n'est pas de sa faute et il a du mal à le contrôler. J'essaye de poser quelques questions pour me rassurer et me dire qu'il contrôle la situation je lui fais confiance, même si j'ai peur pour sa santé. Alors que nous partions boire un café je lui demande depuis quand il en buvait, c'était rare... « Depuis que j'en ai besoin ... » C'est alors que viens a mes pieds une petit boule de chewing gum vert avec une feuille coller sur la tête, je n'en revenais pas de voir un Germignon c'était tellement rare surtout de notre petit île de Sinnoh. Je lui pose alors la question depuis quand l'avait il. « Un petit moment … une semaine ou deux, en fait. Je crois. Je voulais te la montrer. » J'ai des étoiles plein les yeux pire qu'un enfant, alors Snivy nous apporte le café et le thé... Elle était très serviable bien que parfois têtue, " Elle est vraiment adorable..." j'approche ma main du museau du petit pokemon plante, ayant travaillé la terre ce matin, mes mains devaient sentir la chlorophylle et la terre humide... Le germignon intrigué renifle mon museau : " Chiiico " Elle semble ravis, elle se frotte à ma main, son corps était chaud c'était agréable. " Je peux la prendre ?" lui demandais je? Je voulais l'examiner.... Je connaissais tout ce qu'il y avait a savoir sur les pokemons plante... Je savais comme rendre le bulbe d'un bulbizarre plus performante nutritivement parlant. Comme bien nettoyer un Empiflor sans e blesser ou se faire blesser... Je pouvais juste en sentant la seve emanent d'un germignon si ce dernier était en bonne santé.

je m'inquiétais pour lui c'est vrai, je le considérais comme un frère et quand on forme une pseudo famille on s'inquiéte pour les membres. je sentais qu'il s'en voulait, d'être ainsi comme ça. ALors que ce n'est pas sa faute, mais je pouvais comprendre... Mais mon instinct fraternel prend trop souvent le dessus et finit par poser la question qui fache... Les cernes sous yeux enfin je devrais dire les vallées m'inquiète « Je sais pas. Mais ça va. T'en fais pas. Je vais bien. » Il ment très mal mais je compte pas l'embeter d'avantage, car au fond cela me suffit pour comprend que même s'il me ment il est conscience de son état... C'est alors qu'il change de sujet: « Alors, quoi de neuf ? Tu as de nouveau compagnons, non ? » Je me mis a sourire en lui avouant : « Oui ! j'ai capturé un Ceribou il y a quelques jours, elle s'appelle Blossom... Tenace le petit je te jure... Et puis j'ai reçu un Pyroli aussi... Ce n'est encore qu'un bébé mais je compte bien l'entrainer il va devenir le gardien de la boutique. » Comment ça je parle trop? Bon okay mais quand on parle de mes pokémons c'est un peu comme si je parlais de mes enfants je gagatise un peu trop facilement. « J'ai essayé de lui trouver un nom cool... J'ai eu du mal, mais Big McIntosh je trouve que ça sonne bien » « Erika a fait des poffins avec sa Gardevoir tu en veux ? »

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L'odeur du café vient te chatouiller les narines, et inévitablement tu grimaces. Tu en as une sainte horreur, depuis bien longtemps. Toi, tu raffoles des goûts plus doux, plus sucrés, cette boisson amer de nature ne s’entend donc pas forcément au mieux avec tes papilles. Pourtant, tu sais que la caféine est un bon moyen de combattre le sommeil, et peu habitué à en boire finalement, elle s'avère avoir de gros effet sur toi. Te booste, te donne ces coups de fouet dont parfois tu as besoin. Oh, bien sur ce n'est jamais permanent et parfois, malgré toutes tes tentatives tu t'endors. Tu sombres dans un sommeil rarement paisible, mais jamais si terrible, un sommeil somme toute réparateur il faut bien l'avouer.

