L'eau à ta taille, tu continues d'avancer, rien ne saura t'arrêter, ni le froid, ni l'humidité, ni même les vagues qui s'écrasent contre ta veste devenue trop lourde. Trop lourde. Trop lourde à porter, comme cette peine. Cette ancre qui t'entraîne vers le fond. Qui t'étouffe et t'emmène. Tu n'en peux plus. Tu n'arrives plus à le supporter.
Mais j'ai peur... J'ai si peur, Nyx. J'ai si peur, je ne veux pas mourir. J'ai si peur de partir, de m'effacer. Je ne veux pas être une trace de sable, dans ta tempête. Je ne veux pas disparaître.
« Fiiix. » Cytisus, entre tes bras. Cytisus ne saurait te laisser, et quelle idée de le laisser, tu songes. Quelle idée de le laisser là-bas, dans la serre ? C'est une partie de moi, c'est ce que tu penses, alors quel intérêt de vouloir le protéger à tout prix ? Il sera avec nous, du début jusqu'à la fin. Et la fin approche. L'eau salée vient lécher notre peau, elle vient prendre l'enveloppe charnelle que nous sommes, elle vient la malmener, la soudoyer. Cède, cède, laisse le sol s'ouvrir sous tes pieds, et sombre, c'est ce qu'elle hurle, ce qu'elle susurre à nos oreilles. Et tu relèves les yeux vers la lune pleine et blanche, elle est froide, elle aussi. Elle juge et ne pardonne jamais. L'oeil bleu, il n'est plus là, Blanche. Mais je veux vivre. Je veux vivre.
Je ne veux pas mourir, Nyx, je t'en prie... ... mais je ne peux plus vivre, Blanche, je n'en ai plus la force.
Sauve moi, épargne nous... ... pardonne moi.
Tu approches encore, et à présent tes lèvres viennent goûter l'écume blanche de l'océan, sauvage assassin. bientôt tes boucles blondes disparaîtrons dans les abysses sombre, bientôt tu te laisseras porter, et tu disparaîtras. Tu t'effaceras, petit être au milieu d'un monde de géant. Alors, le monde continuera à tourner. Le temps continuera à passer. Et rien n'aura changé. Parce que tu vis hors du monde. Tu vis hors de la vie des autres. Tu n'en fais pas partie. Parce que tu n'es personne, et que tu ne seras jamais personne.
Laisse moi une dernière inspiration... ... un dernier souffle.
Je regarde la lune, une dernière fois, alors que tu plonges sous la couche épaisse d'eau glaciale. Ton corps s'engourdi si vite, un corps que je ne sens déjà plus, et déjà depuis longtemps. Cytisus échappe des bulles brillantes, un peu surpris, mais il accepte la fatalité, tout autant que toi. Il s'accroche à toi, comme il s'accroche à son dernier espoir. A sa dernière chance de s'en sortir.
... mais cet espoir, ce n'est pas toi, Nyx... ...
... quelque chose, une silhouette se découpe sur la surface brillante de la Lune... ... ... Quelqu'un ?
Isaïah Hawkins
Journal de bord Ville d'origine : Voilaroc Équipe pokémon : Inventaire :
En fait tu es fraîchement sortie d’entre quatre murs. Qui te laisseraient travailler avec lui ? Ce qui te fait survivre se sont les larcins que tu commets… Personne n’est pas parfait et pour recommencer à Zéro c’était impossible !
— Couleur : darkblue — Pokédollars : 460 pokédollars — Poussi-pièces : 0 petite poussi-pièce. On a profité des soldes — Rp en cours : ‡. Arzhaël
Sujet: Re: sound of the sea. ☀ libre. Sam 10 Déc - 0:12
Sound of the Sea.
feat. Nyx
Les nuits s’était rafraichi. Plus personne n’osait passer outre le couvre-feu instauré par l’élite de la Team Galaxy de peur de finir transformé en glaçon vivant. Aussi bizarre que cela puisse paraitre pour le peu de personne proche que tu comptais auprès de toi, tu avais sorti le pull et la veste bien chaude. Tu n’avais pas pour habitude de sortir autant vêtu, tu n’aimais pas te sentir coincé dans des tissus quelques soit leur matière ! Pourtant tu ne te voyais pas vraiment sortir à moitié nu alors que même le vent veut t’empoisonner la vie.
Comme à ton habitude tu n’avais dormi que le minimum syndical à ta survie. C’était comme ça depuis que tu avais vécu entre quatre murs, tu étais quasiment incapable de garder l’œil fermé durant toute une nuit. C’est pour ça que tu faisais le mur. Ce soir, c’était le même refrain, cette même rengaine. Inlassablement ta vie tournait en rond. Tu écoutais et exécutais les ordres et en dehors de ça tu tournais en rond. Tu n’attendais qu’une chose ! Le coucher du soleil, la nuit avançant pour enfin te vider la tronche de toute pensée qui t’intoxiquait la vie… T’aérer les neurones, il n’y avait que la lueur de la lune pour te faire cet effet là…
Tu fis appelle à un taxi. En pleine nuit c’était fou d’en trouver mais ce n’était pas rare non plus d’en trouver… Les gens retraient chez eux un peu émécher, par chance le bonhomme avant toi n’avais pas dégobillait sur les sièges. Au moment de fermer la porte un pokémon entre. « Si tu me fait chier toi je te préviens que je t’abandonne dans un coin ! » Le chauffeur se retourna vers toi brusquement. « A Sakai ! » lui avais-tu imposé. Tu ne lui parlais pas à lui de toutes façons. La route fut courte et concise. Tant mieux !
Tu commenças par te diriger vers le premier bar qui te tombait sous la main, mais après seulement un verre, le tenancier t’éjecta. Sans doute était-il trop tard ? Peut-être, tu te vengeas avec le fait que tu ne lui offrirais aucun pourboire. Fallait pas rêver non plus ! Tu entrepris de marcher tout bêtement, rajustant ta veste sur toi, l’air vrai était certes pas habituelle mais pas désagréable pour autant. Dracùl volait bien au-dessus de toi, personne n’aurait pu croire que c’était le tien. Au moins il te foutait la paix, tu pouvais parler et tes démons en toute tranquillité.
Sans que tu ne comprennes comment tu t’étais trouvé là tu vis un panneau avec notifié l’emplacement de la plage. Tu suivis ce chemin-là, après tout tu n’avais rien d‘autre foutre de toute façon. Tes pieds s’enfonçaient dans le sable à mesure que tu avançais. L’endroit était désertique sauf… Oui, une femme était là à moitié dans l’eau. Tu la regardas un instant dans son manège. Plus ça allait plus elle s’avançait. Dans un premier temps tu voulais l’ignorait tu continuais de marcher fixant un point invisible droit devant toi… Mais ça c’était sans compter sur Dracùl qui contrairement à toi sociopathe était très tournée vers les humains… Beaucoup trop à ton goût !
Le pokémon faisait de cours aller-retour devant ta tronche. « Le jour o je t’ai trouvais toi j’aurais mieux fait de passer ma route. » Parce oui avouons-le ! Cette putain de chauve-souris pouvait passer son temps à t’emmerder mais en plus elle le ferait avec plaisir ! Malgré tout ce qu’elle pouvait te faire tu ne pouvais t’en dépêtrer, parce que tu l’aimais bien mais tu n’osais jamais le dire à voix haute.
« Bon ok casse couille… » soufflas-tu. Ton regard sombre se porta sur la jeune femme. Elle était beaucoup plus avancée dans la flotte que les instants auparavant. Tu te rapprochas du bord de l’eau mais pas trop non plus. Tu ne voulais pas te mouiller pour l’instant du moins. « Il est pas un peu tard pour prendre un bain non ? » lui lanças-tu. Pas très classe comme entrée en vigueur mais fallait bien l’interpelée d’une façon ou d’une autre. Elle n’avait sans doute pas entendu car elle plongea sous l’eau.
Putain pourquoi étais-tu là ? Quel mouche t’avais donc piqué ? Pourquoi toi ? Tu aurais pu la laisser se noyer, te barrer en toute discrétion. Mais ton Sonistrelle ne te laisserait pas faire. C’était lui le sociophile de votre duo d’enfer. Il poussa un cri profondément strident. A en faire péter les tympans. « Putain la prochaine fois je reste dans mon plumard ! Et toi je te nois dans la baignoire histoire d’être peinard. » déclaras-tu en retirant ton blouson et une partie de tes affaires. Tu tenais à les garder sec histoire de ne pas se retrouver comme un con après…
Juste un tee shirt et ton caleçon et te voilà dans la flotte à nager pour sortir la nana de sous la flotte… Sous l’eau tu ne la voyais pas. Tu arrivais juste à repérer sa chevelure claire. Tu l’attrapas par le bras et la ramena vers la surface. L’eau t’avais frigorifié, mais rester actif et remuer tel un magicarpe te permettait de ne pas céder à l’envie de l’eau de te figer sur place… Un ténéfix remonta à la surface en même temps. Tu finis par lui soritr le plus patement possible « Elle est pas un peu froide pour un bain de minuit ? » oui c’était juste au cas où elle n’aurait pas compris la première fois… Stupide comme remarque mais c'était toujours mieux que rien au final. Le froid te mordait violemment le corps alors que tu tentais tant bien que mal de rapprocher la jeune femme du bord. Qu'est-ce qui lui était passé par la tête ? Déjà que tu avais du mal à comprendre les gens en temps normal alors à cet instant précis c'était encore pire...
Sujet: Re: sound of the sea. ☀ libre. Sam 10 Déc - 1:16
sound of the sea.
N, Isaïah & Nyx.
La lune. Feu glacé sur ta gueule de bête. Ses rayons suintent ta fourrure sombre, caressent les traits de ton visage. Un peu comme une seconde compagnie, tu pourrais presque sentir une main fictive s’emparer de ta joue. Une caresser cosmique, par de là des millions de kilomètres. Un touché entre mille, aussi fort et chaleureux que celui du soleil. Tu es posé sur un rocher. Tu entends les vagues qui s’écrasent, tu écoutes leurs chansons avec attention. Sonneries de la nuit, mélodie de minuit. Yeux clos et ouïe fine, tu peux sentir leur souffle, leur battement de cœur. Elles s’accordent, s'entremêlent dans ce concert nocturne. Mais... dans ce spectacle où n'est censé régner que le reflet blanc de la lune, tu peux percevoir une autre aura... plus faible... tellement plus fragile et minuscule.
Blanche.
Puis le tic. Un sursaut. Un frisson. L’intégralité de ta fourrure se soulève, se décolle de ta peau. Tu te redresses, museau pointé vers le ciel. L’émotion t’envahis, l’instinct taille tes iris bleus, tes griffes grattes la roches et tu bondis sur la plage, t’éloignant au pas de course des flancs rocailleux. Tes pattes s’enfoncent dans le sable. Tu tombes. Les grains roulent sur ta truffe mais tu finis par te relever, pataud, disgracieux sur ce terrain moelleux. Tu n’as qu’une seule chose en tête ; Blanche. Où es-tu… ? Que fais-tu ? Puis tu aperçois une silhouette, imposante, gigantesque. Un homme, taillé d'épaules, marqués par l'ancre, solide comme un roc. Mais toi tu ne vois que la femme sur la plage, tu ne vois que Blanche, tu ne vois que Nyx.
Alors à cet instant tu oublies les artifices, tu oublies les costumes, la voix, l’illusion. Tu cours vers le duo, vers Blanche. Tu n’as d’yeux que pour elle. Tu es tout en poils hirsutes, tout en yeux luisants et surtout tout en frayeur. L’instinct te pousse – une fois à ses côtés - à passer ton corps sous l’un de ses bras et de te lover contre elle. Ton poil d’hiver, épais comme peu de manteau, saura la réchauffer… Cependant, la peur ayant pris possession de ton être, tu retournes tes iris sauvage vers l’humain. Tous tes sens en alerte, tu retrousses automatiquement tes babines. Tu sens ta véritable nature reprendre le dessus et tu grimaces, baisant de nouveau les yeux, arrêtant cette futile menace… Tu n’es pas assez méfiant et surement pas assez mauvais pour grogner sur le premier venu et puis… Il l’avait sauvé non … ? Malgré ce parfum âcre et venimeux qu’il dégage, il ne pouvait pas être quelqu'un de méchant.
