+ la mort rapproche les âmes écorchées.

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Sam 14 Mai - 23:09

la mort rapproche les âmes écorchées

ft. Cassandre

Qu'est-ce que tu fais là, Karel ? Cet endroit, tu ne le connais même pas. Ou si peu. Tu y es passée, jamais vraiment arrêter. Cet endroit, en réalité, tu ne l'aimes pas particulièrement .. mais Malosse et Saphir eux, semble apprécier l'air, l'odeur qui règne dans ce coin. C'est pas loin d'ici, que tu as capturer Malosse d'ailleurs, l'endroit sans doute lui ait familier, alors tu traines, tu t'aventures un peu partout et poussée par un désir étrange d’entraînement, tu avais fini par te retrouver au beau milieu de cette forêt en te disant que peut-être, les Pokémon de type plante ou insecte devaient pulluler ici … une aubaine, pour toi, pour Malosse sans doute aussi pour Saphir qui allaient pouvoir n'en faire qu'une bouchée pour s'endurcir … oui. Oui, mais voilà. Tu t'étais ravisée. Tu avais marcher quelques temps, en observant les alentours, tes yeux bleus étaient passés sur de joyeux Ceribou occupés à chanter sous un rayon de soleil filtrant à travers les arbres orangés, puis sur un Germignon, furtif qui s'était arrêter pour t'observer avant de courir se cacher sans doute effrayer par Malosse, avant de s'attarder sur ces Paras et Parasect visiblement en plein travail. La forêt était tout simplement paisible. Calme. Il régnait ici un silence étrangement apaisant, une ambiance légèrement envoûtante et un parfum, une fragrance sucrée, fleurie, délicate et fascinante. Toi qui aimait si peu fréquenter les terres intérieure, il se trouvait que pour le moment, cet endroit était plus ou moins à ton goût. Bien différent du bord de mer où tu avais grandis, plus doux sans doute, moins acidulé et moins puissant. Un juste milieu très appréciable.

C'est ainsi que tu avais laisser l’après-midi s'écouler, lentement, au rythme de tes pas, puis de tes petites pauses. C'est d'ailleurs au terme de cette dernière que tu t'étais laissée glisser le long d'un tronc d'arbre pour observer les jeux d'Amagara et de Saphir avant de laisser le sommeil te gagner. Une sieste courte, très courte en réalité mais dont tu étais sortie en sursautant, te redressant vivement pour regarder, comme paniquée autour de toi. Le soleil déjà déclinait, et tu étais toujours là, au cœur de cette foret dont finalement tu ne connaissais pas grand chose. Tu avais donc rappeler Amagara, puis Saphir dans leur Pokéball, ne laissant à tes côtés que ton Malosse avant de reprendre la route … ou ce que tu pensais être la route. En réalité, ta courte pause avait été suffisante pour te faire perdre tes maigres repères et à mesure que tu avançais, pensant sortir de cette forêt, tu ne faisais en réalité que t'y enfoncer, encore et encore, à mesure que les minutes passaient, s'écoulaient, se perdaient dans le néant.

Il te fallut une bonne demi-heure pour comprendre ta possible erreur. Et ce n'est finalement qu'en apercevant une cabane, une habitation visiblement que tu n'avais pas croiser en venant que tu en vins à la triste réalité : encore une fois, tu étais perdue. Ton légendaire manque de sens de l'orientation avait encore frappé. Pour autant, tout n'était pas perdu non. Un bruit, étrange et répétitif, pas réellement régulier te parvient aux oreilles. Des coups, des craquements qui te poussèrent à t'aventurer plus en avant pour en connaître la provenance. Il te suffit de quelques pas, pour l’apercevoir. Là, devant la cabane. Un homme. Pas réellement âgé, et pourtant au premier abord particulièrement négligé, mal rasé, occupé à fendre quelques bûches à l'aide d'une hache qui même de là où tu te trouvais, te sembla impressionnante. Une hésitation. Tu en vins à te sentir partagée, entre l'envie de t'approcher pour demander ton chemin, et celle de rebrousser chemin. Pourtant, tu fis un pas en avant … et tes yeux se posèrent sur cette bouteille d'alcool que l'homme s’efforçait de garder à proximité … comme s'il s'y accrochait, comme si cette dernière était une bouée. Allons bon, tu étais tombée sur un bonhomme étrange, sans doute alcoolique, paumé au milieu d'une forêt et qui manquait sans doute cruellement de manières et d'éducation. Un ermite. Un frisson te parcourus le dos, et pourtant tu fis un nouveau pas en avant, osant déranger l'homme dans son occupation. « Excusez moi … euh … monsieur ? » Une petite voix, hésitante, tu tentes tout de même un sourire, comme pour lui faire comprendre que tu es là en amie, que tu ne lui veux rien de spécial et que ce n'est sûrement pas la peine de se servir de cette hache contre toi. « Pardon, je … je ne veux pas vous déranger dans votre … votre travail. Mais. Il s'avère que j'ai encore perdu mon chemin et que … vous savez comment on sort de là, dîtes ? »
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Dim 15 Mai - 23:02

