Sujet: a rather unexpected meeting. (prym) Sam 20 Aoû - 14:51
a rather unexpected meeting ....
Dante Ceneri sentait la lourdeur de son crâne sur ses épaules. La matinée était déjà bien entamée, et le champion sentait le soleil de midi, tenace, lui brûler la nuque. Il avait besoin de se reposer, de souffler ; depuis le début de la matinée du même jour, il n'avait pas arrêté. De bonne heure, les habitants de l'immeuble modeste dans lequel Dante habitait s'étaient levés sous le cri incessant d'une perceuse drôlement bruyante. Le propriétaire de l'immeuble avait jugé bon d'entamer des rénovations de façades ; le renouveau ne faisait pas peur à Dante plus que ça, cependant ce dernier semblait – étrangement – légèrement moins tolérant envers les ouvriers qui décidaient, par on-ne-sait qu'elle folie, de débuter les travaux vers sept heures du matin. C'est donc avec le bruit des perceuses dans une oreilles, et les gémissements affolés de ses pokémons dans l'autre que Dante se leva cette douce matinée. Il avait un programme chargé, aujourd'hui, et s'était arrangé pour dormir assez longtemps afin de réussir à tenir toute la journée. Il fallait savoir qu'à Saprule, sous un soleil de plomb constant, il fallait bien être préparé, autant physiquement que psychologiquement.
Il devait passer à l'arène vers neuf afin d'assurer les rendez-vous du matin. Il aurait alors le droit à une pause de midi, et reprendrait le travail vers quatorze heures. Dante n'était pas souvent présent, à son arène, et la moindre des choses était donc d'y travailler une journée entière afin de satisfaire tout ces jeunes challengers, aveuglé par la victoire. Avec exaspération, il sortit de chez lui, habillé d'un simple t-shirt blanc et d'un jean bleu ajusté, ses quatre pokémons en poche – trois constituant son équipe de travail, un seul dans son équipe personnelle. Il ne put s'empêcher de lever les yeux vers ce qui ressemblait drôlement à un échafaudage de chantier. Des hommes recouverts d'une combinaison tachée d'une substance brunâtre, tenant chacun un outil en main, s'affairaient autour du mur le plus visible de l'immeuble, bavardant avec humour autour d'une chaîne hi-fi diffusant une radio locale. Dante soupira, les mains dans les poches. Il avait beaucoup de respect pour tout ces bonshommes qui travaillaient sûrement très dur – bien qu'il préférait, pour sa part, rester proche des pokémons – seulement, il savait qu'il allait avoir droit aux travaux un bon bout de temps. Et Dante aimait bien être tranquille, peut être à cause de son âge – pas si avancé que ça, d'ailleurs. Il fronça les sourcils, jeta un coup d’œil à sa montre. Neuf heures moins douze. Il devrait être à l'heure.
Il s’engagea dans une rue commerçante assez large et réputée, hochant la tête pour dire bonjour, salua quelques connaissances discrètes, engagea quelques poignées de mains timides mais pourtant chaleureuse. Il en était ainsi : Dante n'aimait pas particulièrement être vu, ni être admiré d'ailleurs. Il s'habituait au comportement – parfois étrange – des habitants de Saprule, mais était loin d'y prendre goût. Modeste et discret, il se contentait bien souvent d'un simple « bonjour », charmant ou poli, selon la connaissance. D'un pas pressant, il s'engagea dans l'arène, observant déjà quelques dresseurs à l'entrée, et emprunta une porte « réservé au personnel » qui menait à un escalier à l'apparence douteuse, afin d'accéder sur sa plate forme, en haut des trois énigmes que devrait résoudre les challengers, celle ou il devra affronter les vainqueurs du parcours. Il grimpa quatre à quatre les marches grinçantes, et libéra son galopa, son simiabraz et son démolosse une fois en haut de l'édifice. Une fois cela fait, il actionna un bouton qui fit démarrer des caméras de surveillances dissimulés dans l'intégralité du bâtiment, afin d’observer le parcours mais également les dresseurs qui le traverse – pour étudier leurs pokémons, leur stratégie, notamment. Il resta ainsi un long moment, à regarder ses pokémons s'amuser ensemble – il avait sortit son jeune pryoli entre-temps – quand la voix fluette de sa secrétaire résonna dans l'habitacle, lui indiquant que le premier adversaire allait arriver.
S'en suivit alors une longue liste d'une dizaine de rendez-vous. Certains, intéressant, durèrent plus d'une demi-heure. D'autres, nettement plus ennuyants, furent terminés en moins de dix minutes. Au total, Dante essuya cinq défaites avec dignité, récompensant chaque vainqueur d'un badge carbone et de remerciements pour « ces magnifiques combats ». Il était presque midi lorsqu'il sortit – enfin – de son arène, se dirigeant tout droit vers un café à proximité pour prendre son déjeuner. Il avait décidé de laisser ses pokémons à l'arène, sous la surveillance ardue de sa secrétaire. Ils n'aimaient pas se faire transporter dans leur pokéballs, aussi Dante préférait de loin les laisser gambader librement plutôt que de les enfermer dans leur sphère rouge et blanche respective. Le champion laissait couler. Il redescendit la rue large en direction du café poffin, étant lui même adepte du petit bar-restaurent. Quand, au sein de la foule, il aperçut un visage qui lui sembla familier. De drôles d'images lui revirent soudain en mémoire. Un bar presque vide, lui avec un autre homme, une drôle de confession.. Une maison propre, une femme, une jeune fille qui ressemblait étrangement à celle qu'il avait eu. Pourtant, c'était impossible. Prit de court, le quadragénaire guetta le visage fin au cheveux blonds, avant de s'apercevoir que la jeune fille venait de le devancer. Avec précaution, il s'avança vers elle, les membres tremblants. « Excusez-moi, mademoiselle ? » Peut-être allait-elle le reconnaître ? Pourtant, c'est impossible, ne cessait-il de se répéter.
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Sujet: Re: a rather unexpected meeting. (prym) Sam 20 Aoû - 15:35
Saprule. Une ville grande, assez jolie à regarder, sympathique a traverser dans les ruelles un peu hasardeuse, mais il y a un énorme point noir sur cet endroit : sa chaleur. Presque insupportable, on peut même dire très étouffant par moment, puis quand on vient de la ville de Sakai, l'endroit où la neige est reine, il est très difficile de s'adapter à une chaleur nouvelle, lourde comme celle de cette jolie ville, mais j'aime malgré tout m'y promener de temps en temps lors de mes jours de repos, bien que les lieux sauvages sont milles fois plus intéressant, je dirais même plus intriguant qu'un dédale de pierre et de bâtiment, mais c'est surtout un endroit que je me devais de venir pour certains petits problèmes à réglé avec des scientifiques de la ville spécialisé dans les pokémons sol, roche, mais surtout les pokémons feu. Aujourd'hui j'étais en déplacement professionnel, rien d'exceptionnel en soit ça m'arrive très souvent de voyager d'une ville à l'autre pour aider certains collègues, ou pour mes recherches personnelle. Mais là, il m'avait quémander au plus tôt possible, dans les environs de huit heure du matin pour pouvoir travailler sérieusement, mais surtout au plus vite et dans le calme du début de matinée avant que les rues ne soient bondé aux prises des nombreux touristes. Se rendent-ils copte que je ne vis pas vraiment à côté de l'endroit ? Sakai est a environ une heure de route de Saprule, je devais donc me lever dans les alentours de six-heures du matin pour préparer toutes mes affaires, qui sont de passage, très nombreuses : entre mes carnets de croquis de plus en plus nombreux, mes journaux de notes de recherches, de plus en plus lourd, enfin voilà, beaucoup d'objets qui me ferait assez lourd dans mon sac. Pour préparer également mes pokémons, enfin bref tout cela me demander une vrai programme de champion, mais ça ne me démotivais pas. J'aime mon boulot plus que tout, discuter avec d'autres personnes n'est pas toujours ma tasse de thé c'est vrai, mais bon avec des personnes ayant les même connaissances, ou même supérieures aux miennes me passionne plus qu'autre chose. M'enfin bref. Je m'étais donc lever avec une grande difficulté tout en provoquant le fou rire de Fantominus ayant eut le grand plaisir de me voir avec des cheveux.... Des plus décoiffés de manière sauvages, avec mon air encore endormi, ça devait être magnifique j'en suis consciente. Un passage éclair sous la douche, puis environ dix minutes dans la salle de bain pour me donner un aspect plus correcte. Un jean, un débardeur noir, une paire de chaussures confortable pour le chemin, ma veste en cuir blanche, le sac sur l'épaule. Vérifiant toutes les moindres choses, j'attrape finalement les clés de mon appartement à la volé, fermant d'un claquement, tournant à double tour et me voilà partit sur le chemin en direction de Saprule.