Sujet: Re: sound of the sea. ☀ libre. Lun 12 Déc - 13:40
sound of the sea
recovery •••La silhouette se détache sur la surface blanche de la lune. La lumière et l'ombre... ... enfin réunies.
Abandonne moi, abandonne moi, Blanche. Tu as juré de me protéger !
Mais nous sommes si faibles, je suis si faible, je t'entraîne vers le fond...
Oh, Blanche n'était pas une mauvaise petite fille. Elle n'avait pas de mauvaises intentions, elle ne voulait pas faire de mal. Blanche n'était pas un monstre. Blanche avait peur dans la lumière, se complaisait dans les ténèbres. Blanche n'était pas mauvaise, non elle ne l'était pas. Mais il l'avait rendue si fragile, il avait coupé peu à peu chaque lien qui la retenait à la réalité. Et Blanche était si proche de sombrer dans la folie, une folie juvénile, une folie qui l'aurait sans doute plongée dans les mêmes délires dont sa soeur avait souffert et souffraient encore. Mais Blanche était forte, dans sa faiblesse. Et Nyx était apparue, cadeau du tout puissant père d'adoption. Nyx pour la protéger, pour la guider, pour protéger son coeur qui palpitait de douleur. Nyx... Une parfaite créature, sans coeur, une armure sans âme. Ah ! Mais Nyx en avait un, de coeur, copié sur celui de l'originelle, sur le coeur déjà brisé et faible de l'enfant. Elle avait comblé les cicatrices par un peu plus de ténèbres, par un peu plus de folie, par un peu plus de métal bouillonnant et dur. Et son coeur était devenu armure. Point faible et fort.
Mais Nyx était si pure, dans son infinie appartenance aux ténèbres. Incapable de comprendre la lumière. Affligée et blessée par le moindre rayon trop clair. Nyx n'était pas mauvaise, non, Nyx n'avait que de bonnes intentions...
Protéger Blanche, quoi qu'il en coûte. Et si elle devenait incapable de la protéger... Alors elle devait... S'effacer.
Et tu t'effaçais, Nyx, je sentais ton coeur qui peu à peu disparaissait, emporté par le remous de l'océan. Notre corps ne fut pas longtemps plongé dans le bouillon salé et froid, mais cela avait suffit pour dissoudre la moindre de tes protections. Si longtemps tu m'avais protégée, si longtemps tu avais tenu bon...
Protéger Blanche... Dors, dors... Ferme les yeux et oublie, c'est à moi de te protéger à présent. C'est à moi de m'éveiller, de redécouvrir un monde chaotique, un monde qui a lentement détruit tout ce que je voulais créer. C'est à moi de reforger tes défenses. Dors mais surtout ne disparais. Dors mais surtout ne m'abandonne pas. Promets le.
... pour toujours. Je te sens mourir, peu à peu. Je te sens mourir et j'ai peur, terriblement peur que tu ne sois pas en mesure de tenir ta promesse, mais je protégerai ton coeur. Car quelle importance d'être l'originale si je te perds ? Toi, mon autre, ma moitié, toi, seule capable d'entièrement me comprendre. Toi et ...
