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« Cold. ➸ Echo.
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MessageSujet: « Cold. ➸ Echo. « Cold.  ➸ Echo. EmptyMar 31 Mai - 0:32
You're so cold, but you feel alive. Lay your hands on me one last time
Feel like I'm knockin' on heaven's door. ••• Un placard. Deux placards. Trois placards. Rien. Toujours rien. Tout est vide, désespéramment vide. Comment ça se fait, que t'y ai pas penser ? Trois jours que Tahys est partie, trois jours qu'elle vadrouille sur l'île et elle ne sera pas de retour avant au moins deux jours. Tu le sais. Elle a prévenu. Elle t'a laissée là, chez elle, chez vous. A la maison. En toute confiance, parce que tu as vingt-quatre ans, Ash. Et que tu es censée pouvoir t'occuper de toi-même. Au moins ça. Mais tu penses à rien, absolument rien. C'est à peine si tu songes à te nourrir en fait. Parce que t'occupes l'esprit à outrance, tu bosses. Tu sors. Tu prends des photos, tu fouines, et puis tu écris, encore et encore. Tu postes sur le blog, tu essai de dessiner … sans grand succès. Tu restes assise dans ce fauteuil durant des heures, devant cet ordinateur et tu fais tout, tout absolument tout oui pour éviter de penser, de réfléchir ou même de songer. Tout simplement parce que tout te ramène à lui. Tout sans exception. Et c'est tellement prenant, tellement présent que c'en devient ridicule … « Et maintenant que t'as faim ... » Et bien il n'y a rien. Rien du tout. Tout est vide. Tout. Parce que tu n'es pas sortie, parce que tu n'as pas penser une seconde à une chose aussi simple qu'aller faire des courses. Et tu soupires, tu t'appuies sur le comptoir de la cuisine, tu jettes un œil à ton Carapuce à tes pieds, à ta Mysdibule endormie sur le canapé, tu jettes un œil par la fenêtre. Il neige. Faiblement. Tu aimes la neige, tu trouves le spectacle magnifique. Mais tu sais aussi qu'il fait froid et ce simple constat suffit à te faire grimacer. « Faut quand même que tu sortes. » Ouais. Ouais, ça tu le sais. Ton estomac crie famine. Kappa à faim. Zyra aura faim aussi, à son réveil. Tu le sais. Alors tu dois te bouger, t'habiller. Passer une veste sur ce débardeur, enfiler tes bottes. Nouveau soupire. Et puis enfin, tu te décides. Tu te redresses et tu quittes la cuisine, tu t'habilles. Tu passes quelques vêtements chaud par dessus tes vêtements d'intérieur avant d'attraper tes clés. Tu emmènes Kappa, tu le fais entrer dans sa Pokéball pour lui éviter le froid et tu laisses Zyra sur le canapé. Elle ouvre un œil d'ailleurs, elle te regarde, puis se redresse. « Garde la maison, Zyra. Je reviens. » Elle semble hocher la tête, elle s’assoit et t'observes alors que tu sors, que tu quittes la maison en prenant soin de bien refermer derrière toi.

Dehors, le froid est saisissant. Tu frissonnes, frottes tes mains entre elles avant de trouver le courage de marcher jusqu'à la petite épicerie. Tu traîner les pieds dans la neige, y laisse des traces nettes, bien visibles. Tu ne regardes pas devant toi, tes mains dans les poches de ta veste, tu progresses en réalité en gardant les mains fourrées dans les poches de ta veste. « T'as l'air si misérable de loin ... » Qu'est-ce qu'elle en sait ? Comme si elle pouvait te voir de loin d'abord. T'as pas l'air si misérable. Ça va. Tu déprimes pas. C'est pas comme si tes nuits entières à pleurer toutes les larmes de ton corps non plus. « Non … pas comme si tu voyais son visage à peine tu fermes les yeux. » … « Tais toi. » Tu murmures. Tu ne veux pas entendre ça. Tu ne veux pas y penser, pas maintenant. « Tu veux pas voir la vérité en face, surtout. » Peut-être oui. Sans doute. Mais c'est ton choix, le tien. Qui pourrait bien te reprocher d'avoir envie de te voiler la face ? C'est encore un mécanisme de défense à la con. Stupide esprit humain. Et tu te presses, maintenant. Tu forces le pas, comme si tout à coup tu te sentais oppressée. Comme si tu ne songeais qu'a en finir avec cette course pour rentrer te blottir dans une couverture bien chaude. Tu pousses la porte de ton épaule, tu prends à quelques minutes pour faire le tour, tu payes sans un mot et tu ressors, un sachet entre les bras. Tu souffles un grand coup, tu regardes le ciel sombre, étoilé, les flocons qui en tombent et viennent se déposer là, sur le sol gelé. Et puis tu reprends ta marche. Lente au début, et puis tu te presses de nouveau. Tu veux retrouver la sécurité de l'appartement, sa chaleur. T'y enfermée, encore un peu. « Ça fait déjà pratiquement quinze jours, Ash. » Oui, quinze jours que tu l'as rencontré. Quinze jours que tu briser ta promesse. Quinze jours que tu l'as abandonné sur cette plage. C'est long, quinze jours. Si long … en réalité, c'est comme si depuis ce jour, les minutes défilaient comme des heures. Et de nouveau tu fixes le sol. Tu y es presque alors tu accélères encore. Et ton épaule le heurte. Et tu grimaces, sous la légère douleur qui se propage dans ton bras mais aussi parce que tu lâches ton sachet, et son contenu s'étale là. Dans la neige. Tu lui offres un regard … tu ne le connais pas, et il te toise du regard. Un regard mauvais, presque assassin. Et il continue son chemin. Pas un mot, pas une excuse. Rien. Il te laisse là, seule au milieu du chemin et tu te laisses tomber à genoux, tu ramasses tes quelques courses, tu renifles. Et puis tu te redresses. Le dos rond. Échine courbée. Les épaules affaissées.. Heureusement, il t'a bousculé devant la maison. Tu n'as que quelques mètres à faire pour atteindre ta porte, et tu fouilles dans tes poches. Chacune de tes poches pour t’apercevoir qu'elles ne sont plus là. Tes clés... Alors tes forces t'abandonnent. Tu laisses tomber le sachet là, sur le sol devant la porte et tu poses ton front contre cette dernière. « Aller Ash … bouges toi. » Pourquoi faire ? Aller te détruire les doigts à fouiner dans la neige à l'endroit où on t'as bousculer ? « Ouais. Pour tes clés. » Elles n'y sont peut-être même pas … avec la chance que tu as. Non. Non en fait tu restes là. Un moment. Juste un moment. Un tout petit moment...
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Echo Seastorm
Echo Seastorm

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MessageSujet: Re: « Cold. ➸ Echo. « Cold.  ➸ Echo. EmptyMar 31 Mai - 2:57
Cold.

▹ ft. Ash Garroway
C'était complètement dingue, complètement idiot. J'ai si froid, Echo... Tu ne peux pas avoir froid, t'es dans ma tête et dieu sait qu'il y fait chaud en ce moment. En plus, t'es pas obligée de prendre ta voix fantomatique avec moi. Sérieux. Rentre... Rentre au chaud. A Paoles, Saprule, Steukin, où tu voudras mais... S'il te plait... Pas ici... C'est le seul, l'unique endroit où je n'ai pas encore cherché. Enfin. C'est la seule ville où je n'ai pas encore mis les pieds. Et je me balade, serrant contre moi le tas de papier glacé, rendu humide par les quelques flocons. T'es sérieux avec tes avis de recherche ? T'as même pas de numéro d'Holokit, Echo... Et alors ? Je veux juste... Juste la retrouver. Juste rentre ce portrait utile. Juste me dire que j'ai tout fais. Et continuer. Encore. Et encore. Même si ça m'épuise, même si ça me vide mon énergie, même si elle me repousse le jour où je la trouverai. Je lui en ai fait la promesse et je suis décidé à m'y tenir. Je suis si décidé que la pile d'affiche ne diminue pas... Je ne les placarde pas aux murs, je trouverai ça un peu bizarre, voir carrément malsain à vrai dire. Je les montre juste aux gens, leur donne, de temps en temps quand ils promettent de me tenir au courant et c'est tout. Seulement, là, il n'y a personne. En même temps, vu le froid de Sakai, c'est bien peu surprenant. Vu le froid, c'est même étonnant de voir quelques personnes courageuses braver les fins flocons qui volettent. Et puis, Newt marche derrière moi, une affiche entre les pattes, il ne craint pas le froid au contraire, il semble adorer ça. Il doit avoir la peau bien trop dure pour le sentir. Alors il marche, ses petites pattes dans la neige s'enfoncent dans les traces de mes pas. Je resserre ma trop longue écharpe contre moi. Dieu merci, j'arrive à subsister suffisamment pour prendre une chambre, ici, ou là. Parfois chez des gens assez sympas pour accueillir un parfait inconnu. Et je marche, je tourne, débarque sur une avenue plus large ou le blanc tapis de neige ne semble jamais partir. Tant et si bien qu'il y a pas vraiment de chemin, juste des traces de pas, ça et là.

C'était peut-être un peu idiot, mais à chaque pas, à chaque seconde j'étais attentif, désespéré mais attentif. Comme si elle avait pu se trouver à n'importe quel endroit, à n'importe quel moment. Après tout. Elle n'avait donné aucun lieu ou la retrouver, aucun indice. Alors je creusais, je cherchais, encore et encore. « Kai ? » Et j'étais pas prêt à baisser les bras, pas prêt à tout laisser tomber. Non, il fallait que je la retrouve, j'avais passé quinze jours d'horreur, quinze jour d'un manque intense, vaguement consolé par la présence d'Agapè que j'aurais adoré serrer contre moi. Parce qu'il comprenait. Il comprenait atrocement bien. « Kaaaaaimi... » Newt cherche à attirer ton attention, Echo. Tu m'énerves, toi et ta voix doucereuse, Newt par ci, Serah par là. Fiche moi la paix, c'est pas vous que... « KAI ! » Bon. Ok. Je fais volte face, observe Newt avait un air si sévère qu'il semble vouloir tout à coup s'enterrer dans la neige et disparaître mais. Je remarque un objet brillant entre ses griffes et il le tend vers moi. Je me penche. Et je les récupère dans mes mains gelées. J'aurais dû prendre des gants... Ce sont des clefs. Waow, merci Sherlock. Pas besoin d'être aussi cynique. Trouve la personne à qui elles appartiennent, t'aurais peut-être un coin chaud pour la nuit. Histoire d'éviter l'hypothermie. Tout ça. Ouais, en y réfléchissant, l'idée n'est pas idiote. Et je balayais la rue du regard, personne. Bon. C'était peut-être mort. Les traces de pas, Echo. Oh. Voilà qui n'était pas idiot, tu n'es pas si inutile que ça finalement. Ok. J'étais parti pour remonter la piste, Newt qui marchait à nouveau sur mes pas en serrant l'avis de recherche, les pas me firent tourner, un tout petit peu plus loin avant de voir une silhouette, contre une porte. Une silhouette de dos. Il y a un sac de courses au sol, et. Je ne saurais dire exactement pourquoi, mais je sais que c'est elle. Je le sens. Et mon cœur le comprend avant mon esprit. Il panique, perd la mesure, rate un battement ou deux. Comme si lui aussi était tout aussi surpris de moi de la voir. Et j'approche encore, de quelques pas que je fais léger, la neige crissant légèrement sous mes chaussures. Je ne veux pas la surprendre, je ne veux pas l'effrayer non plus, mais... J'échange un regard à Newt, comme s'il pouvait trouver la bonne technique, les bons gestes à faire. Et il me fait signe d'avancer, il me donne même un coup de tête dans les mollets pour me motiver un peu plus, je grimace, légèrement. Je suis plus présentable que notre première rencontre, j'en conviens, mais... Et si elle m'a oublié ? Et. Et si elle ne voulait pas que je la retrouve ? Et si... Après tout. Elle ne m'a pas donné d'adresse, ni même de précision sur où elle vit. Elle ne m'a rien dit. Alors c'est un signe, un signe que je devrais abandonner. Mais je m'y accroche, à ce rêve, ce désir interdit. Je m'y raccroche encore. Pas sans avoir tout essayé. « Je ... Je suppose que c'est tes clefs... » C'est tout ce qui sort de ma bouche qui échappe un fin nuage clair à cause du froid polaire qui enveloppe cette ville. Plus je la regarde, là, contre la porte et plus j'ai envie d'approcher, encore. Mais. Mais... N'avance pas. Ah bah, voilà que tu débarques pour faire la jalouse toi. Elle va te brûler, Echo. Tu commençais à aller mieux... C'est clair que les avis de recherches et les portraits fait main entre mes doigts gelés prouvent à quel point je vais mieux. Merci Serah, toujours d'un grand secours.

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MessageSujet: Re: « Cold. ➸ Echo. « Cold.  ➸ Echo. EmptyMar 31 Mai - 3:58
You're so cold, but you feel alive. Lay your hands on me one last time
Feel like I'm knockin' on heaven's door. ••• « T'es dans un état... » Non. Mais non. Tu vas bien. Tout va parfaitement bien. Tu ne comprends pas d'ailleurs pas toi même pourquoi ta voix, ta propre voix, celle que tu ne reconnais parce qu'elle est teinté d'un trop plein de sérieux, de raisonnable, te parle encore de ton état. Lucide. « T'es flippante, quand t'es lucide. » Et tu soupires. Tu soupires parce qu'au fond, depuis quinze jours maintenant tu peines, tu peines à avancer, tu peines à trouver le courage, la motivation, tu peines à vivre, tout simplement. Regarde toi. Tu es faites pour la joie, tu es faites pour les sourires et l’insouciance. L'inconscience. Et c'est tout ce que tu étais .. avant. « Avant lui. » Lui. Encore lui. Toujours lui. « Oublie le. » Et tu souris. Ce n'est pas un sourire heureux, ce n'est pas un vrai sourire. C'est un sourire fou. Ironique. Factice. Tu souris, parce qu'au fond, elle est comique cette partie de toi qui te lances si sérieusement, presque joyeusement et si légèrement d'oublier. Qu'est-ce qu'elle pense ? Que tu n'as pas tenter ? Malheureusement si. Tu l'as fais. Tu as essayer, encore et encore. Penser à autre chose, focaliser ton esprit, le concentrer ailleurs. Mettre toute tes forces, ton énergie dans des choses parfaitement inutiles rien que pour ne pas penser, en te berçant dans l'illusion que si tu ne pensais pas, tu oublierais plus vite. Ça n'avait pas fonctionner. Bien sur que non. Parce que ce n'est pas comme ça que les choses fonctionnent. On oublie parce qu'on le veut. On oublie avec le temps. Et lui. Lui, il est si profondément ancré en toi que tu doutes d'y parvenir un jour. Non. Non, tu dois vivre avec. C'est tout. C'est ta seule option. Parce que tu as eu beau chercher, tu as eu beau observer, guetter, tu n'as rien vu. Il n'est pas venu. Toujours pas. « Peut-être qu'il a abandonner. Comme toi. » Elle remue le couteau, à croire qu'elle y prend un certain plaisir, à te voir tressaillir. Mais au fond .. au fond, elle n'a pas tort. Tu as fuis. Tu l'as laissé. Ta promesse, tu ne l'as pas tenue. Alors pourquoi tiendrait-il la sienne ? Rien ne l'y oblige. Maintenant que tu y repenses sérieusement, maintenant que douloureusement tu te replonges dans ce souvenir, tu sais que tu l'as blessé. C'est comme si tu l'avais poignardé. A chacun de tes mots, un coup de lame. Tranchante. Déchirante. Destructrice. « Mais tu peux pas passer ta vie à ressasser. » C'est vrai. Peut-être. Regarde toi, le front contre ta porte close. Tu n'essaies même pas d'arranger les choses, tu restes immobile. Tu ne retournes même pas fouiller, vérifier. Comment tu vas faire maintenant ? Rester assise là deux jours, devant la porte, à attendre Tahys dans le froid ? « Au moins t'as de quoi manger. » Ouais. Mais là, t'as même plus faim. Alors tu t'en fou. « Et Zyra ? » Zyra … elle est à l'intérieur. Seule. Alors, tu relèves enfin la tête. Tu réagis, et tu bouges enfin. Tu poses la main sur la poignée. Bien sur c'est fermé. Tu as fermer toi-même. « Je...Je suppose que c'est tes clefs... » Tes yeux, ils s'ouvrent en grand. Mais tu n'oses pas un geste, pas un mouvement. Cette voix. Tu rêves c'est ça, hin ? Tout ça. C'est un rêve. « Ou un cauchemar ... » Peu importe. Tu dors, tu dors sûrement encore. Rien n'est réel. Rien. Ou alors, tu hallucines. Tu crois le reconnaître, mais tu hallucines. « Bon Ash, on te cause là. » Ouais. On te cause. Alors tu souffles, et tu te retournes. Et ton cœur semble s'arrêter de battre pendant un court instant. Ton corps entier se crispe. Et tes yeux s'accrochent à lui, ils ne veulent plus s'en détacher. Pas cette fois. Non. Tu le fixes, tu le détailles. Il te semble être si différent, et à la fois, il e. Son regard est le même, et puis. Ce truc. Ce truc qui fait que Echo .. est Echo. Ce truc que tu vois sans parvenir à l'identifier. C'est là. Il est là. « Tu ... » Et tu ne sais pas quoi dire. Tu ne sais pas quoi faire, comment agir. Alors tu restes plantée là, devant ta porte, tes courses à tes pieds. Tu trembles. Dieu qu'il fait froid. « Tu as trouver mes clefs ? » Oui. Les clefs. Bon plan. Les clefs. Refouler, ignorer tout le reste et … les clefs. Les clefs que tu as perdu. Et qu'il a visiblement trouver. « Crétin de destin. » Ouais. Il t'en joue de drôles de tours celui-là, mais cette fois, cette fois, tu ne lui en veux pas. Cette fois … en réalité, tout ton être lui est reconnaissant. Reconnaissant de te l'avoir ramener. De l'avoir guider jusqu'à toi. Tu ne lui avais rien dis, sans doute parce que ce jour là, tu n'avais pas de chez toi. Tu ne vivais nul part. Et pourtant, il avait trouver seul. Il t'avait chercher. « Ou pas. » Rha, qu'elle se taise. Qu'elle te laisse te bercer, de nourrir et te réchauffer de si belles illusions. « Je ... » Et tu fais un pas en avant. Un seul. Tu te retiens. Vraiment tu te retiens de retourner te blottir tout contre lui, tu te retiens de l'approcher trop près, de l'enlacer, de le serrer. Tu te retiens parce qu'au fond, tu ne sais pas s'il le veut. Et s'il était là … par hasard ? Ce serait le comble. Il te serait tomber dessus sans chercher. Alors tu avales ta salive. Tu te pinces les lèvres et tu poses les yeux sur son Kaiminus qui s'agite dans la neige. « Il y a … un crétin qui m'a bousculé. Comme ça. Il s'est même excusé ce naze. J'ai du les perdre à ce moment là. J'allais retourner les chercher mais … tu tombes bien alors. » Tu. « ...tu tombes bien, non mais au secours. Aller, dis lui. » Lui dire quoi ? Non, non hors de question. Tu peux pas, t'as pas le droit. Tu peux pas recommencer, tu peux retourner te perdre dans ce jeu là. Tu peux pas. « Et pourtant tu penses qu'à ça depuis des jours ... » Ouais. C'est vrai, mais t'as pas le droit. On a pas toujours ce qu'on veut. Alors. C'est comme si tu avais appuyer sur le bouton 'reset' en quelque sorte. Tu te montres souriante, et courtoise. Tu te conduis comme la fille qui aider un homme en détresse et qui le croise dans une rue, un soir. « T'as l'air d'aller mieux, en tout cas. » Non mais tu t'entends parler ? Tout ce que tu dis, ça sonne faux. A quoi tu joues, bon sang ? Pourquoi tu fais ça, d'ailleurs ? On se croirait dans une très mauvaise pièce de théâtre. T'es une actrice plus que médiocre, d'ailleurs. « Mais … mh, tu dois avoir froid. Tu veux entrer ? Fin, je viens de faire les courses aussi, alors si tu as faim … à condition que c'est bien mes clés que tu as trouver. » Té. Comme si y'avait deux courges dans ton genre assez stupide pour laisser traîner ses clefs dans un tas de neige.
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MessageSujet: Re: « Cold. ➸ Echo. « Cold.  ➸ Echo. EmptyMar 31 Mai - 5:20
Cold.

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Regarde-toi. T'as l'air idiot à la regarder comme ça. Ouais, j'en ai conscience. J'en ai conscience je te rassure. Je sais à quel point j'ai l'air d'un chiot qui a perdu son maître. Je le sais et je sais qu'elle le vois mais. A quoi elle joue ? Honnêtement, j'en sais rien. C'est tout juste si j'écoute le son de sa voix tant je suis hypnotisé par son regard, si doux. Aussi puissant que dans mes souvenirs, aussi pur. Et elle parle, de quelqu'un qui l'aurait bousculé, quelque chose du genre et je hoche la tête, sans vraiment savoir, sans vraiment saisir. Le son de sa voix est si beau, en réalité, comme la plus belle des mélodies. Et sa présence, sa simple présence fait taire la douleur. Bien sûr, je rêverais d'approcher, juste un peu et de la serrer dans mes bras mais. Elle vit sa vie. Voilà. Elle vit sa vie et je n'en fais pas partie. Qui suis-je pour l'obliger à me laisser une place, sérieusement ? Personne. Personne, bien sûr. Et puis. Elle continue. « T'as l'air d'aller mieux, en tout cas. » Ça me fait sourire, et ça n'arrange rien à mon air idiot. J'ai conscience que son ton sonne étrange mais. Peut-être que je la perturbe, qu'elle préférait être ailleurs, à l'intérieur, sûrement. J'aurais dû lui tendre les clefs, sans l'obliger à me parler. Lui glisser dans la poche, discrètement. Me faire son ange gardien. Discret. Mais je n'arrive pas à m'en empêcher, je n'arrive pas à simplement faire une croix sur elle. T'as pas essayé, aussi, faut dire. C'est vrai. Chaque instant, chaque seconde, chaque pas était poussé par cette motivation inconditionnelle de la retrouver. Et j'avais réussi. J'avais réussi à la retrouver. Même si, il fallait bien avouer que le coup des clefs me laissa sceptique. A croire que le destin cherchait à nous réunir quand nous faisions tout pour nous éloigner...

Et voilà qu'elle m'invite à entrer qu'elle m'invite à me réchauffer à l'intérieur, à manger aussi. Moi qui pensait qu'elle n'avait pas de chez elle, voilà qu'elle a ses propres clefs, son propre appartement, en soi. C'est... J'ai l'impression de m'être un peu trompé. Pas comme si elle m'avait menti mais comme si j'avais mal compris. Comme si j'étais juste un peu trop à côté de la plaque. Faut dire que... C'est pas faux, non plus. Mais, même malgré la vague de chaleur qui vient se diffuser dans mon ventre et qui me met un peu mal à l'aise, un peu comme un ado attardé au final, je meurs de froid. Il n'y a que Newt pour ne pas sentir ça. Pour juste faire l'idiot dans la neige. Mon dieu. Il me désespère... Mais je n'arrive pas à décoller mes yeux d'elle, de son petit nez rougit par le froid, de son corps qui tremble un peu. Je n'aurais qu'à approcher, rien qu'un peu, pour la serrer dans mes bras mais. Mais... T'as mal. C'est ça ? Oui. J'ai mal. Encore un peu. Elle me rend méfiant, elle est imprévisible, même si elle cherche à se protéger, elle me fait mal. Et je ne peux que comprendre, même si je n'approuve pas. J'accepte simplement comme on accepte une sentence, une punition. « Je ... » Je t'en prie, dis quelque chose, elle rend suffisamment les choses gênantes pour que tu y mettes pas du tiens... Et pourtant, les mots restes bloqués dans ma gorge, là, au fond, et je n'arrive pas à les sortir. Pourtant, c'est dingue, je les ai déjà imaginé, ces retrouvailles, cent fois au moins. Mais. Rien ne vient. Tout se bouscule et, je finis par froncer les sourcils légèrement et de tendre ma main tremblante vers la serrure de sa porte, pour y entrer la clef et la laisser là, sans tourner, juste pour lui faire comprendre que c'est bien la sienne. Même si j'ignore pourquoi elle en douterait. J'ai envie de faire le malin, de me la jouer comique, mais mon coeur est trop serré pour me permettre de faire quoi que ce soit d'autre que lui jeter un nouveau regard, resserrant encore les affiches contre moi. C'est idiot. Tout est si parfait. Tout est si parfait que j'en viens à me demander si c'est bien... Réel ?

« Je veux bien. Seulement si ça te dérange pas, mh. » Et voilà que ça se confond en politesse en tout genre, que ça prend des pincettes. Il est où le Echo qui voulait la retrouver en plein milieu d'une rue, sous la pluie et lui offrir un vrai baiser de cinéma ? Je. Tais toi. C'est pas pareil. C'est pas. Commence pas. Et puis, je prends son invitation pour acquis, même si. Elle pourrait toujours dire non, je me fais chevalier, je récupère le sac de course dans mes bras et relève les yeux vers elle, avec ce regard tellement... Largué. T'as l'air largué. C'est ça. Merci. Je suppose. Je dois avoir l'air d'un pauvre petit Caninos qui a perdu sa maîtresse, dieu, j'ai envie de me frapper en pensant à ça. Et j'approche, malgré moi, malgré ma volonté de respecter la distance qu'elle a créé, à notre dernière rencontre, malgré ma volonté d'accepter ce qu'elle veut, j'avance juste d'un pas, ce qui rend nos corps si proches, en réalité, si proches que je peux presque sentir des effluves de son parfums. Sans l'iode. Sans la boue, sans la roche métallique. Juste son parfum, son odeur qui vient titiller mes sens. Et je baisser les yeux pour l'observer avant de sourire, m'efforçant de me montrer rassurant, quand bien même je n'ai aucune idée de ce que je suis en train de faire mais. Elle est là. Tu es là, Ash. « Mets toi à l'intérieur, tu as l'air de mourir de froid... » Et Arceus sait à quel point je veux te serrer dans mes bras, te réchauffer, te rassurer, te pousser à rompre cette gêne qui stagne là sans raison. Si. Y a une raison. C'est toi, la raison. ... Touché.

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MessageSujet: Re: « Cold. ➸ Echo. « Cold.  ➸ Echo. EmptyMar 31 Mai - 11:02
You're so cold, but you feel alive. Lay your hands on me one last time
Feel like I'm knockin' on heaven's door. ••• Et les minutes, les secondes, elles passent et elles s'écoulent. Et tu es gauche. Maladroite, autant dans tes gestes que de toute façon tu n'oses pas, que dans tes mots. Ma pauvre Ash. Non mais regarde toi. Écoute toi. Est-ce que tout ce que tu dis là ne te paraît pas tout simplement affreusement ridicule ? C'est un véritable sketch. Une improvisation totale, et ça se sent. Par Arceus. Mais qu'est-ce que tu racontes … c'est pas toi, ça. Toi qui voulais juste qu'il revienne, qu'un jour, il t'accoste quelque part de façon imprévu, toi qui t'imaginais déjà le serrer tout contre toi et lui dire, le supplier même de ne plus jamais te laisser. De ne plus jamais partir. Et de ne plus jamais t'écouter lorsque tu lui dirais le contraire. Tu restes là, plantée et immobile comme un Simularbre mal arrosé. C'est ridicule. D'autant que tu as beau lui parler, il te répond même pas. Est-ce qu'il t'écoute, au moins ? Est-ce qu'il comprend tes histoires. « Il s'en fou. » Possible. C'est. C'est pas bien passionnant que tu lui racontes après tout. Tu t'es faites bousculer, et t'es tombée. « On en fera une série. Une saison, un épisode. Trois minutes. En romançant un peu, bien sur. » Ha. Ha. Ha. Hilarant. Faut bien que tu tentes, faut bien que tu brises la glace. Que tu dises quelque chose. Parce que tu as la sensation que si tu gardais le silence, ce serait encore pire. Il sourit pourtant à un moment. Mais ça ne dure pas, c'est passager. Et finalement, on dirait tout simplement deux adolescents. « Je ... » C'est tout ce que tu entends dans un premier temps. Le début de quelque chose qui tarde, qui ne vient pas. Une étincelle de voix qui ne jailli pas, à ton plus grand désarroi. Pas un mot de plus. Non, mais en revanche à la place il tend la main. Et l'espace d'une seconde, tu penses qu'il va te toucher. Peu importe de quelle façon. Juste. Attraper ta main, ou t'effleurer. Mais rien. Non, il se contente de faire entrer la clef dans la serrure, simplement. Il ne tourne même pas, n'ouvre pas. Il installe simplement la clef, comme pour répondre à la question stupide que tu te poses. Oui. C'est tes clefs. Les tiennes. Bien sur que ce sont les tiennes. Il te regarde. Tu essaies d'accrocher son regard, sans vraiment y parvenir. Il ressert … tu ne sais même pas ce que c'est que toute cette paperasse qu'il trimballe dans ses bras. Et tu ne poseras même pas la question. C'est pas que tu t'en fiches, c'est qu'au final. Au final, t'en sais rien. Tu le sauras peut-être plus tard, ou pas. C'est tellement pas le plus important là maintenant.

« Je veux bien. Seulement si ça te dérange pas, mh. » Si … Si ça ne te dérange pas. Comme si lui, pouvait te déranger. D'autant que c'est toi qui lui propose. En fait, maintenant qu'il est là, devant toi. Comme si tu allais simplement rentrer, le remercier pour le coup de main et le laisser dehors, seul. Toujours avec son Kaiminus. C'était insensé. Même y penser une seule seconde était parfaitement inconcevable pour toi. Alors, tu agites la tête de droite à gauche, et puis. Et puis tu souris. Encore une fois, pendant qu'il ramasse le sac de course qui traîne à tes pieds. Et de nouveau, un regard. Ce regard si .. si misérable, si perdue. Il te donne envie de le rassurer. « Le rassurer de quoi ? » Et tu ne sais pas. T'en sais fichtrement rien. Tu ne sais même pas ce qu'il veut dire, ou ce qu'il représente ce regard. Quand bien même tu as parfois l'impression de lire en lui, cette fois, tu es toi même perdue, alors. Ce soir. Il te paraît subitement être totalement impénétrable. Il approche. Un pas. Un unique pas. Et le voilà de nouveau si proche de toi. Tu pourrais le toucher, au moindre geste de ta part … tu pourrais. Mais tu n'en fais rien. Et il te sourit. Dieu que tout est si .. si étrange. « Mets toi à l'intérieur, tu as l'air de mourir de froid... » Le froid. Oui tu as froid. Normal, toi et ta manie de sortir avec une veste si fine, toi et ton obstination à te passer de gant, ou de bonnet, ou même encore d'écharpe malgré les températures. « Y'en avait des endroits magnifique, il a fallu que tu choisisses la banquise. » T'as pas choisis. Tu vis ici parce que Tahys vis là. C'est comme ça. Tu prends ce qui vient, et l'occasion était trop belle. « Je … Oui. » Et tu tends la main, pour tourner la clef, pour tourner la poignée et pousser légèrement la porte. Tu passes la main, pour appuyer sur l’interrupteur et tes yeux se reposent sur lui. Ton autre main se tend, pour attraper la sienne. Tu le touches, cette fois. Pour la première fois depuis ce jour là, ta peau entre en contact avec la tienne et … et ça picote. La sensation est tout bonnement électrisante. Tu sers ses doigts entre les siens, et tu tires. Tu l'attires alors que tu recules, que tu pousses la porte avec ton dos. Tu l'entraînes à l'intérieur. « Ça me dérange pas. »

A l'intérieur, il faut chaud. Et la différence de température tiraille et torture ta peau. Tu relâches ses doigts, sa main. Tu retires ta veste rapidement, que tu accroches dans l'entrée. Tu retires tes bottines aussi, que tu laisses de côté avant de t'avancer dans le salon. Zyra est là, réveillée depuis bien longtemps elle s'approche, mais pas de toi. Toi, elle t'a déjà vu, elle te connaît. Non, c'est de lui qu'elle s'approche. A reculons, pour exhiber sa gueule la plus effrayante. Et tu soupires. « Zyra ... » C'est une comique celle là. « Arrêtes ça. » Alors aussitôt, elle se retourne. Affiche enfin son meilleur côté, et regarde Echo en face. Elle le toise, un petit moment avant de tirer sur le bas de son pantalon. « Elle … Je suppose que c'est sa façon de te dire bonjour. Désolée. Elle. Il me semble qu'elle aime bien, tenter faire peur aux gens. » Ouais, ouais. Voilà, voilà. T'es rentrée au chaud. T'as retrouvée tes clefs. Tu es chez toi. Et il est là. Dans l'entrée. Tes courses toujours dans les bras, en plus de ses … papiers. D'ailleurs, même le Kaiminus en a un dans les pattes. Mais encore une fois, tu gardes tes questions pour toi. Tu regardes autour de toi. Partout. Pourtant tu le connais cet appartement mais … mais tu regardes. Comme si tu cherchais quelque chose. « Voilà, voilà. » Non mais Ash. Arrête ça enfin. C'est gênant à la fin. Pourquoi tu fais l'idiote ? Mh. « Tu. Tu peux faire comme chez toi. Fin. Te gêne pas. Je peux te faire visiter si tu veux ... » Pathétique.
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Echo Seastorm
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MessageSujet: Re: « Cold. ➸ Echo. « Cold.  ➸ Echo. EmptyMar 31 Mai - 18:19
Cold.

▹ ft. Ash Garroway
Non... Non, je sais ce que tu vas faire. Laisse tomber, on dormira dehors. Rentre pas là-dedans, Echo. Genre. Tu crois vraiment que je vais laisser passer cette chance unique d'en découvrir un peu plus sur elle ? Laisse passer cette chance ultime de creuser une place ? Non mais, sérieusement, tu me prends pour qui ? T'es buté. Tu vas regretter. Je n'ai rien regretté. Pas une seconde. Je n'ai rien regretté vis à vis d'elle, ni de l'avoir rencontrée, ni de l'avoir approchée, ni de l'avoir embrassée. Rien, t'entends ? Ni même de l'avoir laissée partir ? ... Touché, encore. Mh. Et voilà qu'elle approche, qu'elle tend sa main, qu'elle prend la mienne, qu'elle la glisse entre mes doigts et m'entraîne à l'intérieur et par Arceus, je me sens si... Vivant ? Tout à coup, c'est comme si elle me libérait d'un poids absolument intenable, un poids même insoutenable. Le poids de son absence. Et cette libération m'arrache un faible soupir soulagé qui passe inaperçu. Et puis, une fois à l'intérieur... Mais c'est quoi ce... Un Mysdibule, panique pas, c'est pas comme s'il allait me bouffer, hein ? Non, Ash la retient, elle l'arrête, alors je plisse les yeux en détaillant le pokémon, ce pokémon que j'ai l'impression d'avoir déjà vu mais certainement pas sous cette forme, pas sous cette couleur. Attends. Ash a un Mysdibule chromatique ? Mais sérieusement, sérieusement t'es tombé où, Echo ? Sincèrement, je me le demande tout autant que toi. Je jette un regard à Ash, un peu perdu il faut le dire. Est-ce que ce pokémon n'est pas à elle, est-ce qu'elle le garde ? Non, elle semble bien le connaître. Remarque, peut-être qu'elle l'avait déjà avant. Non, elle n'avait qu'une pokéball. Oh. Peut-être qu'elle l'a capturée pendant ces quinze jours. Faut croire qu'elle a rapidement fait un trait sur toi alors. Dis pas n'importe quoi. Ça veut rien dire. Regarde, j'ai capturé Agapè pendant ce temps, je peux pas lui jeter la pierre, pas pour ça. Ouais enfin, t'as capturé un pokémon capable de calmer tes crises de détresse. Un anti-dépresseur quoi. ...

Et voilà que maintenant, le pokémon tire sur mon pantalon, ça m'arrange un sourire, malgré moi, elle est plutôt attachante, cette Zyra. Ah non, commence pas à t'attacher à ses pokémons en plus. Manquait plus que ça. Je racle ma gorge en l'entendant, approchant du coin cuisine sans rien demander, juste pour poser le sac de courses, puis les affichettes. Laisse les pas là, elle va les voir. Ouais. Pas bête, je m'apprête à les récupérer quand Newt fait la bourde. Il observe le dessin photocopié entre ses doigts, et fait le rapprochement. Fais quelque chose Echo ! Trop tard, il claque joyeusement des mâchoires en tendant le papier humide à Ash. Hé merde. Et voilà, t'es dans la case psychopathe, y a pas fallu longtemps. Je racle ma gorge, à nouveau avant de murmurer. « Attends, c'est pas ce que tu... » Et je me tais. Je finis pas la phrase, à quoi bon, après tout. Bah oui, c'est exactement ce qu'elle croit. Ce que n'importe qui croirait dans cette situation. T'es grillé, c'est tout. Ouais... Je suppose. C'est stupide, j'aurais dû commencer par cette ville mais... Comment me douter qu'elle pourrait habiter ici ? Elle qui semblait morte de froid, dans la grotte, j'aurais pensé qu'elle aimait le soleil, les endroits au climat plus doux. Et puis, mon regard se porte sur quelques photos qui traînent là. Il y a une fille, sur les photos, que je n'ai jamais vu. Mais Ash n'est nulle part. Alors là, sincèrement, j'espère pour toi qu'elle squatte juste chez une amie... Mon cœur panique un peu, dans quoi je me suis fourré, encore ? Non parce que, si c'est chez elle, elle fait une fixation sur... Je sais. Je sais, j'ai compris la première fois. Tu veux que je lui dise quoi ? Que je lui demande si c'est son ex ? Sois pas débile, pitié. Je me sens si mal à l'aise tout à coup, vraiment pas à ma place. Et je sens que c'est pareil pour elle, qu'aucun de nous deux n'arrange la situation. Vous êtes des boulets. Ouais, on peut dire ça comme ça. On peut carrément dire ça. Et puis, je reste à bonne distance, je la regarde de loin, comme si je savais que jamais plus je ne pourrais la toucher. Même si... Même si tout à coup j'en ai plus envie que jamais. Mais j'ai peur de sa réaction. J'ai peur d'avoir mal, encore, si elle se met à me repousser. J'ai peur bordel, on dirait un adolescent. Tu sais, quitte à te faire griller, autant y aller à fond. Je marque un temps, un moment de flottement avant de faire un pas vers elle, un pas seulement et j'ai l'impression qu'elle me brûle déjà, et que son Mysdibule pourrait me transformer en steak haché en deux temps trois mouvements. Et Newt au milieu de tout ça. Bordel, mais dans quoi on s'est foutus... « Je... Je t'ai cherchée. » J'ai l'impression de baisser les armes, de me justifier, mais je me sens si minuscule face à elle, comme si elle pouvait m'écraser, balayer mon existence d'un mouvement. « Ash... » Mon murmure se brise, s'efface, Mes mains tremblent encore, malgré la chaleur de la pièce, malgré que j'étouffe à présent. Hé bah. La drague ça n'a jamais été ta vocation.

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MessageSujet: Re: « Cold. ➸ Echo. « Cold.  ➸ Echo. EmptyMer 1 Juin - 3:11
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Feel like I'm knockin' on heaven's door. ••• Et la voilà qui s'éloigne. Zyra. Une fois ses salutations et son petit numéro terminé, elle retourne à ses occupations, ou plutôt, elle retourne gentiment s'installer dans le canapé. Ne manquant pas au passage de te câliner les jambes. Zyra … elle est un peu étrange. Absolument pas méchante, elle est même tout le contraire. Un amour de douceur, câline, parfois sans doute trop collante même, elle n'est même pas farouche. Au contraire. Elle va vers les autres, pour saluer, pour les accueillir en leur faisant peur parfois, mais ce n'est en rien mauvais. C'est tout juste de la taquinerie, en réalité. Parce qu'au fond, elle aime bien attirer l'attention, ça tu l'as remarqué. Quand même ça ne fait pas si longtemps qu'elle est en ta compagnie. Tu l'observes un moment, tu la regardes, sans doute pour échapper à ses yeux à lui, sans doute pour ne pas accrocher son regard, t'y perdre. En réalité, tu ne poses les yeux sur lui que lorsque tu l'entends bouger enfin, se déplacer. Il se décide, il passe l'entrée et rejoint la toute petite cuisine pour y déposer le sachet de courses. Et puis. Il pose juste à côté ce petit tas de … feuilles de papier. « Intriguant. » Non. Enfin si. Un peu. Mais peu importe. « C'est quoi tu crois ? » T'en sais rien. Peut-être qu'il bosse. Il distribue des tracts. Des publicités. C'est un petit boulot comme un autre, quoi. « Ouais. Aussi tard le soir, t'as raison. » Bah .. Ouais. De toute façon, ce n'est pas réellement ta priorité. Tu sais bien que lorsque tu te seras enfin décider à poser des questions, tu ne commenceras pas par celle-là. Ça te regarde pas d'abord. Pourtant. Pourtant voilà que ça t'intrigue d'avantage. Parce qu'il ne les laisse pas traîner sur la petite table, non. En réalité, il les reprend assez vite, comme s'il venait de se rendre compte de quelque chose. Et l'espace d'un tout petit instant, tu te dis qu'il a changer d'avis, et qu'il repart. Que peut-être finalement, il ne veut pas être là. Pas chez toi. Pas avec toi. Tu pourrais le comprendre. Tu aurais mal, bien sur. Mais tu comprendrais. Après tout, la fautive c'était toi. En quelques sortes, tu l'avais trahi. Et tu n'en étais tellement pas fière. Mais il efface vite ce sentiment, cette idée. Il s'efface quand ton regard est attiré sur le Kaiminus qui s'agite, sautille, claque de la mâchoire avant de venir vers toi, visiblement heureux, satisfait. Tu plisses les yeux, lorsqu'il te tend la feuille de papier. Et ton cœur rate un battement, lorsque tu poses tes yeux dessus. Ce n'est pas une simple feuille de papier, et en réalité. C'est pas une publicité non plus, ni un tract. En réalité, c'est une affiche. Ce genre d'avis de recherche que l'on placarde un peu partout, et que l'on distribue en posant des questions. « Il a perdu son Ponchiot ? » Non. Non. C'est pas un Ponchiot, c'est même pas un Pokémon. Sur cette affiche, c'est toi. Tu te reconnais, sur ce dessin. D'où est-ce qu'il sort, d'ailleurs, ce dessin ? T'en sais rien. De lui, peut-être. « C'est un malade, ce type. Fou le dehors. » Qu'est-ce qu'elle raconte encore ? Comme si, comme si tu allais mettre Echo à la porte, toi. Comme si après l'avoir attendu, des jours et des jours, comme si après avoir passer ces deux dernières semaines à fureter et regarder partout autour de toi pour espérer le voir, l’apercevoir, tu allais simplement lui dire de partir et lui claquer la porte au nez. Hors de question. Quand bien même ce que tu tiens entre les mains est certes étrange. « Attends, c'est pas ce que tu ... » Crois ? Alors c'est quoi ? Qu'est-ce qu'il pense que tu crois, d'ailleurs ?

Tu quittes enfin l'affiche des yeux, en réalité, tu bouges, tu fais quelques pas pour la déposer là, sur un buffet et tu approches de lui, de la table de la cuisine en réalité. Tu pousses le sachet de courses, et tu attrapes une affiche dans le tas, puis une autre. Toutes les même. Rien que toi. Partout. A quoi ce qu'elle joue ? Est-ce qu'il s'est vraiment .. donner toute cette peine pour toi, juste toi ? Pour te retrouver ? « C'est si difficile à croire ? » T'en sais rien. Il n'y a rien d'exceptionnel, chez toi. En réalité, tu assimiles mal le fait que l'on puisse à ce point s'accrocher à toi. « Tu t'es bien accrocher à lui, toi. » Mais c'est différent. Lui. Lui il est spécial. Il a ce quelque chose d'unique. Ce regard. Cette façon d'être, cette voix. Tout ce qui le compose te pousse inexorablement dans sa direction. Alors que toi. Toi, tu es d'une banalité affligeante. « ... » Ouais. C'est ça, qu'elle garde le silence, tiens. Ça te fera des vacances. Parce que pour le coup, tu te passerais bien de tout commentaire. Simplement, parce que tu ne sais même pas quoi dire toi même, ni encore comment réagir à ça. Alors tu soupires, et tu te reposes les affiches. Tu te retournes, l'observes, et t'appuies tout contre la table. Tu le vois, il observe autour de lui et tu tentes de suivre son regard. Tu remarques qu'il s'attarde, à certains moment. Alors tu le suis, en silence. Et tu prends conscience que tout ce qui l'entoure doit lui paraître étrange. « Tu lui avais dis que t'avais pas de chez toi... » Ouais. C'est ce que tu avais dis et ce jour là, c'était l'entière vérité. Tu n'avais pas d'endroit à toi, tu allais, tu venais, comme le vent. Mais c'était bien avant que Tahys ne te retombe dessus, totalement errante et désespérée, qu'elle t'accepte un jour ou deux avant de te proposer de vivre avec elle. En réalité, tout était allée très vite. Mais tu n'allais pas t'en plaindre, parce qu'ici, tu étais bien. « Je … Je t'ai cherchée. » Oui .. et tu avais pu t'en rendre compte, en voyant le tas d'affiches. Mais l'entendre te le dire à quelque chose de libérateur. Ça évacue quelque chose, une crainte. Un poids. Là, dans la rue. Il était en train de te chercher, et il t'a trouvée. Ce n'était pas le hasard, c'était encore plus fort que le destin, encore plus précieux. C'était lui, tout simplement. Lui et son acharnement. Lui, qui depuis que tu l'avais laissé, t'avais tout simplement chercher malgré le peu d'informations qu'il avait sur toi. Il fait un pas. Il s'approche de toi. « Ash... » Ton prénom. Ce n'est qu'un murmure. Il tremble, ses mains tremblent. Est-ce qu'il a encore froid ? « Il a peur. » Peur. Peur de quoi … peur de toi ? Peur du mal que tu pourrais lui faire, sans doute. De la souffrance que tu pourrais simplement encore une fois lui infliger. Ça se comprend. Owh, regarde le. Planté là, juste devant toi. Cet air si misérable peint maladroitement sur le visage. Regarde le, si fragile et finalement, si vulnérable. « Pas tant que ça, souviens toi. » Tu secoues la tête. « Je... » Et cette fois, c'est ta voix à toi qui se perd. Que dire, maintenant ? Tu ne sais pas, tu ne sais plus. Tout est si … compliqué. Étrange. Quinze jours seulement, c'est pas le bout du monde, et pourtant, il te semble que votre dernière rencontre remonte à une éternité ou deux. « Tu m'as trouvée. » C'est la chose la plus stupide que tu pouvais dire, là maintenant, et il a fallu que tu la dises. Et presque honteuse pour cette constatation ridiculement évidente, tu baisses les yeux, tu fixes le carrelage. « Réagis, Ash. Ce garçon te traque. Tu te sens un peu acculée là ? Genre. Rien qu'un peu. » Non. Du tout. En fait, tu te sens bien. Bien mieux qu'hier encore, bien mieux qu'il y a encore une heure. « Je suis désolée … je … je viens d'arriver, d'emménager. C'est tout nouveau. » Tu te sens obligée, de te justifier, d'expliquer. Tu ne voudrais pas qu'il pense que tu lui a menti pour lui échapper. Qu'il pense que tu l'as laissé chercher comme  un idiot quand tu aurais pu simplement lui donner une adresse lorsqu'il te l'a demander. « Echo, je ... » Mh. Tu relèves enfin la tête, tu l'observes. Ta gorge se sert. Tu ne sais même pas pourquoi d'ailleurs. Tu n'as aucune raison de pleurer, n'est-ce pas ? « Je suis désolée ... » Encore … encore … mais, tu t'excuses tellement pour bien plus que cette histoire d'adresse au final …
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Echo Seastorm
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MessageSujet: Re: « Cold. ➸ Echo. « Cold.  ➸ Echo. EmptyMer 1 Juin - 5:18
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Tu n'aurais pas dû entrer. Au fond, c'est vrai. Je n'aurais pas dû. Pas si je tenais à mon intégrité, pas si je voulais tourner la page, pas si je voulais arrêter de m'infliger ça. Pas si je voulais recommencer à oublier mais. Mais tout ça, je ne le veux pas. Tout ça c'est complètement insignifiant à côté d'elle. A côté d'elle et de son regard. A côté d'elle et de son contact. Elle et sa voix, sa douceur. Elle et sa maladresse. C'est idiot mais je m'accroche. Parce que je lui en fais la promesse et que je me le suis promis aussi. Je m'accroche parce que je sais que même si je dois batailler, même si c'est peut-être perdu d'avance, même si ça finira mal, elle en vaut la peine. Et passer quelques minutes de plus avec elle en vaut la peine. Alors, je fais traîner les choses. Je laisse mon regard la scruter. Et voilà qu'elle vient de dire que son emménagement est tout nouveau et, malgré moi, je souris. Elle ne mentait pas, alors. Ou peut-être qu'elle ment encore. Non, non, comment le pourrait-elle ? Regarde la, regarde la au fond de ses yeux, est-ce qu'elle a un regard de menteuse, selon toi ? Ouais enfin, est-ce que t'as l'air d'un meurtrier psychopathe ? ...

Dis, est-ce qu'elle va pleurer ? Elle me semble si... Perdue. Si fragile. J'ai l'impression de l'avoir blessée. Pourtant, je n'avais pas le sentiment de l'avoir effrayée, avec mes affiches. Au moins, elle ne m'a pas dit de partir, elle n'a pas eut cette lueur de peur dans les yeux, dieu, je ne l'aurais pas supporté, je crois. Crie pas victoire trop vite, ça peut encore arriver. Je sais. Je sais, j'en ai conscience. Je sais que je marche sur un fil et que chacune de ses respirations pourrait me souffler, pourrait me faire perdre l'équilibre et je pourrais m'écraser. Retourner directement à la case départ, retourner directement à la case oubli. Mais je n'arrive pas à m'empêcher de la regarder, je n'arrive pas à m'empêcher d'avoir envie d'approcher, juste un peu, quand je la vois comme ça, quand je l'entends s'excuser. Elle n'a pas à le faire, elle n'a à s'excuser de rien, voyons... Elle t'a blessé, pourtant. Gratuitement, sans son intérêt, et rien d'autre. Sans penser à ce que tu ressentirais. Sans penser que t'allais errer comme un fantômes pendant des jours et sans des mois ou des années si tu ne l'avais pas retrouvée. Alors, fais moi plaisir, Echo, écoute moi. Et va-t-en. Non. Non, tout ce que tu pourras dire ne saurait me retenir. Au contraire, même. J'approche, encore un peu, je ne supporte pas de la voir ainsi, je ne supporte pas de la voir aussi mal, et j'avance ma main, mes doigts frôlent les siens avant de les serrer, doucement, comme si elle était faite de verre et que je pouvais la briser au moindre contact. Comme si elle pouvait me couper, au moindre mot. « Tu n'as pas à t'excuser. » Je murmure, tout bas en la fixant, légèrement crispé pourtant, je prends sur moi, j'aimerais approcher davantage, j'aimerais la serrer dans mes bras, ça me démange, ça m'obsède. J'ai tant rêvé de cet instant, alors pourquoi, pourquoi je n'arrives pas à me lancer ? Pourquoi est-ce que je reste figé ainsi ? Elle est si proche, au bout de mes doigts, je n'aurais qu'à l'attirer, un peu. Mais. Elle a une vie, ici. Elle a sans doute des amis, elle a construit quelque chose, t'as conscience que toi, t'as juste elle ? Un espèce de rêve trouble, sans vrai but, sans vrai cheminement. Je m'accroche à une étoile, je... « Je m'accroche à toi... » Je souris, malgré moi, comme si j'avais été assez intelligent pour ne pas le dire à voix haute. Et pourtant, pourtant non. Pourtant je l'ai dis, je ne l'ai même pas murmuré. Et je resserre ses doigts entre les miens, comme la promesse que je ne cesserais jamais de m'y accrocher. Est-ce qu'on aura vraiment la force d'en parler ? Est-ce qu'on aura la force de faire vraiment connaissance, comme des gens normaux dans une relation normale ? Je n'en sais rien, mais je suppose que non. Je suppose que ça n'arrivera pas. Et quelque chose se brise en moi, quelque chose se ternit. J'ai peur de ne jamais y arriver, de ne jamais parvenir à la garder, ni à l'oublier. Comme si j'allais courir toute ma vie après un fantôme... Ça te va bien de dire ça. ...

« Tu sais... Je comprendrais, si tu préférais que je parte maintenant, si tu préférais vivre ta vie. Je respecterais ton choix mais... Dis le moi. » Elle m'a blessée, elle m'a blessée et maintenant j'ai peur, j'ai bien du mal à le cacher c'est vrai. Bien du mal à cacher mes angoisses face à elle, elle explose tout mes murs. Ou alors c'est toi qui les abats pour elle. Oui. Peut-être, peut-être que c'est moi qui la laisse entrer, en sachant pertinemment ce que ça veut dire, ce qu'elle risque, ce que je risque, ce que j'y perdrais. Moi, tu veux dire ? Oui, toi. Je sais que si elle le voulait, elle pourrait t'effacer, je pourrais t'effacer. Je le sais, et je sais que tu le sens aussi. Que tu te sens disparaître un peu plus à chaque fois qu'elle pose le regard sur moi. Que tu te sens plus fragile, plus lointaine, je le sais parce que je le sens aussi. Parce qu'elle nettoie la douleur, elle nettoie tout ça et tu en fais partie. Et quelque part, je suis partagé. Ne me laisse pas... Mais je n'ai pas envie de la perdre. Elle n'a rien à voir avec toi elle est si... Vivante. Si vive. Si réelle. Si... Ash. Et j'approche, à nouveau, comme si je pouvais la mettre un peu plus au pied du mur, comme si, après ma phrase, je devais plaider ma cause pour qu'elle m'accepte, qu'elle me garde et lentement, de ma main libre, je glisse l'une de ses mèche de cheveux sombre derrière son oreille, frôlant sa joue du bout des doigts. Alors, je lui offre un sourire, un sourire assez peu confiant, il faut le dire, mais un sourire tout de même.

