Journal de bord Ville d'origine : Poivresel. Équipe pokémon : Inventaire :
team shelters
— Arrivé(e) le : 28/03/2016 — Posts : 551 — Ft : Lyndsy Fonseca. — Fiches : fifiche par là. + les p'tits liens . — T-Card : la t-cards toute belle. — Banque : money, money, money ♫ — Âge : 26 ans. (14.09) — Job / Hobby : Ancienne Admin de la Team Aqua. Admin de la Team Shelters et désormais Ranger. — Couleur : #990000 : CB.
#DC143C : In RP.
— Pokédollars : 9.692. — Rp en cours : Jahan & Lycaon.
+ Mission.
+ Pnj.
Sujet: + please, save me. ➸ Io. Mer 27 Avr - 1:17
please, save me...
ft. Io
Il fait froid. Oh, il fait si froid. Toi qui te pensais forte, assez forte. De taille à affronter les températures les plus basses. Toi qui pensait la neige, c'était du gâteau, bien moins dangereux pour toi que l’atmosphère et l'air que tu avais supporter près du volcan, lorsque tu avais capturer ton Malosse. Tu t'étais tromper. Si lourdement tromper. Voilà que tu tremblais, tu tremblais si fort qu'il était difficile pour toi d'avancer correctement, à un rythme régulier. Tu tremblais tant, que tu avais l'impression de ne même plus contrôler ton propre corps, torturé, meurtri, malmené par le froid. Tu ne faisais que trébucher, t'affaler dans la neige … cette neige qui venait fondre sur tes vêtements pour les humidifier peu à peu, les rendre tout simplement insupportables, si piquants, irritants pour ta peau.
Il te faudrait un endroit, un endroit où tu poser, te réfugier à l'abri de ce vent glacial, de ces flocons incessants. Tes pieds sont douloureux. Si douloureux, complètement gelés. Tu gémis, à chacun de tes pas, tente de garder les yeux ouverts histoire de trouver un endroit, un refuge. Des heures que c'est ainsi. Que tu patauges dans la couche de neige. Que tu te sens … perdue. Seule. Sur le point de craquer, tout simplement. Tu tournes en rond, en réalité. Tu le sais. Mais tu continues. Incapable de réfléchir, tu ne fais que marcher, sans but. Tu erres, en réalité. Comme un fantôme, un fantôme effrayé par n'importe quel bruit lui parviendrait aux oreilles. Une branche qui craque, un bruissement d'aile … la moindre chose à le don de te mettre la pression. Même en fantôme tu crains. Tout te paraît étrangement hostile finalement. Comme si le monde entier semblait vouloir s'acharner sur toi. C'est pas le cas, pourtant. Bin. Non. Tu es juste la fille la moins chanceuse et surtout, la moins douée de l'univers. Toi, et ton sens de l'orientation pourri. C'est la chose la plus triste qui soit, au monde.
A tes pieds. Ne reste que ton Malosse. Toujours le même, qui finalement semble souffrir un peu du froid. Des heures qu'il traîne dans tes pieds fatigués. Que tu tentes de le raisonner en même temps que tu essaies de te sortir de là. Des heures qu'il refuse, qu'il t'ignore même et qu'il renifle à droite, à gauche, comme pour tenter de trouver son chemin. Le votre. Des heures qu'il est là, oui. Dans un environnement hostile pour lui, rien que pour être avec toi. Qu'il refuse obstinément de te laisser seule, au milieu de nul part. Des heures … oui. Alors. Tu essais de te donner un bon coup de fouet. Tu te redresses. Tu chutes de nouveau pour mieux te relever et finalement avancer, encore et encore pour finalement t'arrêter net. Tu sais pas où tu vas. Alors tu soupires. « J'en ai marre... » Oui. Ça, n'importe qui l'aurait compris. Mais. Après ton désespoir, te voilà finalement agacé. Énervé. Et c'est plutôt rare, chez toi. Toi si douce, si calme. Tu n'es clairement pas dans ton état normal. Alors voilà que tu te mets à casser des bouts de bois, shooter des pierres et … et balancer des cailloux. Un a droite. Un a gauche. Et .. un droit devant. En plein sur le gros machin plein de poils qui se repose dans la neige. Un truc énorme, ça oui. Un truc qui bouge aussi. Qui se redresse dévoilant un regard assassin et des défenses plutôt impressionnantes. « Ouuuh … ça va faire mal. » laisses-tu échapper en lançant un regard désolé à ton Malosse qui te regarde, totalement affligé. L'air de se dire qu'il a hérité de la dresseuse la plus conne de l'histoire … Tu reposes les yeux sur le Mammochon. Oui, c'est un Mammochon. Un énorme Mammochon qui déjà te fixe, grattant le sol de l'une de ses pattes. Il va charger, oh tu le vois venir gros comme un Ronflex. Il va charger, et tu vas te faire balayer. « On devrait pas .. rester là. » dis-tu. Mais déjà ton Malosse se prépare à lancer une attaque. Il est malade celui-là ! Hinhin. Hors de question que tu te frottes à ce truc. Tu te baisses alors rapidement, attrape Malosse dans tes bras pour te mettre à courir à toute jambes … et bien entendu, la grosse bestiole te poursuis. Oh misère. Tu cours, finissant par lâcher Malosse. « Cours. » C'est qu'il pèse son poids l'animal, et que tu es loin de ressembler à Hulk. Tu cours oui. Et oh, il n'y a rien. Rien. Pas un endroit où te cacher pour éviter ce monstre. Alors tu continues … encore et encore jusqu'à glisser. Chuter. Te prendre les pieds dans la seule racine qui dépasse de la neige. Ton corps s'écroule, et puis tu roules … comme Obalie. Tu dévales une pente, tu ne sais même pas d'où elle sort, où elle mène mais de toute façon tu ne peux pas t'arrêter, ton corps malmené par le terrain fini par s’écraser contre un rocher et tu restes ainsi quelques secondes, avant de te redresser pour souffler. T'es entière. Et ton Malosse lui … finit tout simplement de descendre la pente tranquillement. Tu souffles. Tu n'es plus poursuivie, mais tu es sans doute encore plus perdue qu'avant. Et tu as toujours si froid. Mais tu ne peux pas abandonner là, pas maintenant, alors tu tentes de te lever … mais tu retombes aussitôt en laissant échapper une plainte. Ta cheville, à visiblement pris un mauvais coup. « Foutue racine ... » La nature t'en veux. Vraiment. Et finalement, sans doute conscient de ton état de détresse, ton Malosse s'approche pour venir se blottir contre toi … pour te réchauffer. Son premier geste affectueux envers toi. Son premier câlin. Comme s'il sentait que c'était tout ce dont tu avais besoin maintenant … un câlin. roller coaster
Invité
Invité
Sujet: Re: + please, save me. ➸ Io. Ven 29 Avr - 6:59
Please, Save Me
Il y a de ses rencontres que rien ni personne n'aurait pu imaginer. Il y a de ses rencontres que seul le destin semblait capable de ne serait-ce qu'espérer. De ses rencontres qui paraissent si étrange, si invraisemblables que, lorsque l'on en vient à les conter, elles paraissent tout droit issues d'un roman, ou d'un quelconque film vu, ou lu, quelques jours auparavant. Et pourtant, de ses rencontres là, nombreuses sont celles à être bel et bien réelles. Ce sont celles qui, à vie vous marquerons. Celles qui, tout le long de votre existence vous vous rappellerez chaque instant, chaque geste, chaque mot. Des moments qui resteront gravés à jamais dans votre mémoire, votre cœur et votre âme. Des moments que vous chérirez une grande partie de votre vie. Certaines vous offriront des amis pour une vie. D'autres peut-être plus. Ce qui est certain c'est que, en vivant l'une de celles-ci, vous en ressortirez changer. Pourquoi est-ce que je vous parle de tout cela ? La réponse est très simple. Io, notre cher champion d'arène a eu la chance, le privilège, de faire une de celles-ci. Pourtant, l'endroit où il allait ne pouvait présager aucune rencontre et pourtant, et pourtant …
C'était une journée qui semblait être des plus banales au premier regard. Io avait passé la journée dans son arène, attendant un challenger qui, selon les rumeurs, devait arriver. Ce dernier finit par arriver en plein milieu de l'après-midi mais ne réussit pas à surmonter le défi, tant et si bien que, Nomad et Kalie suffirent grandement pour vaincre son équipe. Bien que relativement déçu, le dresseur fit la promesse de revenir plus fort pour obtenir ce fameux badge. Cette détermination plut à Io qui lui donna sa parole de l'affronter de nouveau quand il le voulait. Pink, son Roigada, n'ayant eu son quart d'heure de gloire, se sentait un peu délaissé et voulait absolument faire quelque chose en compagnie de son maître. Il réfléchit un bon moment avant de le harceler pour aller se balader. Lui qui d'habitude préférait rester tranquillement auprès du feu se retrouvait avec cette envie subite et peu habituelle. Finissant par céder, l'originaire de Kanto se couvrit comme il fallait avait de sortir. Son Hypnomade et sa Gardevoir passablement fatigués par le combat qui venait de se dérouler préférèrent rester se reposer, tandis que Solis, son Mentali préférait rester bien au chaud.