Elle tousse, recrache bruyamment l'eau salée qui agresse ses poumons, qui cherche à dissoudre son corps entier, de l'intérieur. Elle se redresse légèrement, le corps secoué de soubresauts, elle tremble comme une feuille mais... Il y a une masse chaude près d'elle, une masse chaude et rassurante, une douceur familière, une aura de ténèbres pour contrebalancer la lumière brûlante, agressive de la déesse Lune. Il y a un homme aussi, et c'est lui qu'elle voit, lorsqu'elle ouvre les yeux, lorsqu'elle cherche à se débarrasser de la terrible sensation du voile salé qui l'empêche de voir toute la réalité, qui l'oblige à voir l'intérieur, à voir que tout ne se passe clairement pas comme prévu. « Nyx ... » Nyx, elle se meurt, entre l'éveil et le sommeil, elle brûle, se consume, et Blanche ne saurait rien y faire. Elle tremble comme une feuille, vient se blottir contre la créature de ténèbres, sans oser penser que ça puisse être celui que son alter égo attendait avec tant de désespoir. Et soudain, ses bronches brûlent à nouveau. Elle hurle, comme on hurle pour prouver qu'on est en vie, sans doute. Son cri est déchirant, oui. « CYTISUS ! » Une partie de Nyx, une partie pour en refaire un tout. Elle le cherche du regard, là, quelque part, il est sûrement quelque part, sur l'océan ? Quelque part sur la plage ? Elle désespère, panique, son coeur s'emballe, tambourine. « Cytisus ! » Encore, lorsque l'écho remonte des tréfonds de son être.
... si c'est un adieu, Blanche, dis lui que...
Isaïah Hawkins
Journal de bord Ville d'origine : Voilaroc Équipe pokémon : Inventaire :
En fait tu es fraîchement sortie d’entre quatre murs. Qui te laisseraient travailler avec lui ? Ce qui te fait survivre se sont les larcins que tu commets… Personne n’est pas parfait et pour recommencer à Zéro c’était impossible !
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Sujet: Re: sound of the sea. ☀ libre. Ven 16 Déc - 19:57
Sound of the Sea.
feat. Nyx & N
Elle ne répondit pas. Si tu avais pu en cet instant bien précis hausser les épaules, tu l’aurais fait oui. Mais la situation ne s’y prêtait pas du tout. Il te faudra attendre. Plus tard peut-être. Finalement et un peu comme une chance divine, tu parviens à revenir sur le plancher des vaches. Là où tu n’avais plus besoin de lutter avec les profondeurs lugubres. Tu pouvais porter ton attention sur la nana plutôt que sur ta potentielle survit. La plage se rapprochait à chaque instant, tu voyais la fin de ce calvaire venir et le début d’un autre commencer. Le froid t’engourdissait de plus en plus un sentiment que tu n’avais jamais connu et qui était désagréable… Mais elle était là sauve et sur la plage, loin des flots.
Tu te posas un temps. En fait tu avais besoin de quelques secondes pour toi. Juste des petites secondes pour accorder deux neurones entre eux. Juste un instant pour songer à rien. Tu te redressas toujours autant frigorifié qu’avant. Elle devait l’être tout autant que toi. Tu ne comprendrais jamais les gens et jamais tu ne les aimerais. Ce n’était pas ce soir qui te ferait changer d’avis.
Tu vis un fauve courir vers vous. Dans le noir et malgré la lune tu ne parvenais pas encore à distinguer ses traits bien clairement. Ami ou Ennemi ? Tu ne saurais le dire dans l’immédiat mais tu te doutais que la réponse viendrait sous peu. A mesure qu’il s’approchait tu arrivais plus ou moins à le distinguer. C’était un pokémon au pelage sombre. Ou alors était-ce la nuit qui donnait cet effet-là ? Tu ne saurais l’affirmer dans un premier temps. L’animal se lova contre la jeune femme. Tes neurones ne s’étant définitivement pas connecté entre eux tu pris le parti de ne pas réfléchir. Toutefois la bête te regardait, tu arrivais mieux à le discerner grâce à la lune. Un Zoroark. Tu connaissais de nom et de réputation ce pokémon-là. Malgré tout une question te taraudait. Qu’est-ce qu’il venait foutre là ? L’animal retroussa ses babines en ta direction. Tu fronças les sourcils. « Si en prime t’es pas content la prochaine fois tu iras te mouiller le cul pour la sauver avant. » pas très courtois de ta part mais tu avais horreur de te sentir agresser sur trois fois rien. Tu attrapas tes affaires, ton Tee shirt servirait de serviette et ton pull et ta veste te réchaufferait vu qu’elle avait son radiateur sur patte.