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MessageSujet: Re: « Cold. ➸ Echo. « Cold.  ➸ Echo. EmptyMer 1 Juin - 12:44
You're so cold, but you feel alive. Lay your hands on me one last time
Feel like I'm knockin' on heaven's door. ••• Ça picote. Ça picote les yeux, et ça les fait les briller. « Tu t'en veux, hin ? » Bien sur que oui. Au delà du fait que tu l'attendais, tu n'as penser qu'à ça ces deux dernières semaines. Tu t'es répéter ta promesse, et puis remémorer cette façon que tu as eu de lui dire de simplement rentrer chez lui. De lui dire que toi, tu allais rentrer, seule, et le laisser sur cette plage. Tu t'en veux affreusement, et maintenant qu'il est de retour face à toi, ça n'arrange rien. Bien au contraire. C'est comme la vérité qui t'arrive en pleine face. Tu le connais à peine, tu l'as déjà blessé. Tu le sais. C'est comme si c'était écrit dans ses yeux quand il te regarde. C'est sans doute pour ça que tu baisses les yeux, sans cesse, que tu évites son regard au possible. Parce que même si ce n'est pas vraiment le cas, tu as l'impression d'y lire des reproches. Tu as l'impression qu'il te veut te rappeler ce que tu as oser faire, à quel point finalement … tu as été odieuse, mauvaise, cruelle. « T'en fais trop. » Ouais. Ou peut-être pas. C'est un peu ce que tu ressens quoi. Comme si tu étais un véritable monstre, un démon. « Genre. » Ouais genre. Tu n'as jamais été mauvaise. Tu es comme Zyra, chiante, bizarre, mais absolument pas méchante. Sauf que t'es genre … « Handicapée. » On va dire ça comme ça. Handicapée du genre humain. Étrange dit comme ça, mais. Mais c'est ça en fait. Tu connais et cernes bien mieux les Pokémon que tes semblables. Avec eux, tu as toujours eu du mal. Du mal à les comprendre, du mal à te faire comprendre aussi. Tu as tellement souvent eu l'impression d'être à part, de côté. Sur le banc de touche. Tu as appris à prendre tes distances, et le résultat est là : tu n'es plus réellement sociable.

Il approche. Un pas, pas un de plus. Et cette fois, ce sont ses doigts à lui qui viennent frôler les tiens, puis les serrer. Doucement, délicatement. Et tu observes, tes doigts entre les siens. Vos mains, liées, jointes. « Tu n'as pas à t'excuser. » Rha, Echo. Bien sur que si voyons. Tu le sais, au fond de toi, qu'elle t'a blessé. Tu n'es pas aveugle à ce point. Tu le sais, tu l'as ressenti. Pourquoi est-ce que tu continues d'être si patient, si compréhensif avec elle ? Pourquoi est-ce que tu l'épargnes, quand elle n'a pas hésiter à te sacrifier, pour se préserver ? C'est quoi … de la gentillesse ? De la compassion peut-être. Peu importe. Tu agites la tête. Bien sur que tu le dois, tu le devais et tu l'as fais. Et tu le referas sans doute, parce que tu as le sentiment que tu n'as tout simplement pas fini de te confondre en excuses pour ça. Il est incompréhensible. A sa place, n'importe qui t'aurais mise dans la case « garce ». Mais pas lui. Non, lui. Lui. Il continue. « Je m'accroche à toi... » Précisément. C'est ça oui. Il l'avoue lui même. Il s'accroche, et tu ne comprends même pas pourquoi. Et lorsque de nouveau, tu le regardes. Il sourit. Et il resserre sa prise sur tes doigts, comme pour imager ses propos. Il s'accroche oui. Et toi aussi, tu t'accroches en réalité. Sauf que toi, tu ne l'avoues pas. Parce que tu as peur. Pas de lui, encore une fois. Lui ne t'effraies pas. Mais tu as peur de toi même, de ce que tu pourrais faire, de ce que ta maladresse pourrait causer, de ce que tu pourrais lui faire. De ce que tu lui as déjà fait. Et si.Et si un jour tu faisais pire que ça ? Sans le vouloir. Pour des raisons qui sur le moment, te paraîtrons être les bonnes mais qui au final, seront parfaitement dérisoires ? Regarde le enfin. Rien que ton abandon à l'air de l'avoir … troubler. « Totalement chamboulé, je pense. » C'est qu'elle en rajoute, la garce. « Tu minimisais. » C'est vrai. C'est une sale manie.

« Tu sais .. Je comprendrais, si tu préférais que je parte maintenant, si tu préférais vivre ta vie. Je respecterais ton choix mais … dis le moi. » Tu le fixes. C'est … inattendu. Comme s'il s'attendait à ce que tu lui refasses le même coup, comme s'il avait tenter de trouver un sens à tes actions, tes réactions. Comme si c'était ça, sa conclusion. Le fait que tu ne veuilles simplement pas de lui au sein de ta vie. Et maintenant que tu y penses, il a de bonnes raisons de le penser. Regarde un peu. Tu as penser du temps avec lui, pour finalement le laisser. Tu lui as dis que tu n'avais pas de chez toi, mais il te retrouve dans un bel appartement. « Tu lui as expliquer ça. » Ouais. Mais il te connaît pas si bien, au final. Et il pourrait penser que tu mens, que tu le baratines encore. Est-ce que c'est ça qu'il pense, que tu joues avec lui ? Que tu le balades, parce que … parce que quoi ? Parce que tu n'aurais pas le courage de lui dire de partir ? Non. Tout ça c'est faux, c'est insensé. C'est n’importe quoi. « Non, je ... » Tu ne veux pas qu'il parte. Bien sur que non. Il est là, bon sang ! Il est revenu. Il est là rien que pour toi, il t'a trouvée, Ash. Alors bien sur que tu ne vas pas le mettre à la porte, bien sur que tu ne veux pas qu'il parte, qu'il s'éloigne encore. Tu as tenter une fois de l'éloigner, pour te préserver toi. Et on le voit résultat. Tu as passer ton temps à ressasser. Tu en as souffert. « Je veux pas que tu partes. » Plus jamais, si c'était possible. Et tu ne sais pas encore si ça l'est. « Vivre ma vie … mais. Tu peux en faire parti. » Il peut. « Et j'aimerais, que tu en fasses partie. » C'est tout ce que tu désires actuellement, parce qu'en réalité. Il en fait déjà parti. Depuis que tu l'as rencontrer, tu le portes là, au creux de ton cœur. Tu y penses, y repenses. Il est présent. Omniprésent. Il ne l'a peut-être pas été physiquement ces derniers jours mais. Mais il était là quand même. Et sa main frôle ta joue, et ses doigts guident une mèche de cheveux derrière ton oreille. Et il est de nouveau si proche, bon sang. « Reste. Reste avec moi. » C'est de la folie, sans doute. En réalité, t'en sais fichtrement rien. Mais. Mais c'est ce que tu veux. Tu le veux ici, avec toi. Tu ne veux plus le savoir loin. C'était trop, trop pour ton cœur. « Je t'ai attendu ... » Tu murmures cette fois, et sans trop savoir ce que tu fais, tu l'approches et ton front vient se poser contre son épaule. Tu restes ainsi, immobile. « Je savais pas si tu viendrais … et ça me rendait malade. Mais … tu es là. Et je veux plus que tu partes. S'il te plaît, Echo … reste. » C'est presque une supplication. C'en est une, en fait. Tu as si peur qu'il reparte, comme il est venu. Si peur de revivre ces jours de peine. Ces jours vides de sens, sans lui. Toi aussi tu t'accroches, c'est insensé mais c'est comme ça. Tu t'accroches et tu balayes ta raison, cette fois. Tu ne l'abandonneras pas. Tu ne l'abandonneras plus … et tu pries au fond de toi pour que lui non plus, ne le fasse pas.
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MessageSujet: Re: « Cold. ➸ Echo. « Cold.  ➸ Echo. EmptyMer 1 Juin - 19:36
Cold.

▹ ft. Ash Garroway
« Je veux pas que tu partes. » Et pourtant, c'est elle qui est partie, elle s'en souvient, au moins ? Bien sûr qu'elle s'en souvient, je pourrais presque sentir ses remords, au bout de mes doigts, électriques, suppliant que je la pardonne alors que je n'arrive même pas décemment à lui en vouloir. Alors que je supplie pour plus et qu'elle vient me donner. Me répondre. « Vivre ma vie … mais. Tu peux en faire parti. ... Et j'aimerais, que tu en fasses partie. » Ash... Tu ne sais pas ce que tu dis. Tu ne sais pas, n'est-ce pas ? Te lier à moi, c'est pire que pactiser avec le diable. Je n'aurais rien à t'offrir de plus que ma douleur, rien d'autre à t'offrir que mes bras, même s'ils sont froids. Rien à t'offrir que mon cœur parfois si inapte aux sentiments, rien à t'offrir de plus que mon âme brisée. Alors pourquoi tu veux tant ? Pourquoi tu me veux tant ? Elle est aveuglée. Comme toi. C'est qu'un coup de foudre d'adolescents. Pour elle, peut-être. Peut-être qu'elle ne sait pas prendre de la distance mais moi je sais que j'y ai réfléchit. J'ai eu le temps. Je n'ai pensé qu'à elle, elle guidait mes pas, à chaque instant, et même si certaines événements restent inachevés, restent perdus dans l'oubli de ces deux dernières semaines, l'important demeurent là : je ne l'ai pas oubliée. Je me suis accrochée. J'ai lutté pour elle, lutté contre moi-même. Lutté contre toi, aussi. Lutté contre le flot continue du fleuve qui voulait nous éloigner. J'ai lutté contre le cours normal des choses et j'ai remonté le temps, pour toi Ash. Et si je devais le refaire mille fois, alors je le referais. Si je devais me brûler, me consumer dans ton absence à nouveau, alors je le ferais. Même si ça ne m'apporte aucun réconfort, je le ferais.

« Reste. Reste avec moi. ... Je t'ai attendu ... » Je ne peux que comprendre ce qu'elle ressent. Peut-être guettait-elle le moment où je la trouverais ? Peut-être qu'elle n'avait pas perdu espoir ? Et pourtant, lorsque je l'ai trouvée, contre sa porte, elle semblait si perdue, si seule. Et maintenant ? Maintenant, c'est pire. Elle va sûrement pleurer, dans pas longtemps. Non. Non, je ne peux pas l'accepter. Et elle approche, encore, elle approche et cette fois elle vient poser son front contre mon épaule, comme si elle voulait se blottir contre moi, mais qu'elle n'était pas certaine d'en avoir l'autorisation. Mais, elle aurait dû le savoir, j'aurais tout accepté, venant d'elle. La tendresse comme les cris, les reproches. J'aurais tout accepté. Tout toléré. Le négatif aurait coulé sur ma peau comme de l'acide, corrosif, il aurait blessé mes chairs mais j'aurais tenu bon. Le positif m'aurait soigné, aurait allégé ma douleur, comme elle le faisait maintenant, par ce contact pourtant si simple et si difficile à tenir, difficile à engager. « Je savais pas si tu viendrais … et ça me rendait malade. Mais … tu es là. Et je veux plus que tu partes. S'il te plaît, Echo … reste. » Cette fois elle murmure, elle supplie, comme si je pouvais la laisser, comme si je l'aurais fait sans qu'elle me jette dehors mais. Je reste figé, troublé par ses mots. Je reste là, les yeux dans le vide alors qu'elle se repose contre moi. Sans savoir quoi faire. Sans savoir comment réagir exactement. Repousse la. Non, bien sûr que non, bien sûr que je ne pourrais pas, alors mes doigts quittent les siens et mes mains viennent épouser son dos pour la serrer contre mon corps et je ferme les yeux, j'inspire doucement, et j'expire. J'ai l'impression étrange qu'on vient de m'offrir un peu d'oxygène, l'air me détruit la trachée, la brûle. Et pourtant je vis. Je vis, j'existe, j'ai cessé de juste survivre, maintenant qu'elle est là, contre moi. Maintenant qu'elle est là, je refuse de la lâcher. Echo... Non. Non, tout ce que tu pourras dire, ou demander ne saurait me raisonner. C'est elle que je veux, tout elle, rien qu'elle. Rien d'autre. Rien de plus, rien de moins. « Alors, je reste. » Rester où ? Ici ? C'est idiot, je suppose qu'elle ne vit pas seule, qu'elle vient d'emménager chez quelqu'un, une amie, sans doute, mais dans l'instant le futur n'existe pas à mes yeux. Il n'y a que le présent, parce qu'il est si simple. Parce qu'elle est là et que rien d'autre ne compte. Parce que je peux reposer mon esprit épuisé de l'avoir tant cherchée près du sien, épuisé d'avoir tant attendu, tant espéré. Je souris, malgré moi, lorsque je pose ma mâchoire contre sa tempe, caressant tendrement son dos le long de sa colonne vertébrale, j'ai cessé de la serrer, alors je tente de la rassurer, même si je suis maladroit avec ça. « Je reste avec toi. Je ne pars pas tant que tu ne l'as pas décidé. » C'est dangereux, je sais, je flirte avec quelque chose qui me dépasse, qui nous dépasse tous les deux. Parce qu'on a peur, qu'on se fuit et que tout l'univers entier semble s'acharner à nous réunir. Encore. Comme si une chance n'était pas suffisante et qu'on avait le droit à une deuxième, même si j'ai un peu forcé le destin. Les planètes sont alignées, aussi ? J'en sais rien, mais brise pas mes rêves, toi. Je glisse une main dans ses cheveux, pour les caresser doucement. Ils sont si doux, et son parfum me revient, si entêtant et pourtant léger, un parfum que j'avais la sensation de connaître par cœur et que pourtant je redécouvre. Puis je murmure, tout bas, la voix légèrement incertaine, finalement : « Je suis tout aussi bouleversé que toi, de t'avoir retrouvée... De t'avoir enfin retrouvée, Ash... » Et c'est idiot mais tout à coup, je me sens à ma place. Comme si mon corps avait été forgé, modelé pour protéger le sien de la sorte, comme si elle me complétait, mon âme-soeur...

