" Mh. " Tu shootes dans un caillou, pensive, et finis par relever la tête pour regarder autour de toi. Paoles... Petite ville côtière du sud où tu n'avais encore jamais mis les pieds. À vrai dire tout, absolument tout est nouveau pour toi. T'as l'impression d'être une rustre qui débarque de son patelin perdu au fin fond de sa cambrousse et qui n'a jamais vu le monde. Enfin, si seulement c'était qu'une impression. Toi tu viens du nord. Bien plus au nord. T'as jamais parcouru le monde. Ton père n'a jamais voulu te faire voyager avec lui va savoir pourquoi. Pendant que lui sauvait le monde, d'après ses dires, toi t'étais obligée de rester parquer chez ta tante et ses horribles gamins qui t'en faisaient voir des vertes et des pas mûrs. Pour lui t'étais une petite princesse. Une petite poupée de porcelaine qu'on devait pas toucher, qu'on devait protéger. Il voulait pas te montrer la noirceur du monde, le mal qui rongeait les gens. Mais toi tu l'avais vu ça. Tu l'avais tâtée souvent cette boucle de fer au bout de la ceinture de ta tante lorsque tu avais fait une bêtise ou lorsqu'elle avait envie de se défouler sur toi. Tu les avais entendu, les railleries, les moqueries de tes cousins. Les pincements, les morsures, les coups. Tout ça, ça avait été pour de vrai. Mais ton père s'en était pas rendu compte non. Et toi tu lui avais pas dit. À quoi ça aurait servi de toute manière? Il était bien trop occupé à travailler et a parcourir le monde. Lui il pensait que tu jouais bien avec tes cousins. A cache cache. Ou au chat et à la souris. Mais sans savoir que tu cherchais toujours à te cacher pour éviter les insultes et que tu étais la minuscule souris que les chats adoraient faire tourner en bourrique... Mais aujourd'hui pourtant la petite souris avait fait son bout de chemin. Elle avait enfin réussi à sortir de son trou, à avancer un peu et à chasser ces vilains chats qui la tourmentaient. Mais une souris est si petite dans ce vaste monde, tu es totalement perdue. Cette grande ville... C'est pas fait pour toi. Trop de rues. Trop de gens. Trop de choses à voir qui te font tourner la tête. Et encore une fois, le sentiment d'impuissance te saisit. Et là Astrid, as-tu fait le bon choix?

Tu finis par trouver le chemin du port de plaisance et regardes méthodiquement chaque devanture, cherchant un endroit précis. Et en même temps, tu regardes la mer. Ouais. Parce que même en habitant sur une petite île t'avais jamais vu cette foutue étendue d'eau. Si vaste que ça te fait te sentir encore plus petite dans ce monde. Si petite et si inutile. Tu soupires et tournes la tête vers le petit café qui se présente à toi. " La Ka'fetiere " Tu hausses un sourcil, dubitative, puis lance un regard à ton dedenne. " Prêt pour un nouvel échec Mickey? " Tu prends le couinement de la souris pour un oui et finis par pousser la porte de la bâtisse, la peur au ventre. Tu t'avances au centre de la pièce en essayant de te détendre. Tu regardes autour de toi, cherchant une personne du regard. Tu ne sais à quoi ressemble l'homme que tu dois rencontrer, alors tu abandonnes bien vite. Tu te dis qu'elle, elle te remarquera du premier coup d'oeil, paumée comme tu es t'es pas trop difficile à remarquer. Et puis c'est pas comme si ce café était plein à craquer. Y'a que deux ou trois pèquenauds qui lisent leur journal et prennent un petit déjeuner. Ton ventre gargouille mais tu l'ignores. Ta gorge nouée ne laisserait tout simplement rien passer.