La jeune femme recracha ce qu’elle avait sans doute avalé durant son escapade dans la flotte. Elle vivait. Tu jetas un regard mauvais à Dracùl, elle était vivant c’était déjà ça de pris. Tu ne la quittais pas des yeux curieux de voir ce qui allait suivre. « Nyx ... » Tu étais dubitatif. En fait tu ne comprenais rien à ce qui se passer sous tes yeux, tu n’aurais même pas pu décrire ce qui s’y passait. C’était de toute façon tellement surréaliste cette scène, même si tu avais voulu en parler personne ne te croirait… La jeune femme recommença à hurler. La première fois tu ne compris pas. La deuxième fois ce fut un peu plus net dans ton cerveau. « Cytisus ? » répétas-tu avec une certaine forme de naïveté. Il n’y avait personne sur cette plage. Juste le fauve, elle et toi. Il y avait bien eut un Tenefix mais tu avais un peu autre chose à faire avec la jeune femme plutôt que de te focaliser sur le pokémon ténèbres… Tu attendais que la jeune femme clarifie sa pensée, tu étais clairement à la ramasse ce qui en fait ne changeait pas vraiment de ton habitude…
Sujet: Re: sound of the sea. ☀ libre. Dim 18 Déc - 17:28
sound of the sea.
N, Isaïah & Nyx.
Contre elle. Tout contre son poult faible, flairant l’odeur de la mer et le gout du sable, tu t’y fais petit et doux, te blottissant au possible contre ses formes creusées. Blanche si douce, Nyx si belle. Les deux ne sont qu’une. Main dans la main dans un même corps. Respirant le même air, recrachant la même eau. Partageant jusqu’au cœur. Tout ce petit être, devant toi, en détresse. Elle était humaine, vivante, buste baigné de lumière. Tu pouvais sentir la sueur par-dessous le sel de l’océan, le gras de ses cheveux tachés par les dunes de la plage et surtout, l’odeur encore un peu sucré de sa peau. Il serait mentir d’affirmer que ce parfum ne t’avait pas manqué. Elle était beaucoup. Une amie, une complice de jeu. Une confidente de plainte. Des bras pour y loger ton museau blessé, tes pattes meurtries et ta fourrure sale. Toi Zorua. Elle fillette. Les souvenirs restent et tu ne fais plus la part des choses. Elle est ton idéale et ta réalité.
L’autre humain. Le grand humain, lui, il aboie, respire la force et la virilité. Il n’a pas hésité à sauver la jeune femme. Il a foncé. Il a plongé, là où sans doute tu serais arrivé trop tard. Alors oui tu as honte. Honte d’avoir montré les crocs, d’avoir laissé passer une agressivité pareil. Même si il crachouille des mots irritables, tu lui offre un sourire, un regard tout particulier qui cri merci. Tu ne crois pas que la profondeur de tes yeux de fauve, ni même ton sourire animal ne lui tannent le cuir, mais au moins, tu n’avais désormais plus rien à te reprocher. Le comprendrait-il ? Peu de chance. Tes crocs en rictus ont d’avantage d’effets négatifs que positifs. Puis un cri. Soudain. Des mouvements vagues et confus. Elle agrippe ton épaisse fourrure. Ses doigts s’y glissent et dans le creux de tes oreilles, strident et puissant, sa voix meurtrie et blessée raisonne. Tu ne fais que suivre des yeux les traits de son visage dérapés en horreur. Et tu susurres au travers de son hurlement. ▬ Blanche… Tu espères qu’elle est la seule à l’entendre, car les pokemons ne parlent pas. C’est une des nombreuses règles apprissent au château. Règle bafouée, griffée en petits morceaux et balayée par les vagues elles même. Tu espères seulement que l’homme n’a pas l’ouïe fine. Que les appels de la jeune femme se feront plus forts que tout.