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MessageSujet: Re: « Cold. ➸ Echo. « Cold.  ➸ Echo. EmptyJeu 2 Juin - 2:19
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Feel like I'm knockin' on heaven's door. ••• Regarde toi, pauvre chose si fragile. Tu es comme une fleur, seule au beau milieu d'un jardin, la seul qui aurait échapper au méchantes lames de la tondeuse qui tâcherais tout simplement de tenir, de subsister malgré le vent, malgré le froid, malgré la solitude. Tu t'accroches à lui, si fort, tu t'y agrippes de toutes tes forces, à sa présence, à son existence. Et tu ne sais pas vraiment pourquoi. Tu ne saurais tout simplement pas l'expliquer. Peut-être parce qu'il t'a trouvé, pile au bon moment. Peut-être aussi parce qu'au final, il t'a laisser une porte ouverte et que tu n'as pas hésiter avant de t'y engouffrer. Et maintenant, tu es là. En terrain inconnu. Un peu perdue. Et tout ce que tu continues de voir, encore et toujours, c'est lui. Toujours lui. Juste lui. A côté de lui, les autres te parassent si fades, si dérisoires. Tu ne leur porte aucun intérêt, ou si peu, tu ne leur donne aucune espèce d'importance. Parce que ton cœur, ton âme, tout en toi ne désir que lui.

Toi qui avait voulu mettre de la distance ce jour là. Toi qui t'étais tant de fois répéter que c'était pour ton bien, et qu'il le fallait. Tu n'hésites plus. Tu ne restes pas une seconde de plus si loin de lui, pas maintenant qu'il est là, devant toi, dans la même pièce que toi. Tu viens, si timidement te coller à lui. Ton front sur son épaule, tout simplement, tu n'oses pas le toucher d'avantage, tu n'oses même pas poser les mains sur lui, le serrer. Tu ne sais pas si tu le peux, s'il le veut, si tu en as le droit après tout ça. Et tu supplies. Non mais écoute toi. Ta voix si fragile, si tremblante. Tu cherches tes mots en allant que tu les prononcent. Qu'il reste, par Arceus. Qu'il reste. Ici, auprès de toi. Parce que la vie sans lui est finalement si fade, si difficile. Tu t'ouvres, tu ouvres ton cœur sans crainte … sans même prendre en considération le fait qu'il pourrait juste poser ses mains sur tes épaules, pour te repousser. T'éloigner de lui. Il n'en fait rien. Non, en réalité. Il fait même le contraire, ses doigts quittent les tiens et ses bras viennent t'enserrer. Il te sert tout contre lui, et enfin tu oses, tu oses te blottir tout contre lui. Tu oses poser les mains sur lui, tu oses à nouveau t’enivrer cette odeur qui est la sienne. Tu oses tout simplement profiter et savourer de chaque parcelle qui le compose. « Alors je reste. » Il reste. Tu l'entends, Ash ? Il reste. Il va rester. Tu ne peux retenir un léger soupire. Du soulagement. Comme si tu évacuais en un souffle léger une bonne partie de ce poids qui écrasait et compressais ton cœur, ta poitrine. Comme si tu purgeais ton sang d'un poison acide, brûlant et dévorant. Un poison doux et mortel. Tu sens sa main, ses doigts à travers le tissu de ton haut, il caresse ton dos, monte, puis redescend le long de ta colonne, t'arrachant quelques frissons parfois. C'est si plaisant. Si agréable. Si bon. Tu pourrais rester là des heures, dans ses bras. Sans parler, sans bouger. Juste pour profiter de sa présence. « Je reste avec toi. Je ne pars pas tant que tu ne l'auras pas décidé. » Est-ce qu'il a conscience, que tu ne décideras plus jamais de lui demander de partir ? « T'en sais rien, un jour peut-être... » Non. Non impossible. Parce que tu as déjà goûter à son absence, et parce que tu n'es pas assez folle pour retenter la douloureuse expérience que représente ta vie en son absence. Et ses mains dans tes cheveux … ses doigts qui passent entre tes mèches brunes. Tu ressers tes doigts sur un morceau de sa veste. Tu le gardes cette fois. Envers et contre tout, tu le gardes et tu le sens bien. Que cette décision que tu prends maintenant est bien plus simple à prendre que celle de l'abandonner. « La facilité quoi ... » Ouais. C'est ça. Mais parfois ça a du bon, parfois ça fait du bien et surtout, parfois c'est nécessaire. Pourquoi est-ce qu'il faudrait que tu t'infliges encore de la souffrance ? Pourquoi est-ce que toi en particulier, tu serais destinée à toujours faire les choix difficiles ? Pourquoi t'aurais pas le droit, rien qu'une fois de te laisser aller ? « Parce que si tu le fais maintenant, avec lui tu le feras toujours à l'avenir ... » Et en quoi ce serait mal ? D'être bien. Bien avec lui. « Tu le sais. » Ouais. Parce que tu n'es pas bête. Au fond, tu le ressens ce petit quelque chose. Il y a bien un truc qui cloche, chez Echo. Quelque chose que tu peux déceler dans certains de ses regards. Tu ne sais pas ce que c'est mais c'est là, et quelque chose en toi te hurles à chaque fois que c'est sans doute dangereux, peut-être même un peu malsain. Mais … mais tant pis. Tant pis tu prends le risque.

« Je suis aussi bouleversé que toi, de t'avoir retrouvée … De t'avoir enfin retrouvée, Ash ... » Parce qu'il pensait ne pas y arriver ? T'en sais rien. Mais. Mais oui, bouleversée tu l'es. Pour tout un tas de raisons, actuellement. Mais il n'y a aucune tristesse en toi. Non, bien au contraire. Malgré les apparences, tu ne sens bien. Si bien. Tout es paisible en toi, la tempête est calmée. L'océan de tes sentiments, de tes émotions a terminé de se déchaîner. Tout va bien … Alors, tu t'éloignes légèrement. Tu ne bouges que la tête, et tu lèves les yeux. Blottie tout contre lui, tu l'observes. On ne la voit presque plus, la coupure. Elle s'efface, elle n'est pratiquement déjà plus visible en réalité, et tu lèves une main, et tes doigts viennent en suivre le tracé. Son visage. Ses traits. Tout est là, toujours gravé en toi. Tu le redécouvres. Tu prends plaisir à le redessiner du regard, et tes doigts se perdent sur sa joue, sur cette barbe de quelques jours, rêche, et pourtant si agréable au touché pour toi. Tu souris. Presque malgré toi, il t'échappe ce sourire. « T'as l'air niaise. » Sans doute. Mais … tu es si bien là. Et. Et tu aimes le regarder, tout simplement. L'avoir sous les yeux. Le détailler, le dévisager. Regarde le. Ce visage. Tu l'as tant de fois vu, et revu dans tes rêves. Ses yeux. Son regard. Ses lèvres … ses pâles sourires teintés de souffrance. Tout ce qui le compose, tout ce qui fait de lui ce qu'il est. Chaque pièce, chaque parcelle de ce qu'il est. « Tu es là ... » Un murmures. Est-ce que tu lui parles à lui ? Est-ce que ce n'est destiné qu'a toi ? Tu n'en sais rien. Il est là. Là. Juste là. Là. Avec toi. Il est là. Et tu te hisses sur la pointe des pieds, et tu viens embrasser délicatement sa mâchoire. Et sa peau brûle tes lèvres, c'est comme un avertissement que tu ignores. Tu t'attardes même. Comme si tu cherchais en mettre en garde l'univers, comme si tu cherchais à prouver que rien, ne pourrait plus te forcer à le rejeter, à l'éloigner de toi. « Je ne te laisserais plus … Si tu attends mon signal pour t'éloigner, il faut que tu saches que tu ne l'auras pas. Que tu l'auras jamais. Plus jamais. »
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MessageSujet: Re: « Cold. ➸ Echo. « Cold.  ➸ Echo. EmptyJeu 2 Juin - 21:26
Cold.

▹ ft. Ash Garroway
Regarde la Echo, regarde ce cœur que tu finiras par briser. Regarde la se raccrocher à toi, regarde la espérer et espérer encore. Regarde la se bercer d'illusions. Comme si tu pouvais rester. Comme si tu avais ça en toi. Tu n'en sais rien. Tu ne sais pas. Peut-être que j'en suis capable. Peut-être qu'elle est différente. Peut-être qu'elle recollera les morceaux. Peut-être qu'elle peut. Tu n'en sais rien. Tu crois ? Bien sûr. Bien sûr que j'y crois. Bien sûr qu'il n'y a que ça dans ma tête quand ses mains se raccrochent à ma veste, quand mes bras enserrent son dos. Bien sûr qu'il n'y a que ça qui compte. Et tu es sûr ? ... Comment pourrais-tu l'être, toi qui ne sais même pas vraiment qui tu es. Toi qui blesse, qui détruit. Ne me. Ne me fais pas ça. Ne me fais pas ça maintenant. L'instant est si beau, si parfait. Ses lèvres viennent caresser ma peau, ma mâchoire, qui se crispe légèrement, les yeux perdus dans le vide. Tu ne culpabilises pas un peu de lui faire courir ce risque ? Tu ne culpabilises pas un peu de lui faire ça ? Toi qui tiens tant à elle... Bien sûr, bien sûr que je m'en veux. Bien sûr que je sais les risques que je lui fais courir, bien sûr que je me souviens avoir promis de la protéger mais. Comment pourrais-je protéger de moi-même ? Comment pourrais-je la repousser, pour son bien ? Je n'ai pas la force en moi de ne pas être égoïste. Hypocrite. Ce n'est pas elle qui compte, c'est toi. Tu la gardes parce que c'est facile. Tu la gardes parce qu'elle te fait du bien. Et le jour où elle te fera du mal, Echo, qu'adviendra-t-il d'elle ? Je ne sais pas. Je n'en sais rien. « Je ne te laisserais plus … Si tu attends mon signal pour t'éloigner, il faut que tu saches que tu ne l'auras pas. Que tu l'auras jamais. Plus jamais. » Et voilà qu'elle insiste, qu'elle met des mots sur l'invisible, l'indicible. Elle met des mots, des chaînes à mes poignets, elle me fait payer mon engagement et pendant quelques instants, elles sont si légères ces chaînes. Pendant quelques instants je m’enorgueillirais presque de tout porter, pour elle. Sauf que. Les chaînes, elle les porte aussi. Elle me lie à elle, à jamais. Elle se lie à moi. A quel prix ? A quel prix pour elle ? J'ai peur d'y penser, peur de faire un pas de trop dans le nuage de poussière, peur de chercher un peu trop loin seulement. J'ai besoin de réponses. J'ai vraiment besoin de réponses.

Alors dis le moi, Serah, est-ce que je l'ai fais ? Est-ce que c'est vraiment moi qui t'ai... Tu sais. Tu ne me croiras pas. Bien sûr que si, dis le moi. Non, c'est stupide, tu sais pertinemment que je ne suis que dans ta tête... Oui, mais justement, toi tu as accès à cette partie là. Alors dis le moi. Maintenant. Echo... Tu ne réalises pas. Peu importe ce que je te dirais, que tu l'ai fais ou non, tu ne me croiras pas totalement. Alors ça ne sert à rien. C'est vrai, je n'attaque pas le problème par le bon côté, ni de la bonne façon. Dis moi pourquoi tu me détestais, dans ce cas ? Je ne veux pas qu'elle se mette à me détester aussi... Je... Je ne veux pas en parler. Ne joue pas à ça avec moi, réponds moi. S'il te plait. ... Bien. Tant pis. Je suppose qu'il faudra que je cherche seul. Je suppose que ça ne servira à rien de t'interroger, toi qui cherche tant à me pourrir la vie. Toi qui cherche à tout briser. Je ne cherche qu'à te protéger. A te faire réaliser, tu as souhaité ne plus avoir mal. Tu es passé par tant de choses Echo, tu as survécu à tout, mais je ne sais pas si tu pourras survivre à Ash. Je ne sais pas si tu pourras survivre à ce que tu lui feras. Alors réfléchis encore, juste un peu. C'est déjà tout réfléchit, d'autant plus quand je repose mon regard dans le sien, quand je m'y noie, une fois de plus, rien qu'une fois encore. Je souris mais le cœur n'y ai plus, je suis heureux pourtant, je suis heureux avec elle. Mais pourquoi rien ne fonctionne chez moi ? Pourquoi rien ne va ? Bon. Je suppose qu'il n'y a pas cinquante solutions, si je refuse de m'éloigner d'elle, si je refuse de la laisser, il va falloir lui expliquer, il va falloir lui offrir un nouveau fragment de mon âme, juste un. Une nouvelle pièce du puzzle et espérer qu'elle ne les perde pas, espérer qu'elle en collecte assez pour se forger une armure, contre moi. Contre ce que je pourrais lui faire.

« Alors je ne partirais jamais. » Je souris un peu plus fort, plus sincèrement en approchant mes doigts de sa joue pour la caresser lentement, tendrement. Ash n'est qu'une enfant pourtant, je ne peux pas lui mettre autant de responsabilités entre les mains, je ne peux pas lui confier ma vie et mes problèmes mais. Mais c'est ce que je fais, sans peur, sans crainte, sans rien d'autre qu'une confiance aveugle pour elle, une confiance aveugle dans son jugement, une confiance aveugle dans les bonnes intentions qu'elle semble avoir pour moi. « Mais tu dois me promettre une chose, une seule chose, Ash. » Je me penche légèrement pour poser mon front contre le sien, pour la fixer au fond de ses grands yeux, pour être sûr qu'elle comprendra, pour être sûr qu'elle ne promettra pas à tort. Pour être sûr qu'elle pèsera le pour et le contre avant. Je pourrais lui faire une promesse idiote. Je pourrais lui dire de m'offrir un sourire, juste un, je pourrais lui dire tout et n'importe quoi mais non. Non, l'instant est important, et mes mains qui se posent sur ses épaules le trahissent atrocement. J'aimerais rendre ça léger. J'aimerais mais je veux qu'elle comprenne. Alors je murmure, lentement, prenant le temps de la réflexion pour chacun de mes mots, car ici, je scelle quelque chose qui me dépasse, quelque chose qui m'effraie, quelque chose que je devrais taire, je le sais. « Promets-moi que si je te fais courir le moindre danger, que si je t'effraie, tu me laisseras. Promets-moi que si mes problèmes empiètent trop, tu partiras. Promets-le moi. Je ne me pardonnerai pas de te faire courir le moindre risque, Ash. Je ne me pardonnerai pas de te faire mal... Je n'y survivrai pas. » Voilà que mes doigts craquent, que les pouces viennent caresser la peau de son cou, comme pour l'entraîner, l'encourager, quand bien même elle devrait dire non et me dire de partir. Quand bien même elle devrait comprendre, elle devrait craindre le danger potentiel mais. Mais...