Leurs pas finirent par les mener non loin de la forêt glacée. Ils ne croisèrent que trop peu de monde sur la route et encore moins de pokemon. Le froid était vif et mordant, tandis que le soir pointait tout doucement le bout de son nez, espérant étreindre de sa cape la pureté des étendues glacées. Pink semblait le plus heureux du monde au travers de cette balade, son maître appréciait aussi la balade mais était prêt à rentrer sous peu, afin de ne pas se faire surprendre par l'obscurité ainsi qu'un froid encore plus dévorant. Cependant, une petite scène, à quelques dizaines de mètres de lui attirèrent son attention. Une personne semblait s'être attirée les foudres d'un Mammochon qui la chargeait. Dans un vain espoir désespéré, la silhouette tenta de s'échapper mais … Elle sembla trébucher et chuter dans un ravin, sous le regard empli d'incompréhension de la bête qui attendait sagement que sa cible remonte. Voyant tout cela, notre ami ne put que se précipiter vers ce fameux ravin pour y découvrir une femme en compagnie d'un Malosse. Elle sembla vouloir se lever mais, l'idée fut très vite abandonnée, sans doutes s'était-elle blessée à la jambe, chose qui n'était pas dépourvue de toute logique au vu de la chute qu'elle venait de faire. Le regard de Io se tourna alors vers le pokemon de glace qui le regarda avec attention sans vraiment comprendre ce qu'il pouvait bien faire là, mais toute sa concentration se porta de nouveau sur sa potentielle victime. S'il avait pu, il aurait sûrement froncé les sourcils, mais, c'est bien connu, les Mammochons n'ont pas de sourcils.
S'élançant vers ce fameux ravin, Io se laissa glisser vers la silhouette qui devint peu à peu le corps d'une femme. Ce corps de femme devint rapidement un visage et ce visage devint tout aussi rapidement un fort joli visage. Une femme très en beauté qui devait faire des ravages, sans nul doutes. Le Malosse tourna la tête pour voir ce qui arrivait et semblait presque prêt à montrer les dents mais, les gestes lents et amples semblèrent suffire à gagner sa confiance. Ce fameux visage laissa découvrir un trésor inestimable, les plus beaux saphirs qu'aucun homme n'avait eu la chance d'extraire. Des saphirs suffisamment éclatants et envoûtants pour que des nations entières puissent vouloir guerroyer dans l'espoir de se les accaparer, voulant pavaner avec des pierres précieuses sertis sur des riches colliers. Malheureusement pour eux, ses saphirs semblaient être prisonniers. Prisonniers d'une paire d'yeux sans pareil. Une paire d'yeux insensés, inhumains, irréels, inoubliables. Ses yeux là, notre ami en fit de nombreux rêves, des merveilleux. Ces yeux là, notre ami, jamais il ne les oublia. Comment le pouvait-il ? Comment quiconque pouvait en être capable ?
Passé l'instant de surprise face à cette découverte stupéfiante, notre ami se concentra sur son visage parsemé par des rictus de douleur qui étayaient sa taise de la blessure. Alors, plutôt que de rester immobile et silencieux, afin de paraître moins étrange, Io effectua une révérence. Oui, son but était bel et bien de paraître moins étrange pour la rassurer, mais, comme vous le savez sûrement, plus il essayait de paraître normal, plus il paraissait bizarre aux yeux de tous. Ôtant deux couches de manteaux, notre ami les apposa sur les épaules frigorifiées de la belle inconnue, avant qu'il ne prenne la parole.
« Chère princesse, je vais devoir vous porter pour vous sortir de là. Soyez rassurée, je vous amène auprès d'un feu de cheminée et, on pourra regarder votre jambe. »
Sans réellement attendre une quelconque réponse, le trentenaire souleva la demoiselle en la portant telle une princesse, après tout, il fallait bien que ses paroles aient un quelconque sens. Plutôt que de se relever et de commencer à gravir la pente ardue, il se tourna vers le canidé pour l'inviter à rejoindre sa maîtresse.
« Allez bonhomme, grimpe et protège ta maîtresse. »
Ses petits yeux se portèrent vers la belle inconnue avant de la rejoindre avec la plus grande des délicatesses sous le regard bienveillant du Roigada. La remontée fut difficile, douloureuse et frigorifiante. Le poids dans ses bras l'empêchait de se mouvoir comme il le voulait. Attention, cela ne voulait en aucun cas dire que la belle était lourde, loin de là. Non elle était … Parfaite, malgré le froid, malgré les nombreuses épaisseurs de laine, elle restait étonnamment … Sublime. Il se perdait d'ailleurs régulièrement dans ses yeux en lui souriant bêtement, pendant qu'il galérait dans son ascension. Une fois enfin sur terrain plat, leur ami précédent repointa le bout de son nez, ou plutôt de sa trompe et semblait toujours aussi peu enclin à l'idée de laisser cette charmante créature en paix. Tapant de sa patte le sol glacé il semblait prêt à charger et à envoyer valdinguer le champion de Sakai ainsi que sa nouvelle protégée. Le fameux champion lui, avait bien d'autres plans et surtout, avait un allié de choc.
« Pink ? Il est pour toi, mais, le blesse pas trop, d'accord ? »
Le susnommé Pink acquiesça en un petit cri approbateur avant de venir se placer devant le Mammochon un peu grognon et l'arrêta net en un mouvement brusque de la main, libérant une partie de ses grands pouvoirs psychiques. Le Roigada en question avait aidé à vaincre de nombreux champions d'arènes et même des membres des ligues régionales, il ne payait peut-être pas de mine comme ça avec son air ahuri mais, il était sans conteste sa plus grosse force de frappe. Ainsi, un simple Mammochon ne représentait que trop peu un danger pour lui. D'autant plus que, selon les dire de Io, il disposait d'une intelligence exceptionnelle, le rendant capable de combattre seul et élaborer des stratégies efficaces sans la moindre consigne de son maître, chose qu'il prouva sur le champs. Ainsi, après avoir stoppé net la créature dans son élan, ce fut lui qui le chargea pour s'élancer dans un superbe Psykoud'Boul, ce qui sembla faire suffisamment de dégât pour faire fuir la bête qui, étrangement, ne semblait plus avoir une quelconque rancœur pour la joaillière. Revenant tout joyeusement vers Io qui avait déjà commencé sa route vers Sakai, Pink avait les bras grand écartés en courant en signe de victoire avant de se placer à côté de son maître et expirer deux large traits de fumées de ses narines chaudes. De la fierté, oui, c'était bien de la fierté qu'on pouvait lire sur son visage. Cela fit rire Io qui le félicita rapidement.
« Bravo Pink, je ne pense pas qu'il revienne nous embêter de si tôt. Quant à vous princesse, Sakai, c'est pas tout proche, je dirais qu'on en a pour une vingtaine de minutes avant d'arriver chez moi. Vous pensez pouvoir tenir ? »
(c) AMIANTE
Karel Ashcroft
Journal de bord Ville d'origine : Poivresel. Équipe pokémon : Inventaire :
team shelters
— Arrivé(e) le : 28/03/2016 — Posts : 551 — Ft : Lyndsy Fonseca. — Fiches : fifiche par là. + les p'tits liens . — T-Card : la t-cards toute belle. — Banque : money, money, money ♫ — Âge : 26 ans. (14.09) — Job / Hobby : Ancienne Admin de la Team Aqua. Admin de la Team Shelters et désormais Ranger. — Couleur : #990000 : CB.
#DC143C : In RP.
— Pokédollars : 9.692. — Rp en cours : Jahan & Lycaon.
+ Mission.
+ Pnj.