En tout cas, Cysitus n’est pas loin. Tu le sens. Tu le sais. Tu n’as qu’à lever délicatement le museau vers la mer pour le trouver, à quelque pas de là, dans l’ombre de la nuit, ballotté par l’écume. Tu l’appel en jappant. Tu recommences plus fort et retournes ton attention sur l’humain. Celui qui va bien, celui qui est debout et grognon. Tu renâcles en pointant de nouveau le pokemon ténèbres sur la plage. Il est en vie, tu ne t’inquiètes pas et la mer est bien trop calme pour venir l'engloutir en une vague vicieuse. Toi, tu préfères rester avec Blanche...avec Nyx.
Sujet: Re: sound of the sea. ☀ libre. Dim 18 Déc - 22:05
sound of the sea
recovery •••▬ Blanche… Comme un appel, une vérité lointaine, inconnue, un message du coeur, elle réagit, elle se calme, un peu. Cytisus, il est là, quelque part. Pas vraiment vivant, pas vraiment mort. Il erre, comme elle, comme eux tous. Indéfiniment, jusqu'à ce qu'on les sépare de la vie, comme Nyx a voulu l'en séparer violemment, quelques minutes plus tôt. Elle comprend son désespoir, elle ne le comprend que trop bien mais... Mais elle veut vivre. Désespéremment. Elle veut vivre pour elles deux. Et surtout, elle ne veut pas que Nyx meurt. Mais chaque seconde rend inéluctable ce qui se passe, à l'intérieur d'elle même. Elle la sent mourir, elle la sent s'effacer, elle la sent disparaître, elle la sent abandonner et peu à peu ça détruit tout ce qu'il reste de Blanche, de l'enfant fragile. De la petite aux cheveux d'or et aux grands yeux curieux. De la petite fille qui criait sa peine, sa rage dès qu'elle pouvait sortir. De Blanche la battante, Blanche qui aurait recueilli tous les pokémons mal aimés du monde, si elle avait été assurée qu'on ne leur fasse pas plus de mal une fois à l'intérieur. Blanche qui en haut de sa tour, Blanche dans sa prison de ronces. Blanche qui cherchait désespérément à sauver Nyx. Nyx qui cherchait désespérément à sauver Blanche. Nyx dans la prison de verre qu'elle s'était elle même construite, Nyx au fond de sa forêt de ténèbres. Nyx qui avait elle même été recueillie par des pokémons.
Et Blanche, désespérée, s'accrocha à la créature hirsute, comme elle voulait raccrocher Nyx à son envie de se battre. Et voilà qu'elle murmurait, tout bas, de façon presque inintelligible, des mots entrecoupés, mâchés, maltraités et jetés là. « Ne me laisse pas... Ne me laisse pas Nyx. Ne me laisse pas je t'en prie. Je ne suis rien sans toi. Ne t'endors pas. Ne t'endors pas sans moi... » Elle sanglote. Elle sanglote réellement, et ça la rend encore moins compréhensible mais si Nyx n'arrive pas à exprimer de la sorte sa tristesse, Blanche n'a aucun mal à le faire, pas depuis qu'on a cessé de lui dire de ne pas pleurer. Pas depuis que les coups de ceinture se sont arrêtés. « J'ai froid, si froid... » Elle est frigorifiée, malgré la présence rassurante du pokémon à ses côtés qu'elle n'ose toujours pas regarder, parce qu'elle a peur de ce qu'elle pourrait voir, elle a peur de découvrir ce qu'est devenu le Zorua avec lequel elle aimait tant jouer lorsqu'elle était enfant, le Zorua qui léchait ses hématomes en s'efforçant d'être rassurant. Elle a peur, elle angoisse. Et finalement, c'est l'humain qu'elle détaille, ses yeux emplis de larmes. C'est l'humain qu'elle supplie, sans avoir besoin de parler, c'est l'humain qu'elle voudrait remercier, et c'est à lui qu'elle glisse ces quelques mots : « je te dois la vie... » Mais elle n'a rien à offrir, Blanche, le temps lui a déjà tout pris. Une famille, la santé, son corps, son esprit. Tout. Même sa dignité est enterrée dans le jardin de la maison familiale depuis sa plus tendre enfance.
