Depuis combien de temps as-tu quitter la « maison ». Cette demeure qui n'est pas même pas la tienne … tu vis au crochet des autres, parce que tu n'as rien. Tu n'as jamais rien eu, en réalité. Depuis que tu as claquer la porte de chez toi, depuis que tu as laisser en arrière tes parents, ainsi que le reste de ta famille. Tu sais donner l'illusion, du moins, tu savais. Tant de choses ont aujourd'hui changer. Tu as pu le constater il y a encore quelques jours, lorsque tu t'étais retrouver face à Mars, Saturne ou encore Jupiter. Elle avait prit le dessus, Mars. Sans trop de difficulté, elle s'était frayer un chemin qu'elle n'avait jusque là jamais entrevue, tout simplement parce que tu étais omniprésent. On ne voyait pas au delà de toi, on ne voyait que toi, avant … C'est difficile à accepter. Encore plus quand on sait que tu ne parviens même pas à remonter la pente. Est-ce là la limite de l'esprit humain, sa plus grande faiblesse … ? Toi qui te pensais supérieur, tu n'es guère plus que tout ceux que tu méprises. Tu te méprises. Et tu souffles. Un grand coup, comme pour évacuer ce trop plein de négativité que tu gardes en toi. Tes nerfs se tendent, tu sers les poings. Tu es seul. Tu l'as toujours été au fond. Est-ce que tu as enfin compris, Hélio ? Tu es mortel. Et le jour de ta mort, personne ne sera là pour te pleurer. Tu ne manqueras à personne. Absolument personne.

Tu réajustes ta capuche sombre sur ta tête, et enfin, tu relèves les yeux du sol couvert de cendres. Tu es déjà venu par ici, le jour où tu as capturer Baldr. L'air y est nocif, presque toxique. Comme toi. Et pourtant, à tes pieds Freyr lui trottine en silence .. comme si finalement le reste du monde lui importait peu.

Pour ma Grenadine:

Le temps file et défile, tu ne le vois pas. Tu marches, ou plutôt tu erres. Sans but véritable au final. Qu'essaies-tu de faire, Hélio ? Reprendre un peu de tes forces … ? Mais tu ne sais même pas où tu les as les laissées. Peut-être chez Giratina. Dans son monde à lui, imparfait en tout point et pourtant, si parfait à tes yeux bizarrement. Tu ne peux plus retourner là bas. On t'a chasser. On t'a forcer à vivre ici, parmi les tiens. Tu ne feras plus marche arrière, alors à quoi bon ? On attends tellement de toi. Tu t'en rends compte, et pourtant, tu ne parviens toujours pas à faire face. Comme c'est pitoyable. Tu ne vaut guère mieux que ceux que tu méprises. Bientôt, ils te marcheront dessus et te déroberont ton empire … tu ne peux pas laisser faire ça, Hélio. Si tu ne parviens pas à renaître, tu devras tout détruire. Te détruire. Disparaître, et ce que tu as construis devra sombrer avec toi. Il ne devra rien rester, de la Team Galaxy. Pas même un vestige …

« Nocta ... » Tiens. Freyr s'est arrêté. Alors tu en fais de même. Il fixe un point, droit devant lui, devant vous deux. Là, il y a un Pokémon, un Afflamanoir qui fouine le sol. Il ne vous a même pas remarquer et c'est tant mieux. Il te t'intéresse pas le moins du monde. Alors tu fais un pas en arrière, tu le contournes. Tu continues ta route, ce chemin qui ne mène nul part.

Pour ma Grenadine:

Redeviendras-tu toi même un jour, Hélio ? Seras-tu de nouveau l'homme que tu as été, jadis ? Impitoyable et fort. Celui que l'on craignait d'offenser, celui que l'on redoutait de regarder tant son regard glacial paraissait si assassin ? Sans doute. Bien sur que oui. Tu avais simplement besoin de temps. Tu avais besoin de te retrouver, et il était peut-être temps au final de commencer à te chercher. Il fallait te secouer un bon coup, et il n'y avait que toi pour le faire. Les autres ? Ils n'avaient jamais eu aucun pouvoir sur toi, aucune emprise. Tu n'avais pas besoin d'eux, tu n'en avais jamais eu besoin, tu n'en aurais jamais besoin. Et ce renouveau que tu cherchais, il commençait par une équipe digne de ce nom. Des compagnons uniques, fiers et forts. Des compagnons fidèles, aussi fidèles que Freyr l'était. Des compagnons qui te ressemblaient … ou pas finalement. Il suffisait de regarder Baldr. Il n'avait rien à voir avec toi. Rien du tout. Ni avec Freyr d'ailleurs. Ils étaient des opposés parfait, l'un était aussi sombre que tu l'avais été, il conservait finalement cette partie de toi que tu cherchais à tout prix, l'autre était joyeux, mais il avait du potentiel et ce n'était pas négligeable.

Après l'Afflamanoir, ce fut au tour d'un Caninos de se montrer. Sur lui en revanche, tu t'étais arrêté. Tu l'avais observé. Jaugé. Mais tu étais reparti comme tu étais venu. Continuant ta longue marche que ce sentier déserté.

Pour ma Grenadine: