i can’t tell them they were made for me ; Chester passe sa vie à courir à droite et à gauche. Il est encore minuscule, il s’agite maladroitement sur ses petites jambes d’enfant, mais il court, il court beaucoup, il aime sentir le vent qui frappe sa peau glacée, et il rit, il rit beaucoup Chester, il rit et il court jusqu’à en tomber par terre et il est heureux. Chester tombe par terre et reste étalé dans l’herbe, observant le ciel bleu et les arbres verts et la nature autour de lui qui tourne, tourne encore. Chester est un enfant malade, mais c’est aussi un enfant qui ne devrait pas être où il est en ce moment. C’est un enfant un peu triste, un peu déprimé, c’est un enfant qui a été enlevé, Chester.

Pourtant c’est comme s’il était avec ses vrais parents. Il ne les connaît pas de toutes façons, il les a oublié. Leurs visages se sont lentement effacés de sa mémoire, comme un dessin à la craie qu’on aurait frotté. C’est un peu bizarre à la maison, c’est très calme et il y a un nombre incalculable de règles, de rituels, d’habitudes. Tout est millimétré, tout est calculé, tout est fait pour que Chester ne se perde pas, pour qu’il ne s’agite pas, pour qu’il soit un bon garçon, parfait, l’enfant que ses parents voudraient avoir.




Ça, c’est la phrase qu’il entendait à chaque fois qu’il fallait se faire discret, à chaque fois que quelque chose n’allait pas entre ses parents, à chaque fois qu’il ne devait pas être dans leurs pattes. Chester connaît la chanson, il sait ce qu’il doit faire, il traverse la maison grande et blanche et lumineuse, propre, sans aucun meuble décalé, sans aucune poussière, il s’éloigne par la porte fenêtre du salon, celle qui mène au jardin. Le jardin est vert, d’un vert éclatant, un vert artificiel qui lui pique les yeux et qui l’éblouit. Il s’y jette, s’y allonge, rit faiblement, ferme les yeux. Tout est lumineux et coloré autour de lui. Chester n’est pas heureux, mais Chester rit, il il est toujours souriant comme ses parents lui ont demandé.


am i the only one i know ? ; Chester ne se pose pas de questions, pourtant il devrait. Évidemment, il sait que ses parents ne sont pas ses vrais parents. Mais il ne pose pas de questions. Il a peur de contrarier, de ne pas être comme il devrait être. C’est à peu près à ce moment là que Chester devient l’âme en peine en recherche de perfection qu’il est aujourd’hui. L’âge adolescent vient à grands pas et il sent bien que cela inquiète ses parents ; car l’adolescence c’est la conscience de soi, c’est la remise en question, la rébellion des âmes. Chester grandira et Chester comprendra que ce qu’il se passe est mal. Alors il explosera, et avec lui l’ordre des choses, les règles, les habitudes que ses parents avaient mis tant de temps à instaurer. Mais ils s’y étaient préparés, et les barreaux sur les fenêtres avaient été installés sitôt que le jeune garçon avait fêté son dixième anniversaire. Il n’y avait plus de jardin resplendissant, tout du moins pas quand il était seul. Sa liberté s’était envolée mais lui restait bien là, au fond de cette maison paradisiaque qui ressemblait bientôt à l’enfer sur Terre. Chester était en prison, Chester n’avait pas l’âge mais le voilà bel et bien enfermé.


Chester était presque un adulte, et le voilà bien remonté. Peut être que finalement, il n’était pas humain, mais un robot programmé pour un jour se rebeller contre ses créateurs. Mais le voici, adolescent, rebelle, fou finalement, enfermé comme un lougaroc nocturne. Chester passe son temps à hurler, se débattre, s’accrocher aux barreaux à sa fenêtre dans l’espoir de les décrocher, Chester ravage tout sur son passage comme une bête sauvage, il crie à sa liberté, il crie sa folie. Jamais ne le laissera-t-on sortir ? Laissez moi, laissez moi, laissez moi. Souvent, il se blesse, mais personne ne vient l’aider, on n’entre dans sa chambre que pour soigner le sang qui s’écoule lentement de ses blessures, mais il ne reconnaît personne, il ne voit pas de visages, ce ne sont pas les visages de ses parents. Ce n’est pas chez lui. Il n’est plus chez lui. Il ne sait pas où il est. Chester a peur. Les ténèbres s’accrochent à sa peau, l’enferment dans un étau bien serré. Chester étouffe...

Et puis, les portes s’ouvrent. D’un mouvement fébrile, d’une main tremblante ; il a à peine le temps d’apercevoir la longue chevelure d’un blond éclatant qui s’éloigne furtivement que son cerveau lui hurle qu’il doit se lever et s’enfuir. C’est sa chance. Chacun de ses muscles tremble d’excitation et d’angoisse et son coeur bat la chamade alors qu’il fait quelques pas chancelants et qu’il hésite avant de se plonger dans une lumière qu’il perçoit comme sainte, qui l’éblouit quelques instants mais il les revoit, il revoit les visages alors qu’on crie de se saisir de lui, et Chester se met à courir, il court pour sa vie et sa liberté. Il est perdu et hagard, et ce laboratoire immense et brillant de perfection ne ressemble en rien à ce qu’il a connu auparavant. La sortie n’est pas loin et personne n’est là pour le rattraper et le replacer bien au fond dans son enfer de ténèbres. Ainsi, Chester est parti.