Sur le long de la route j'ai laisser fantominus avec Scalpion de sortie. Les deux pokémons s'entendent à merveille, la petite Chromatique aime rester et en apprendre plus sur la vie avec le fantôme, qui n'est pourtant pas le pokémon de mon équipe le plus mature. Se serait sans doute l'Absol chroma, drakkarmin le gardien du groupe. Toujours prêt à claquer des dents sur toutes personnes nous importunant. Il y a une vraie liaison entre tout mes pokémons j'adore les voir ainsi, les voir aussi soudé. Je ne pensais pas que se serait possible, mais après plusieurs travaux en équipe durant des combats, les liens se sont rapidement noués. Bien que parfois, je peux lire une once de jalousie sur le visage de mon starter, il a toujours été habituer à être seul et maintenant partager la vie avec une équipe complète de pokémon est pour le moins dérangeant aux yeux du spectre qui s'habitue petit a petit. Il ne montre néanmoins jamais de signe agressif ou possessif. Il reste a sa place tout en taquinant parfois ses coéquipiers créant sois de la colère, ou quelques parties de fou rire. Tout dépend le moment choisis par mon petit compagnon. Nous marchons donc à une allure assez rapide au milieu du chemin passant par quelques endroits sauvages. Je décide de ne pas m'arrêter sur le chemin car si je commences de cette manière, je ne suis pas prête d'arriver au laboratoire et je m'en voudrais beaucoup d'arriver en retard. Si aujourd'hui j'ai d'ailleurs été convoquer par le groupe de scientifique c'est pour parler des pokémons feu, le seul petit problème est que je n'en ai pas beaucoup rencontrer encore, en fait je n'en ai vu qu'un seul. Un petit malosse, le chien feu/ténèbres m'ayant filer entre les doigts lors d'un premier combat capture avec le fantominus, mais pourtant, il m'a appris beaucoup le petit ! Car c'est grâce à ma défaite que je m'étais mise en tête de vouloir capturer un type eau, donc il a provoquer également ma rencontre avec mon canard jaune. Le psykokwak un peu fou, mais que j'adore et dont je prends extrêmement soin. J'ai apporter donc avec moi les quelques esquisses du pokémon chien feu pour les hommes de Saprule, ils veulent m'enseigner des méthodes d'approches avec certains compère de type feu, car certains de ses pokémons peuvent s’avérer dangereux. Mais, de mon côté je leurs en apprendrais un peu plus sur les pokémons entourant ma ville, la plupart sont de type glace. Mais ils nous arrivent d'en rencontrer avec des types comme ténèbres, spectre ou eau. Puis je pourrais également leur montrer mes nombreuses recherches ainsi que les fiches complète de fantominus, psykokwak et absol. Oui je suis fière d’annoncer que j'en ai officiellement terminer avec ses trois pokémons, bien sûr je peux toujours les améliorer, mais après plusieurs jours, plusieurs heures d'observations de ses petits pokémons j'ai finalement pus complètement leurs dossiers avec toutes les informations nécessaires : les soins, les particularités,... Puis de se que j'aurais compris, ils aimeraient également étudier mes deux chromatiques d'un peu plus proche.
Après une heure de route assez longue, nous arrivons enfin a destination avec mes compères. Nous prenons directement la route des bureaux de Saprule, mais je me rends soudainement compte que d'avoir mis la veste en cuir sur mes épaules était une très mauvaise idée. Je suis entrain de cramer sous le soleil de plomb, mais une fois a l'intérieure des bureaux je peux m'y mettre a l'aise en retirant le vêtement si dérangeant. Puis nous voilà enfermer pendant des longues heures dans un bâtiment à discuter des recherches multiples,... Se n'est que dans les alentours de midi que nous finissons par sortir de l'endroit pour prendre le déjeuner. Les autres décident de rester aux bureaux pour continuer de travailler, je trouves ça assez surprenant. Malgré que j’aime énormément mon travail, j'ai également des besoins vitaux et mes compagnons également ! Je décides néanmoins de leurs laisser mon Scalpion, Lilia et Drakkarmin pour qu'ils puissent se dégourdir, puis ça leur permet de les observés autant de temps qu'ils puissent le désirer. Nous avons rendez-vous à quatorze heure trente dans les bureaux, j'ai donc deux belles heures devant moi pour faire tout ce qu'il me plaît. Je marches avec Absol a mes côtés, j'ai préféré rappeler fantominus dans sa pokéball vu la chaleur lourde qu'il fait ici, je ne voudrais pas prendre le risque qu'il tombe malade. Je décide de longer et redescendre la rue marchande pour atterrir dans le café poffin. Un endroit très connu pour ses cafés délicieux et ses poffins spécialement conçu pour les pokémons. Je peux lire dans le regard de ma femelle chromatique qu'elle est complètement d'accord sur mon choix. Me faisant rire. Continuant de redescendre les larges rues que propose la grande ville, j'aperçois soudainement un visage qui ne m'est pas inconnu, mais pas non plus familier. Je le connais, du moins je l'ai déjà vu. Mais impossible de me souvenir d'où exactement. Fronçant des sourcils tout en réfléchissant, cherchant dans mes souvenirs lointains. Puis un frisson d'horreur me parcourus tout le dos. Oui, je me souviens.
Un retour en arrière me fit un haut de cœur en me rendant compte qu'il était un ami, ou une connaissance je ne sais plus exactement quel statut occupait-il dans la vie de mon père. Je l'ai vue une seule fois dans ma maison, j'avais environ... 17 ans je crois ? Peut-être un peu plus. Enfin c'était déjà les pires années de ma vie, les larmes me montent presque automatiquement aux yeux, mais j'ai besoin de savoir si c'était effectivement lui. Je ne sais pas comment ni pourquoi mes pas m'ont guider jusqu'à lui, mais je regrettes instantanément lorsqu'il se retourne. Tentant presque de m'enfuir, il approche rapidement puis me parles quelques mots. Mais je suis tellement dans mes pensés que j'en ai rien écouté. Je secoue un peu la tête et le regarde timidement. « Mh oui .. ? Est-ce que... Je peux vous aidez ? » je bégaye, je me sens tellement idiote. Je ne sais pas se qu'il me prend ! Je joue machinalement avec mes mains, mordillant ma lèvre avant. N'osant a peine lever les yeux vers lui.
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Sujet: Re: a rather unexpected meeting. (prym) Sam 20 Aoû - 16:34
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Dante Ceneri se retourne, anxieux. Il n'avait jamais, au grand jamais repensé à toute cette histoire. C'était il y a si longtemps.. et en même temps, il s'agissait à l'époque des pires années de sa vie : comment avoir envie de s'en rappeler. Dante aperçoit la jeune femme se figer. Il essaye, en vain, de se rappeler son nom. Quelque chose de court, féminin, doux à l'oreille. Rien n'y faisait, il avait beau se creuser la tête, il ne semblait pas s'en souvenir. Comment était-elle arrivée là ? Par quels moyens ? Et, ô arceus, quelles épreuves a-t-elle dû traverser pour en arriver là ? Il se souvenait, maintenant.. un homme. Dans les années les plus sombres de la vie du champion, celles salies par la presse, durant lesquelles il se rendait, chaque soir, dans un bar du coin différent à chaque fois. Il buvait, sans jamais s'arrêter, jusqu'à plus-soif. Il oubliait, du moins, il essayait. Il savait très bien ce dont il essayait d'effacer de sa mémoire. A l’évocation de sa fille, la quadragénaire sentit sa gorge se serrer douloureusement. La voix cristalline de la jeune blonde le tira de ses pensées.
« Mh oui .. ? Est-ce que... Je peux vous aidez ? » Elle bégaie, peu sûre d'elle, et semble distante. Même avec tout les efforts du monde, Dante a de la peine à croiser son regard ; peut-être n'y arrive-t-il pas à cause du malaise qui venait de les entourer, mais la femme ne semblait pas y mettre du siens. Alors il s'autorisa à l'observer durant quelques courts instants. Une carrure féminine, élancée, couronnée d'un visage très fin, parfaitement dessiné ; une longue chevelure blonde qui, à l'époque, l'avait tiré de cette maison. Elle lui ressemblait tellement. Le cœur de Dante ne fit qu'un bond : elle était semblable à la fille qu'il avait aperçut, ce jour là, dans cette maison. Il n'y était pas resté longtemps, et pourtant.. pourtant, il s'en souvenait encore. Il entendait cette voix rauque et forte.. « FEMME. JE RAMENE UN AMI, DANTE CENERI. » Bien qu'il fut plus alcoolisé que jamais, ce soir-là, il se souvenait de cette jeune femme, ce visage, cette personne qui l'avait irrémédiablement marqué. Le trentenaire, à l'époque, avait sentit comme un pieu brûlant lui transpercer le cœur. Il était entré dans cette bâtisse proprette, bien entretenue, une bouteille d'alcool fort à la main, un homme l'accompagnant. Qui était-il ? Cela, Dante l'avait volontairement oublié. Bien que pas dans son état normal, le champion était entré, prudent. L'homme, le père, venait de lui révéler une chose affreuse. Laquelle ? Quelque chose qu'il faisait à sa femme.. et sa fille. Dante avait de la peine à s'en rappeler. Il était simplement entré, encouragé par l'autre brun à la figure sali par l'alcool. Et puis il l'avait vu.
Alors, rien n'avait plus jamais été pareil. Dante avait littéralement été bouleversé. Malgré toutes ces tentatives pour essayer d'oublier.. il n'avait pas réussit, vraisemblablement. Cette jeune femme. Quel était son nom ? Peu importait, dans sa réflexion. Cette jeune femme au nom inconnu lui avait tellement rappelé sa fille qu'il s'était enfuit, relâchant sur le sol par inadvertance la bouteille qu'il tenait à la main. Il avait pleuré, ce soir-là, n'avait pas compris. On ne l'avait pas revu pendant plus d'une semaine entière. Lorsqu'il était ressortit, c'était avec le visage creusé par l'âge et la fatigue ; pourtant, il était toujours un homme affreusement alcoolique. Il se jura de ne plus fréquenter ce bar, cette rue, cette maison, cette famille. Oublier. Oublier. A l'époque, c'est tout ce qui importait pour Dante. Oublier l'accident, la panique, les cris, la mort. Oublier le deuil. Et il avait fallut qu'il entre dans la seule famille d'illumis où la jeune fille ressemblait tellement à sa petite Julie. Pourquoi avait-on décidé de lui infliger pareil sortilège ? Pourquoi le monde entier ne pouvait-il pas s'abstenir d'essayer de lui rafraîchir la mémoire ? Il n'avait pas besoin de savoir que sa fille était morte ! Il n'avait pas besoin ! IL NE VOULAIT PAS S'EN RAPPELER.