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MessageSujet: Re: « Cold. ➸ Echo. « Cold.  ➸ Echo. EmptyVen 3 Juin - 21:01
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Feel like I'm knockin' on heaven's door. ••• « Dis Ash. T'as conscience de ce que tu fais, ou pas du tout ? » Tu retiens, refoules un lourd soupire. Elle. Cette voix, c'est toi. Juste toi. Rien d'autre que toi et pourtant, parfois, tu as l'impression d'être habitée par une autre personne. Tantôt une amie, tantôt une ennemie, tantôt une confidente, tantôt un juge. Tu ne sais jamais à quoi t'en tenir, parce que pour toi elle est presque .. imprévisible. Et ce qu'il y a de plus effrayant dans ta condition ; ne pas pouvoir s'anticiper soi-même. Est-ce que tu en as conscience … en vérité, tu ne sais pas. Et c'est un début de réponse négative en soi. Tu t'attaches, tu t'accroches, presque désespérément. « Tu sais ce qu'elle te dirait si elle était dans les parages … » Mh. C'est bas. Très bas. Te faire songer à l'une des rares personne sur cette maudite planète qui parvienne encore à te raisonner et te faire entendre les choses un minimum : ta mère. Si elle était là ? Elle demanderait des explications, sans doute. Elle voudrait connaître toute l'histoire, dans le détail. C'est tout. « Ah ouais, et quand tu passeras sur le fait que tu l'as embrassé ce jour là, et que tu t'accroches comme un condamné s'accroche à la fin alors que tu l'as pas revu depuis ? » Wow. Ça parle beaucoup. Ça cogite énormément. Mais c'est pas faux, ce qu'elle te te dit là. Et tu t'en rends compte. En fait, tu en as toujours eu conscience. Ce qui se passe avec Echo … c'est rapide. Ça dépasse tout logique, ça ne prend pas en compte les codes habituels. Une rencontre, des rendez-vous, une relation. Ça peut marcher. Ça s'étale au moins sur plusieurs jours. Mais là. Un rencontre, une discussion, un élan de violence, un baiser, une séparation douloureuse, une promesse rompue et tout ça, en une partie partie d'une seule journée. C'est comme si tu te passais un film en avance rapide. Et c'en devient presque effrayant. « Mais … ? » Mais. Tu ne comptes pas tout arrêter et renoncer sous prétexte que les choses vont vite, trop vite. Tu le sens, c'est là. Tu ne fais qui suivre ton cœur, celui là même qui semble battre au ralenti lorsque lui s'éloigne un peu trop de toi. Une demi vie, voilà ce que c'est. Et tu n'exagères pas non, c'est simplement ton ressenti. C'est bien pour ça que tu supplies … que tu pries …

« Alors je ne partirais jamais. » Est-ce que c'est réel ? Est-ce que l'on peut réellement faire une telle promesse ? Est-ce qu'il réalise son ampleur ? Sa portée. Ne jamais partir, c'est s'enfermer en réalité. Une prison .. et pourtant, Ash. C'est ce que tu viens de réclamer. Tu as demander, tu l'as supplier de rester là, avec toi. Parce que tu le veux, rien que pour toi. Tu le veux avec toi, parce qu'il est ce baume doux et parfumé qui semble soulager ton cœur, le protéger. C'est égoïste. Peut-être que ce tu demandes n'est pas possible, peut-être que ce qui se dessine maintenant est voué à l'échec. Il faudrait que tu en prennes conscience, comme une grande, mais tu préfères te voiler la face et ignorer le danger. Comme une enfant, Ash, tu ne vois que ce que tu veux voir. Ça facilite les choses, sur le moment. Mais tu le sais, que ça peut faire mal. Ça te fera sans doute du mal, mais. Mais pour le moment, tu te contentes de le regarder. Encore et encore. Tout simplement. De savourer chaque seconde, tu te nourris presque de son contact. Y puise ta force, ton énergie. Tu le sens, lorsque ses doigts viennent caresser ta joue. « Mais tu dois me promettre une chose, une seule chose, Ash. » Étrange … il te demande de lui faire une promesse. Il a confiance, malgré la désillusion de la prochaine fois. « Parce qu'il t'a comprise ... » Mh. Compris. Est-ce qu'il a comprit alors, que tu n'avais fais ça que pour te protéger, toi ? Sans doute. Comme une lâche, un égoïste encore une fois. TU as penser à toi, mais pas à lui. Tu as choisis d'ignorer sa peine, pour fuir. Mais il ne semble même pas t'en tenir rigueur. Il n'aborde même pas le sujet, pas un reproche, pas une remarque non. Rien. Rien du tout. Son front vient se coller tout contre le tiens. Il te fixe, son regard capture le tiens. Ses mains viennent se poser là, sur tes épaules. Il te tient, et te regarde. Si sérieusement … « Promets moi que si je te fais courir le moindre danger, que si je t'effraie, tu me laisseras. Promet moi que si mes problèmes empiètent trop, tu partiras. Promets-le moi. Je ne me pardonnerai pas de te faire courir le moindre risque, Ash. Je ne pardonnerai pas de te faire du mal... Je n'y survirais pas. » Mais qu'a t-il donc vu ? Qu'a t-il donc vécu ? Là, maintenant, ça te paraît évident. Echo cache quelque chose. Un terrible secret dont il est le gardien. Tu ne sais pas ce que c'est, tu ne sais pas non plus à quoi ça ressemble, ni de près, ni de loin. Tu sais juste que c'est là, que ça pèse lourd. Que c'est assez important, puissant, dangereux et destructeur pour qu'il veuille à tout prix t'en éloigner, t'en protéger. Comme si ça pouvait de dévorer, toute cru. Il essai de te faire peur, il te met en garde, te donne des conseils mais … mais comment veux-tu parvenir à l'abandonner un jour ? Tu as déjà braver la peur, ce jour là. Echo ne t’effraie pas. « Mais peut-être qu'il devrait … Peut-être que tu devrais avoir peur. » Non. Tu n'y crois pas, tu ne veux pas y croire. Tu n'y croiras jamais. « Sombre idiote. » Mais. Même si tu ne crois pas, tu peux faire l'effort. Tu n'auras jamais peur. Et puis, comment est-ce qu'il pourrait être un danger, une menace ? Comment … ? Tout ce qu'il te dit, te demande. Tout ce qui se dessine te paraît tellement .. compliqué. Un véritable sac de nœuds. Plein de secrets, dissimulés ça et là. Qui est-il ? D'où est-ce qu'il sort, et surtout … qu'est-ce qu'il cache, tout au fond de lui ? « Si tu crois qu'il va tout te déballer si facilement ... » Oh, tu en doutes. Et de toute façon, tu n'en demandes pas tant. Qui es-tu pour demander à ce que l'on te confie des secrets si facilement ? Il t'en parlera s'il en ressent l'envie, ou le besoin, un jour. Ou jamais. Au fond, quelle importance ? Tout ce que tu aimerais lui faire comprendre, c'est qu'en aucun cas lorsqu'il est là, tu ne sens menacée. Mais tu n'as pas conscience de l'ampleur du problème, Ash. Comment pourrais-tu imaginer tout ce qui se trame, autour d'Echo ? « Je suis pas... » Tu commences par un murmure. Tu t'apprêtes à recommencer, repartir des tes discours plein de bonté pour tenter de le convaincre que rien de ce qu'il semble craindre n'arrivera mais, mais tu te ravises. Parce que ça ne sert à rien de jouer à ça, parce que tu as le sentiment qu'il a ses raisons, peu importe qu'il les garde pour lui au final. Il en a. Et rien que ça devrait te suffire à te convaincre à respecter au moins ce qu'il te demande. Alors tu risques. Tu te lances. Malgré la peur au ventre que tu as de ne pas réussir à la tenir cette promesse. « Je te le promet. » Et tu fermes les yeux, quelques secondes. Pour tenir bon. C'est trop tard de toute façon, maintenant tu l'as fais. Tu as promis. Tu peux plus te raviser, il faut juste assumer.

Tes paupières s'ouvrent à nouveau, tu le regardes, le fixes avec toute l'intensité que tu peux placer dans un regard. « Je ne sais pas exactement … ce qui te fais si peur, mais. Je te fais confiance. Et c'est pour ça que je promet. Parce que je sais que tu ne feras rien de tout ça, et que je ne serais pas obligée de m'en aller. » Et tu pourrais presque l'entendre soupirer, Françoise. Qu'est-ce qu'elle a encore ? « Et si ça arrive quand même ? Je veux dire. Tu le feras ? » Ça n'arrivera pas. « Et si ? » Non, tu n'y penseras pas. « Ash... » Tu partiras. Parce que c'est son choix … mais ça ne sera jamais le tiens.
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MessageSujet: Re: « Cold. ➸ Echo. « Cold.  ➸ Echo. EmptyDim 5 Juin - 2:30
Cold.

▹ ft. Ash Garroway
Elle hésite, elle tourne autour du pot, encore. Et. Finalement elle cède, finalement elle accepte. Elle promet. Je lui en demande beaucoup et j'en ai conscience, je lui en demande trop et je ferais mieux de me retirer. De lui demander autre chose. D'abandonner. Mais. Je sais qu'il le faut. Je sais que c'est important, que ça compte pour moi, pour elle aussi, même si pour l'instant elle n'en a pas conscience. C'est important qu'elle le promette. Qu'elle s'engage, qu'elle se protège parce que, même si elle, elle n'a pas peur pour elle, moi je m'en fais. Tu devrais la laisser en paix. Elle est si fragile, si douce. Et je croyais que tu la détestais, je n'aurais pas pu croire ça possible. Tu l'apprécies un peu, au fond ? Peut-être parce qu'elle est ton opposé total. Parce qu'elle est d'une franchise incomparable. Peut-être que, dans sa façon d'être elle-même, elle ravage tellement tout que... Il n'y a plus de place pour toi. Pas de place pour un homme à ses côtés. Pas de place pour un monstre. Alors tant pis. Je resterais son ombre, son serviteur s'il le faut. Mais je l'ai vue, lorsque je n'étais pas là, je l'ai vue en arrivant et jamais je n'oserais la faire se sentir aussi mal à nouveau. C'est complètement hors de question. Parce qu'au fond de moi je... Tu ? Hé bien Echo. Vas-y. Accepte le. Scelle le. Tout va si vite alors aggrave. Au point où tu en es, après tout. Je tiens à elle. Espèce de lâche, même pas capable d'admettre la vérité comme telle. C'est la vérité. Peut-être, oui, mais ce n'est pas toute la vérité. C'est suffisant, dans l'instant. C'est suffisant, elle n'a pas besoin de plus. Elle ne saura jamais rien si tu ne lui dis jamais rien. Alors je ferais peut-être mieux de me taire. De ne pas lui offrir ce risque de souffrir à nouveau.

« Je ne sais pas exactement … ce qui te fais si peur, mais. Je te fais confiance. Et c'est pour ça que je promet. Parce que je sais que tu ne feras rien de tout ça, et que je ne serais pas obligée de m'en aller. » Oh non. Non, ne dis pas ça, Ash. Ne dis pas ces phrases dont tu ne comprends pas le sens, dont tu le comprends pas le fond. S'il te plait. Ne dis pas ça. Tu ne peux pas me faire confiance, malgré tout le bonheur que ça déclenche chez moi, tu ne peux pas te le permettre, n'as-tu aucun instinct de conservation ? Et pourtant. Pourtant ça me rend heureux. Pourtant je me sens tiraillé, cette envie de te protéger contre cette envie de te serrer plus fort encore. Et lentement, je la fais pivoter contre le buffet, lentement je la plaque, espérant que son envie de vivre la fasse réagir, espérant qu'elle me repousse autant qu'elle m'accueille. T'es un grand malade, Echo. Je veux pas voir ça. Voir quoi ? Me voir craquer, me voir tout donner, pour elle ? Alors ne regarde pas. Parce que c'est exactement ce qui va se passer. Exactement ça. Je glisse mes doigts de ses épaules à ses bras, puis ses poignets, avant de les relever, d'inviter ses mains à se saisir de mon visage, l'invitant à abandonner cette guerre aussi, sans doute. J'ai trop subi et je ne saurais me battre encore contre moi-même. Je ne saurais gagner une guerre que j'ai déjà perdu. Je ne saurais être sûr qu'elle soit en sécurité, alors tout ce que je peux faire, c'est l'accepter et faire de mon mieux pour ne pas la mettre en danger. Faire de mon mieux pour la protéger contre tout ce qui pourrait être menaçant. Le monde extérieur, bien sûr, mais aussi le temps, la peine, et naturellement moi-même. Naturellement.