La réinsertion fut compliquée, évidemment. Il erra, longuement, cherchant de quoi survivre, de quoi se nourrir, tel une bête sauvage perdue loin de chez elle. C’est elle qui l’a récupéré, qui l’a pris sous son aile. Il ne pouvait être seul, devant le monde cruel et sa réalité terrifiante qui l’attendait. Chester était en perdition. Mais Aura l’avait récupéré. Elle s’occupait de lui, bien sûr elle restait elle-même et leur relation restait très professionnelle. Elle lui apprenait ce dont il aurait besoin pour plus tard. Chester avait une éducation parfaite, il n’avait donc pas besoin de cours de langues ou de mathématiques, mais pour le reste… Le jeune homme était destiné à rester enfermé dans son enfer de ténèbres, mais il s’en était échappé. Elle l’avait éduqué, s’était assurée qu’il ne soit pas perdu le jour où elle l’abandonnerait, où elle le laisserait partir. Chester était un oiseau dont elle réparait les ailes avant de le laisser s’en aller.

Il était parti bien vite, sans vraiment se retourner. Pour Chester le monde était petit et lorsque qu’il arriva à Doublonville, la capitale de Johto, il comprit que non. Jamais il n’avait vu autant de monde, autant de vies s’agiter autour de lui, tellement que ça en devenait angoissant. Chester s’était vite laissé entraîner dans la masse, il s’y était vite mélangé. Le jeune homme avait compris certains choses. Il y avaient les créateurs et les autres. Lui faisait partie des destructeurs. Il saccageait, traînait avec des bandes de voyous qu’il n’aurait pas dû côtoyer, et tout naturellement il se faisait enrôler dans la team rocket. Ça ne le dérangeait pas vraiment et ça lui faisait gagner de l’argent, donc ça ne lui posait vraiment pas de problème. Il était un sbire en qui on faisait confiance, notamment parce qu’il mettait un point d’honneur à accomplir ses missions, comme un chien entraîné à ne faire que ça. Les années passaient, lentement, il ne les voyait pas glisser entre ses doigts.

Bientôt il entrait à Miranoir. Et tout partit très loin, et très vite. Sitôt arrivé il chercha à se trouver un appartement puisque c’était hors de question de rester près de la team rocket. Il aimait bien ses… collègues, mais Chester n’était pas homme à rester 24/24 en groupe. Il dut donc très vite se trouver un travail pour pouvoir manger tout en payant son loyer, et fut.. contenté de trouver un travail de livreur de pizza et autres bouffes à emporter. C’était mieux que rien et le jeune homme ne s’en plaignait pas. Certes, parfois il transportait autre chose que de la nourriture, des trucs beaucoup moins légaux, mais il ne s’en plaignait pas non plus, il faisait avec. Il était toujours le chien fou de la Team Rocket, celui qui exécute les ordres sans broncher mais qui fout toujours les jetons parce qu’il donne l’impression qu’il va tuer tout ceux qui l’entourent dans les cinq secondes qui suivent. Finalement sa vie, pleine de liberté et de dangers, était dorénavant bien mieux que celle de son enfance.

C'est un ◖ Vorastérie ◗ !

◖ Nature ◗ Doux.
◖ Niveau ◗ 8
◖ Talent ◗ Régéforce.
◖ Attaques actuelles ◗ Dard-Venin, Picpic.

◖ Statistiques◗
PV :
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Vous avez la possibilité de garder ce starter ou de demander une relance à la suite de ce sujet. La relance se fait parmi la même liste de pokémons. Si vous demandez une relance, vous aurez trois propositions de starters, en revanche, ils seront de niveau inférieur (5) et la première proposition ne sera plus accessible.

Voulez-vous garder ce pokémon ?

C'est un ◖ Mascaïman ◗ ! ◖ Nature ◗ Malin ◖ Niveau ◗ 5 ◖ Talent ◗ Impudence ◖ Attaques actuelles ◗ Frénésie, groz'yeux, morsure. ◖ Statistiques◗ PV : Attaque : Défense : Att Sp : Def Sp : Vitesse :

C'est un ◖ Ouisticram ◗ ! ◖ Nature ◗ jovial ◖ Niveau ◗ 5 ◖ Talent ◗ Brasier ◖ Attaques actuelles ◗ griffe, groz'yeux. ◖ Statistiques◗ PV : Attaque : Défense : Att Sp : Def Sp : Vitesse :

C'est un ◖ Baudrive ◗ ! ◖ Nature ◗ sérieux ◖ Niveau ◗ 5 ◖ Talent ◗ Rage Brûlure ◖ Attaques actuelles ◗ Constriction, liliput, étonnement. ◖ Statistiques◗ PV : Attaque : Défense : Att Sp : Def Sp : Vitesse :

C'est votre deuxième lancé ! Vous devez à présent choisir l'un des trois pokémons proposé.

Quel pokémon voulez-vous garder ?

Sploutch !
Va donc faire ton Team Rocketeux avec ton truc Jovial !
Bref, voilà.

Toi (et toute ta clique) avez été confiés à la Baie Danone, si tu lances un rp à modérer, n'oublie pas de lui envoyer le lien par mp !

→ La première chose à faire, c'est de bien remplir ton profil (y compris la feuille de personnage, tout en bas du profil), ça nous aidera à te modérer !

→ Si tu ne veux pas te faire piquer ton avatar, va le recenser dans le bottin !

→ Ensuite, va donc faire ton compte en banque ainsi que ta t-card.

→ Tu peux aussi aller recenser ta ville d'origine. Si tu es un personnage du jeu, fais le savoir ! Idem si tu es un DC !

→ Tu as également la possibilité de faire une fiche de rp ainsi qu'une fiche de lien si le cœur t'en dis. Ou même encore un journal intime ?

(BAIES WILLIA.)
→ Si tu es un(e) scientifique, tu peux faire ton pokedex par ici !
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Je te souhaite de très belles aventures parmi nous, n'hésite pas à contacter le staff si tu as le moindre soucis !