Il cligna des cils, certainement aussi perdu que semblait l'être la jeune femme. L'avait-elle reconnu ? Rien ne semblait trahir quelque chose, sous ses airs distants. Après tout, peut-être que.. ? Non. Dante avait dû se tromper de personne. Obligatoirement. Pourtant, il ne pouvait s'empêcher d'y penser, en la regardant. « Je.. » suis débile. Stupide. De t'avoir vu. Je dois partir. Perdu. Perdu. Oh, perdu, ça, il l'était. Il planta ses prunelles d'un bleu flamboyants dans celles de la blonde, et prit une grande inspiration. « .. suis désolé. Votre visage me disait quelque chose, et j'ai pensé, un instant.. mais c'est absurde. Je m'appelle Dante Ceneri. Mais.. vous ne devez pas vous en souvenir. » Il esquissa un petit sourire triste, jouant lui aussi avec ses mains, avant de reprendre. « Peu importe. Je suis désolé de vous avoir dérangé, mademoiselle. Ravi de vous avoir rencontré. » Et il se retourna, le cerveau en feu, le cœur en lambeaux.
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Sujet: Re: a rather unexpected meeting. (prym) Sam 20 Aoû - 18:09
Le visage de cet homme me rappelait tellement de chose que j'avais toujours chercher a enfouir, oublier le plus possible. C'était douloureux d'avoir une seule seconde de pensé pour l'homme qui fut mon père il y a longtemps, bien que j'ai le fantominus qu'il m'a offert je tente de l'effacer de ma mémoire, mais c'est tellement dur d'effacer plus de dix ans de sa vie d'un seul coup comme ça, puis tout les éléments qui m'entourent sont là pour me le rappeler. Je portes toujours cette cicatrice à la cuisse qu'il m'avait fait, j'ai encore la trace d'un hématome dans le dos qui ne partira sans doute jamais. J'ai arrêté de compter les écorchures, les plaies, les hématomes ou contusions que j'accumulais quand j'étais enfant. Heureusement, une seule de ses cicatrices est visible, une sur la main gauche, je me suis cassé la main en cherchant à me protégé, la brisure fut tellement violente que j'ai une cicatrice prêt du poignée assez imposante, un peu effrayante et même douloureuse parfois. Mais tant que je ne la regarde pas, je n'y pense pas. Alors pourquoi fallait-il après toute ses années a passé à autre chose, fallait-il que je tombes sur cet homme. Je n'étais certes pas sûr de moi qu'il s'agit de celui-là, car je ne l'avais pas vu bien longtemps, tout juste dix minutes, peut-être cinq ou moins je ne me souviens plus très bien finalement. Mais les traits je me souviendrais toute ma vie.
Mon père était sortie en journée dans les alentours de quatorze heure pour boire un coup au bar du bout de la rue d'Illumis, comme tout les week end finalement. C'était le seul moment où je pouvais me sentir seule et presque en sécurité. Oui, je vivais de manière monotone, les jours se ressemblaient terriblement, j'avais toujours cette même peur dans le ventre en entendant ses pas derrière la porte d'entrée. Habituellement, il ne ramenait jamais personne. Mais ce jour là, il l'avait fait. Mon père était un homme assez grand, un peu trapu par l'âge, des contusions au visage causé par l'alcool sans doute. Deux yeux noisettes, un air toujours furieux sur le visage tiré par la vieillesse qui le gagnait au fur et a mesure des années. Bref, il était un homme assez impressionnants, presque effrayant parfois. Il avait ramené un de ses « amis » ou connaissances, je ne sais pas très bien et à l'époque je m'en fichais pas mal au moins je savais qu'il n'oserait pas lever la main sur moi devant un étranger. Mais j'avais toujours cette peur qui ne pouvait pas me quitter. J'étais tellement traiter comme une moins que rien ,que je pouvais toujours m'attendre au pire des châtiment à son retour. Il le fit entré dans le salon pendant que j'étais dans la cuisine entrain de nettoyer le plan de travail avant qu'il ne constate que se soit sale. Avez-vous déjà vu le film Cendrillon ? J'étais dans le même genre, mais sauf que c'était avec un père alcoolique et violent qui n'acceptait pas la médiocrité ou la saleté. Tout devait être parfait, si j'oubliais une tâches, ou un grain de riz je savais d'avance que j'allais le regretter amèrement. Mais bref. Il entra, parlait de sa voix rauque et brisé avant de me hurler de venir. Posant mes produits, je me suis avancée du haut de mes dix-sept ans, tremblante, d'un air timide. Les bras a découvert, le visage bien que cacher par mes cheveux reflétait la vie que je menais. J'ai a peine eus le temps de voir le visage de cet homme me dévisageait quand moins de temps qu'il ne faut pour le dire, il était déjà partit. Si vite que j'eus même un violent sursaut lorsque la bouteille d'alcool en verre vola en éclat sur le sol. Je mise mes mains sur mes oreilles au beuglement de rage. Puis.... Je ne préfère pas décrire la suite des événements, de toute façon il n'y a pas d’utilité de parler de ses gestes et ses mots violents.
Un frisson me parcours de nouveau quand je suis tirer de ma pensée à l'horreur des scènes passer avec l'homme en question, néanmoins j'observe l'inconnu qui me fait face. Oui je suis a peu prêt sûr qu'il s'agit de lui. Je me souviens de ses traits comme si je les avais imprimé dans ma mémoire. Après tout, il fut l'une des fautes de ses soirées horrible, arrosé de pleures et de cries de douleur. Mais pouvais-je lui en vouloir ? Non bien sûr que non ,comment aurait-il put deviner la suite des événements ? N'est-ce pas mes hématomes parfaitement visible de l'époque qui l'aurait fait fuir par ailleurs ? Tout ça m'intrigue, mais je sors de mes veines pensés lorsqu'il finit par se présenter sous le nom de Dante Ceneri. Un nouveau flash me vient, oui je me souviens maintenant. C'était lui. Mon père m'avait hurler son prénom à plusieurs reprises cette soirée-là. « Dante était mon seul ami et tu le fais fuir ?!» oui, je me souviens parfaitement. Mon visage se referme un peu plus, mais alors qu'il s'excuse et commence a partir, je fais un pas en avant. Malgré que je sois sûr de moi et de mes maigres souvenirs, j'ai besoin de savoir. D'avoir la certitude de mon avancement là-dessus. « Mh... Excusez moi de vous importunez une fois de plus Monsieur Ceneri... Mais... Avez-vous connus un Alexendre Morrinson ? Je... Enfin... Je suis la fille de cet homme. Prym Morrinson, je ne suis pas sûr de ce que j'avance, mais vous... vous étiez un de ses amis je crois ? » Je ne suis pas dans mon élément, je suis extrêmement nerveuse. Il doit le sentir et le voir, mais je m'en fiche, je veux savoir. Pourquoi est-il partit en courant ce soir là ?
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Sujet: Re: a rather unexpected meeting. (prym) Sam 20 Aoû - 19:16
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Dante Ceneri avait envie de fuir. Son devoir, son honneur, ses responsabilités, peu importait en réalité ; il n'aimait pas se retrouver en face de cette jeune femme à l'allure si innocente et pourtant, qui lui rappelait tant de mauvais souvenirs. Malgré tout, il ne pouvait pas l'en blâmer. Il ignorait si elle était au courant des fantômes de son passé qui l'animaient encore aujourd'hui. En tout cas, il ne souhaitait pas revivre ça. Pas aujourd'hui. Et pourtant, c'était bien lui qui venait de l'accoster en pleine rue. Quel imbécile. Si elle se souvenait de lui, elle n'aurait certainement aucune envie de lui adresser la parole ! Il était certain que son père lui faisait subir des choses.. choquantes. Car leur conversation l'avait marqué, alors que Dante était pourtant bien ivre – ce qui devait forcément signifier quelque chose. Il se remémora ce bar à l'allure miteuse, qui semblait pourtant si accueillant ; ses conversations avec cet homme trapu, étrangement grand, aux petits yeux enfoncés dans son crâne ; ses nombreuses cuites, toujours plus violentes au fil des jours, qui existaient dans le but de lui faire oublier. Quelques années plus tard, il eut terriblement honte de son attitude et parvint à se reprendre en main. Mais cette soirée, cette fameuse soirée où il avait visité cette famille.. Que lui avait-il dit, déjà ? Dante se creusa la tête, et une bribe de conversation lui revint en mémoire.
« perdu. Tout perdu. » « 'Porte quoi, Danty. J'suis là. » « Je l'aimais, tu comprends, ça ? » « Ouais, bhin ça sert à rien d'aimer. » « Je voudrais oublier. Oublier.. » « moi, j'oublie. » « Vraiment ? » « Ouais. J'tappe. » « … Pardon ? » « Dommage que t’ai plus de femme et d'fille, j'te jure, ça défoule. » « ...T'es bourré, Alex'.. » « Toi aussi. Viens chez moi, je te montre. » « non.. » « VIENS. » « non.. »
Dante était tellement plongé dans ses pensées qu'il réprima un sursaut lorsqu'il entendit la voix de l'inconnue. « Mh... Excusez moi de vous importunez une fois de plus Monsieur Ceneri.. » L'intéressé se retourna, visiblement prit de court. Il ne s’attendait pas à ce retournement de situation, toute cette cérémonie.. Il esquissa un sourire compatissant, comme pour l’inciter à continuer. « .. Mais.. Avez-vous connus un Alexendre Morrinson ? Je... Enfin... Je suis la fille de cet homme. Prym Morrinson, je ne suis pas sûr de ce que j'avance, mais vous... vous étiez un de ses amis je crois ? » Les prunelles du champion d'arène s'élargirent suite à cette révélation, devant la jeune femme visiblement gênée. Évidement ! Prym et Alexandre Morrinson, comment avait-il pu oublier.. si facilement ? Cet homme à l'air constamment colérique, cette petite maison blanche à l'allure bourgeoise, cette petite fille. Prym. Il se rappela soudain de l'apparence qu'elle possédait, à l'époque. Un joli visage innocent, aux longs cheveux miels, couverts d’égratignures, d’hématomes.. Dante eut soudain un brusque élan de colère envers lui-même. Il avait fuit une maison dans laquelle une petite fille se faisait battre. Il avait délibérément évité tout contact avec son père, suite à cette rencontre. Il avait reconstruit sa vie, sachant pertinemment qu'il y avait à Illumis – comme dans certainement beaucoup d'autres villes du monde – un père violent et alcoolique qui battait son enfant. Comment avait-il osé oublier cette famille ? Il aurait pu prévenir la police.. secourir la petite prym.. sauver ce qui pouvait encore rester de son enfance. Et tout ça simplement pour satisfaire son petit confort personnel.