Sujet: Re: + please, save me. ➸ Io. Ven 29 Avr - 9:01
please, save me...
ft. Io
Tes doigts à nu, blessés et agressés par le froid viennent se plonger dans la fourrure de ton compagnon. Sensation agréable, contraste brûlant, ton Malosse te réchauffe légèrement lorsqu'il se blottit tout contre toi, sans doute tout à fait conscient de ton état de détresse. Ce Pokémon là, il est incroyable en réalité, unique. Il est celui que tu as rechigner à dresser correctement, à entraîner comme il se doit. Celui qui depuis que tu l'as, n'as eu de cesse de t'imposer sa loi et de rejeter la tienne. Et pourtant, pourtant cette manie qu'il a de traîner là, à tes pieds. De voyager à tes côtés, peu importe qu'il pleuve, qu'il neige ou qu'il vente, cette habitude à contribuer à vous rapprocher tous les deux. Sa détermination, son caractère difficile, couplé à ton manque de sérieux, ta tendance à déborder, te laisser emporter … un véritable combo gagnant, finalement. Une bien étrange réunion. Mais une équipe gagnante, au final. Tu perçois sa respiration si lente, son cœur qui bat tout contre toi .. et puis, ce sursaut. Étrange. Ce grognement, auquel tu ne prêtes pas réellement attention, trop accaparée sans doute par la douleur lancinante qui irradie ta cheville, te torture le pied. En réalité, tu t'abandonnes à un moment de silence après cette déferlante de violence et d'action...à croire que tu n'es pas faite pour ça. L'action. Tu finis toujours dans le même état, blessée, d'une manière ou d'une autre.
Mais. Bien rapidement, les grognements s'intensifient … si bien que tu en viens à t'inquiéter. Ton Malosse bouge, se sépare de toi et te laisse. Ses pattes viennent se reposer dans la neige qu'il piétine. Du bruit. Il l'aura entendu bien avant toi, senti peut-être aussi. Un bruissement. Un bruit étrange au final, que tu n'identifies même pas. Tu relèves finalement les yeux, tu trembles. Tu ne peux retenir ça. Ton encore entier est secoué de spasme, un mélange de froid et d'une peur étrange … la peur d'être seule, d'être abandonnée, de ne jamais pouvoir sortir de là. Il grogne, s'avance alors que devant toi un homme apparaît. Tu vois déjà ton Malosse s'en prendre à lui, montrer les crocs. Mais il n'en est rien. Tu ne saurais dire ce qui l'en empêche. Il n'y a bien qu'avec toi, que ce canidé rechigne à se montrer violent désormais. Il a garder cette tendance agressive envers les autres. Envers n'importe qui oserait t'approcher en réalité. Tu te souviens même l'avoir vu essayer de grignoter ton patron. Mais pas cette fois. Non cette fois … il reste plutôt calme. Son regard ne quitte pas l'homme, mais ses crocs demeurent bien rangés dans sa gueule. Il s'écarte même de sa route. Et tu fronces les sourcils, non pas fâchée, mais intriguée. Ton regard s'attarde sur cette silhouette, sur ce visage qui t'ai encore parfaitement inconnu. Tu prends quelques secondes, pour en graver les grandes lignes dans ta mémoire. Tu n'es plus seule...
Une révérence. Et te voilà surprise. Un salut bien étrange, une attitude d'un autre temps que tu trouves pourtant plutôt agréable. Tu pourrais sourire, si tu n'avais pas si mal, si tu n'étais pas si préoccupée. Et puis, le voilà qui retire quelques uns de ces vêtements, afin de venir déposer le tout sur tes épaules gelées. Sa chaleur s'installe sur ta peau, la faisant picoter légèrement, et tu frisonnes. Un frisson qui te parcourt l'échine, te traverse le dos en longeant ta colonne. « Chère princesse, je vais devoir vous porter pour vous sortir de là. » Le son de sa voix vient briser le silence. Tu ne dis rien, pour une fois, toi si bavarde, tu restes bien silencieuse. Légèrement perdue, sans doute intimidée. Et puis surprise. Surprise par ce patronyme qu'il te prête si facilement, si naturellement. « Soyez rassurée, je vous amène auprès d'un feu de cheminée et, on pourra regarder votre jambe. » Un feu de cheminée, une source de chaleur. Tu te prends à en rêver. Si bien, que tu ne réagis pas … pas avant de le voir s'approcher et te soulever, te prendre dans ses bras comme … comme une princesse oui. De celles que l'on croise dans ces dessins animés pour les petites filles. De celles que tu trouves toujours affreusement stupide en te disant ; « ça en vrai, ça n'arrive jamais. » Voilà que ça t'arrive. A toi. Pas le conte de fée. Pas en entier. Rien que ce moment, où tu as l'impression d'être une plume. Ou tu as l'impression toute simple de flotter. Si bien, que te voilà gênée. Tu ouvres la bouche, la referme. Ose à peine lever les yeux … personne n'a jamais eu de tels gestes pour toi. On ne t'a jamais portée, comme il le fait. Comme si tu étais … légère, comme si tu étais … loin d'être un fardeau. Il invite d'ailleurs ton Malosse à te rejoindre, ce que ce dernier ne se fait pas prier pour faire.
Et puis. Il remonte la pente que tu avais précédemment dévaler dans la douleur et la rapidité. Il y met toute son énergie, toutes ses forces. C'est laborieux, tu le sens, et tu le vois, lorsque tu oses parfois lever les yeux pour l'observer. A l'aise tu ne l'es pas … chacun de tes muscles est tendu au possible. Parfois, tu as l'impression de te sentir tomber, chavirer, alors instinctivement, tes mains viennent s'agripper la veste chaude qu'il porte sur le dos, tu t'y accroches. Tes doigts se crispent autour du tissu. Et puis parfois, parfois tu frissonnes. Lorsque tu lèves les yeux, pour l'observer parfois...ses yeux croisent les tiens. S'y accrochent. Et il te sourit, alors que tu baisses les yeux, comme une biche égarée, effarouchée, sans doute un peu effrayée. Les minutes s'écoulent, longues et épuisantes pour ton sauveur qui finalement fini par mettre pied à terre, s'arrêter sur un terrain visiblement stable. Il souffle, tente de reprendre une respiration normale alors que ton regard à toi se perds dans la forêt, pour finalement se poser vers ce … monstre fait de poil hirsutes. Le voilà, celui là hin. Toujours aussi agacé, énervé par ce caillou lancé par accident dans sa direction. Oh, tu l'avais pas loupé. Tu aurais voulu le touché tu l'aurais sans doute loupé en réalité. Karma … Il recommence. Avec sa patte. Et de nouveau, tu te rends compte qu'il va charger. Alors, légèrement tu t'agites. « Oh non ... » C'est la première chose qui sort de ta bouche depuis son arrivée. Rien de bien exceptionnel. D'ailleurs. Ton héros du jour semble déjà occupé à préparer sa défense. « Pink ? Il est pour toi, mais, le blesse pas trop d'accord ? » Mh. Étrange manière de disputer un match, façon tout à fait atypique de diriger son Pokémon. Pourtant, c'est plutôt efficace puisque lorsque tu poses les yeux sur le fier Roigada, celui-ci déjà avance tranquillement vers le Mammochon qui déjà charge, mais se voit bien rapidement arrêter en pleine course. Un choc violent, parfaitement amorti par les étranges pouvoir de cette puissante créature. Si puissante d'ailleurs, que ce simple fait te frappe. Tu es dans les bras d'un bon dresseur. C'est un fait. D'ailleurs, il n'a aucun besoin de distribuer d'autres ordres, non. Son Roigada se débarrasse du Mammochon plus vite que tu n'aurais pu l'imaginer, avant de revenir tranquillement vers son dresseur qui déjà s'éloigne de là. Empruntant une direction qu'il semble connaître. Tu penches quand à toi légèrement la tête, pour observer le Roigada. Puissant, tu peux le voir au premier coup d’œil. Un ennemi qu'il serait peu judicieux de sous estimer. Il semblait rayonnant, en pleine forme. Un Pokémon Eau, en plus d'être un excellent Pokémon Psy .. alors, tu l'admirais. Parce que les Pokémon aquatiques, c'était ton truc à toi. « Bravo Pink, je ne pense pas qu'il revienne nous embêter de si tôt. » Et cette voix qui retentit à nouveau, qui vient de te sortir de tes pensées. Te rappelant où tu es … « Quant à vous princesse... » Encore ce surnom … « Sakai c'est pas tout proche, je dirais qu'on en a pour une vingtaine de minutes avant d'arriver chez moi. Vous pensez pouvoir tenir ? » Ohw. Il faut que tu répondes cette fois. On se réveille Karel, toi qui te retrouves dans les bras d'un inconnu, toujours agrippée à sa veste d'ailleurs et qui pourtant, n'a pas encore dit