« Il faut parfois la mort d’une personne pour vous ouvrir les yeux, et parvenir à faire naître en vous le feu d’une destinée que vous n’auriez nullement soupçonnée… »

Katherine McAllister. Voilà un nom que j’ai décidé d’oublier depuis bien longtemps. Et pourtant, il serait criminel de dire que j’ai toujours eu honte de porter ce nom. C’est vrai, quand j’étais petite, quand j’étais enfant, j’étais la cadette d’une fratrie de deux enfants. La petite dernière d’une famille riche, notable et hautement respectée. Je vivais dans un petit cocon doré où je n’avais de cesse d’être chouchoutée… Par ma nounou et par mon grand frère. Deux années nous séparait. Deux années suffisantes pour qu’il s’amuse toujours à jouer au protecteur et à prendre soin de moi comme la prunelle de ses yeux. De mon regard de petite fille, je l’idéalisais et l’idolâtrais… Un peu comme notre père, même si j’étais d’avantage ‘amoureuse’ de son aura que véritablement de sa présence. Il était souvent absent de la maison. Les raisons ? Ses affaires bien sûr ! Et en quoi consistaient-elles ? Hum… Disons qu’en plus d’être trop jeune, j’étais trop naïve et trop innocente que pour en avoir une véritable idée. Mais quoiqu’il en soit, j’étais gâtée et choyée comme une véritable princesse. Et, au final, quand vous êtes une petite fille, c’est tout ce qui importe, non ? Car qui ne voudrait pas avoir une enfance digne d’une princesse des contes de fées ou des dessins animés, hum ?!

J’étais autant une enfant chipie qu’un esprit très éveillé. Il faut dire que je n’en n’avais pas trop le choix. Si la présence de mes parents étaient relativement discutables durant mon éducation, ils faisaient tous deux un point d’honneur à ce que je sois une excellente élève. Ils me construisaient déjà une vie d’avocate, de conseillère juridique et j’en passe. Vous voyez ? Le genre de travail qui renforce le respect d’autrui, votre attachement à une certaine noblesse, tout en jouissant d’un salaire capable d’entretenir le luxe et le faste dans lequel vous aviez toujours grandi. Plus que docile, et puis me plaisant à imaginer un tel avenir pour moi, je ne me montrais nullement revêche. Et tout ce qui importait, c’était de tout faire pour être à la hauteur de ce que désiraient mes parents, sans compter leur fierté que je ne cessais de guetter et de rechercher en chaque instant. Ma seule véritable distraction ? C’était mon grand frère ! Il n’y a pas à dire, il avait le don d’être beaucoup plus indiscipliné et fortement moins ‘sage’ que moi. Il avait ce ‘pouvoir’, ce ‘charisme’ qui parvenait toujours à me dévier de mon comportement de parfaite petite princesse pour m’égarer dans ses bêtises. Il fallait que jeunesse se fasse comme on dit !

Puis, un jour, tout bascule ! Mon frère était toujours le numéro 1, quoiqu’il fasse. Et là où il maîtrisait à merveille, c’était dans l’art du roller. Son aisance, sa classe, sa vivacité une fois qu’il enfilait une paire de patin… Cela ne m’étonnait pas qu’il était du genre à faire tourner la tête des filles. Il avait tout ce qui fallait pour lui, très sincèrement ! Je ne lui avais rien dit mais j’avais pris la décision de m’entraîner en cachette, sans cesse, pour qu’un jour il puisse me voir à l’œuvre et se dire ‘woaw, je suis trop fier de ma frangine’ ! Sauf que, ce jour-là, je dévalais une pente… Je n’ai pas eu le temps de freiner à temps. Un véhicule a surgit de nulle part… Et j’ai fini au sol, avec une pléiade d’éraflures, de bleus et… un genou totalement broyé. Mon obsession de vouloir bien faire, ma quête de fierté et ma maladresse venaient de me coûter cher… Bien cher ! Sans compter l’interminable liste de reproches et d’engueulades que je reçus autant de mon frère que de mes parents pour mon imprudence et ma stupidité. Oui… Oui, je me suis sentie très très conne à partir de ce moment-là. Mais je pus compter sur la présence d’une nouvelle rencontre que je ne m’attendais vraiment pas à faire. Roxanne : la fille de l’homme qui m’avait renversé.

Roxanne fut autant la rencontre que je ne vis pas venir, autant la personne qui changea radicalement mon existence. C’était une grande amoureuse des pokémons. Comme tout enfant, j’avais bien évidemment toujours eu envie de faire partie de ces grands dresseurs d’élite. Mais, pour une raison qui m’échappait, mes parents n’avaient jamais voulu que je possède le mien. Du coup, j’avais appris à me détacher naturellement de ces petits monstres et me trouver d’autres centres d’intérêts. Elle resta pratiquement à mes côtés tout le temps de ma convalescence. Elle me faisait craquer avec ses ‘animaux de compagnie’ ou, comme elle préférait les appeler, ses amis. Ma famille n’a jamais apprécié Roxanne. Ils me proclamaient sans cesse que je n’avais pas à perdre de temps avec une fille qui n’était pas de nôtre rang, qui ne partageait pas nos valeurs et qui venait d’un milieu beaucoup trop défavorisé que pour se montrer sincère dans son amitié. Pourtant, avec elle, je suis toujours passée au-delà de ce que la famille pouvait me dire. Pour la première fois, je me trouvais être en désaccord avec eux… Mais je m’en moquais ouvertement ! Car Roxanne avait su gagner rapidement une place très importante dans ma vie. Et je ne voulais vraiment pas renoncer à elle, quiconque me l’aurait empêché… !