Son cœur s'embrasa. Il fut soudain tellement en colère contre lui-même que ses poings se serrèrent doucement, ses jointures devinrent blanchâtres. Il avait toujours détesté cette période de sa vie. Il avait fait des choses stupides et en était conscient ; c'était un parfait crétin. Non seulement il n'avait même pas cherché à protéger cette fille - « chacun sa merde », s'était-il dit, non mais quel idiot – mais en plus il avait l'audace d'accoster cette jeune demoiselle en pleine rue pour lui rappeler les plus douloureuses années de sa vie ? – dans tout les sens du terme. Un élan d'affection et d'empathie pour la jeune prym le submergea soudain. Il souhaitait se rattraper. Allait-elle lui en vouloir, s'ils en venaient aux confessions ? Sinon, allait-elle réussir à lui pardonner de ne pas être intervenu ? Il fit un pas vers la jeune femme. « Mademoiselle Morrinson, je.. » Il tressaillit. Elle n'avait peut-être pas envie d'être appelée par son nom de famille qui lui avait refilé son père. Il se reprit, choisissant ses mots avec minutie. « Je peux vous appeler Prym ? » Il sourit légèrement, en l'attente d'une affirmation. Puis, il décida de répondre à ses multiples questions. « Eh bien.. oui, j'étais un ami de votre père, commença-t-il en appuyant bien sur le terme au passé, et j'avoue qu'aujourd'hui, je ne suis pas fier de ce que j'ai fais. Je tiens à m'en excuser. Sincèrement. Je ne suis qu'un vieil imbécile. » Une drôle de boule se forma au creux de son ventre. Voyant la jeune Prym faiblir, il s'approcha doucement. « En plus d'être un parfais idiot, je manque à tout mes devoirs. » Il jeta un coup d’œil à son absol – shiny – qui semblait se montrer assez discret depuis le début de l'altercation. « Je peux vous inviter à manger, vous et votre pokémon, si vous voulez. Au café du poffin, c'est juste à côté. Cependant, ne vous sentez pas obligé. » D'un geste, il désigna la devanture de l'échoppe. « Nous pourrons certainement parler plus tranquillement.. et je répondrais à vos questions, si c'est que vous désirez. Qu'en dîtes-vous ? »
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Sujet: Re: a rather unexpected meeting. (prym) Sam 20 Aoû - 19:44
Toute personne ayant eut une vie pareil ne voudrait pas se retrouver face à un homme qui l'a fréquenté, qui vous a vus pendant quelques minutes avant de s'enfuir. Toutes personnes normalement constitué ne voudrait pas non plus discuter avec l'homme en question par peur de replonger dans de nombreux et sombre souvenirs se qu'est mon cas actuellement, car je ne peux m'empêcher de revoir plusieurs images, plusieurs flash-back de mon enfance douloureuses. Mais je ne peux pas non plus partir sans me retourner comme-ci de rien était. J'ai besoin de savoir des choses sur cet homme : comment a t-il connu mon père ? En dehors ou ce même jour dans le bar ? Est-ce qu'ils étaient proche ? Peut-être était-il au courant depuis longtemps, depuis le début l'enfer que je vivais enfermer entre ses quatre murs ? Et surtout une question qui me brûle difficilement les lèvres avec une certaine rancœur tambourinant dans ma gorge : pourquoi est-il partit en courant ? Qu'avais-je dis ou fais ce jour là pour que cet homme s'enfuit les jambes à son cou si vite, pourquoi ai-je reçu des coups pour lui ? Par sa faute ? J'aimerais savoir, je ne saurais pas penser à autre choses tant que je n'aurais pas de réponse à cette question. Alors oui, je ne dois pas être tout a fait normal, l'idée de me plonger une fois encore dans la souffrances des images qui défile dans mon esprit, toute en rapport avec la douleur que j'ai eus par les multiples coups, mais également les mots difficiles. Mon père m'insultait, me rabaissait sans cesse. Mais je ne peux pas en vouloir à cet homme de s'être échappé de l'(enfer qu'était la maison de mon enfance, avant si joyeuse, devenu si sombre après le départ de ma mère. Je ne pouvais lui en vouloir de ne pas vouloir être témoin de scène morbide, lugubre. Un soupire s'échappe de mes lèvres alors qu'il me fait de nouveau face se retournant.
Mon cœur se serre, j'ai maintenant une peur bleue de sa réponse. Peut-être ne se souvient-il pas et je ne pourrais rien faire de plus pour avoir l'issue de mes questions. Peut-être fera-t-il semblant de ne se souvenir de rien, qu'il niera avoir connu un jour cet homme. Peut-être me suis-je tromper également. Non je suis sûre que c'est lui, ça ne peut pas être quelqu'un d'autres, a moins que ma faible mémoire de ses instants de torture ne me fasse défaut, ou de faux espoirs. Enfin bref, je sens cette peur me tordre l'estomac quand il ouvre enfin la boucher pour m'expliquer d'un air triste, presque désolé que oui c'est bien lui. Est-ce que sa réponse positive doit me satisfaire, est-ce que j'ai vraiment la possibilité de me soulagé par sa réponse ? Non pas vraiment, ce n'est qu'un dixième de toute mes questions sur le sujet. Je le regardes tout en l'écoutant, puis de manière habituels, une vieille habitude, quand je me retrouves face à un homme après chacune des phrases mon regard se dirige vers les mains. Mon père serrer toujours son poing dans une forme si appuyé que ses jointures ressortaient, Monsieur Ceneri avait également la même chose. La main presque rouge, les jointures blanches. Un pas en arrière alors que mon cœur s'emballe sous l'angoisse. Je sais pourtant au fond de moi qu'il n'en fera rien, mais c'est une action de défense que j'avais petite et que je ne pourrais me défaire si facilement. Me demandant d'une voix douce s'il pouvait m'appeler directement par mon prénom et non par mon nom de famille. Hochant simplement de la tête à sa question, je l'écoute attentivement, mais quand il fait un nouveau mouvement vers l'avant pour s'approcher, je recule de nouveau. La jolie absol chromatique jusqu'à maintenant sage et parfaitement discrète s'approche de quelques pas, grondant de colère. Elle prévenait l'inconnu de ne plus faire un seul pas au risque d’amèrement le regretter. Comme je n'ai pas l'envie de géré une bagarre avec ma jolie compagne qui ne cherche qu'a me protégé, je la fais reculer en lui intimant de rester calme, que tout va bien. Dante Ceneri s'explique sur l'ancienne relation avec mon père, qu'ils ont effectivement été amis, mais que ce n'est plus le cas. Il s'excuse également de ne pas être intervenue, je ne peux pas cacher mon air surprise. Bien que je sois toujours méfiante.
Puis le voilà qu'il me propose de le suivre au café plus bas, celui où j'avais prévu de toute façon me rendre s'il... S'il ne m'avait pas interpellé et fait submergé un mélange de souvenir tumultueux. Est-ce vraiment une bonne idée de me rendre plus bas pour y déjeuner avec un parfait inconnu ? Je le regarde avec plusieurs questions, finalement j’acquiesce doucement, d'une voix douce, bien que tremblante par le flot d'information « Oui, d'accord j'accepte votre proposition. » je tenta d'esquisser un sourire léger sur mon visage pour lui montrer que je ne lui en veux pas. Mais c'est difficile, surtout que mon esprit est imprégné d'une tristesse forte par les souvenirs. Nous commençons donc a descendre en direction du petit bar/café. Passant la porte, un serveur nous proposes donc une table a l'intérieur au calme pour éviter toute la foule extérieur. Une fois installé je le regardes alors que ma compagne ténébreuse vient s'installer sous le mobilier à mes pieds restant également sur ses gardes. J’ose enfin regarder l'homme dans les yeux, mais seulement l'instant de quelques secondes avant de reporter mon attention sur mes mains qui me semblent bien plus intéressante. Puis je murmures. « Vous savez monsieur Ceneri, vous n'avez pas besoin de vous excusez. Je ne vous en ai jamais voulu d'être parti si vite, je suis simplement... Un peu surprise de vous voir ici. »
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Sujet: Re: a rather unexpected meeting. (prym) Dim 21 Aoû - 18:18
a rather unexpected meeting ....