un mot. Tu hoches la tête. Positivement. Tenir … tu peux. Tu ne touches pas le sol. Tu as bien moins froid, ces épaisseurs en plus y contribuent, tout autant que la proximité qu'il a installé entre vous en te prenant dans ses bras. « ...je. » Et quoi ? Qu'est-ce que tu peux dire, maintenant ? Merci. Ce serait bien, pour commencer. Sans doute. « Je .. vous … vingt minutes. » Parfaitement incompréhensible. Tu es … troublée. D'une bien étrange façon. C'est nouveau ça, parfaitement inédit et pourtant, si plaisant au fond. « Vous n'allez pas me portez pendant vingt minutes … je. C'est trop. » Un poids. Tu te sens comme un poids. Même s'il a l'air de te balader comme si tu ne pesais rien. Ou presque. Gênée, encore une fois. Tu es si peu habituée à ce genre d'attitude là, si peu habituée à ce genre de manière, à cette galanterie .. si peu habituée à croiser ce genre de regard, si peu habituée à ce que des yeux se posent sur toi, de cette façon et surtout, si peu habituée à tant de proximité .. surtout avec un parfait inconnu. Peu importe qu'il ait pour le moment des allures de prince charmant, ou de héros. Tu le laisses avancer pourtant. Ne cherche pas à te défaire de ses bras, sans doute parce qu'il t'inspire une bien étrange confiance, tout comme il a su l’insuffler à ton Malosse, toujours parfaitement calme, serein. « Merci … » Tu te décides enfin. Merci. Et puis, tu retournes dans ton silence. Tu te laisses porter, osant même finalement – sans doute sous l'effet de la fatigue – laisser ta tête reposer contre son épaule alors que Sakai apparaît après un long moment. Il t'a sorti de cette forêt … pour ça, tu lui seras sans doute à jamais reconnaissante. Cet homme que tu viens à peine de rencontrer, à déjà marquer ton existence et tu le sais. Cet homme dont tu ne connais pas le nom, d'ailleurs. « … Karel. » Laisses-tu alors échapper. Un murmure. Rien qu'un mot. Ton prénom. Ce n'est peut-être pas compréhensible. Alors tu ajoutes. « Je m'appelles Karel. » roller coaster
Invité
Invité
Sujet: Re: + please, save me. ➸ Io. Ven 6 Mai - 19:12
Please, Save Me
La belle, la princesse, la demoiselle en détresse, la charmante inconnue. Quel que soit l’appellation que Io ait pu lui donner lorsqu'il contait, avec fierté et joie, ce récit, celle-ci demeurait silencieuse. Pourtant, il ne semblait pas y avoir besoin de mots pour communiquer. Non pas qu'il y eut un quelconque lien psychique entre eux deux, ou encore ce que l'on raconte entre deux âmes sœurs qui peuvent se comprendre sans même parler non. C'était ses yeux, ces deux magnifiques saphirs. Des yeux dont le champion n'eut jamais la chance de croiser de semblables, de si beaux, de si intriguant, de si envoûtants. Ceux-ci semblaient capables de transmettre les sentiments et les émotions de sa douce détentrice. Cela venait peut-être aussi du fait que Io était particulièrement doué pour lire les gens mais, ces yeux semblaient si uniques qu'il y lisait sans le moindre mal. L'on pouvait y voir de la crainte mêlée à la joie. L'on pouvait y lire de la reconnaissance liée à l'incompréhension. L'on pouvait aussi y deviner sans le moindre mal de la fatigue liée à du courage et à la détermination de rester en vie et éveillée. Les paroles du pseudo-sauveur ainsi que ses manières semblèrent étonner la jeune femme. Particulièrement le nom qu'il lui prêta. Princesse. Il est vrai que peu de gens se permettaient de nommer ainsi une inconnue, pour ne pas dire personne. L'incompréhension pouvait être compréhensible, oui oui, mais, dans tous les cas, la demoiselle se laissa faire sans poser de question, tout comme son compagnon canin.
La remontée fut difficile. Très difficile. Notre ami ne pouvait qu'imaginer la douleur, la frayeur et le désespoir que celle qui se trouvait dans ses bras avait pu ressentir en dévalant cette pente avant de s'écraser tout en bas. Il préférait ne pas se l’imaginer en réalité. La douleur, il commençait à la ressentir, cette pente semblait interminable, infranchissable. Pourtant, il ne pouvait guère laisser tomber, comment le pouvait-il ? Lorsque sa motivation perdait de sa force, il lui arriva de temps à autres de regarder la jeune biche effrayée dans ses bras pour regagner de la force et de la vivacité. Cet effet ne pouvait qu'être exacerbé lorsque leur regard se croisaient. Ah, ses yeux … Ce que notre ami a pu en vanter les bienfaits et l'éclat lorsqu'il en venait à raconter cette histoire. Rien ne lui semblait impossible lorsqu'il venait à se perdre dans leur couleur, ne serait-ce qu'un instant, lui offrant une force nouvelle, capable de détruire toute les barrières. C'est ainsi que, difficilement, cette épreuve fut passée. Le souffle lourd de notre ami se perdait dans un nuage épais qui s'envolait au loin, jusqu'à ce que, le Mammochon qui avait tout déclenché ne se présente, prêt à charger une fois de plus, sous le regard effrayé de la belle qui se crispa et, ce fut la première fois que Io entendit sa douce voix craintive, ce qui le fit doucement sourire lorsqu'il envoya son Roigada l'affronter en toute confiance. Sa façon de faire sembla d'ailleurs intriguer la jeune femme. Un dresseur laissant faire son pokemon en ne lui donnant aucune instruction, la chose ne devait pas être visible quotidiennement il est vrai, pourtant, cela marcha à la perfection. Pendant que le héros du jour partait affrontait son adversaire, Io se permit quelques explications à son sujet.
« Ne vous en faites pas pour lui, il sait ce qu'il fait. Il a participé à la défaite d'une … Trentaine de champions, ou pas loin et de plus d'une douzaine de membres de Ligues, c'est le plus puissant pokemon que j'ai eu et, sur le plan stratégique il est sûrement meilleur que moi. »
Tournant la tête vers son pokemon, il le voyait déjà revenir victorieux empli de fierté et de joie face à son court combat, ce qui fit doucement rire son maître.
« Vous voyez ? Vous avez un nouveau héros aujourd'hui princesse. »
Riant de nouveau avec légèreté, notre ami accueilli avec quelques félicitations Pink qui, du point de vue de Io était le réel héros de la journée. Après tout, s'il n'avait pas voulu sortir promener, ils ne seraient pas tombés sur cette demoiselle en détresse, son maître lui, n'avait fait que la porter. Rapidement, l'attention du champion se retourna vers la jeune femme pour lui expliquer la suite des événements avant de lui demander si elle allait pouvoir tenir le trajet. Timidement, la demoiselle acquiesça avant de prendre réellement la parole, pour une fois, expliquant que la porter tant de temps était sans doutes trop et qu'il n'allait pas tenir. Un sourire en coin se dessina valeureusement sur son visage tandis qu'un éclat de défi illumina ses yeux.
« Est-ce un défi princesse ? Pensez-vous que j'en suis incapable ? Mais, ai-je vraiment le choix ? Soit nous y arrivons, soit nous mourrons et, à choisir, je préfère me retrouver auprès du feu chez moi. Dans tous les cas, ne vous en faites pas, vous n'êtes pas lourde, bien au contraire, vous êtes simplement parfaite. T'en dis quoi toi ? »
Son regard se posa sur le petit Malosse posé confortablement sur sa maîtresse qui répondit d'un petit aboiement, semblant lui aussi de cet avis, ce qui le fit rire plus librement. La suite du voyage fut bien plus silencieuse. La belle se reposait sans doutes et tentait difficilement de rester éveillée, sa tête posée contre l'épaule de Io, tandis que ce dernier luttait de plus en plus à chaque pas. Son souffle devenait de plus en plus lourd et l'on pouvait distinguer de la fumée s'échapper de son crâne, tandis que de ses tempes s'écoulaient des gouttes de transpiration, ne faisant que trahir de plus en plus son état. Fort heureusement, la forêt se termina enfin, laissant place à la vision de la ville à portée de pas. La vision paradisiaque de celle-ci laissa Io pousser un long soupir de joie, tandis que la princesse se décida enfin à la remercier pour enfin se présenter sous le nom de Karel. Doucement, il la souleva doucement pour venir apposer ses lèvres sur son front, ne pouvant faire d'autres présentation et trouvant la chose ainsi, plus facile, l'étranger repris la parole.