Les années passèrent. À l’adolescence se succéda l’âge adulte. Et plus le temps passait, plus je me sentais proche de Roxanne, plus je voyais mon frère s’éloigner et se rapprocher de nos parents… Et de leurs soit disant ‘affaires’. Je ne me posais pas plus de question que ça pour autant. Chacun faisait sa vie comme il l’entendait. Pour ma part, j’avais décroché mon diplôme, mon master et je ne m’estimais plus devoir quoique ce soit à quiconque. Seulement, c’est Roxanne qui fut celle apportant toutes les réponses à tous les mystères et autres interrogations que j’avais toujours pu avoir sur les absences de mes parents et les ‘affaires’ dont ils étaient à la tête. Et pour cause, Roxanne était devenue Ranger. Je sais qu’elle aurait certainement voulu que les choses soient différentes quant elle m’annonça la sinistre vérité… Et je la comprends… Car, au final, sur l’instant de révélation, c’est d’avantage elle que je détesta que les véritables monstres avec qui je pouvais vivre. Preuve à l’appuis, elle m’avait pourtant montré tout ce qu’elle avait pu assimiler comme renseignement. Photos, enregistrements audio et vidéo, listing et j’en passe… Je ne voulais pas le croire, je ne voulais pas l’accepter… Et je l’ai finalement chassé de chez moi avec la ferme intention de ne plus jamais revoir une telle manipulatrice, doublée d’une fouille merde ! Oui, j’avais subitement la sensation d’avoir été trahie et abusée pendant plusieurs années par la personne en qui j’avais le plus confiance.

Je pense que je ne pourrais jamais me pardonner de cette haine et de cette rage que je lui ai témoignée. Le pire de tout ? C’est que notre dispute fut le tout dernier échange qui fut le nôtre. Plus jamais je ne pourrais revoir son sourire, entendre le son de sa voix ou la fraicheur de son rire. Plus jamais elle ne serait là pour m’énerver, me faire perdre patience mais également se montrer bienveillante, protectrice et jouer les confidentes hors-pair. Plus jamais on ne pourrait être proche comme on l’a toujours été… Et mes dernières paroles envers elle ont été : « je te hais » …

Reaver est née ce jour-là. Reaver est née ce jour où j’ai découvert la vérité sur ma famille et toutes leurs actions. Ce jour où la réalité m’a éclaté au visage comme un bâton de dynamite dont la mèche s’était entièrement consumée. Et, surtout, Reaver est née ce jour où, au-delà de cette découverte, je trouvai le corps sans vie de ma meilleure amie, froidement abattue par mon frère, mon héros d’enfance. Ce fut le choc. Ce fut la douche froide. Ce fut l’électrochoc qui bouscula et changea totalement ma vie, ainsi que le monde que je pensais connaître depuis toujours. C’est à ce moment précis que j’ai décidé de dire adieu à la honteuse Katherine McAllister, fruit du vice, du pêché, du cauchemar et de l’horreur. Adieu à cette femme que je ne voulais pas être, et que je n’accepterais jamais de devenir. Il n’y a pas de Katherine McAllister, il n’y en n’a plus et n’en n’aura plus jamais. L’héritière a fait les adieux à cette vie au profit de Reaver Johnson ! Reaver la Ranger ! La Ranger qui est plus déterminée que jamais à changer la donne et qui, de n’importe quelle manière, finira par avoir sa vengeance et sa victoire sur ce qui la déshonore le plus en ce bas monde… Oui, la Ranger qui n’abandonnera jamais, et qui triomphera… Dans cette vie ou dans l’autre !

C'est un ◖ Obalie ◗ !

◖ Nature ◗ Timide
◖ Niveau ◗ 8
◖ Talent ◗ Isograisse
◖ Attaques actuelles ◗ Rugissement, Pistolet à O, Poudreuse, Boul'Armure, Encore.

◖ Statistiques◗
PV : 31
Attaque : 13
Défense : 15
Att Sp : 16
Def Sp : 15
Vitesse : 11

Vous avez la possibilité de garder ce starter ou de demander une relance à la suite de ce sujet. La relance se fait parmi la même liste de pokémons. Si vous demandez une relance, vous aurez trois propositions de starters, en revanche, ils seront de niveau inférieur (5) et la première proposition ne sera plus accessible.

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C'est un ◖ Solochi ◗ ! ◖ Nature ◗ Jovial ◖ Niveau ◗ 5 ◖ Talent ◗ Agitation ◖ Attaques actuelles ◗ Charge, Draco-Rage (Inutilisable avant le niveau 20 (www)), Puissance ◖ Statistiques◗ PV : 20 Attaque : 11 Défense : 10 Att Sp : 8 Def Sp : 10 Vitesse : 8

C'est un ◖ Vipélierre ◗ ! ◖ Nature ◗ Malin ◖ Niveau ◗ 5 ◖ Talent ◗ Engrais ◖ Attaques actuelles ◗ Charge, Groz'Yeux. ◖ Statistiques◗ PV : 19 Attaque : 9 Défense : 11 Att Sp : 8 Def Sp : 10 Vitesse : 11

C'est un ◖ Germignon ◗ ! ◖ Nature ◗ Malpoli ◖ Niveau ◗ 5 ◖ Talent ◗ Feuille Garde ◖ Attaques actuelles ◗ Charge, Rugissement ◖ Statistiques◗ PV : 19 Attaque : 9 Défense : 11 Att Sp : 9 Def Sp : 12 Vitesse : 8

C'est votre deuxième lancé ! Vous devez à présent choisir l'un des trois pokémons proposé.

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