Il n'avait le cœur à rien, son organe était complètement vidé de tout sentiment, une éponge bombait d'amertumes, de chagrin. Le brun ne put surmonter la douleur, présente, oppressante, empêchant presque de respirer, comme si la mer le submergeait. Il lui était impossible d'émerger, de remonter à la surface pour combattre, survivre, néanmoins cela était beaucoup trop tard, l'océan avait tout emporté. Les souvenirs accablaient, les regrets d'une romance inachevée, interrompu, se reprochant d'avoir pu intercepter ce coup, avant qu'elle ne vienne à succomber. Le brun était que l'ombre de lui-même, un homme épris de vengeance, et d'amertume, rempli de beaucoup de regrets, dont personne ne pouvait le sauver de sa chute. Une chute qui entraînera, en succombant aux ténèbres, en accomplissant son devoir ou celle que lui-même s'était récemment confié. Il ne baissera pas les bras, il comptait combattre pour obtenir des informations. Solochi croisa le regard de son dresseur, reflétant une immense douleur, un colère inébranlable, qui dévoilait son souhait de mettre un terme au combat. La créature persévérerait, sans même que son dresseur y empêcha, pour aider dans sa reconstruction, pour lui remonter le sourire, même temporairement, c'était déjà le début, non ? Oui, si seulement ce n'était uniquement qu'un cauchemar..
***
Il se rappela de cette époque, un soir comme les autres, avec leur second compagnon, medhyena, une créature victimisé par ces hommes méprisants, qui se souciaient uniquement du pouvoir. Les trois pokémons s'entendaient bien, comme leurs dresseurs. Ils regardèrent le ciel, un regard épanouis, heureux, en se sentant comme invincible, indestructible, tellement ils savaient que leur amour vaincra n'importe quel obstacle. Lui-même se rappela d'une des paroles, une promesse, non respectée, « Le ciel peut bien tomber, la terre s’effondrait sous nos pieds, rien ne sera suffisamment puissant pour nous séparer. » Si seulement, cela aurait pu être vrai, que personne ne serait en mesure de les séparer, d'intercepter dans leur amour. Il s'en rendait malade, refusant de manger, ayant des insomnies, en ne se préoccupant que de son pokémon, qui ne semblait pas celui-ci comprendre son comportement. Solochi s'inquiétait, mais était impuissant devant son immense douleur. Lorsqu'il cligna un court moment des yeux, pour reprendre le match, le combat..
***
Il reporta son attention sur cet homme, qui lança son énième attaque contre son pokémon. La puissance du coup, les dommages qu'il prendrait en recevant cette attaque, Julian décida d'intercepter celle-ci, en attrapant son pokémon pour se recevoir le coup, contre l'arbre qui empêcha d'être propulser beaucoup plus rapidement. Solochi fut estomaqué, inquiet, en ressentant une profonde colère contre ce dresseur. Il alla donc contre attaquer, cependant il devait s'assurer qu'il supportera le coup. « *Solo.. » « Continue.. Solochi.. » Il acquiesça en obéissant à celui-ci, en n'abandonnant pas, après les coups que son ami avait reçu inconsciemment. Il lança une attaque draco-rage, infligeant quarante pv à son adversaire. Solochi se maintenant, reprenant son souffle, refusant la déception, par un homme de son envergure. Quand ils entendirent un bruit de fond, des pas s'approchant, quelqu'un venait peut-être leur donner un coup de main, ou peut-être même un second adversaire. Méfiance !
Ils flottent, ils volent. Ils sont anges, ils sont seuls. Ils s'aiment. D'un amour dans le sang. D'une ivresse permanente. Dans l'instant et l'éternité. La peur du manque. La peur de se retrouver sans oxygène. C'est l'évidence et la confusion. C'est à la fois la foudre et l'anéantissement. Le plus beau des printemps, l'orage le plus violent. Et pourtant, ils s'aiment.