« Enchanté, princesse Karel. Je m'appelle Io. Io Sitadel et, s'il y a quelqu'un à remercier ici, c'est Pink. S'il n'avait pas voulu promener, nous ne vous aurions jamais trouvé et, sans lui, on ne se serait pas débarrassé du Mammochon. Je n'ai fait que vous porter, rien de plus. »
Les pas de notre amis semblèrent de plus en plus difficile, mais, fort heureusement, son arène, qui était aussi sa demeure, n'était pas bien loin de l'entrée de la ville ce qui était une bonne chose. Pink ouvrit joyeusement la porte en appelant ses camarades pour venir aider, tandis que, de son côté il poussa le canapé et le fauteuil proche de la cheminée. Posant le plus délicatement possible la dénommée Karel sur le canapé, son équipe arriva rapidement sans vraiment comprendre ce qu'il se passait. Le voyait dans cet état, Kalie, sa Gardevoir vint lui faire un câlin en espérant le réconforter un peu. Solis, son Mentali vint se frotter à ses jambes tandis que Nomad, son Hypnomade vint tapoter le crâne de Pink, presque sûr que ce dernier avait fait quelque chose. Pink se laissa faire, même s'il n’appréciait guère le geste, l'intention le rendait fier. Après un bref instant de répit, Io donna des instructions.
« Kalie, mets du bois dans la cheminée. Nomad, monte récupérer des habits et des couvertures pour nos invités, Solis va t'aider. Pink, essaie de trouver quelque chose à boire et à manger pour eux, ils doivent être au bout. »
Sur ses mots, le champion se laissa lourdement tomber sur le fauteuil où il soupira un long moment en regardant Sa Gardevoir s'exécuter. Une fois celle-ci préparée, son attention se porta sur le Malosse et quelques mots lui furent adressés.
« Allez bonhomme, on va avoir besoin de toi, allume nous ce feu rapidement, ta maîtresse a besoin de se réchauffer. »
Le pokemon s'executa tandis que Nomad revint couvert d'épaisseurs de couvertures et d'habits chauds tandis que Solis usait de ses pouvoirs pour transporter ce qu'elle pouvait. La fine équipe fut rapidement rejointe par un Pink toujours aussi heureux qui avait fait un petit plateau qu'il posa non loin de la cheminée. Expirant longuement, notre homme se releva difficilement pour poser un genoux devant le canapé où était allongée la détentrice des saphirs avant de lui relever doucement le jean et, avec la plus grande des précautions la botte qui renfermait la cheville abîmée, priant pour ne pas lui faire le moindre mal. Auscultant avec minutie la chose, il fit tout pour ne pas la blesser une fois de plus, avant de soupirer, rassuré.
« Vous êtes chanceuse princesse. Ça n'a pas l'air bien méchant. Une foulure ou peut-être une entorse, rien de cassé. Vous allez devoir rester tranquille un petit moment et vous serez comme neuve. Demain j'appelle notre docteur il vous renseignera mieux que moi. Par contre ... »
Son attention se porta sur le tas d'habits sur pattes jaunes ce qui le fit doucement sourire avant de reprendre.
« Il va falloir vous changer, avec vos habits trempés vous allez chopper la mort. J'espère que vous vous sentez capable de le faire seule, malgré votre état. Je vous avouerai que … La situation serait assez … Gênante sinon. »
A nouveau un petit rire. Non pas que l'idée de voir une si belle femme en petite tenue lui serait désagréable, bien au contraire, mais, la situation ne permettait pas de telles douceurs. Il fallait que la belle soit au mieux le plus rapidement possible et qu'elle ne le prenne pas pour un quelconque détraqué qui voudrait la coincer chez lui pour faire … On ne sait quoi.
(c) AMIANTE
Karel Ashcroft
Journal de bord Ville d'origine : Poivresel. Équipe pokémon : Inventaire :
team shelters
— Arrivé(e) le : 28/03/2016 — Posts : 551 — Ft : Lyndsy Fonseca. — Fiches : fifiche par là. + les p'tits liens . — T-Card : la t-cards toute belle. — Banque : money, money, money ♫ — Âge : 26 ans. (14.09) — Job / Hobby : Ancienne Admin de la Team Aqua. Admin de la Team Shelters et désormais Ranger. — Couleur : #990000 : CB.
#DC143C : In RP.
— Pokédollars : 9.692. — Rp en cours : Jahan & Lycaon.
+ Mission.
+ Pnj.
Sujet: Re: + please, save me. ➸ Io. Ven 6 Mai - 22:14
please, save me...
ft. Io
Son rythme est lent, saccadé. Ton poids, ta présence dans ses bras, c'est ce qui fait la différence. Ce qui fait qu'il avance à ce rythme. Le souffle court, pourtant il persiste, insiste. Et toi, gênée, tu ne peux que tenter de de trouver un moyen de t'excuser. Tu es un poids. Un poids pour un inconnu de passage qui pourtant, semble tenir à ce qu'il fait. Tu tentes pourtant. Tu t'agites, un peu mais pas trop. Bredouille des excuses, de explications bien dissimulées derrière ton pseudo refus d'être portée, transportée. Mal à l'aise, et tu ne sais pas ce qui est le pire. Cette situation, cette proximité installée presque malgré toi, ou ses regards, ses yeux qui viennent se noyer dans les tiens. Ou peut-être est-ce sa façon d'être, d'agir, de s'adresser à toi. Galant, charmant. Séduisant. Il semble te percer à jour sans aucun problème, un regard semble lui suffire pour déchiffrer le fil de tes pensées. Tes questions, tu n'as même pas à les poser, déjà il y répond. Étrange. Particulier. Troublant. Tu frisonnes. Passablement perturbée, n'esquisse qu'un sourire, un petit hochement de tête alors qu'il qualifie son Roigada de héros. Au fond, il n'a pas tort. Ce Pokémon, aux allures banales et qui pourtant s'est avéré si puissant vient de mettre une raclée à ton tortionnaire du jour. Et pourtant tu ne dis rien, rien du tout. Tu restes enfermée dans ton silence. Un étrange silence venant de toi … un silence que tu brises à nouveau. Pour exprimer encore cette gène. Te porter si longtemps, sur une si longue distance ; il faudrait être fou. Tu ne peux pas accepter ça. « Serait-ce un défi princesse ? » Humpf. « Pensez-vous que j'en suis incapable ? » Tu avoues, tu as des doutes. « Mais ai-je vraiment le choix ? Soit nous y arrivons, soit nous mourrons et, à choisir, je préfère me retrouver auprès du feu chez moi. » Nouveau frisson. Tu ne voyais pas les choses de façon aussi dramatique. En réalité, comme d'habitude, tu as sans doute surestimer ta situation. Tu pensais que tout allait, mais non … il est en train de te sauver la vie. Réellement. Tout simplement. « Dans tous les cas ne vous en faites pas, vous n'êtes pas lourde, bien au contraire, vous êtes simplement parfaite. » ah. Ça aussi, c'est nouveau … parfaite, hin. C'est bien là un adjectif que personne n'avait jamais au grand jamais employer pour toi. Sans doute parce que c'est totalement faux. Et pourtant, tu es touchée. Ça fait … des papillons dans le ventre. C'est bizarre. Cette sensation. Cette chaleur qui te monte aux joues et les fais rougir, donnant à ton teint habituellement si pâles quelques couleurs plus chatoyantes et vivantes. « T'en dis quoi toi ? » Et ton Malosse pour toute réponse n'émet qu'on grognement, avant de se blottir contre toi. Tes mains se posent sur son pelage … il te réchauffe. Tout autant que ton bienfaiteur.