Dante Ceneri s'en voulait indéniablement. Pour des milliers de raisons qu'il lui serait compliqué de citer intégralement. Notamment, par exemple, sa réaction « violente » suite à l'évocation du père de Prym. Il avait serré les poings ; quel parfait idiot. La jeune femme semblait apeurée, avait fuit son regard et e c'était pas privée de reculer dès que le champion avait esquisser le moindre geste. Évidemment, comment avait-il pu être aussi ignorant. Tout rapport à la violence devait l'effrayer – pouvait-on l'en blâmer ? Elle avait dû vivre dans la violence, la vigilance constante, la peur.. Et tout cela étant enfant. En comparaison, les malheurs de Dante lui semblèrent bien faibles, tout à coup. Il se jura de plus rien faire, ou dire, pour évoquer la violence. Il ne cessait d'y penser.. de penser à elle. Pas à cette charmante jeune femme qui se tenait devant lui, apeurée. Il pensait à quelqu'un d'autre, une autre petite fille qui, un jour, avait été aussi blonde et aussi innocente que la jeune prym. Mais qui, manifestement, n'avait pas vécu aussi longtemps que cette dernière. A cette pensée, le cœur de Dante se serra. Et lui, alors, aurait-il finit par devenir alcoolique ? Serait-il devenu violent ? Aurait-il eu l'audace d'oser lever la main sur sa femme et sa fille ? Jamais, songea-t-il. Il était devenu alcoolique simplement pour oublier.. dans d'autres circonstances, il n'aurait pas eu l'occasion de s'attacher au goulot de la bouteille. Il avait aimé sa famille plus que tout. Jamais il ne serait devenu comme cet homme, jamais..
« Oui, d'accord j'accepte votre proposition. » La petite voix discrète de Prym le tira si brusquement de ses pensées qu'il sursauta. Marmonnant un petit c'est par là, toujours les pensées brumeuses, les deux dresseurs parcoururent la route qui semblait se vider de sa population – à cette heure, le soleil était presque à son apogée, et les habitants de Saprule préféraient manger à l'intérieur, chez eux, plutôt que sous un soleil de plomb, ce que Dante comprenait parfaitement. Il se sentait gêné, presque honteux. La situation dans laquelle il se trouvait, il fallait le dire, n'était pas commune. Après tant d'années à essayer de renier son passé – sans pour autant l'oublier, hélas – le quadragénaire retrouvait la preuve vivante de tout ce qu'il avait vécu, ses heures les plus sombres, était bien réel, que cela ne constituait pas un affreux cauchemars. Ce fut en silence que les deux dresseurs pénétrèrent à l'intérieur du café climatisé. D'habitude, Dante prenait le temps de savourer cette brise légère qui lui engourdissait le corps et le rafraîchissait, mais il n'avait pas le moral à ce genre de fantaisies. Pourquoi l'avait-il invité à dîner ? Qu'allait-il lui dire ? La vérité. lui souffla une petite voix. Dante fut prit d'un doute. Il ignorait si Prym – curieusement, il se voyait l'appeler par son prénom, alors qu'il ne la connaissait pas, deux heures plus tôt – allait bien réagir en replongeant sans doute, elle aussi, dans un moment douloureux de sa vie.
Ils s'installèrent tout deux à une table non loin de la sortie, et Dante ne put s'empêcher de penser qu'il s'agissait là d'un excellent endroit pour fuir rapidement, en cas de besoin. Il s'installa côté droit une fois face à la table, en face de la porte. La jeune Prym s'assit avec précaution, et Dante remarqua son magnifique absol shiny s'installer près des jambes de sa dresseuse, méfiant. En d'autres circonstances, le champion aurait clamé ouvertement que le pokémon était adorable – ce qui était le cas – mais, étagement, il s'abstint de faire tout commentaires. Il ne pouvait s'empêcher de regretté de ne pas avoir apporté son plus jeune pokémon, pyroli. Avec un peu de chance, songea-t-il, elle restera assez longtemps pour qu'il puisse l'emmener à l'arène et le lui montrer. Seulement, cette perspective ne semblait pas très réjouissante, et Dante ne semblait pas certain que la jeune femme resterait assez longtemps en sa présence, même pour terminer son repas. Il y eut un court silence gêné, que Prym brisa après quelques minutes. « Vous savez monsieur Ceneri, vous n'avez pas besoin de vous excusez. Je ne vous en ai jamais voulu d'être parti si vite, je suis simplement... Un peu surprise de vous voir ici. »
Dante ressentit une bouffée d'affection pour jeune femme, si innocente. Elle n'aurait jamais dû vivre ce genre de malheurs, surtout pas à son âge.. Le champion ne savait pas par où commencer. Il se tortilla les doigts, à la recherche d'une réponse convenable. Alors, il prit une grande inspiration – qui n'allait certainement pas être la dernière, songea-t-i – et commença en choisissant ses mots avec tact. « Vous avez un grand cœur, mademoiselle. » Il aurait voulu poser la main sur la sienne, en signe de soutient, mais s'abstint de tout contact physique pour le moment – de plus, les mains de la jeune prym demeuraient difficilement accessibles. « Seulement, je souhaite m'excuser tout de même. Pour tout. Pour cette malheureuse soirée, pour votre père, mon horrible comportement.. » silence. « Vous savez, ce n'est absolument pas de votre faute, c'est juste que.. je n'étais pas dans mon état normal ce soir, et vo-- » «Hum, hum.» Dante sursauta. Debout derrière la jeune femme, un serveur en habit noirs se tenait, raide comme un piquet, les lèvres pincées, l'air visiblement impatient. Le champion ne l'avait même pas vu arriver, et fut prit de cours – tout comme prym semblait l'être. Il s'éclaircit la gorge, essayant de retrouver ses esprits.
« Hm. Oui, bien sûr. Je.. je n'ai pas très faim. » Et c'était, de loin, la triste vérité. Cette conversation lui avait contorsionné l’estomac. « Mais je prendrais bien un sandwich au bacon. Je vous invite. » Précisa-t-il à l'adresse de Prym d'un ton qui se voulait détaché, comme si ça lui semblait nécessaire. Il patienta pendant la commende de la jeune femme. Une fois que le serveur se soit éclipsé, Dante se retourna vers la blonde, les mains sur la table, étroitement liées entre elles et bien visibles désormais – il ne referait pas la même erreur. Il fit l'ébauche de se qui ressemblait à un sourire. Alors, il poursuivit, semblait gêné mais détendu. « Je pense que l'évocation de cette période de notre vie est assez.. difficile, pour nous deux. En tout cas, pour moi, ça l'est, dit-il avec un petit rictus triste. Si vous le désirez, nous pouvons parler de cette.. nuit, enfin si vous avez des questions, et nous n'aurons plus – jamais, je l'espère – à évoquer ce sujet à l'avenir. » D'un coup, Dante sembla quelque peu déçu. Sa voix se brisa dangereusement. « Enfin, bien entendu, je doute que vous vouliez encore me voir, après cette hm.. rencontre – et je respecterais votre choix. Je n'ai pas envie de vous rendre malheureuse, sachez-le, mademoiselle. » Il occupait à présent la plus grande partie de l'espace sonore, il en était conscient.
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Sujet: Re: a rather unexpected meeting. (prym) Dim 21 Aoû - 18:49
Tout en le suivant jusqu'à l'intérieur du petit restaurant avec la femelle chromatique sur nos talons, je pouvais sentir d'ici l'air froid s’engouffrant mais également l'attitude mauvaise, méfiante presque agressive avec l'homme. Je ne peux pas vraiment lui en vouloir, après tout elle ne fait que me protéger, je sais qu'elle fait ça pour démontrer son affection, mais je ne peux pas non plus la laisser faire. Je ne veux pas d'un pokémon de route violent sans aucune vrai raison, bien que pour le coup, elle en soit presque une. Mais je n'en veux pas certainement pas à cet homme, j'ai réagis trop brusquement avec mon mouvement de recul lorsqu'il a resserrer sa main et puis s'est légèrement approcher. Je suis toujours comme ça aux contacts des autres, encore plus les hommes. Je ne le fais pas exprès mais mon passé est si présent dans mon esprit que je revois sans cesse chaque mouvement des gestes de violences, j'ai toujours peur de recevoir un nouveau coup sans prévenir, sans aucune raison. Oui c'est sans doute ma plus grande peur, mais bref. Je le suis donc tout en m'engouffrant dans l'endroit à la thématique très chaleureuse, l'ambiance l'est également car a peine le seuil passer que tout les serveurs se retournent vers nous tout en nous saluant joyeusement, je fais simplement des petits signes de tête, un hochement rapide et discret pour ne pas trop attirer l'attention sur nous. Venant nous installés rapidement sur une table dans un coin de la pièce, face à face, moi sur l'espèce de fauteuil rouge, lui sur une chaise confortable en bois. Nous échangeons l'un comme l'autre un rictus qui ressemble a … un sourire ? Oui enfin il est plutôt cacher et gêner. Dans mon cas c'est sûr et certains. Je lies mes mains sous la table pour jouer avec discrètement et ne pas éveillé des soupçons ou une quelconque question, même simplement par signe de respect je ne veux pas montrer que je ne suis pas très à l'aise en sa présence. Je me pinces un peu la lèvre avant en le regardant discrètement.