Errer d’un endroit à un autre, n’est pas vraiment une sensation dès plus bénéfique, surtout quand ce cheminement n’arrive pas à cesser et qu’elle ne peut pas en faire, tout autrement. Si elle veut « survivre », elle ne peut tout simplement pas se permettre de flancher et de ralentir sa fuite. Pour son propre bien personnel et surtout pour pouvoir, un jour avoir la chance de retrouver l’homme qu’elle aime toujours autant. Même si les souvenirs de leur histoire pouvaient être douloureux, ils étaient tout aussi un moyen fort efficace, pour persévérer et pour ne pas laisser l’espoir s’évaporer, à jamais. Ella ne pouvait simplement pas concevoir, d’abandonner et de baisser les bras. Malgré les épreuves qu’elle avait rencontrées, quand elle avait été enfermée et torturée. Elle n’a jamais cessé de croire qu’elle le retrouvait et que tout finirait pas s’arranger. C’était une femme avec une forte persévérance et qui devait à tout prix, la garder pour ne pas flancher. Même si elle avait souffert, elle n’en voulait pas non plus au monde entier, ce n’était pas une personne qui pourrait haïr à chaque instant, après ce qu’elle avait enduré. La forêt était un endroit calme et d’une certaine manière, plutôt apaisante, mais surtout un moyen sûr de pouvoir s’échapper du danger extérieur, même si elle se doutait qu’elle pourrait être en danger à l’intérieure de ces bois. Sans pour autant en être apeurée, elle s’y était aventurée sans la moindre hésitation. Même si ses vêtements étaient dans un sale état, les chaussures qui étaient toujours de « bonne qualité » était ce qu’il l’importait, tant qu’elles seraient intactes, elle continuerait d’avancer. Tout en veillant à mettre sa pokeball dans un lieu sûr, c’est-à-dire dans la poche de sa veste en laine noire, malgré qu’elle soit usée par les épreuves qu’elle avait endurées, une poche avait en « quelque sorte », résistée.
***
Un bruit quelque peu étrange attiré son attention, elle ne savait pas ce qu’il pouvait bien se passer et sa curiosité pris les devants sur la raison. Elle s’y aventura, s’y dirigeant à l’aide des bruits qui devenaient de plus en plus persistants. La forêt ne lui faisait pas peur, elle s’y sentait toujours à sa place, dans son élément, quand elle y allait, de jour comme de nuit. Ella était toujours en osmose avec la forêt, tout en se fiant le plus souvent à elle. Elle parvint à distinguer une silhouette de dos qui devait sans doute être un homme inconnu, qu’elle ne connaissait pas du tout, de toute manière elle savait que c’était tout ce qu’il y avait de plus normal. Ella avait toujours cet espoir que cela puisse être une personne qu’elle connaissait, même si dans le fond elle savait qu’elle ne pourrait pas vraiment retrouver chaque personne qu’elle connaissait. Une attaque semblait avoir lieu entre deux personnes, Ella put constater que cet homme, avec son sourire malveillant, prenait un plaisir malsain à faire infliger de vilaines attaques, en direction d’un homme qui protégeait son pokémon. L’image qu’elle voyait ne lui plaisait pas, elle ne pouvait pas accepter qu’un homme puisse blesser un autre homme, pour pouvoir gagner ce n’était tout simplement pas « normal » et encore moins « acceptable ». L’avantage qu’elle avait, c’est qu’il se trouvait dos à elle et qu’elle pourrait le prendre par surprise, pour ne plus qu’il soit une nuisance. Ella chercha autour d’elle, apportant son attention tout autour d’elle et non pas sur l’homme qui encaissait les coups. Elle avait un autre objectifs en tête et qu’il allait être utile pour lui porter secours. Elle trouva une grande branche de bois et surtout bien solide et qui allait porter un coup efficace, à cet adversaire « malhonnête », mais surtout « malveillant ». Sifflant un peu pour que sa tête se tourne vers lui, il tourna son visage vers le bruit et elle ne tarde pas à lui porter un coup derrière la tête, bien placé et d’une force efficace, sans pour autant le tuer. Il perdit connaissance et tomba lourdement au sol, inconscient. Ella fit sortir Nana de sa pokeball pour qu’il puisse agir, comme il le devait, afin de dissuader l’autre pokémon qui attaquait l’homme d’arrêter son attaque. –« Nana … tu sais ce que tu dois faire … »-. L’autre pokémon trouva son dresseur inconscient sur le sol et il se dirigea vers lui, sans plus attendre. Laissant tranquille, cet homme dont l’autre homme avait pris un malin plaisir à torturer et à lui infliger des coups, qui n’étaient pas du tout digne d’un dresseur « respectable ». Cet homme qui avait reçu les coups était tout le contraire de son adversaire, mais il était surtout complétement inconscient et sans doute un homme d’envergure, pour agir avec autant de soin et d’humanité, pour pouvoir sauver son pokémon.
***
- « Impossible ? »-. Dans le fond, elle ne pouvait pas s’empêcher de le penser haut et fort, alors que son cœur lui était tout simplement différent. Qu’elle se doutait qu’elle pourrait le retrouve et que tout était possible et que rien n’était éternellement impossible. Pas aujourd’hui en tout cas, demain serait un tout autre jour. C’était l’instant qui importait, pour le moment. Quand son regard rencontra l’homme qui se trouvait maintenant proche d’elle, parce qu’elle s’était approché de lui prudemment au début. Puis, quand elle l’avait reconnu ses pas s’étaient précipités et elle s’était mise à genoux tout près de lui. Passant ses bras autour de lui, ses mains posaient derrière son dos, l’une se glissant derrière sa nuque délicatement et précieusement, pour pouvoir l’allonger en toute douceur sur l’herbe. Elle se trouvait près de son âme sœur, cet homme qui n’était plus que l’ombre de lui-même, qui semblait tout aussi en tourment, tout comme elle l’avait été quand elle avait été enfermée et torturé. Ella se pose à côté de lui, puis sa main pâle et preuve de ses épreuves qu’elle avait rencontrées, tout comme de ses traces comme preuve qu’elle avait eu des liens autour de ses poignets, qui étaient toujours en pleine cicatrisation. –« Je t’ai retrouvé Julian … »-. Puis, un bruit l’interpela à nouveau, alors qu’elle était prête à attaquer pour les protéger, quand elle se tourna, elle constata juste que l’homme était partir et qu’ils étaient que tous les deux, avec leurs pokémons. Jamais bien loin d’eux, eux semblaient heureux de se retrouver, expressifs dans leur retrouvaille. Ce qui était bien loin d’être le cas pour le moment, entre eux deux. Elle caressa sa joue doucement, elle avait tellement envie de se blottir dans ses bras, mais elle se retenait pour le moment. Elle ne savait pas s’il serait heureux de la retrouver ou bien si cela serai tout le contraire. Elle dévoila son identité, tout en laissant sa main sur sa joue, caressant celle-ci avec son pouce. –« C’est moi … Ella … je t’en prie tu dois ouvrir les yeux … reste avec moi … je t’en prie. » -. Ella le suppliait de ne pas sombrer dans l’inconscience, mais d’essayer de rester éveillé et surtout d’ouvrir ses yeux. Afin qu’elle puisse à nouveau se noyer dans le bleu de son regard, si empli de vie, de bonheur, d’amour mais surtout d’un espoir sans la moindre fissure. Son regard lui avait manqué, enfin tout de lui, lui avait simplement manqué.
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Sujet: Re: be broken | ellian Dim 10 Avr - 21:39
be broken | ellian
Les yeux clos, un souffle écourté, les poumons se regorgeant d'air pour le maintenir debout, néanmoins il n'émergeait pas, comme s'il refusait de lui-même de reprendre le contrôle. Il n'avait que pour but sa vengeance, pour honnorer son engagement, et protéger les pokémons de ces hommes dénués de sentiments humains, voulant uniquement le pouvoir. Il ne comprenait pas comme des êtres immondes, sans aucune morale, pouvaient exister dans un monde pareil, pour probablement équilibrer. Il était un peu dans un inconscient, sans y être vraiment, se plongeant dans ses innombrables souvenirs, des baisers échangés, des regards qui se croisaient, des douces et chaudes étreintes, des paroles bienveillantes, qui le réchauffait. Les combats en duo, une ambiance convivial, qui régnait entre les pokémons, un de perdu, dix de retrouver, néanmoins personne ne pouvait remplacer son ancien pokémon, medhyena, comme personne ne pouvait remplacer sa compagne. Il se demandait comment il avait pu accepter de reprendre le chemin, sans elle comme pour démarrer sur un nouveau pied, il refusait d'accepter ce cauchemar. Julian se sentait bien dans cet univers mensonger, plein de bonheur, de chaleur, cependant ce n'était qu'un mirage, comme celle qu'on croise dans les déserts. Mais il s'en moquait, tant qu'il pouvait se sentir heureux, entouré de sa femme, de n'avoir plus un cœur comme de la roche, incassable, impénétrable, refusant de se libérer de son emprise. Il ne pouvait même pas percevoir les bruits environnement, ils s'éloignaient comme si le monde autour s'écroulait progressivement.