Tu commandes une tasse de thé et va te poser dans un coin, près de la baie vitrée donnant sur le port et, sur la mer. Les yeux dans le vide, tu fixes l'étendue d'eau salé tandis qu'un serveur t'amènes ta commande. Tu le remercies et fixes à nouveau l'horizon, serrant nerveusement ta tasse dans la main. Mon dieu mais qu'est-ce que tu fais là Az' ? C'est dingue cette manie que t'as à toujours te demander si t'es au bon endroit et surtout, surtout, si tu vas enfin réussir à faire quelque chose de ta vie. Parce qu'au final c'est bien ça le problème. 25 ans et toujours pas foutu de faire un truc correct de tes dix doigts. Alors ouais. T'es pas du genre pessimiste, depuis que tu as réussi à te relever et à te barrer de ton trou perdu tu t'es battu. Plusieurs fois. Ranger. Dresseur. Coordinateur. T'as tout testé. T'as souvent perdu. T'as souvent mordu la poussière, au sens propre comme au sens figuré. T'es tombé. Tu t'es fait mal. T'as ressenti l'humiliation cuisante des défaites. Encore et toujours. T'as essayé de nouveau. Tu t'es cassé la gueule. Mais tu t'es relevée. Et t'es toujours là, prête à essayer n'importe quoi pour enfin te sentir utile. Prête à agir, à faire tout ce qu'on te dira, à apprendre... Parce que t'en as marre d'être une incapable. T'en as marre d'avoir l'impression d'être aussi utile que l'attaque trempette d'un magicarpe. Alors c'est décidé. Cette fois ci c'est ta dernière chance. Cette fois, ce n'est pas toi qui est allé demander a quelqu'un de te donner une chance, c'est un homme qui est venu à toi, qui t'a promis de t'aider à te sentir utile. Qui t'a promis monts et merveilles. Et t'as bu ses paroles. Et tu as bu les paroles de cet autre homme, Amos, lorsque celui-ci t'as dit que tu réussirais à t'élever dans son groupe. Que tu prendrais ta vie en main et que tu les aiderais dans leur tâche. C'était pas ce à quoi tu t'attendais. Ton père t'avais toujours dit de te méfier de ces gens là. Mais toi, t'as besoin de faire tes preuves. T'avais besoin qu'on te donne de l'importance. Et cet homme l'avait fait. Et c'était pour ça que tu étais en train d'attendre dans ce café, à la fois nerveuse, excitée, impatience et indécise.  Tu attendais l'homme à qui on t'avait confiée. L'homme qui allait être ton mentor. Kelsier. L'un des commandant de la team Rocket.

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Tu fixes ta tasse de thé, pensive, mélangeant doucement le sucre que tu viens de mettre dedans afin qu'il fonde. T'attends. Tu sais pas trop depuis combien de temps t'es là, mais tu ne bouges pas. Tu bois une gorgée de thé et grimaces. Mh. Pas assez sucré. Tu prends un second sucre et le laisse couler dans ta tasse. Ton coeur joue au tambour dans ta poitrine. Tu as croisé les jambes et ton pied se balance au même rythme, reflétant ta nervosité. Tu soupires légèrement et fermes les yeux. Inspire. Expire. Il faut que tu te calme Astrid, c'est pas un entretien d'embauche que tu vas passer là... Enfin. Un peu quand même. Même si Amos t'a prise dans son équipe tu le connais pas toi le loubard qui va être ton commandant. T'espères juste qu'il te sera sympathique... Et qu'il sera pas un de ces gars narcissique et antipathique qui te font horreur. Et s'il t'appréciait pas hin? Et si tu échouais lamentablement encore une fois? Qu'est-ce que tu ferais de ta vie... Tu pourrais toujours reprendre l'écriture de tes chroniques mais... Mais non. Tu n'as plus le coeur à écrire. Depuis que Casey n'est plus tu n'as plus touché à ton carnet de notes, bien que tu le gardes toujours sur toi, au fond de ton sac, tout comme ton carnet de croquis d'ailleurs. Tu le sors et le feuillettes, attendant toujours. Tu sais même pas pourquoi tu gardes ces vieilles choses avec toi d'ailleurs. Vestiges du passé que tu veux pourtant oublier, voilà que tu te trimballes avec des choses inutiles et qui t'encombres... Il faudrait peut-être que tu t'en débarrasses... Ouais. Un jour. Tu tombes sur un croquis de Casey et de son pokémon. Tu refermes immédiatement l'album et le ranges au fond de ton sac. Un jour ouais tu t'en débarrasseras. Mais pas maintenant faut croire. T'en as encore besoin pour l'instant de toutes ces vieilleries. Pour t'aider à avancer. Pour pas oublier qu'à un moment quelqu'un croyait en toi... Et t'espères, au fond, qu'une nouvelle personne croira de nouveau en toi. Pas cet Amos, lui tu sais très bien que tu ne le verras pas souvent, et sans doute que ses belles phrases il les raconte à tout le monde. Non. Quelqu'un avec qui tu partageras de nombreux moments, qui te supporteras et te soulèveras... Est-ce que ton mentor le fera ça? T'aider à te faire te sentir quelqu'un d'important? Ou alors au contraire est-ce qu'il te descendra plus bas que terre?