Nous sommes très silencieux, seuls le bruit de nos respirations est réellement détectable à l'oreille, je sens également le pokémon ténèbres venir coucher son ventre chaud sur mes pieds, je souris et vient lui donner une petite caresse tendre avant de finalement re poser mes mains sur la table, remettant au passage une de mes mèches or en place derrière mon oreille. Je décides enfin de briser le silence de se déjeuner qui démarre assez mal, nous n'allons après tout pas rester assit l'un en face de l'autre comme deux enfants incapables de prononcer le moindre son, nous sommes tout deux adultes, nous pouvons communiquer sans trop de problème normalement après tout. Je lâches une grande inspiration que je retenais par inadvertance du moment présent tout en souriant timidement de nouveau, lui expliquant que je contient aucune rancune, aucune rancœur envers lui. Même si je le voulais, je ne le pouvais pas. A mes yeux, cet homme semblait fort, mais surtout innocent de mon passé, il n'en a fait qu'une très bref apparition, il ne pouvait pas le deviner. Il était juste un camarde de beuverie à mon père qui est passé un mauvais soir. Quoi d'autre après tout ? Je ne le connais ni d’Adam ni d’Ève, je ne peux donc avoir aucune mauvaise volonté en sa personne. Mais des questions me brûlent les lèvres néanmoins, j'ai envie de toutes les lui dire mais je ne veux pas non plus que cela paraisse comme une bombe explosant en plein milieu du visage, alors j'attends patiemment qu'il finisse sa phrase. Un serveur intervient rapidement, il m'invite. Je deviens de nouveau très rouge gêné, puis le nœud dans l'estomac m'empêchera d'avaler quoi que ce soit, mais pour paraître polie, respectueuse de sa proposition, je ne refuses pas. « une salade césar simplement. Merci. » dis-je a l'intention de l'employé qui le nota avant de disparaître derrière le comptoir. Mes yeux se reposent sur l'homme qui continue donc son élancé. Il me fait une proposition tentante. Des questions puis nous passerons a autre chose car il ne s'agit pas là des meilleurs moments, de nos meilleurs souvenirs. Me pinçant les lèvres, d'un côté j'ai très envie d'en savoir un peu plus, mais d'un autre je ne veux pas remuer le couteau dans la plaie. Je souris en coin tout en faisant un signe négatif du coin du visage laissant mon léger sourire peut-être peu crédible néanmoins. « Monsieur Ceneri, je proposes plutôt que... nous passions a autre chose. Je vous l'aies dis, toute cette histoire est désormais derrière moi. Je ne voudrais pas qu'on revienne sur des sujets... Triste. Puis nous pourrions plutôt... Repartir du bon pied ? » Je n'étais pas vraiment sûr de moi lors de cette proposition, mais pour effacer les erreurs je ne voyais que cette solution.
Je continues de regarder cet homme avec une timidité sans nom alors que je sens la femelle absol poser sa petite tête sur mes genoux, me regardant d'un air triste. Elle ressent toutes mes émotions, je ne peux donc pas cacher l'espèce de voile transparent essayant de masquer mes tristesses et mes douleurs. Le revoir me fit un vrai choc, je ne pouvais pas le nier. Les scènes continuez de défiler dans ma tête, il me faudrait sans doute plusieurs jours avant de pouvoir les effacés de nouveau et y mettre du mien pour passer à autre chose, comme je le dis : il ne s'agit que du passé. J'ai pris la décision a ma majorité de tout envoyer en éclat en partant seule sur cette île. Le meilleur choix de toute ma vie peut-être ? Du moins je n'en regrette rien. Si pendant plusieurs années j'ai réussis a vivre tranquillement de mon côté, j'ai reçu son cadeau qui au départ me déplaisait, mais qui aujourd'hui représente l'une des plus belles choses qui me soit arriver. Bien sûr je penses au pokémon spectre avec qui je partages mes journées, je le considère comme étant mon meilleur ami, sans lui aujourd'hui je ne serais rien.
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Sujet: Re: a rather unexpected meeting. (prym) Dim 21 Aoû - 21:01
a rather unexpected meeting ....
Dante Ceneri semblait un peu plus détendu. Toujours gêné et incertain, mais détendu. Oh, bien évidemment, la pilule n'était pas encore complètement passée.. Il fallait souligner, tout de même, l'importance de cette rencontre avec prym, qui venait d'avoir lieu quelques dizaine de minutes plus tôt. Cette « retrouvaille » qui remettait en cause tout ce dont Dante croyait jusqu'à présent : oublier, oublier, oublier. Sans cesse, depuis l'accident, Dante chercha à oublier, de différentes manières. Au début, il lui fallait devenir ivre pour essayer de ne plus se souvenir de ce qu'il s'était passé. Cet état euphorique dans lequel il s'était retrouvé presque en permanence ne lui avait pas permis de faire grand chose, mis à part détériorer sa santé et détruire son moral. Lorsqu'il avait « reprit conscience », quelques années plus tard, il avait détesté l'ancien Dante, de tout son être. Celui qui avait osé s'exhiber en public, ivre ; celui qui avait fait des choses répugnantes, celui qui avait bû jusqu'à plus soif.. Aujourd'hui, ce n'était plus l'incident qu'il essayait d'oublier, – au contraire, il se souvenait chaque jour, chaque minutes de ce qu'il s'était passé ce jour là – mais cette triste période dans laquelle il s'était enlisé jusqu'au cou, et était sortit juste à temps avant de se noyer complètement.
Tandis que Prym commende une salade césar, vraisemblablement troublée – et encore, dante ne savait même pas si elle allait oser avaler quoi que ce soit – le champion ne put s'empêcher de la regarder, juste un instant. Ces longs cheveux blonds, ce regards si perçant, cette silhouette si féminine.. Dante ne put s'empêcher d'éprouver une petite pointe de colère envers cette femme innocente ; aussi, les muscles de sa mâchoire se contractèrent légèrement. Pourquoi donc sa fille n'avait pas eu le droit à un tel avenir ? Pourquoi n'avait-elle pas eu le droit, elle aussi, de réaliser ses propres rêves ? Pourquoi avait-il fallut que la mort viennes gâcher sa vie – et, par conséquent, celle de ses parents ? Dante retint avec grande peine un grognement. Il aurait tellement voulu pouvoir lui parler, qu'elle soit là, elle aussi.. La tristesse lui transperça le cœur. Ses épaules s'affaissèrent doucement. Il ne pouvait pas en vouloir à Prym – incontestablement, ce n'était pas de sa faute. Dante avait juste un esprit beaucoup trop critique. Il détourna brusquement le regard. Pourquoi avait-il fallut que cette femme lui ressemble tellement, à elle ? Comment allait-il faire, désormais, pour la regarder sans penser à sa fille ? Idiot. Dante était un adulte, il fallait qu'il se ressaisisse, qu'il reprenne ses responsabilités en main. Un peu déçu, il reporta son attention sur prym.
Celle-ci semblait hésiter quand à sa proposition de reparler du.. sujet sensible. Et Dante ne pouvait pas l'en blâmer. Il lui était tout aussi difficile pour lui de repenser à cette sombre période de sa vie. Se détendant quelque peu, il se tortilla sur sa chaise en bois, dans l'attente d'une réponse. Peut-être n'aurait-elle plus envie de le revoir après cette discussion, plus jamais. Ce qui pouvait se comprendre. Quand à lui, Dante n'était pas certain ce qu'il voulait.. Il la laisserait sûrement décider, tel n'importe quel gentleman qui se respecte. Quand il entendit sa petite voix fluette, il plongea son regard bleu pénétrant dans le siens. « Monsieur Ceneri, je proposes plutôt que... nous passions a autre chose. Je vous l'aies dis, toute cette histoire est désormais derrière moi. Je ne voudrais pas qu'on revienne sur des sujets... Triste. Puis nous pourrions plutôt... Repartir du bon pied ? » Il fut quelque peu déçu. Pour lui aussi, cette partie de son histoire appartenait au passé. Pourtant, il ne put s'empêcher d'éprouver une pointe de soulagement. Il avait peur de devoir revenir sur cette soirée, répondre à ses questions plus ou moins gênantes.. Il soupira bruyamment, avant de sourire, moins tristement que d'habitude, cela semblait sans doute vouloir dire que la situation s'arrangeait. « Je vous l'ai dit, je respecte vos décisions. » Un serveur vint leur apporter une carafe d'eau, et Dante entreprit de remplir deux verres, portant le liquide transparent à ses lèvres. Après une gorgée, il poursuivit. « Je serais également ravi d'essayer de repartir du bon pieds. » Il reposa son verre, son sourire sembla s'élargir quelque peu. « Je vois que vous avez réussit à vous reconstruire, avec beaucoup de courage, je n'en doute pas. » Regard éloquent. « Dîtes-moi, dans quel domaine travaillez-vous, aujourd'hui ? » Il espérait ne pas aller trop vite, aussi, il évita de faire trop de gestes et de sourire, de voulant pas brusquer la jeune femme.
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Sujet: Re: a rather unexpected meeting. (prym) Lun 22 Aoû - 14:47
Pourquoi faudrait-il revenir sur des éléments qui font désormais partie de notre passé à l'un comme l'autre ? Cet homme, Dante Ceneri a sans doute également vécu des choses peu belles dans se bas monde à la même période, au point de finir dans l'alcool et ses mauvaises actions, je ne vois pas d'autres solutions après tout. Alors non je ne veux pas revenir dessus, c'est beaucoup trop douloureux, beaucoup trop « tragique » peut-être également comme discussion, si je dois parler avec un inconnu qui pourtant possède une place, petite mais complètement a part entière dans ma vie, je préfère faire sa connaissance en de bon terme que de continuer inlassablement de remuer le couteau dans une plaie que je pensais enfin fermer depuis toutes ses années, mais qui non, est toujours belle et bien ouverte en une petite faille bien distincte douloureuse à chaque fois que je plonge dedans. J'ai toujours essayer de trouver une réponse a cette violence dont faisait preuve mon père. Je ne comprenais pas pourquoi, alors que les premières années de ma vie était si belle et calme, du moins jusqu'au départ de ma mère avec mon frère et ma sœur, puis tout le cauchemar commença. Au départ, j'avais de la peine, un peu de pitié pour mon père. Une tristesse lui avait déchiré le cœur en deux, non, en plusieurs petits morceaux comme on peut déchirer une simple feuille de papier. Je me souviens l'avoir vu pleurer plusieurs fois. Et ma mère qui ne voulait rien entendre, au début de leur divorce, j'ai pus la revoir. Un week-end toutes les deux semaines, mais je présentais que l'amour n'y était pas. Au fur et a mesure je ne pouvais plus la voir. Elle ne voulait plus, son excuse ? Lorsque j'eus mes douze ans, la femme en question avait trouver un nouvel homme partageant sa vie, je ne devais pas faire interférence dans sa nouvelle situation de couple. Pourquoi était-je devenu le vilain petit canard de la si belle famille Morrinson ? Néanmoins cette dernière n'a jamais fais preuve de violence physique, elle m'a délaissé. Complètement abandonné aux mains de mon père. C'est a ce moment qu'il commença a boire. D'abord dans la maison, il vidait une bouteille de whisky tout les soirs. Pas un simple verre coupé avec du coca, non pure et en grosse dose. Je me cachais a chaque fois, parce que je ne comprenais pas son comportement. Puis vint les premières sorties en bar, je l'entendais parfois jurer dans le couloir en demandant par quel malédiction avait-il hériter d'une « bonne femme » pareil, mais également d'une sale môme. Voila comment j'étais considéré par ce dernier. Puis vint les coups. Il rentrait, m'appeler a l'entrée, me demandait toute une liste de chose, si elles avaient été toute faite. Sauf qu'il ne me le demandait pas, chaque tâche non accompli je recevais un coup. J'étais toujours parsemé de bleu. Je ne sortais jamais voir les autres, je n'allais jamais jouer avec le pokémon de mon père, pourtant je l'appréciée beaucoup l'Ectoplasma en question. Mais j'en avais trop peur, puis j'avais cette même honte qui planait au-dessus de ma tête comme une épée de Damoclès prête a s'abattre sur moi comme une masse. A l'école, les élèves se moquaient sans avoir la moindre idée de se que je subissais tout les jours. Je n'y prêtas pas attention, après tout c'était le cadet de mes soucis. Parfois les professeurs s'inquiétaient et voulaient appeler la police, mais sous mes supplications, ne le faisaient jamais. Oui, ils auraient pus me sauver, mais j'avais beaucoup trop peur.