Encore une putain de journée. D’aussi loin que je puisse me souvenir, en tout cas, sans me bruler à force de vouloir regarder une lumière bien trop forte pour moi, toutes mes journées ont été ainsi, parsemées de ténèbres, de boisson et de solitude. J’en viens parfois à me demander si je sais encore communiquer et si, par mégarde, quelqu’un s’égarait près de ma cabane, je saurais encore l’aider. De temps en temps, je croise des gens, mais je ne m’égares pas dans de longues conversations, je ne m’attaches pas et rentre directement chez moi, m’enfermer dans cette immense barrière de solitude. Il reste que même enfermé, tout homme possède des obligations, ne serais-ce que pour survivre. Pourquoi ne pas mettre fin à toute cette misère, me demanderez vous, et à cela, je possède une réponse simple : Je suis certes brisé, jusqu’au plus profond de mon âme, mon cœur s’est resserré sur lui-même et mon esprit ses assombri. Mais je garde finalement un semblant fierté. Si ce jour, au milieu des flammes, le hasard ou quelconque entité, réelle ou non, à décidé que je ne devais pas mourir, ce n’est pas à moi de fuir pour m’arracher à cette vie. Ce jour là, le monde à dévoilé ce que je suis, un idiot rêveur et impuissant, c’est donc ce fardeau que je dois porter. Je finirais sans doute de toute façon par m’éteindre. Ici, seul. L’obligation du jour est simple, je suis déjà allé au ravitaillement hier, il ne me reste plus qu’à couper un peu de bois, histoire de prévoir les fraiches nuits forestières. C’est donc ainsi, que j’attrape une bouteille de bourbon et que je sors, me rendant directement près de la base d’un grand tronc me servant habituellement à couper le dit bois. J’ai encore quelques réserves de bois, mais il me faudra aussi bientôt aller me réapprovisionner. Cette pensée suffit à m’arracher un fin soupir. M’éloigner revient à engager le contact et engager le contact… Bref, je décide d’y songer plus tard, venant chercher quelques grands rondins pour venir les poser à proximité, déposant ma bouteille sur l’un d’eux, dans un équilibre qui peux sembler parfait, pour lever la hache et l’abattre avec brutalité, fendant une buche pour, ainsi, recommencer l’action autant que nécessaire.

Je porte un vieux jeans noir et un vieux débardeur blanc sur lequel la sueur vient rapidement prendre forme. Ainsi, le temps commence à s’écouler, coup de hache après coups de hache. Je ne stoppe mes assauts incessants qu’au moment d’attraper ma bouteille pour m’enfiler une lampée de son contenu. Ironiquement, malgré ma chute libre d’intérêt en toutes choses, J’ai gardé un physique assez « avantageux », ne mangeant que peu et me livrant à diverses activités comme… couper du bois. Ce qui fait que je puisse me permettre de continuer ainsi un bon moment. Cependant, ce qui devait finir par arriver arriva finalement. Une voix finit par me tirer de mes pensées et de mes tourments, la voix d’une femme, visiblement jeune. C’est alors que je relève faiblement la tête vers elle, plantant mon regard dans le sien alors que finalement, je viens trancher une ultime buche, presque comme si ne rien était. Il m’a sans doutes fallu quelques minutes pour réaliser que ce n’était ni une voix, ni une hallucination. Elle sourit alors faiblement, bien que tout aussi visiblement peu rassurée, ce que je peux parfaitement comprendre. Je viens alors simplement planter la hache dans le bois avant de taper doucement mes mains, laissant l’épais nuage de fines particules de bois se dissiper, écoutant sa tirade suivante. Finalement, ce n’était rien de bien grave. Aucun service particulièrement difficile à rendre ou m’obligeant à entretenir un quelconque rapport « longue durée ». Je m’approches alors légèrement, juste affaire de passer devant elle, prenant bien soin d’attraper ma bouteille au passage pour venir me place face à un chemin passant un peu plus loin, presque perpendiculaire à celui qu’elle avait sans doutes emprunté pour arriver ici.

-Suivez le chemin, là bas. Il vous amènera à un croisement, à partir de la tournez à droite et vous finirez par arriver sur un grand axe. De là, vous suivez les panneaux.

Un service rendu ? Allez hop, ça mérite bien une bonne gorgée, ça –je ne m’en prive donc pas-, l’observant simplement un instant avant de retourner à mon bois, déposant la bouteille pour commencer à déplacer les morceaux pour venir les positionner près de l’entrée. Je ne peux nier que c’était une belle femme en tout cas, elle m’aurait sans doutes plu, à l’époque ou tout ça avait encore un sens.