Tes yeux se posent sur Vitae, la discussion passe sur elle. Tu savais bien qu'elle lui plairait, d'ailleurs déjà la voilà qui s'approche et qui vient renifler calmement la main de ton ami avant de s'agiter, joyeuse. Ici, elle est dans son élément, chaque odeur doit lui être familière, atrocement agréable et bien entendu, les caresses et l'attention qui lui sont offertes pour le moment la captive. Parce qu'elle est comme ça, Vitae, calme et câline, un Pokémon adorable, discret et pourtant joyeux, facile à vivre mais qui possède tout de même ce petit caractère bien à elle. « Je peux la prendre ? » Tu agites alors positivement la tête, un sourire est venu étirer tes lèvres, légèrement. Tu souris très peu en réalité, tes sourires sont toujours à demi effacés, pâles et surtout, ils sont généralement de circonstance, polis au mieux. « Bien sur que oui. » Oh, ce n'est pas que tu autorises n'importe qui à s'occuper de l'un de tes compagnons. Non, tu y tiens bien trop. En général, tu prends d'ailleurs garde à ce qu'on ne les approchent pas, tu éloignes les enfants trop curieux et insistants de Lux par exemple, parce que tu connais son caractère, de même pour Ignis qui lui est plus effacé au final, un peu plus réservé pour le moment.

Et puis, alors qu'il examine et regarde Vitae, la discussion change à nouveau, elle passe sur toi et tu détournes le tout presque aussitôt. Réticent à parler de toi, de ta santé, de ce qui en découle en particulier. Tu pars dans quelques banalités, un peu triste finalement quand on pense qu'il s'agit là de ta toute première conversation avec ton ami de toujours depuis un bon moment maintenant. Tu demandes des nouvelles. Tu demandes si ça va, et puis si peu inspiré pour une conversation plus profonde, tu abordes le même sujet que lui ; ses compagnons. Tu connais bien son Vipélierre. Cette petite créature qui finalement, t'as toujours un peu amuser. Le compagnon parfait pour Thomas, serviable, elle l'aidait dans nombre de tâche et elle avait cette rare capacité à savoir calmer les ardeurs de son dresseur quand cela s'avérait nécessaire. Pointe d'admiration pour la créature, toi, tu n'avais jamais réussi à faire ça. A croire que le Fouet-Liane était plus efficace pour Thomas qu'une dizaine de tes mots à toi. Mais il y avait aussi ce Ceribou dans un coin. « Oui ! J'ai capturer un Ceribou il y a quelques jours, elle s'appelle Blossom … Tenace le petit je te jure ... » Mh. Tu poses les yeux sur la bestiole en question. Thomas et les Pokémon de type plante c'était une grande histoire d'amour alors finalement, il n'était pas étonnant de voir ses choix se porter sur un tel Pokémon. « Félicitation. » Dis-tu simplement, alors que ton ami continue de parler. « Et puis j'ai reçu un Pyroli aussi … Ce n'est encore qu'un bébé mais je compte bien l’entraîner il va devenir le gardien de la boutique. » Là en revanche, tu arques un sourcil. Tu l'avais à peine remarquer ce tout petit Pokémon qui roupille dans son coin. Un Pyroli, hin. Choix bien étrange, grosse surprise pour Thomas. Un Pokémon de type feu … « Il va cramer ta boutique. » Optimiste, Cain, bravo. Mais bien sur tu dis ça sur le ton de la plaisanterie, tu taquines. Comme tu as toujours eu l'habitude de le faire avec Thomas. « J'ai essayé de lui trouver un nom cool … J'ai eu du mal, mais Big Mcintosh je trouve que ça sonne bien. » Tu retiens un rire. Big. Mcintosh. Mais … « Qu'est-ce que c'est que ce nom ? » A ce demander où il a été chercher ça, encore. Un sketch ce mec là. Y fait jamais rien comme tout le monde. Du coup, tu agites la tête, cherchant dans tes affaires pour attraper la Pokéball d'Ignis et le libérer. Le Caninos se secoue quelques secondes avant de humer l'air … pour finalement éternuer, balancer un tout petit flammèche sur une plante qui traîne devant lui. Bien entendu, la jolie fleur fini en petit tas de cendre et Ignis s'agite pour finalement aller troubler le sommeil du Pyroli à renfort de coup de museau. « Désolé … les fleurs c'est pas son truc. »
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