Je suis prise d'un sursaut lorsque le serveur dépose la carafe d'eau devant nous et que l'homme face a moi nous rempli les deux verres Je le prends en main, mais je ne bois pas. Je regardes le liquide faire des mouvements de succession habituelle, je n'avais ni soif, ni faim. Puis je posais mes yeux sur lui qui tentait de sourire. Pour peut-être faire comme-ci de rien était, mais non rien n'allait. J'étais perdue, que ce soit dans ma tête, dans mon cœur. Au fond j'avais une terrible souffrance, une sorte de violente brûlure qui ne veut cesser. Et elle ne pourra jamais cesser. Je sens que cette journée promet d'être très longue, mais une fois le déjeuner fini je prendrais mes affaires et rentrerais a l'appartement. Je sortirais une excuse bateau aux autres scientifiques. Je ne pourrais pas, je n'aurais pas la force suffisante pour tenir toute la journée sans me répéter inlassablement les mêmes choses en tête. Je lèves la tête dans sa direction en esquissant un petit sourire sur le coin des lèvres pour ne pas montrer mon mal aise encore une fois. Puis voilà qu'il commence a complimenter de manière indirecte le courage que j'ai eus à me reconstruire. Je voulais lui répondre que de toute façon je n'avais pas eus le choix, que je ne pouvais pas passer mon temps a terre, il fallait qu'un jour où l'autre je me relève, c'est avec l'aide de mon fantominus, mais également celle de ma passion pour le dessin que j'ai découvert dans cette même sombre période, quand je restais jours et nuits enfermer entre les quatre murs de ma chambre. Nous passons sur un autre sujet, il me demande ce que je fais dans la vie. Je reprends cette fois un sourire, peut être plus sincère tout en venant jouer de ma main sur le verre, le tournant entre mes deux mains. Les yeux allant d'un endroit a l'autre, évitant son regard le plus possible. Me concentrant sur le verre, la lumière, mon pokémon dormant paisiblement sur mes pieds, puis je finis par croiser son regard une nouvelle fois. Je rougis sans doute une preuve concrète que je suis complètement gêné par la situation, mais je passe outre reprenant d'une voix cristalline. « Et bien, je suis désormais scientifique aujourd'hui, je passes mon temps en extérieur pour faire des recherches sur ses créatures qui me fascine. Je dessine également, des pokémons, des paysages, des combats. Et vous monsieur Ceneri ? » dis-je me montrant un peu curieuse d'en savoir plus désormais sur mon interlocuteur si particulier.
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Sujet: Re: a rather unexpected meeting. (prym) Mar 23 Aoû - 13:42
a rather unexpected meeting ....
Dante Ceneri ne savait pas toujours très bien ce qu'il faisait. Parfois, il doutait de lui-même, comme tout les Hommes – avec un grand h – du monde. Ce repas faisait partit d'un de ces moments. Dante, incertain, ne cessait de jeter des coups d’œils à ses mains qui semblaient devenir soudainement intéressantes. Que fallait-il faire, dans ce genre de situation ? Il était vrai que ce qu'il se passait en ce moment était inédit pour lui – mais également pour la jeune femme, en vue de son attitude détaché. Plongée elle aussi dans ses souvenirs difficiles, Dante la surprit à sursauter quand le serveur déposa la carafe d'eau. L'homme ne fit rien, de peur de vexer, ou de faire quoique ce soit qui pourrait effrayer la jeune prym. Elle avait l'air si jeune, si innocente, que Dante ne pouvait s'empêcher de penser : Elle lui ressemble tellement. Et c'était vrai. Depuis plusieurs années, la blessure suite à la perte de sa fille – il en frissonnait encore à cette pensée – s'était lentement cicatrisée, sans pour autant s'être refermée complètement. Cette rencontre venait de l'ouvrir une nouvelle fois : Dante pouvait presque sentir le sang couler le long de sa poitrine. Il n'avait rien oublié de cette funeste période, bien entendue, mais essayait tant bien que mal de ne pas y penser. Aujourd'hui, néanmoins, il était capable d'entendre parler de.. de l'incident sans piquer une crise. Il fallait savoir qu’auparavant, à l’évocation de ce sujet sensible, Dante était capable de convulser – dans le pire des cas – ou, bien souvent, se sentait très mal. Il grimaça à cette pensée.
Il avait décidé, en essayant de se reconstruire, de ne se souvenir que des meilleurs moments : les sourires, les rires, les rêves. Ce qui c'était passé – la mort de sa fille, il avait encore du mal à en parler – l'avait réellement détruit. Pendant plusieurs longs mois, Dante était réduit à une coque sans vie, sans âme : un corps vide de toutes émotions. Alors, il s'était mis à boire.. Pour oublier ? En tout cas, c'était l’excuse qu'il s'était donné. Il s'était attaché au goulot, en buvant jusqu'à plus soif chaque soir, chaque matin, chaque jour. Il ne s'arrêtait plus, était devenu dangereux – pour lui-même autant que pour les autres – ne sortait plus. Ce ne fut que deux ans plus tard qu'il trouva le courage de se reprendre en main. Notamment, il entama une cure de désintoxication – qui ne le rendit pas sobre pour autant, mais qui fit son travail en réduisant considérablement la quantité d'alcool ingurgité par le champion. Alors, il s'était rendu à Miranoir, la nouvelle région populaire, afin de réaliser ce rêve qui n'était pas le siens : devenir maître de la ligue. En six ans, il avait atteint son premier objectif : devenir champion. Ce qui était déjà un atout considérable dans son avancée vers la ligue. Ambitieux comme il était, Dante désirait encore plus, et donc se surmenait pour atteindre son but. Néanmoins, pour le moment, il s'autorisait à se reposer sur ses acquis. Rien de tel pour entreprendre un nouveau départ, avec un nouveau pokémon, pour un tout nouveau périple. Son pyroli en poche, il avait bien l'intention de gravir les échelons, autant avec son équipe personnelle que son équipe de travail. C'était un nouveau départ pour Dante. Une nouvelle chance.