Tu secoues la tête et prends un nouveau sucre, ayant déjà oublié que tu en as mis un second. De toute manière ça ne sert à rien de cogiter. Ce qui est fait est fait. Tu vas devoir travailler sous les ordres de ce Kelsier, en espérant que celui-ci t'aideras à apprendre les ficelles du métier et ne te laissera pas traîner comme un gros Tadmorv derrière lui... Moui. Que de pensées réconfortantes Astrid... Allez, penses positif. C'est ce que tu as toujours fait n'est-ce pas? Il y a toujours une lumière, une échappatoire, une issue de secours... Il ne faut pas que tu te laisses impressionner. Il faut que tu montres ta détermination à apprendre. Ta détermination à aller de l'avant et à faire partie de leur équipe. A les aider dans leur... Quête... Mission... Chose... *Ça va aller.* Te dis-tu. *Arrête de stresser et fais bonne impres...*

Un homme fait racler la chaise sur le sol en face de toi et tu relèves la tête dans un petit sursaut. "Que ce que v...?" Non mais qu'est-ce que c'est que ce cirque qu'il te joue là cet énergumène à s'assoir en face de toi sans un salut et sans usage de politesse? Même pas un pardon pour savoir s'il peut poser son cul à ta table. "« C'est à se demander ce que vous foutez là … Savez-vous au moins ce qui vous attends ? »  Mais quel Scarabrute celui là ! Eh bien... En voilà une charmante entrée en matière... Tu le fixes, bouche entrouverte, complètement dépassée par cette attitude pour le moins étonnante. Mais tu la refermes bien vite. C'est lui ton... Commandant? "Kelsier... Je suppose?" Ouais hin. Évite de faire une boulette en écorchant son prénom ou en te trompant de gars ça serait pas mal. Quoi que... En le regardant attentivement t'aimerais bien, que ce mec se soit trompé de bar. T'aimerais bien faire erreur sur la personne. Il a l'air aussi aimable qu'un Snubbull chargeant ses ennemis. V'là qui te fait remonter ton stress d'un coup, toi qui avait pris un thé pour te détendre... Tu te redresses et le fixes d'un oeil glacial. "Je m'appelle Astrid, enchantée aussi de faire votre connaissance. " C'est bien vas-y, ne lui montre pas que tu as peur de lui et de son air d'Héricendre en colère. "Amos m'a dit de venir vous attendre ici. Je ne sais rien de plus mis à part que vous devez être mon... Mentor." Et oui Astrid tous tes rêves volent en éclats. Tu le vois bien, à son air froid que la tache qui lui a été confiée... Ça lui va pas. Et bien évidemment la tache, ou plutôt la tâche en question... C'est toi.