Et elle craque, elle relève la tête, ses yeux heurtent ceux de la créature au pelage sombre. C'est presque douloureux, la façon dont son coeur s'arrête, rien qu'un instant, pour battre plus fort, plus vite. C'est douloureux la façon dont elle sent Nyx survivre, subsister. C'est douloureux autant que c'est un délice. Un mal pour un bien.
Isaïah Hawkins
Journal de bord Ville d'origine : Voilaroc Équipe pokémon : Inventaire :
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Sujet: Re: sound of the sea. ☀ libre. Lun 19 Déc - 16:13
Sound of the Sea.
feat. Nyx & N
Ton regard ne quittait pas l’animal et la jeune femme. C’était bizarre comme scène et comme situation. Tu ne savais pas vraiment où te foutre et chaque instant le froid accentuai sa prise sur toi et même si physiquement tu ne le montrais pas. Tu étais un homme, un bloc de marbre qui ne doit en aucun cas montrer un petit point de faiblesse. Tu enfilas ton pull. Au moins il aurait peut-être un peu le mérite de garder un peu de chaleur corporel. Le pokémon fit une moue bizarre. Tu n’aurais pas su dire ce que cela représentait, à vue d’œil c’était clairement plus une grimace qu’autre chose. Les pokémon issu de la famille de Zorua étaient encore et toujours un mystère à tes yeux…
Visiblement lui, savait qui été Cysistus. Il regardait la mer tout en jappant. Ah non ! Tu ne retournerais pas mouiller ta couenne elle était trop froide. Le pokémon te regardait avec insistance. Oui le message était bien passé mais non tu n’irais pas dans la flotte encore. Tu avais déjà donné. Malgré tout la jeune femme semblait attachée à son pokémon. Un sentiment que tu ne connaissais pas du tout, où que tu n’arrivais pas à appréhender de la même façon qu’une personne lambda. Faut dire que tu n’étais pas constitué de la même façon. Tu attrapas la pokéball qui renfermé Kaiminus. C’était un pokémon eau, lui serait ravi de nager pour aller chercher un pokémon. « Shnappi bouge tes fesses dans l’eau, y a un ténéfix qui aurait plus sa place sur la terre ferme. » dictas-tu fermement au crocodile bleu qui courra tête baissé dans l’eau. Il semblait même heureux de partir là-bas. Tant mieux pour lui.
La jeune femme semblait toujours autant inconsolable. Tu ignorais le pourquoi du comment et quelques parts ce n’était pas plus mal. Tu n’étais pas le genre de mec à chercher à en savoir plus, pas curieux du tout tu optais plus pour le côté chacun sa merde… « J'ai froid, si froid... » Là-dessus c’était bien une chose sur lequel tu la comprenais tu t’étais enroulé dans ta veste pour trouver un peu de chaleur. Si tu avais un peu de remords en temps normal tu t’en voudrais de profiter de la chaleur de ta veste égoïstement.
Elle te fixait étrangement. « je te dois la vie... » te souffla-t-elle. Tu ouvris la bouche une première fois mais rien n’en sortie. En fait tu n’allais pas t’amuser à lui dire que c’était à cause de cette plaie vivante que tu avais plongé dans ces remous. Ce serait d’un tel manque de tact que toi-même tu arrivais à voir. Tu ne voulais pas être désagréable. C’était inutile. Elle devait la vie à Dracùl. Le crocodile était de retour sur la terre ferme avec le Ténéfix trainant derrière lui. Tu lui tapotas sur la tête et le rappela dans sa pokéball. Il avait fait ce que tu lui avais demandé, un point c’est tout. Le pokémon était sauf lui aussi. Une bonne chose de pris une fois encore ! « J’étais juste au bon endroit au bon moment c’est tout. » Bon okay, elle ne méritait pas de se les geler elle non plus. Tu te contenteras de ton pull et priait pour retourner au Calisto rapidement et opter pour une douche brûlante. Tu lui cédas ta veste.
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