Bercée, baladée. Tu as terminer de ronchonner, ou d'aller à l'encontre des choses. Ta tête reposes sur l'épaule de cet homme que tu ne connais même pas, jeune inconsciente que tu es, trop sonnée, légèrement amorphe, tu te laisses emportée sans penser une seconde aux risques que cela pourrait comporter. C'est étrange au fond, mais lorsque ses yeux viennent croiser les tiens, tu ne ressens ni peur, ni crainte d'aucune sorte. Tout juste un élan de confiance .. ce sont ses yeux oui. Son regard. Communicatif. Tu ressens les choses. Du jamais vu, c'est une sensation inédite. Perturbante. La route te paraît si longue, si pénible pour cet homme dont tu ne connais pas le prénom. Tu lèves parfois un regard inquiet sur lui, pour apercevoir a douleur de l'effort sur ses traits, et ces quelques gouttes de sueurs qui perlent sur sa peau. C'est lorsque la forêt disparaît, lorsque la ville réapparaît à tes yeux que tu te décides à te présenter. A donner au moins ton prénom. C'est par là, que tu aurais du commencer et tu ne t'en rends compte que maintenant. Au final, la seule chose que tu attends en retour ici … c'est son prénom à lui. Un échange, en somme. Mais tu le sens te soulever légèrement, et ses lèvres délicatement viennent se poser sur ton front glacé. Les yeux ronds, tu ne réagis même pas. Ce baiser, innocent et si doux, il vient te picoter la peau, provoque en toi une étrange bouffée de chaleur qui vient contraster avec le froid ambiant. D'habitude, c'est toi qui fait ce genre de choses. C'est toi, la fille spontanée pleine de surprise qui ne manque de surprendre son entourage avec ses actions et réactions toujours tout à fait imprévisibles. Mais là. Voilà que l'inverse se produit, te voilà surprise, très surprise. « Enchanté, princesse Karel. » … faut vraiment qu'il arrête ça. Qu'il arrête avant de te faire fondre. « Je m'appelle Io. Io Sitadel et, s'il y a quelqu'un à remercier ici c'est Pink. S'il n'avait pas voulu promener, nous ne vous aurions jamais trouvé et, sans lui, on ne se serait pas débarrassé du Mammochon. » Sans doute, oui. Mais pour le moment, tu n'es sans doute pas en position idéale pour remercier le Roigada. « Je n'ai fait que vous porter, rien de plus. » Modeste, en plus. Comme si te porter tout ce temps n'était rien. Tu ravales néanmoins tes commentaires pour le moment puisque ses pas finalement s'arrête. Le Roigada, prévenant ouvre la porte d'une bâtisse relativement imposante. Ton sauveur te porte à l'intérieur alors que son compagnon se charge de déplacer quelques meubles. Et puis. Finalement, délicatement, comme si tu étais la chose la plus fragile au monde, l'homme te dépose sur le canapé. La chaleur de l'endroit te saisis, de même que le confort des coussins sur lesquels te voilà installée. Rapidement, te redressant légèrement tu observes les lieux, avant de voir ton regard happé par les Pokémon qui accourent. Une magnifique Gardevoir qui entraîne son dresseur dans une étreinte adorable qui d'ailleurs, dessine un sourire attendri sur tes lèvres rosées. Aux pieds de l'homme tu aperçois un Mentali tout aussi beau et non loin, cet Hypnomade qui semble féliciter le Roigada. Une équipe liée, visiblement. Puissante, c'est visible en un coup d’œil. Attachée à son dresseur, ce dresseur qui te sembles finalement plus énigmatique au fil des minutes que tu passes à l'observer. Fascinant …
Sa voix résonne à nouveau, quelques instructions distribuées à ses compagnons qui aussitôt s’exécutent sans broncher. Au fond, tu admires. Sa prestance. Sa capacité à se faire écouter, tout en conservant cette proximité presque palpable avec chacun de ses Pokémon. Silencieuse, tu ne le quittes pas des yeux. Même quand il prend un petit moment pour lui, se laissant tomber en arrière dans un fauteuil pour récupérer un peu tandis que la Gardevoir s'occupe de mettre un peu de bois dans la cheminée comme demander. « Allez bonhomme, on va avoir besoin de toi, allume nous ce feu rapidement, ta maîtresse a besoin de se réchauffer. » C'est a ton Malosse qu'il s'adresse cette fois, ce dernier est là près de toi. Il ne te quitte pas, reste collé à toi et te lance un regard interrogateur alors qu'il semble comprendre la demande de Io. Ta main vient se poser sur sa tête, rassurante. « Vas y. » murmures-tu. Et sans attendre le voilà qui se lève pour rejoindre la Gardevoir et utiliser son flammèche pour embraser efficacement le bois dans la cheminée. Son regard ne quitte alors ton Malosse que pour se reposer sur Io, lorsque tu perçois ses mouvements. Un genou à terre, et le voilà devant toi. Sans un mot, il vient délicatement se saisir de ton pied. De ses doigts, il fait remonter le bas de ton jean humide, puis retire ta botte avant de se saisir de ton pied. Tu frissonnes au contact de ses doigts froids sur ta peau, rougit sans doute de nouveau. On dirait Cendrillon … Il observe ton pied un petit moment. Tout en douceur. Aucune douleur. « Vous êtes chanceuse princesse. » On se croirait vraiment dans un Disney, hin. « Ça n'a pas l'air bien méchant. Une foulure ou peut-être une entorse, rien de cassé. » Mais néanmoins, tu grimaces. Rien, serait tout aussi bien. Tu n'as pas spécialement envie d'être handicapée quelques jours. Pas le temps non plus. « Vous allez devoir rester tranquille un petit moment et vous serez comme neuve. » Comme si tu savais faire ça, toi. « Demain j'appelle notre docteur, il vous renseignera mieux que moi. Par contre ... » Tu lèves les yeux sur lui. Interrogatrice tout à coup. « Il va falloir vous changer, avec vos habits trempés vous allez chopper la mort. J'espère que vous vous sentez capable de le faire seule, malgré votre état. Je vous avouerai que … la situation serait assez … gênante sinon. » Tu le regardes un petit moment, incrédule. Puis rougit de plus belle, avant de finalement sourire. Toujours aussi gênée. Il rit. Et tu en fais de même. « Je .. je crois que je vais pouvoir m'en sortir. » Oui. Tout ira bien. Parfaitement bien. Tu sais encore te déshabiller et t'habiller seule. « J'aurais … juste besoin d'un moment... » Commences-tu tout en le fixant, détaillant chaque nuance de bleu qui composent ses yeux profonds, mystérieux. « Un moment loin de ces yeux ... » Une voix distraite. Tu viens littéralement te noyer dans ton regard. Un regard océan, aussi beau et grand que le ciel un jour d'été. Un regard comme tu les aimes tant, ce genre de regard qui ne peut que te faire sombrer. Hum. Serait-ce … serait-ce un grognement que tu entends ? Léger. Proche. C'est Malosse. Il grogne. Comme toujours lorsqu'on t'approche de trop près, comme toujours lorsqu'il sent entre toi et une personne de sexe opposé une proximité trop évidente. Trop gênante. Il te fait réagir. Détourner les yeux. Regarder ailleurs, regarder l'Hypnomade tiens, qui porte tout un tas de vêtements.
Tu le laisses te tourner le dos, quitter la pièce avec ses compagnons. Tu soupires. Prends un petit moment, pour reprendre tes esprits. T'as du te cogner fort, contre ce caillou, c'est pas possible autrement. Voilà que tu papillonnes. Toi. C'est nouveau hin, c'est décidément pas ton truc de te laisser aller à ce genre d'émotions face à un beau monsieur. Il se passe quoi dans ta tête depuis quelques jours, Karel ?
Encore une fois, c'est Malosse qui te réveille. Tu retires alors ta veste, puis ta seconde botte avant de te lever, ne tenant que sur un pied pour retirer ce jean et ce haut trempés. Tu attrapes la toute première chose qui te tombe sous la main. Un t-shirt bien trop grand pour toi qui finalement t'arrive à la moitié des cuisses, et ressemble finalement sur toi à une robe mal taillée. Tu t'agites, te tortilles. Étrange sensation que d'avoir sur toi des vêtements qui ne sont pas les tiens, de porter sur ton corps une odeur ... masculine, enivrante, affolante. Tu jettes une couverture sur toi, pour continuer de te réchauffer … Tu laisses s'écouler quelques secondes. Avant de finalement te risquer à hausser la voix, autant pour faire savoir que tout est ok, que pour finalement rompre ce silence étrange. « Et sinon … vous faites quoi dans la vie ? » roller coaster
Invité
Invité
Sujet: Re: + please, save me. ➸ Io. Lun 23 Mai - 7:16
Please, Save Me
Lorsqu'il déchaussa enfin la désormais princesse, notre ami eut un soupir de soulagement. Heureux que rien de grave ne lui soit arrivé. Heureux qu'elle puisse reprendre sa route rapidement et reprendre le cours de sa vie. N'imaginez cependant pas qu'il souhaitait la mettre à la porte où quoi que ce soit, bien au contraire. Comment refuser d'offrir son toit à une âme égarée. Comment vouloir faire partir une pauvre demoiselle en détresse que l'on venait de sauver. Comment pourrait-on avoir la moindre envie de s'éloigner, ne serait-ce qu'un peu, de si beaux yeux. Oh ses yeux. Une énième fois, le champion se perdit dans cet océan sans fond, tandis qu'un doux sourire s'affichait pour lui annoncer la bonne nouvelle. Oui, lady Karel n'avait rien de grave, ce qui sembla la rassurer à son tour. Cependant, l'idée d'être immobilisée quelques jours, elle, ne sembla pas particulièrement l'enthousiasmer. Sans doutes avait elle des choses à faire. Sans doutes avait-elle des rendez-vous, des impératifs où je ne sais quoi encore. Malgré la grande curiosité qui assaillait le champion, ce dernier garda ses questions pour lui, se disant que son interlocutrice devait être suffisamment fatiguée pour qu'il ne l'embête avec ce qui ne le regardait pas plus que ça.