Solochi entreprit le combat, comme l'a ordonné son dresseur, avec acharnement, détermination. Il souhaitait en terminer au plutôt pour pouvoir retourner auprès de son dresseur. Qui était mal au point, sombrant doucement dans l’inconscience, c'était impensable qu'il perde à un seul moment, son meilleur ami, son dresseur, son sauveur. Le pokémon réalisa qu'un bruit perturba ce combat, avant que quelqu'un vienne frapper brusquement le dresseur, l'homme de main de l'organisation criminelle. Cela n'empêcha pas la créature magique ennemi de continuer son affrontement, accompagné d'un pokémon qu'il reconnaissait, mais n'y croyant pas vraiment. Celui-ci croyait comme son dresseur que le pokémon et sa dresseuse étaient disparu, ou même simplement morte après cette confrontation avec les malfaiteurs. Ils remportèrent ensemble, comme à l'époque, néanmoins celui-ci s'empressa de le retrouver, en poussant des rugissements, pour espérer le récupérer. Il ne pouvait concevoir perdre son dresseur, lui qui avait une place inestimable, qui avait protégé contre des coups récemment, qui avait toujours encourager. La douleur qu'il ressentit, était inimaginable, tellement que cela le rongeait. Il ne restait que l'espoir, pour ranimer un cœur, pour sauver un amour inachevé, mais était-il trop tard ? Il était convaincu depuis les mois le sépara de son âme-sœur que l'espoir était qu'un mensonge, qu'une histoire pour espérer au bonheur, comme les contes pour enfant, promettant un magnifique et puissant amour.
Il revient à lui-même, les yeux mi-clos, en entendant une voix familière, lui procurant une immense douleur. Les coups lui avait fait divaguer, perdre la raison, pour avoir des hallucinations, mais c'était beaucoup trop douleur de pouvoir percevoir le son mélodieux de sa voix. Ou même apercevoir sa silhouette, il se posait d'innombrables questions, pour pouvoir plonger dans un subconscient, ou il pourrait observer sa femme. Alors il ne put s'empêcher de grimacer, avant de marmonner doucement « Fichu hallucination. » Laissez moi donc tranquille, Il ne supportait pas de tenir debout, de pouvoir respirer, sans être auprès de la personne qu'il chérit énormément, et maintenant on lui infligea comme punition, une hallucination, pour achever davantage. Il cligna des yeux, refusant d'admettre que c'était réel, persuadé que ce n'était qu'un mensonge, qu'un mauvais coup d'un pokémon, comme certains étaient capable. « Comme si je n'avais pas assez souffert. » Il toussa pour obliger à reprendre de l'air, en apercevant son pokémon, n'accumulant pas encore le retour inattendu, et inespéré de sa compagne. Il avait peur qu'en s'y habituant, elle disparaisse brusquement comme dans l'affrontement. Là il n'était vraiment pas en mesure de remonter à la surface, c'était impossible, même trop douloureux pour un homme.
Ils flottent, ils volent. Ils sont anges, ils sont seuls. Ils s'aiment. D'un amour dans le sang. D'une ivresse permanente. Dans l'instant et l'éternité. La peur du manque. La peur de se retrouver sans oxygène. C'est l'évidence et la confusion. C'est à la fois la foudre et l'anéantissement. Le plus beau des printemps, l'orage le plus violent. Et pourtant, ils s'aiment.