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Ven 20 Mai - 21:18

la mort rapproche les âmes écorchées

ft. Cassandre

Tu n'as pas pour habitude de te laisser impressionner. Bien sur que non, Karel. Tu as passer tellement de temps à vivre aux côtés de criminels, qu'au final le reste du monde devrait te paraître inoffensif. Tu es fragile, en apparence, tu l'es peut-être aussi en réalité. Mais tu sais te défendre quand cela est nécessaire. Pourtant, tu peines à te sentir à l'aise là, maintenant face à cet homme là. Il ne t'inspire pas confiance. Absolument pas. Peut-être est-ce son allure si négligée, cette cabane au milieu de nul part … ou alors, cette hache qu'il tient si fermement entre ses mains pour venir l'abattre sur ces quelques morceaux de bois innocents. Sans doute. Ou alors, est-ce la bouteille. Oui. Plus que tout autre chose, c'est elle qui te fait douter. L'alcool tu le sais rend l'homme fou, et imprévisible. Alors, c'est avec prudence que tu t'avances, et c'est avec une voix hésitante que tu demandes ton chemin.

Tu sursautes légèrement lorsque sa hache vient se planter dans la vieille souche. Tu fais même un demi-pas en arrière lorsque lui s’approche un peu, pour finalement passer devant toi. Tu le suis du regard alors qu'il s'avance pour finalement te désigner un chemin, assez distinct à quelques mètres de là. Tu plisses les yeux pour observer, comprendre. « Suivez le chemin, là bas. Il vous amènera à un croisement, à partir de là tournez à droite et vous finirez par arriver sur un grand axe. De là, vous suivez les panneaux. » Et alors que tu continues de fixer la direction indiquée, voilà qu'il avale une grande gorgée de sa bouteille, avant de tranquillement retourner à ses occupations. Tu laisses échapper un léger soupire. Il a pas l'air très content de ta visite le bonhomme. C'est même … plutôt flagrant. Tu l'emmerdes, tu le déranges. Alors, tu lui lances un dernier regard alors qu'il est occuper à ranger ses bouts de bois, et tu finis par venir frapper tes cuisses de tes mains en signe de résignation avant de prendre le chemin indiquer. En réalité, tu ne fais que quelques pas, avant de t'arrêter à nouveau. Tu regardes le chemin. Tu te mords la lèvre inférieure, et puis tu te retournes, reposant les yeux sur le dos du bûcheron avant de t'approcher de lui, encore une fois. « Hé, Davy Crockett ! » Bon, visiblement, ta crainte s'est envolée. « Désolée de vous déranger, encore une fois, dans votre … boulot. Mais. C'est par la droite ou par la gauche ? » Non parce qu'au final, tu serais bien capable de prendre la mauvaise, avec ta chance. Et finalement, tu aimerais éviter. « Non parce que le reste j'ai compris, suivre, puis le croisement puis à … gauche … ou droite, ou gauche, puis … non en fait. Je sais plus. » Triste réalité. Karel, et sa mémoire de Poissirène. « Dîtes vous auriez pas une carte ? Ou un dessin, j'aime bien les dessins. »
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Sujet: Re: + la mort rapproche les âmes écorchées. | ft. Cassandre.

Mer 25 Mai - 20:57

Une fois les informations souhaitées distribuées, je me retourne tranquillement et retourne à ma tache. Me dirigeant vers mon bois alors qu’elle semble prendre la direction donnée, j’ouvre donc la porte de ma demeure, commençant à placer le bois pour le rentrer à l’intérieur, ce qui me semble tout à fait convenable. Ça devrait me durer quelques jours, assez pour me permettre de me préparer mentalement à la longue journée à l’extérieur, qui m’attends prochainement. Avant même ceci dit que je n’ai réellement le temps de commencer à en rentrer assez que la jeune femme semble être revenu sur ses pas et m’interpelles d’un surnom qui se veux sans doutes amical. Qui c’est déjà, ce type… ? Une sorte de trappeur, non ? M’enfin, je pense que cette image peux effectivement s’accorder ici. En viens ensuite une court monologue ou elle expose à la fois sa mémoire foireuse et son sens de l’humour et des priorités spécial. Je m’écarte donc ensuite, entrant dans les pénombres de ma demeure pour aller attraper une carte ainsi qu’un stylo, sortant ensuite pour venir m’appuyer sur un des murs de la maison, entourant l’endroit ou on se situait pour venir tracer le parcourt à suivre sur la carte directement, mieux qu’un dessin, un dessin 2.0.

Je la regarde ensuite, rangeant le stylo pour lui tendre la carte. Si elle avait pris la peine de jeter un œil à l’intérieur, elle constaterait sans doute de l’immense pénombre ambiante, si elle se concentre bien et s’approche, elle pourrait même sans doute sentir la puissante odeur d’alcool et de renfermé qui s’en dégage et peut être pourrait-elle-même deviner quelques ombres appartenant aux divers meubles qui se trouvent à l’intérieur, des parquet de bouquins et de bouteilles, des reflets de morceau de verre à même le sol, provenant d’un petit filet de lumière venant d’un volet abimé, peut être ? Enfin, vous voyez bien l’idée du décor.

-Cela devrait être suffisant à vous guider, là bas, vous trouverez tout ce dont vous aurez besoin, ainsi qu’un endroit ou vous faire dessiner la suite de votre trajet, si c’est ce que vous voulez, je vous fais cadeau de la carte, de bon cœur, même.

Je l’observe donc, patientant visiblement, avant de reprendre ma bouteille et de m’en offrir paisiblement une lampée.

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