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Les mains posées sur la tasse, tu savoures le contact chaud de celle-ci, te permettant de te détendre en peu face au regard glacial de cet homme. Tu le fixes pendant quelques secondes dans les yeux avant de laisser ton regard descendre sur sa mâchoire, puis son cou qui t’apparait recouvert de tatouages. Tu penches la tête, intriguée et désireuse de lire sur son corps ces images noires pigmentant sa peau. Pour toi, c’est de l’art, et cela rend ce Kelsier encore plus mystérieux à tes yeux… Mais ce n’est pas le moment de diverger. Tu relèves les yeux et croise le regard de cet homme qui te fixe durement, semblant attendre… Tu ne sais quoi. Peut-être s’attend t’il à ce que tu trembles de peur devant lui? A ce que tu rampes à ses pieds pour qu’il t’accepte dans son équipe et soit gentil et patient avec toi? A ce que tu t’écrases et obéisse comme un gentil toutou au moindre de ses ordres… C’est mal te connaître. Pourtant ce serait mentir que de dire que cet homme ne t’inspire pas un sentiment de… De peur? Non, tu n’es pas non plus pétrifiée sur ta chaise. De crainte plutôt. Oui c’est cela, il t’inspire un peu de crainte. L’aura qu’il dégage, l’assurance et le charisme - uniquement apparant - avec lesquels il se pavane te font te sentir encore plus petite et te donnerait presque envie de te ratatiner sur ta chaise… Mais tu ne le fais guère. *Montre qui tu es vraiment Az’, bats-toi maintenant. Ne lui montre pas tes faiblesses. Il ne doit pas aimer les faibles.* Oh que non. Il n’a pas l’air d’être homme à aider et à garder des incapables à ses côtés… Ce qui te fait déglutir. Tu avales une gorgée de thé pour te remettre les idées en place, grimaçant légèrement car ayant mis de nouveaux sucres dedans sans t’en apercevoir.

L’homme soupire et finit par commander un jus de baies et des viennoiseries. Tu hausses un sourcil. Un jus sérieusement? Comme les… enfants? Au vue de son allure tu l’aurais vu boire quelque chose d’un peu plus… Corsé. Ce que tu ne tardes pas à faire remarquer. « Un jus de baie? Je vous voyais bien entamer la journée avec quelque chose de beaucoup plus fort. »  Sitôt ces mots sortis de ta bouche tu les regrettes. Tu viens de faire une remarque à un homme dont tu ne connais que le nom et qui plus est ton commandant. Tu te gifles mentalement. Qu’est-ce que tu fais maintenant? Tu t’excuses? Cela voudrais dire que tu ne t’affirmes pas aussi, et si tu commences à t’excuser tu sais que tu ne tiendras pas la route. De toute manière il ne te laisse même pas le temps de répondre. « A votre avis ? » Mh. Quel agréable personnage il a l’air d’être… Charmant. Très charmant. Tu lèves rapidement les yeux au ciel tout en haussant les épaules, déjà agacée mais ne pipe mot. Tu le sens, que tu vas t’amuser avec lui. S’il s’amuse à te faire tourner en bourrique toi aussi tu vas t’amuser à lui monter le bourrichon. *Reste calme Az’ reste calme.* Oui, il est vrai que tu as fait du chemin depuis ta petite enfance. Avant on te marchait sur les pieds, on te frappait, on t’insultait. Maintenant tu as pris du recul, tu as réfléchis et tu as pris de l’avant. Tu ne veux plus de ces humiliations répétées, tu ne veux plus être faible. Tu veux passer pour quelqu’un d’un peu plus fort et pour cela tu as décidé d’avoir un peu plus de tempéramment… Mais face à cet homme tu sens qu’il ne faut pas pousser le bouchon trop loin. Hin Maurice?