Pourquoi est-ce qu’il n’arrivait pas à croire qu’elle puisse vraiment être présente, tout près de lui ? Sans doute à causes des coups qu’il avait dû encaisser, pour pouvoir protéger Solochi. Ella comprenait tout à fait ce qu’il pouvait bien lui passer au travers de son esprit et surtout dans son cœur. La sensation douloureuse qu’il devait endurer et supporter tous les jours, qui ne cessait d’augmenter et dont on ne pouvait tout simplement pas empêcher, elle-même avait ce genre d’hallucination. Comme quand elle faisait en sorte de le créer d’elle-même. Pour pouvoir avancer et parce qu’elle avait besoin de se souvenir de lui, d’avoir toujours l’impression, qu’il n’était jamais bien loin, qu’il était toujours auprès d’elle, de son chevet, d’une certaine manière. Un encrage essentiel, pour ne pas sombrer dans la folie, ni laisser la solitude glacer votre coeur. Même si le poids de la réalité était le plus souvent éprouvante, quand elle constatait, qu’il n’était pas vraiment là, qu’elle ne pouvait pas vraiment le toucher, ni même le prendre dans ses bras. Un sentiment qu’elle mourait d’envie de combler, en cet instant. Parce qu’il était à nouveau auprès d’elle, fait de chair et de sang et qu’elle pouvait enfin entendre le doux son de sa voix. Elle savait que si elle posait son visage, son oreille près de son torse, près de son coeur, elle laisserait les battement de son coeur, ma bercer comme avant. Chaude et réconfortante. Même si sa voix montrait sa souffrance, en s’exprimant de vive voix, en sa présence. Ella ferait en sorte que cette souffrance ne soit plus qu’une vague souvenir et que la souffrance décide enfin de le quitter, à jamais. Qu'elle ne soit pas aussi intense et meurtrière. Qu'elle n’avait plus sa place dans son cœur. Elle ferait en sorte de la lui ôter, en lui apportant l’amour qu’il méritait depuis toujours. Tout en se mordant la lèvre inférieure, quand elle entendit une sorte de plainte dans sa voix. Elle l’aida à s’allonger, pour qu’il soit au mieux et pour ne pas que son corps, soit une source de douleur et de tourment. Le mieux pour lui était de resté allongé, pour ne pas éveiller la douleur qui devait parcourir son corps à l’heure qu’il est. Murmurant tout bas, tout en essayant de se montrer réconfortante et douce. Ce qu’elle était toujours, quand elle se trouvait avec l’homme de sa vie. A ses côtés et à jamais. –« Ce ne sont pas des hallucinations Julian. Je suis vraiment là, tu sais. Tu sens mes mains sur toi et tu entends ma voix, non ? »-. Elle décida de poser ses genoux sur le sol et de reposer le visage de son âme sœur sur ses cuisses et de poser délicatement ses mains sur ses épaules, puis prendre congé sur ses joues. Ella se doutait que les pokémons étaient heureux de se retrouver, elle se ressentait, mais elle l’avait constaté aussi, de ses propres yeux. Son regard ne tarda pas à se poser à nouveau sur Julian, parce qu’elle ne voulait pas détacher son regard et son attention vers lui.
***
Quand il lui fit part, à cœur ouvert, à quel point il avait souffert. Son cœur se serra douloureusement dans sa poitrine et elle noua ses bras autour de lui, le serrant fortement dans ses bras fins, mais non dépourvu de force. Lui apportant chaleur et protection, parce qu’elle essayait de faire évaporer cette souffrance, qui semblait le dévorer à petit feu, jusqu’à finir pas le consumer entièrement, si jamais elle n’agissait pas pour le faire revenir de cet enfer. Dont il ne méritait aucunement. –« Tu ne vas plus souffrir, je vais faire en sorte que tu ne souffres plus. Je suis coupable, tu sais. C’est de ma faute si tu souffres autant et ce n’est pas du tout ce que je voulais. Crois-moi. »-. Quant à elle, elle se sentait encore plus coupable de lui causer autant de souffrance, de douleur et de tourment. Sa douleur, elle pourrait tout à fait l’encaisser, elle prendrait la sienne et la prendrait en elle, pour le délivrer d’une certaine manière. Ella voulait tellement qu’il ouvre enfin ses paupières, où qu’il porte vraiment son regard vers elle et qu’il plonge le bleu de son regard dans le sien. Qui n’était pas loin d’avoir la même teinte que la sienne. –« ]Ouvre les yeux, je t’en prie. Je veux voir ton regard. Celui qui me manque depuis que nous ne sommes plus vu, s’il te plaît. Tu peux faire ça pour moi, dis? »-. Se mordant la lèvre inférieure à nouveau, tout en espérant fortement qu’il ouvre enfin ses paupières, pour qu’il ose enfin la regarder. Juulian pourra enfin constater qu’elle était vraiment là et qu’elle n’était pas une hallucination, qu’elle ne le serait plus, dorénavant. Ella serai bien présente et elle ne comptait plus le quitter. Ils avaient tellement de chose à se rencontrer, du temps à rattraper, des blessures à panser. Des gestes d’amour à se donner et à se rendre, comme ils le faisaient toujours.