Reportant son attention sur Prym, le quadragénaire voyait bien que c'était autant plus difficile pour elle. Il voulait réellement éviter toute allusion, désormais, à leur passé. Timide, elle semblait fuir son regard, rougissait quand elle venait à le croiser. Alors, elle finit par ouvrir les lèvres afin de répondre à la question de Dante. « Et bien, je suis désormais scientifique aujourd'hui, je passe mon temps en extérieur pour faire des recherches sur ces créatures qui me fascinent. Je dessine également, des pokémons, des paysages, des combats. Et vous monsieur Ceneri ? » L'intéressé relia ses mains entre elles, songeur. Il ne voyait pas pourquoi – pour quelles raisons – il lui mentirait. Curieusement, il se sentait en confiance, avec cette jeune femme, et n'avait pas peur de parler. « Scientifique, c'est un très beau travail. » Il but une nouvelle gorgée d'eau, mais le liquide semblait avoir un goût étrange, sans doute parce que le champion était nerveux. Il s'éclaircit doucement la gorge. « En ce qui me concerne, je suis le champion d'arène de cette belle petite ville. » Il regarda machinalement par la fênetre qui donnait sur la rue où les deux dresseurs s'étaient rencontrés, quelques minutes plus tôt. « Je représente le type feu. Ce qui me semble évident, au vu de ce climat. » Il regarda prym. « J'étais d'ailleurs en plein travail aujourd'hui, on a bien voulu m'accorder une pause pour déjeuner. Je pourrais peut-être vous montrer mes pokémons, ils sont à l'arène et j-- » Il s'arrêta, manifestement pris d'un doute. « Enfin.. si vous voulez.. après le repas nous pourrions.. Je comprendrais si vous ne vouliez pas m'accompagner. »
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Sujet: Re: a rather unexpected meeting. (prym) Mar 23 Aoû - 14:16
Champion d'arène. Voila un beau métier pour toutes personnes aimant les combats, aimant la rivalité, mais tout en étant bon perdant car le but premier est de savoir combattre certes, mais aussi de savoir se faire battre sans prendre la mouche. Je ne sais pas si je pourrais être capable d'une telle chose, tout simplement parce que les combats pokémons ne sont pas vraiment ma passion, je ne me souviens pas d'ailleurs avoir participé un jour à un quelconque match d'arène depuis que je suis ici avec mon équipe. Sans doute que non je ne l'ai jamais fais, mais bon ça n'importe pas vraiment, parfois je fais des petits combats dit de rue pour m'amuser, pour pouvoir évoluer avec mes compagnons de route. Je ne cherche pas la puissance, le pouvoir ou tout autre chose qui s'en rapproche de près ou de loin. Je veux simplement pouvoir faire mes recherches tranquillement, mais peut-être qu'un jour j'entrerais dans un de ses bâtiments monstres, impressionnants qui conque souhaitent défier les champions. Peut-être qu'un jour j'irais faire un combat contre un champion pour y voir la capacité de mes pokémons, mais je 'nai aucun doute là-dessus. Je sais qu'ils se donneront corps et âme dans les combats que je leurs proposes, comme ils l'ont toujours fais d'ailleurs. Tout simplement pour me montrer leur amour ? Pour montrer aussi qu'ils sont les meilleurs. Car contrairement à moi, mes petites créatures aiment les défis en tout genre, ils aiment montrer la supériorité qu'ils peuvent avoir contre certains autres pokémons, mais parfois ils tombent sur plus fort qu'eux et là c'est beaucoup moins amusant pour eux c'est le moins que l'ont puisse dire. Je connais même deux ou trois compagnons de ma petite équipe qui n'apprécie pas grandement les défaites. Fantominus, Drakkarmin ou même la petite Scalpion dont j'ai pus découvrir la force avec surprise, mais son mauvais tempérament en combat également. Elle connaît ses forces, mais la petite femelle que je pensais si timide ne connaît cependant pas ses limites et veut toujours aller plus loin, contre plus fort, beaucoup plus, voir trop fort pour elle. Mais elle est encore jeune je sais bien que cette petite bête gris et anormalement bleue finira par apprendre de ses nombreuses erreurs, je ferais en sorte de l'y aider en tout cas. Mais voilà, je suis presque admirative devant cet homme, il a du courage de faire de nombreux combats à la chaîne. Je suis même curieuse après réflexion, je le regardes, presque émerveillé. « Champion ? C'est vraiment impressionnant... » dis-je comme un compliment envers son métier exceptionnelle. Mais le mien l'est également, je n'ai certainement pas honte de mon activité professionnelle, mais qui parfois peu empiété sur le côté personnelle. Même pendant mes jours de repose je ne trouves bon qu'à dessiner, partir en explorations sur la route pour y rencontrés des nouveaux spécimens. Je dois dire que je ne suis jamais déçu en tout cas, j'apprécie ses moments de liberté dans la nature. Même si je dois me mettre parfois en danger, ça ne me fais jamais peur. Je ne me suis jamais sentie en vrai danger, sauf contre des pokémons trop fort pour moi. Encore une fois, heureusement que mes pokémons sont à mes côtés pour pouvoir me sortir de ses mauvais pas. Des fois je me demande si je n'aurais pas dus être Ranger, moi qui aime la nature à ce point... Mais non, la voie scientifique est plus intéressante, puis je serais incapable de pouvoir protégé quelqu'un.
Je repose mon regard sur l'homme face a moi, la situation semble un peu plus adoucie, plus légère. De mon côté j'essaye de faire comme-ci de rien était, que je ne sois pas blesser ou que la plaie ne se soit pas ouverte de nouveau. De toute façon ça ne fera rien avancer à la situation déjà complexe depuis le début, autant essayer d'agir de manière normal, comme deux personnes qui font ample connaissance autour d'un petit repas. En parlant de se dernier, le serveur revient vers nous et dépose assez sèchement nos plats sur la table, il devrait revoir sa profession celui-là en tout cas, mais bref. Nous remercions l'un et l'autre le jeune homme qui nous sert puis il disparaît dans les cuisines. Jetant un coup d’œil en direction du plat. Une salade bien composé dans une assiette ronde : des feuilles vertes, des tomates cerises, des morceaux de poulets,... J'avoue n'avoir aucune faim mais pour rester polie et respectueuse de son invitation à déjeuner je me force néanmoins à manger un peu. Si je ne peux vraiment rien avaler, je ne chercherais pas à me forcer sinon je risquerais simplement d'être malade. Posant de nouveau mon regard sur l'homme qui me propose soudainement, me surprenant au passage, de passer dans son arène après pour me présenter ses pokémons, mais également me présenter la bâtisse. Je ne sais pas si je dois accepter, j'ai quelques activités à faire également, heureusement pour moi je peux retourner travailler a l'heure que je décides. Ils ne sont pas trop pénible sur se côté là, puis j'ai travaillé sans une seule pause plusieurs heures d'affiler ce matin. Les scientifiques de la ville me connaisse suffisamment pour savoir que je suis plus ou moins une acharné et que je suis toujours au maximum de mes capacités dans le travaille que j'effectue, ils ne m'en voudront donc pas si je reviens plus tard. Je rends le sourire à l'homme en hochant la tête. « Se serait avec un grand plaisir de vous accompagnez voir vos pokémons. Si vous n'êtes d'ailleurs pas trop occuper, on pourra passer par le laboratoire que je fréquentes aujourd'hui, je dois récupérer mes autres pokémons. »
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Sujet: Re: a rather unexpected meeting. (prym) Jeu 25 Aoû - 12:47
a rather unexpected meeting ....
Dante Ceneri semblait soudain tendu. Il ne savait pas ce que la jeune femme, à l'allure imprévisible, allait bien pouvoir répondre. Fragile était le mot qui pourrait la qualifier à l’instant. Bien sûr, Dante ignorait le comportement de prym dans son état normal, aussi se sentait-il honteux d'oser la juger dans un pareil moment. Après tout, le champion ne devait pas être mieux : sa rencontre avec la blonde avait réveillés ses démons du passés vainement enfoui dans son cœur. Ils avaient resurgis et, tel des fauves, avaient dévorés ce qu'il restait de sa joie de vivre. Pourtant, le champion essayait tant bien que mal de les combattre : il luttait contre les larmes, les pensées, l'abandon. Inspire, expire. Jusqu'ici, il avait essayé de toutes ses forces de ne pas y penser, de rester dans son élément, de traiter le sujet avec dégagement. Et, depuis quelques minutes, sentait ses défenses faiblir peu à peu. L'humeur de la jeune femme de l'aidait pas, inévitablement. Il sentait lentement ses entrailles se contracter tandis que certains souvenirs douloureux ressurgirent. N'y pense pas, n'y pense pas. Avec la plus grande peine du monde, il fixait la jeune femme qui semblait se détendre, elle aussi.
« Champion ? C'est vraiment impressionnant... » Ce fut comme un incantation, un récital qu'elle venait de prononcer, et qui détendit le champion. Soudain, ses mauvais souvenirs disparurent comme ils étaient arrivés. Il soupira doucement, se détendit. « Merci beaucoup. » souffla-t-il, d'un ton léger mais néanmoins gêné. Leur conversation allait peut-être devenir un peu plus calme, posée, et même agréable si Dante ne faisait pas de gaffes. Elle semble esquiver la question dans un premier temps. Peu importe, la situation devenait plus légère, au grand soulagement de Dante. Effectivement, son métier de champion le passionnait. Même s'il n'avait plus beaucoup de temps pour lui, c'était un premier pas vers son objectif principal, à savoir le conseil des quatre. Mais Dante appréciait cette position. Malgré qu'à cause de sa soudaine popularité, les journaux aient prit plaisir à le démonter pièce par pièce – sans prendre le temps de les ré-assembler correctement – il avait une passion sans nom pour ce travail. Il pouvait, en toute tranquillité, expérimenter de nouvelles techniques, réviser sa stratégie, et surtout, combattre. Une passion qui était ancrée en lui comme con âme, quelque chose qu'il avait et aurait toujours envie de faire, jusqu'à la fin de sa vie.
Le serveur qui apporta leur plat d'un geste sec – auquel Dante ne prêta pas attention sembla le tirer de ses pensées – encore une fois. Dante, qui avait soudainement reprit l'appétit, sourit aimablement à prym et jeta un coup d’œil à son sandwich. C'était un ensemble de pain de bacon, tout ce qu'il y avait de plus naturel pour un sandwich, mais ceux-là étaient connu pour leur goût assez délicieux. Il se permit de prendre la carafe afin de se resservir un verre d'eau, et s'autorisa un regard afin de s'assurer que prym était bien servie, empoigna son sandwich et en croqua une petite bouchée. Salade, bacon et mayonnaise, rien de meilleur n'existait sur terre, songea-t-il. Il s'accorda quelques secondes pour savourer cette première bouchée et reposa sa nourriture emballée. Rien ne pressait, et il pourrait toujours l'emporter s'il n'avait pas finit – l'un des avantages du sandwich. Ses prunelles bleues s'attardèrent sur la blonde qui commence à manger timidement. Le champion la comprends : lui non plus n'avait pas grand appétit. En entendant sa proposition, la jeune femme sourit et hoche la tête. Le champion se sent libéré, encore un peu plus, si c’était possible. « Se serait avec un grand plaisir de vous accompagnez voir vos pokémons. Si vous n'êtes d'ailleurs pas trop occuper, on pourra passer par le laboratoire que je fréquentes aujourd'hui, je dois récupérer mes autres pokémons. » A l’évocation du laboratoire, le champion hausse les sourcils, manifestants un certain intérêt pour les scientifiques. « C'est parfait, ça me fait plaisir que vous acceptiez. » Il relia ses mains entres elles. « Nous pourrions peut-être passer par le laboratoire avant ? Pour que vos pokémons puissent rencontrer les miens ? Je débute tout juste ma nouvelle exploration de cette région, je ne pense pas avoir autant de pokémons que vous.. ni de chromatique. »