Par chance, la belle semblait apte à se changer toute seule. Non pas que l'idée de découvrir un corps, qui semblait si beau, parfait même selon ses dire, nu le dérangeait, au contraire. Non, notre homme avait d'autres préoccupations, comme celle de sauver complètement cette fameuse princesse. Attraper une pneumonie ne semblait en effet guère être une bonne idée après avoir été sauvée du froid et d'un Mammochon en colère. Un rhume semblait être une meilleure idée mais, ne rien attraper du tout semblait être l'idéal. Rapidement, elle fit comprendre à son sauveur qu'il devait se retourner pour qu'elle puisse se changer. Ces échanges et cette proximité semblèrent gêner le Malosse qui se manifesta par quelques grognements, ce qui fit doucement rire Io, qui, en grand prince retourna sur son canapé et ne tenta pas même de jeter un œil en sa direction. D'abord par courtoisie et honneur, mais aussi par peur de se faire arracher la gorge par son ange gardien.
Quelques instants plus tard, la douce voix de la princesse abandonnée vint casser le silence pesant qui s'était installé dans la pièce chauffée. Elle semblait curieuse sur son occupation quotidienne. Qu'elle ne le connaisse pas lui fit lâcher un long soupir, déçu. Alors qu'il s'apprêtait à répondre, son regard fut attiré par Nomad qui avait délicatement rangé la pile de vêtement, bien trop haute, sur une chaise avant d'aller s'intéresser au canidé un peu ronchon. Assez étrange, il ne comprenait pas que l'on puisse être si grincheux et peu enclin à la joie, surtout après un tel événement. Il ne savait pas vraiment ce qui s'était passé mais avait passablement compris qu'une vie avait été sauvée. Pourquoi menacer ainsi son maître ? Lui qui n'avait connu que Io comme maître ne comprenait guère les personnalités qui lui étaient totalement opposées. Alors, sans la moindre crainte … Ou plutôt sans la moindre idée de ce qui pourrait se passer si la créature venait à s'énerver, l'hypnotiseur se plaça devant lui, espérant l'occuper et pourquoi pas l'amuser grâce à des tours de passe-passe exécutés grâce à son talisman. Il le faisait disparaître, réapparaître, l'on aurait pu penser que de temps à autres il se téléportait. Il le dédoubla même une fois avant de le faire tenir dans des positions impossibles sans trucages, ou pouvoirs psychiques. La scène fit doucement rire son dresseur qui reporta son attention sur la belle aux joyaux, pour enfin lui répondre.
« Je suis presque déçu que vous ne me connaissiez pas. Dans d'autres régions, une grande partie des dresseurs connaissaient mon nom, ah … Que cela est triste. Moi qui me pensait populaire, il me reste bien du chemin à parcourir. »
Restant sérieux quelques instants en fixant son interlocutrice, il se mit rapidement à rire sans gêne avant de reprendre, joyeusement.
« Je plaisante, je plaisante. Je me contrefous de la notoriété. Que l'on me connaisse, ou reconnaisse, en bien ou en mal, cela ne changera en rien ma journée. Il est vrai cependant que, j'ai eu mon petit moment de gloire quand j'étais jeune. Ça a fait la fierté de mes parents d'ailleurs mais … Je m'égare, j'ai tendance à beaucoup trop parler. Enfin, je pense que vous l'avez déjà remarqué. Je m'en excuse. Donc, pour répondre à votre question, princesse. Je suis dresseur et, plus que cela, je suis le champion de l'arène de Sakai. Nous sommes d'ailleurs à l'intérieur de celle-ci, la scène de combat ne se situe pas bien loin. Mais je vous avouerai que je passe plus de temps à l'extérieur qu'à l'intérieur. Heureusement que j'ai … Une sorte d'assistante pour gérer les dresseurs qui arrivent pour … Enfin, cela ne vous intéresse sûrement pas, désolé. Sollis, s'il te plaît. »
A son nom, le Mentali s'avança joyeusement vers Io pour lui offrir une nouvelle chemise propre, sèche et chaude ainsi qu'une paire de chaussette qui l'était tout autant. Sans la moindre gêne et sans la moindre pensée que cela pourrait l'être pour la belle, notre homme ôta tour à tour, sa veste, son pull et son haut, pour les balancer au pied du feu, se dévoilant torse nu à la demoiselle en détresse, peu conscient que, la bienséance n'autorisait guère ce genre de choses. Ainsi, toujours sans la moindre gêne, notre ami reprit, pendant qu'il déchaussait ses bottes pour enfiler ses nouvelles chaussettes et boutonner sa nouvelle chemise.
« Et vous alors ? Que faites vous ? Quel lointain royaume administrez-vous et que faites vous dans nos contrées gelées ? Seriez-vous par hasard en quête de mon badge ? D'ailleurs, Pink, montre lui ton plateau. Prenez, vous devriez manger un bout pour reprendre des forces. Si vous voulez autre chose pour vous réchauffer, un remontant ou une boisson chaude, je suis à votre service.»
Se laissant tomber sur le canapé derrière lui, sa chemise attachée par seulement quelques boutons, son Roigada vint à son tour lui apporter le plateau et notre ami attrapa une poignée de cookies qu'il dévora, en en mettant de partout. Sa semi-nudité ne semblait pas le déranger et, son Mentali sembla grandement apprécier les bouts qui tombaient sur lui, tandis que sa Gardevoir, gourmande, attrapa quelques cookies à son tour pour les dévorer, n'en laissant pas une miette.
« Allez Pink, tu en as assez fait aujourd'hui, tu devrais te reposer un peu. T'es devenu un héros aujourd'hui. »
Heureux comme jamais, le pokemon sourit, ahuri, tout en expirant de grandes bouffées d'air par ses larges narines, empli de fierté, avant de s'allonger en boule devant le feu et s'endormir en un battement de cil. Une capacité qui surprendrait sûrement à chaque fois son maître.
(c) AMIANTE
Karel Ashcroft
Journal de bord Ville d'origine : Poivresel. Équipe pokémon : Inventaire :
team shelters
— Arrivé(e) le : 28/03/2016 — Posts : 551 — Ft : Lyndsy Fonseca. — Fiches : fifiche par là. + les p'tits liens . — T-Card : la t-cards toute belle. — Banque : money, money, money ♫ — Âge : 26 ans. (14.09) — Job / Hobby : Ancienne Admin de la Team Aqua. Admin de la Team Shelters et désormais Ranger. — Couleur : #990000 : CB.
#DC143C : In RP.
— Pokédollars : 9.692. — Rp en cours : Jahan & Lycaon.
+ Mission.
+ Pnj.
Sujet: Re: + please, save me. ➸ Io. Sam 28 Mai - 5:56
please, save me...