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Sujet: Re: be broken | ellian Ven 15 Avr - 22:00
be broken | ellian
Il était comme dans un cocon, un monde parallèle, ou il serait protégé des menaces extérieurs, reprenant sa vie antérieur avant la disparation de sa compagne par l'organisation. Un monde de paix, d'amour, les pokémons n'était pas sous emprise des malfaiteurs, ils étaient tous en harmonie, et pouvait reprendre leur relation ensemble. Le meilleur endroit au monde, néanmoins celui-ci était qu'un illusion de son subconscient, pour adoucir les douleurs physiques, comme si on aurait injecter de la morphine. Le plongeant dans irréel, ou son organe n'aurait aucun dommage, tamponnant au même rythme que sa compagne, en entraînant leurs créatures ensemble. Le rêve ne dura qu'un temps, la dure réalité en entendant une voix familière, un touché commun, une hallucination qui souhaitait endommager davantage. Les yeux clos refusant constamment des les ouvrir pour apercevoir son image, sa silhouette, qui emmènerait dans les abysses, pour le condamner de refuser de recommencer. Il était meurtri, amoché, immobile, mais sa respiration présente, les poumons entraient de l'air, pour empêcher qu'il ne perte pas connaissance. Il aurait voulu faire un simple « shtt ! » en faisant un signe de main pour que cette hallucination, de son imagination, vienne à disparaître brusquement, comme à son apparition. La force et le moral n'étaient pas présent pour le réaliser actuellement. Alors il répondit à son âme-soeur, subconscient, en ronchonnant, quand il était mécontent quand on le prenait pour un imbécile. « Non.. Elle est morte ! » balança-t-il, en plombant l’atmosphère, et rajoutant seulement comme argument. « Ils me l'ont prise.. » souffla-t-elle, en voulant plus repenser à son cauchemar. Il ressentait le contact de la peau, néanmoins il refusait constamment d'y croire, comme si son cœur empêchait. Le protégeant sûrement d'une douleur incontrôlable, insoutenable, qui serait en mesure de le faire replonger dans la noirceur.
Il n'en voulait pas à sa femme, les seuls coupables, responsables de son malheur, de sa douleur, sont cette organisation qui avait condamné à rejoindre l'au delà, en abandonnant. Comment osait-il s'en prendre à elle ? La seule personne d'une grande bonté, vouant son existence pour la protection des pokémons, une personne incroyable, qui avait su panser la douleur de son âme concernant ses différents avec son paternel. Il se demandait même si la raison était son secret, celui qui s'obstinait à protéger, pour un nouveau départ, sans qu'on vienne interroger sur cet homme, son géniteur, qui considérait comme un étranger. Le rechercheur avait consacré son temps aux pokémons, délaissant son enfant, qu'il avait du adopter un comportement rebelle, en le défiant dans un match pokémon pour avoir son attention pour quelques temps. « Ce n'est pas elle.. mais eux.. » souffla-t-il, les yeux clos, le poing ferme, sa gesticulation reprend doucement, en évoquant ces êtres ignobles, dénués de sentiments. Le visage devint plus expressif, les membres bougent difficilement, les yeux vinrent à leur tour s'ouvrir, doucement, avant de remarquer la présence de sa compagne. Il se sut quoi répondre, étonné que cela ne soit pas vraiment hallucination, au vue des événements impliquant sa disparition, ou on avait identifié comme décédé. Ils avaient reconnu son corps, les mêmes marques, comment ils avaient pu se tromper ? Cela était incompréhensible, et complètement improbable, selon des statistiques, on ne pouvait pas se réincarner ou revivre brusquement. Ou était-il encore dans son subconscient, pourtant il ressentait chaque des douleurs, comme un coup de poignard, alors comment cela était possible ? Il ne sut quoi répondre, à part demander une question basique, pour apaiser la migraine, sous incompréhensible de l'apparition miraculeuse de sa femme. « Comment.. ? » questionna-t-il, en essayant de reprendre le contrôle sur son corps.
Celui-ci était endommagé, endolori, et refusait constamment de bouger trop longtemps. Solochi s'écria en apercevant le retour de son dresseur, en essayant de ne pas beaucoup le brusquer, en se rapprochant de lui pour pouvoir lui démonter son affection. Il sourit à son pokémon, en le caressant amicalement, avant de se redresser, toussant, sous la douleur qui parcourait son corps, qui le bloquait un moment. Le regard bleuté du ranger se reporta sur la jeune femme, affichant un simple sourire, ne sachant pas comment réagir. Il était confus, perdu, et meurtri intérieur, alors comment guérir simplement en acceptant qu'une hallucination, devienne une réalité. « Ella.. ? » demanda-t-il, dans un ton faible, après le combat de pokémon qui avait eu récemment lieu. Il espérait qu'il ne communiquait pas à lui-même, sinon il s'en voudrait, et se trouvait complètement stupide d'espérer son retour.
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