« C'est quoi votre nom déjà ? »  Tu étouffes un grognement. « Astrid. Mais vous pouvez m’appelez Az’, c’est plus court, peut-être le retiendrez-vous plus facilement… »  Tu lui souris, pour que la petite pique passe un peu mieux. C’est pas méchant, c’est juste pour voir ses réactions… Voir s’il y a tout de même moyen que tu t’entendes avec… Si le contact peut passer… Ne serait-ce qu’un peu. « J'ai pas l'intention de jouer les baby-sitter. J'ai aucune envie de vous avoir dans les pattes. » Bon… Très bien ça c’est envoyé… Quelle délicatesse… Alors que toi t’essayes de faire attention à ce que tu dis pour ne pas lui envoyer quelque chose de désagréable le voilà qu’il te balance en pleine gueule que ta venue dans son équipe lui casse les Noadkoko. Pire, ce qu’il te dit te touche profondément, toi qui avait si peur d’être un fardeau… Tu prends sur toi et le fixe d’un air glacial, croisant les bras et te rejetant en arrière, dos contre la chaise, mettant le plus d’espace possible entre lui et toi. « Rassurez-vous je sais me garder seule. Je ne serais pas un poids. » Que tu dis Az’, n’est-ce pas toi qui pensais il n’y a même pas dix minutes de cela que tu aimerais avoir un chaperon qui t’aiderait à gravir les échelons? « Au vu de votre caractère apparant je n’ai aucune envie de trainer dans vos pattes loin de là. C’est Amos qui a décidé de me confier à vous. Libre à vous de me refiler à quelqu’un d’autre si vous n’avez pas le courage de faire mon… Éducation.. » Ferme la Az’ ferme la… Tu vas t’attirer des ennuies si tu continues… Mais tu es si… Frustrée par son attitude.

« Cependant... Il me revient la responsabilité de faire … quelque chose de potable et d'utile de vous. » C’est cela oui. Regarde ici qu’il va t’envoyer bourlinguer loin de lui et que tu vas jamais le revoir t’en es certaine. Tu inspires profondément, calmant tes nerfs et reposes tes coudes sur la table. « Je vous écoute. » Bah oui. Y’a que ça à faire de toute manière. T’es bien obligé de t’y plier à ses ordres, à ce qu’il te dit, sinon tu feras pas long feu dans la Team Rocket. « Vous allez écouter, et obéir. Ou je vous renverrez d'où vous venez par tous les moyens possibles et imaginables en ma possession. » Ben tiens. Qu’est ce que tu disais déjà? Tu fixes ses grands yeux noirs, essayant de ne pas prêter attention au stress qui te tort les boyaux. Te renvoyer hin? T’irais où après… T’as pas le droit à l’erreur, même infime tu le sais ça. « Je vous écoute. Avec attention. » Répètes-tu. On arrête les conneries Az’ sinon tu le sens qu’il va te faire passer par la fenêtre avec ton Dedenne si tu continues de lui répondre. « Un croissant ? J'aime pas ça. » Nouveau haussement de sourcils. Mais qu’est-ce que c’est que ce Qulbutoké là, à changer d’humeur comme de chemise. Il t’envoie des piques à la figure et juste après il te propose de te servir? Tu clignes des yeux, surprise, puis pioche à ton tour dans les viennoiseries. « Vous vous en débarrasserez auprès de quelqu’un d’autre j’aime pas ça non plus. » Dis-tu en piochant toi aussi un pain au raisins parmi les pains au chocolat et croissants.  « … Merci. » Tu grignottes un morceau, le fixant à nouveau. « Vous êtes comme ça avec toutes vos recrues? » Demandes-tu soudain de but en blanc, curieuse et gênée par le blanc qui s’est installé. « Enfin je veux dire… Pourquoi vous? » Tu enlèves les raisins de ta brioches un par un, méthodiquement, et les enfourne. « Pourquoi m’avoir confié à vous si vous n’aimez pas jouer au chaperon? »

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