ft. Io
Tu...est-ce que tu te caches ? Là. Juste là. Lorsque tu ressers la couverture tout contre toi. Tu n'es pas à l'aise. Moins qu'auparavant. Bien sur que non. Parce que tu es pudique et le voir là, même s'il ne te regarde pas pendant que tu ôtes tes vêtements, pendant que tu en enfiles d'autres. Malosse est là, et lorsque tu poses ton regard sur lui, tu le vois. Il reste fixé sur l'homme. Il le regarde avec insistance. Maintenant, tu le sais. Ton compagnon n'a rien d'un enfant de cœur, s'il se fait se faire entendre. Il sait aussi agir. Il te l'a prouver. Avec force et violence. Tu l'as vu à l’œuvre, et tu en frissonnes encore. Qu'il ne recommence pas. Il n'a aucune raison de le faire de toute façon, simplement parce que malgré tes craintes .. ton hôte se conduit en parfait gentleman. Tu ne surprends aucun regard. Rien. Rien du tout. Alors tu te contentes de t'enrouler dans la petite couverture avant de te rasseoir, tu tâches de ne pas forcer sur cette cheville. Parce que tu en as besoin. Rester immobile serait un frein pour toi, pour ta progression. Pour ton équipe. Tu poses une main sur la tête de Malosse, comme pour lui faire comprendre qu'il peut se poser, se reposer. Tu n'as pas besoin qu'il veille sur toi, pas en permanence. Et ce même si tu as parfaitement compris maintenant que c'était tout simplement dans sa nature. Tu laisses un léger soupire s'échapper de tes lèvres, si léger que tu ne le partages pas. Et puis. Tu en viens à t'intéresser à ton hôte. Toi qui depuis le début finalement est si peu bavarde, si étrangement silencieuse, tu tentes une approche. La moindre des choses, quand on sait qu'en vérité ; cet homme que tu ne connais même pas, vient de te sauver la vie. Tu brises le silence. Tu questionnes. Qui est-il donc ? Que fais t-il de sa vie ? Des banalités, encore et toujours. Mais c'est un pas. Un premier pas. « Je suis presque déçu que vous ne me connaissiez pas. » Owh. Est-ce qu'il est … connu, ici ou ailleurs ? Est-ce que son visage devrait t'être familier, ou encore son nom, son prénom … tu fouines, dans ta mémoire. Si tu l'avais déjà vu, tu t'en souviendrais. Assurément. De même que si tu avais déjà entendu ce nom, si singulier au fond. « Dans d'autres régions, une grande partie des dresseurs connaissent mon nom, ah … Que cela est triste. Moi qui me pensait populaire, il me reste bien du chemin à parcourir. » Tu hausses un sourcil. Il est bien étrange, autant dans sa façon d'être que dans sa façon de s'exprimer. A croire qu'il ne sait rien faire comme les autres. Tu avais déjà pu le constater, lorsqu'il t'avais saluer. Tu le voyais, l'entendait dans sa façon de s'adresser à toi. Qui d'autre te compare à une princesse ? Personne. Il est finalement si .. théâtral. C'en est presque déstabilisant. Si déstabilisant en réalité, que tu ne réponds même pas non. Tu le laisses parler, tu écoutes avec attention son monologue. Tu assistes à ce qui parfois, te sembles être un spectacle pendant que derrière, Malosse semble lui aussi particulièrement surpris par les tours de passe-passe de l'Hypnomade.
Le voilà qui ris. Et ton regard, qui finalement avait dévié sur les Pokémon et sur leur jeu un peu étrange revient se poser sur lui. Tu souris. « Je plaisante, je plaisante. » Owh. Il plaisantait. Mh. Bien. Alors, tu n'es pas censé le connaître. Ou alors si. Sur quoi est-ce qu'il plaisantait déjà ? « Je me contrefous de ma notoriété. Que l'on me connaisse, ou reconnaisse, en bien ou en mal, cela ne change en rien ma journée. » Et tu l'écoutes, avec attention. Assimiles chacun de ses mots. Il parle beaucoup, c'est pire que toi … toi normalement, ce que ta journée est plus facile, lorsque tu as face à toi des gens que tu connais bien. Tu as une réputation de pipelette. Tu parles pour ne rien dire, tu en racontes des choses. Mais lui, lui il est pas loin du podium. Non. En fait, tu peux bien lui offrir ta place. Il te bats, à plate couture. Il l'avoue d'ailleurs, pendant son monologue. Et puis, il réponds à ta question. « Je suis dresseur et, plus que cela, je suis le Champion de l'arène de Sakai. » Voilà qui explique bien des choses, n'est-ce pas ? Tu n'es pas tomber sur n'importe qui. Non. Un champion de l'île. Celui du coin. Tu te doutais bien qu'il y avait quelque chose, tu n'avais eu qu'a observer ce fier Roigada mettre au tapis le Mammochon avec une déconcertante facilité. Bien entraîné. Un Champion, quoi. Et puis il termine, et il prononce … ce nom. Est-ce un nom ? Oui. C'est bien ça. C'est le nom de ce Mentali, si beau, si gracieux qui s'avance lentement et apporte à son maître de quoi se changer à son tour. Tu ne prêtes pas attention à ce qu'il lui donne, tu ne songes pas non plus à ce que ça implique, non. Tu ne fais que regarder ce Mentali. Le détailler, le fixer avec intensité. Il est tellement... « Sublime. » Ça t'échappes. Comme ça. C'est un murmures, tu ne sais pas s'il est audible. Mais. Peu importe. Et puis. Tu relèves les yeux. Pile à ce moment. Au moment ou cette chemise glisse, vole et atterrie sur le sol. Et le voilà, là. Torse nu devant toi. Et lui ne semble ressentir aucune gène. Aucune. Non, bien sur. C'est un homme après tout. Tu as déjà vu un homme torse nu, n'est-ce pas, Karel ? Mh. Oui. Oui bien entendu. Et pourtant. Pourtant ça te trouble. Tu aimerais baisser les yeux, parce qu'au fond tu es géné. Et à la fois, tu n'y parviens pas. Trop occupée sans doute à l'observer. Le détailler. Il est … il est beau, hin. Hin, Karel ? Ouais. Et puis. Il passe rapidement une nouvelle chemise, ne la boutonne qu'a moitié et … awh. Cette fois, tu détournes le regard. C'est trop. Bien trop. Absolument trop. « Et vous alors ? » Tu sursautes. Rougis comme une enfant prise en flagrant délit. T'es débile, Karel. Nyéh. T'étais juste en train de le regarder avec insistance juste avant, quoi. Et maintenant qu'il te parle, toi qui avait détourner le regard, tu reposes les yeux sur lui. Il te retourne ta question. Toujours à sa façon. Si décalée. Princesse, royaume … tu ne peux retenir un sourire, et tu baisses de nouveau les yeux, replaçant une mèche de cheveux derrière ton oreille. « Pas du tout. Je .. je ne cours pas après les badges. » Bien autre chose à faire, le fait est que tu n'y as jamais penser de toute façon. Tu n'aurais jamais quitter la maison, s'il n'était pas venu te chercher un jour, cet homme, pour t'emmener et te lier à la Team Aqua. La Team Aqua.. c'est ça que tu fais. C'est ce que tu es et pourtant. Te voilà forcer de faire dans le mensonge. Drôle de façon de le remercier, n'est-ce pas ? « Je ne suis qu'une humble serveuse. » C'est ce que tu seras, bientôt. Super la couverture, hin ? Un boulot. Une situation, que demander de plus ? Même si ce n'est qu'un mensonge de plus à servir aux curieux. « Une serveuse qui a un sens de l'orientation un peu douteux … je voulais … un Polarhume. » Pourquoi ? Peu importe. Tu inventeras, s'il le demande. En attendant, tu t'abstiens de débiter un nouveau mensonge gratuit. Ça ne te plaît pas, tu n'aimes pas ça, ce n'est tellement pas toi.
Lentement, tu sens l'énergie te regagner, la chaleur regagner ton corps. Tu laisses alors la couverture glisser de tes épaules, quand on vient t'apporter un plateau sur lequel repose des cookies bien appétissants. Tu en prends un … mais tes yeux s'accrochent au Roigada. « Ça ira. » dis-tu. Mais ta main se tends, et pendant que le maître semble dévorer ses biscuits, tu viens offrir une légère caresse amical au Pokémon. C'est un Pokémon aquatique. Il a tout ta confiance, toute ta reconnaissance aussi. « Merci. » Lui murmures-tu avant de le laisser repartir. Il dépose son plateau, et sur les conseils de son maître, s'allonge pour finalement rapidement s'endormir. Fatigué. Épuisé par ses efforts du jour. Tu l'observes un moment, relativement de nouveau silencieuse. Tu grignotes, discrètement et distraitement le cookie, puis balade ton regard sur la pièce. « Des Pokémon psy... » dis-tu simplement avant de fixer de nouveau tes yeux bleus sur le Champion. Un homme bien singulier, ce Io. Il attire ton regard, et il n'est pas difficile de comprendre pourquoi. Io est attirant. Et il l'est pour toi plus que jamais, là, maintenant. Cette chemise entre ouverte. Cette attitude nonchalante. Les cheveux en bataille. « C'est … votre spécialité ? » C'est fou comme la conversation que tu lances, n'a strictement rien à voir avec le fil de tes pensées. Hm. Tu peux tout de même pas lui dire, comme ça, tranquillement, naturellement que tu le trouves … comment on dit déjà ? Ah ouais. Grave beau gosse ? Karel. Tu causes comme une racaille des quais de Poivressel. Ok. Ca va. Tu le trouves juste, beau. Ouais. C'est mieux. Beau et attirant, et … et la ferme. Tu t'entends ? Tu peux pas penser ça. Si. En fait, tu peux le penser, mais c'est tout ce que tu peux faire. Arrête maintenant. « Ce Mentali est magnifique. » Oh, Seigneur. roller coaster