« Je ferais tout ce qui est en mon pouvoir, tout ce dont je suis capable pour te rendre heureuse, Ash. Et jamais plus je ne veux voir de peine sur ton visage. Jamais plus je ne veux te voir souffrir de mon absence. » En échange, elle souffrira de ta présence, tu vas me dire ? Va-t-en. Tu avais dit que tu ne voulais pas voir. Alors ne regarde pas. Ne me regarde pas approcher d'elle, ne me regarde pas frôler son nez, du miens, lentement, guettant son regard, guettant le moindre signe qui dirait qu'elle refuse. Et j'approche, encore, je viens presser mes lèvres contre les siennes, je viens lui offrir ce baiser, je viens lui offrir ce pour quoi mon corps a tenu la distance, cette drogue dont je manquais tant. Son goût, son odeur qui me montent à la tête et me rendent dingue mais. Mais je scelle notre accord. Il faudra qu'elle accepte, tôt ou tard que je peux être dangereux. Même si le plus tard sera le mieux. Elle aurait dû l'accepter dès qu'elle t'a rencontré.

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MessageSujet: Re: « Cold. ➸ Echo. « Cold.  ➸ Echo. EmptyDim 5 Juin - 16:53
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Feel like I'm knockin' on heaven's door. ••• Tu as promis, Ash. Est-ce que tu te rends compte au moins, dans quoi tu t'embarques, encore une fois ? Tu promets. Malgré tout. Alors oui, tu as confiance. Mais t'es qu'une gamine tout au fond de toi, ta confiance tu la lui as offerte si vite. Peut-être un peu à tort ou à travers. Tu n'as pas chercher, tu n'as pas creuser. Tu n'as eu qu'a le regarder, à plonger dans son regard. Et pour toi, te tromper sur son compte est tout bonnement inconcevable. Alors. Alors tu prends le risque, tu promets. Quitte à devoir toi même t'arracher le cœur et l'écraser entre tes doigts si jamais tu en venais à te rendre compte que tu avais foncer droit dans un mur. « T'es cinglée, ma pauvre. » Oui. Pour une fois, tu valides. Pour une fois dans ta vie, tu veux bien admettre une part de folie en toi, parce que tu le sais. C'est pas normal tout ça. Les gens ne s'accrochent pas comme ça l'un à l'autre, pas aussi vite. Jamais aussi intensément. Mais lui. Lui il est si spécial. Tu as simplement envie de sauter les étapes et de te précipiter droit dans ses bras comme l'imprudente que tu es. Il pourrait être un monstre derrière ses regards, derrière ce que tu vois de lui. Tu es aveugle à ça. Trop naïve peut-être. Trop innocente au fond. Tu ne vois toujours que le plus beau …

Et voilà qu'il tente. Il essaye … sans doute de te faire peur ? De te faire passer un message. Il te fait reculer, te plaque contre le buffet. Et tu ne bouges même pas. Tu ne sais pas ce qu'il fait, ni même à quoi il joue. Il agit comme un véritable prédateur dont tu es la proie, la victime, et pourtant. Tu ne fuis pas, tu ne luttes pas. Tu ne le repousses pas non plus. Et de tes épaules, ses doigts glissent lentement le long de tes bras, et tu frissonnes. Il vient prendre ses mains entre les siennes, les fait remonter pour venir les inviter sur son visage. Et naturellement, tes doigts s'y logent. Tu prends son visage entre tes mains. Et tu le regardes, encore. L'observes, encore. Tu guettes, le moindre mouvement, la moindre réaction, sans même savoir ce qu'il attend vraiment de toi, là maintenant. « Je ferais tout ce qui est en mon pouvoir, tout ce dont je suis capable pour te rendre heureuse, Ash. Et jamais plus je ne veux voir de peine sur ton visage. Jamais plus je ne veux te voir souffrir de mon absence. » Oh. Echo. Tu ne comprends pas. Si elle est naïve, tu l'es aussi. Écoute toi parler, n'as-tu pas compris que tout en ce monde est simplement une question d'équilibre ? Il ne peut pas y avoir de joie, sans la peine. Pas de plaisir, sans souffrance. Par Arceus, que serait l'amour, sans la haine ? C'est ainsi que vont les choses, ont ne peut pas apprécier l'un sans avoir goûter l'autre, c'est cruel parfois mais c'est dans l'ordre des choses. « Ash, tu... » Mais tu soupires, légèrement. Tu ne veux pas l'entendre, elle. Pas maintenant. Si seulement il pouvait comprendre. Il y aura toujours des moments où tu souffriras de son absence, ainsi va la vie, il ne pourra pas toujours être auprès de toi. Et dans ces moments là, il te manquera. Tu le sais, tout comme tu sais que tu es liée à lui, désormais. C'est con à dire, hin. Quinze jours et déjà, telle une enfant, tu pourrais affirmer haut et fort que tu ne peux plus vivre sans lui. Qu'il représente tout simplement toute ta vie. Et que tu as tout bonnement besoin de lui. Juste lui. « Tu es ... » Chut. Pas encore. Il y a des vérités qui méritent de mûrir un peu, avant d'être dévoilées. Celle-ci attendra encore, juste un peu. Tu l'affronteras, et tu admettras. Parce que tu sais déjà. Mais pas tout de suite.

Et il approche encore. Lentement. Doucement. Ton regard, encore une fois, se perd, se noie dans le sien. Tu ne vois plus que lui, rien que lui. Un peu comme ce jour là. Et son nez vient frôler le tien … et ses lèvres viennent capturer les tiennes. Les faire prisonnières. Et ce baiser. Ce baiser il ravage tout, absolument tout. S'il te restait une barrière, elle est emportée. Tu t'abandonnes, totalement. Tu sens même le sol se dérober sous tes pieds, mais tu t'accroches à lui. Et il t'embrasse. Et tu l'embrasses en retour. Et tu t'offres. Cœur, corps et âme. Est-ce qu'il en a conscience ? Conscience que tu lui appartiens toute entière depuis le jour de votre rencontre ? Tu as l'impression étrange qu'il t'était destiné, qu'il est le seul, l'unique capable de te combler. Il est comme une partie de toi. Tu n'avais pas conscience d'en manquer, mais maintenant qu'il est là, tu ne peux plus t'en passer. La douceur de ses lèvres, cet acide qui te dévore mais dont tu ne peux te détacher, son odeur, son parfum. Lui tout entier. Qu'est-ce que c'est … « Tu le sais. » Oui. Tu sais. Tu pourrais même y mettre des mots, là. Tout de suite. Maintenant. Mais est-ce bien nécessaire ? Tu crains de tout briser. Et lorsque ce baiser prend fin, lorsque vos lèvres se séparent … ça résonne dans ta tête. Le coup de foudre .. est-ce que ça existe ? C'est un mythe. Une légende. Et pourtant, comment expliquer ça ? Comment expliquer que tes mains glissent de ses joues, descendent lentement pour rester là. Bien en place sur sa poitrine. « Tu l'aimes ... » Mh. Il fallait qu'elle le dise, hin. Qu'elle te le balance à la figure comme ça, sans prendre de pincettes. Directement. Et pourtant, ça ne te surprends pas. Parce qu'au fond. Tu le sais. Tu le ressens, c'est la seule explication à tout ça. Il a simplement voler ton cœur. En un regard, un baiser. Il a fait de toi sa prisonnière. Il s'est insinué en toi, à pris possession de ton être tout entier. Et maintenant. Maintenant il fait partie de ce que tu es. « Je t'en demande pas autant ... » Tu murmures. Ta voix est faible, si faible, parce que ton cœur bats si fort. Tu as l'impression que ses battements étouffent ta voix. « Tu es … Tu es la seule chose que je désire. Je te veux Echo. Toi, toi tout entier. Toi et uniquement toi. Je te veux .. » Et tu l'as. Tu l'as rien que pour toi. Ou presque ...
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MessageSujet: Re: « Cold. ➸ Echo. « Cold.  ➸ Echo. EmptyMar 7 Juin - 15:00
Cold.

▹ ft. Ash Garroway
« Tu es … Tu es la seule chose que je désire. Je te veux Echo. Toi, toi tout entier. Toi et uniquement toi. Je te veux ... » ... Tu te rends compte du problème, j'espère. Je... Tu te rends compte qu'elle va te détruire ? Qu'elle t'engages dans un chemin que tu ne connais même pas ? Un chemin où tes jambes flageoles, elles te font à peine tenir debout et tu sombres dans un vide que tu connais par cœur tant tu l'as déjà parcouru. L'obscurité. Oui. Tu as raison, mes jambes tremblent, mes mains aussi, contre elle, et pourtant. Pourtant elle me met dans un état tellement inexplicable, tellement profond et déstabilisant. Elle détruit tous mes acquis pour me reconstruire des bases solides. Et pendant quelques instants j'ai tellement envie de lui dire que chacun de ses mots, je les ressens aussi. Chacun de ses mots me parle, chacun de ses regard me transporte et me berce. Chacune de ses caresses fait de moi un autre homme, mais... Mais tu restes toi. Moi et tous mes foutus problèmes. Moi et l'obscurité. Et moi avec mon incapacité certaine à mettre des mots sur des émotions, voire même à être certain de ce que je ressens, de mettre un sens à tout ça. Mais, d'une certaine façon, je me sens heureux avec elle. Non Echo. Non, quoi ? Tu n'as le droit d'être heureux. Pas sans moi. Pas sans toi ? Mais j'ai été heureux avec toi, peut-être ? Est-ce que tu étais toujours aussi pressante, aussi agaçante, aussi ... Toi ? T'es pas foutue de m'aider, tu veux juste m'enfoncer un peu plus, tu veux juste que je reste dans mon coin, bien sage et surtout qu'il ne m'arrive rien. Et si j'ai le malheur de m'attacher à quelqu'un, tu veux tout détruire. Jusqu'à la racine. Pour être certaine que rien ne m'éloigne jamais de toi. Que j'oublie pas, ce que je t'ai fais, et que je paye encore et encore alors que je sais même pas ce que je t'ai fais. T'es qu'un poison, Serah. On était heureux. Avant. Alors ça, j'en doute. Très sincèrement, j'ai du mal à voir un sourire sur mes lèvres en étant à tes côtés. Et t'as beau apparaître, là, derrière elle, t'as beau me fixer avec tes grands yeux verts plein de reproches, j'en ai rien à cirer. Et au fond, il n'y a qu'une chose que je souhaite, c'est de t'avoir poussé. Histoire de me dire au moins que j'ai réussi ça, dans ma vie. Que j'ai réussi à me libérer du pire bourreau de tous les temps. D'un bourreau qui dit faire tout ça par amour, quelle belle excuse. Tu l'aimes, c'est ça ? Tu l'aimes, elle ? Elle qui n'a rien de spécial ? Elle qui est si ... Fade. Elle ne ressemble à rien que tu aimes. Elle est trop jeune, trop idiote, trop naïve. Elle est pas pour toi. Et pourtant, c'est elle que je veux. C'est elle que je désire. Personne d'autre. Personne d'autre qu'Ash.

Et pourtant... Le souvenir est si doux une brise d'été, sans doute, l'odeur de la mer, du sel, la plage, le sable blanc et cette blonde qui s'amuse entre les vagues azurées, qui s'agite dans l'eau avant de faire de grands signes de main. « Bah alors ? Viens, elle est bonne ! » Elle rit. Elle a l'air heureuse. Elle est si joyeuse, si pleine de vie, et puis. Et puis elle finit par abandonner, par venir me chercher, par prendre ma main, me relever de force, m'attirer dans l'eau, et. Elle m'embrasse, si passionnément, si tendrement aussi, elle s'accroche à moi, pour échapper au courant des vagues qui cherchent à la ramener sur la berge comme un morceau de bois flotté. Elle s'accroche et elle murmure, finalement : « Je t'aime tellement... Me laisse jamais tomber. » Comment le pourrais-je ? Comment pourrais-je abandonner une créature si fragile, si innocente ? Peut-être que tu avais raison. Peut-être que tu m'aimais, Serah. Peut-être oui, mais moi, je t'aimais aussi ? Tu l'as déjà dis. Et est-ce que je l'ai pensé ? Est-ce que tu as lu dans mon cœur et tu as vu de l'amour pour toi ? Bien sûr, j'avais de l'affection, ça semble évident. Bien sûr tu comptais, bien sûr je tenais à toi, beaucoup, et j'ai certainement aussi beaucoup sacrifié pour toi, pour te voir heureuse mais. Est-ce que je t'aimais ? Dis le moi. Est-ce que je t'aimais ? Je... Je ne sais pas. Alors tais toi. Laisse moi avoir ça. Laisse moi me raccrocher à elle. Laisse moi une chance. Laisse moi une nouvelle fois me perdre dans son sourire, dans sa voix, ses murmures. Parce que, si tu m'as aimé, tu sais que je l'ai le droit à ça. J'ai le droit d'être heureux. Même si ça ne dure qu'un instant. Même si je dois souffrir durant une éternité ensuite. Je veux être heureux, maintenant. Laisse moi cette chance, juste pour cette fois. Juste un instant. Laisse moi du répit. Comme tu voudras.

Et lentement mes mains viennent se poser sur les siennes, et mon regard accroche le sien, à nouveau. Son ton demande mais son cœur sait déjà qu'elle m'a obtenu, je suppose. J'ignore si c'est inutile de lui préciser, peut-être que ça la rassurait. Peut-être que c'est ce qu'elle veut entendre. Mais peut-être qu'elle ne devrait pas entendre ce qu'elle veut, mais la vérité, tout simplement. Et peut-être qu'elle devrait prendre garde à ce qu'elle souhaite, aussi. Peut-être qu'elle devrait être méfiante. Peut-être qu'elle devrait savoir que les vœux n'apportent pas toujours de bons résultats, de bonnes expériences. J'en suis la preuve vivante, après tout. Mais. Mes doigts viennent emprisonner les siens et je me penche doucement pour déposer un bref baiser contre son front, avant de sourire finalement, sourire contre sa peau qui me parait si brûlante tout à coup. A moins que ce soit moi, qui gèle. « Et je suis tiens, tu as déjà mon cœur, Ash, tout entier. Je sais pas ce qu'on deviendra, honnêtement, j'en sais rien, mais tout ce que je sais, c'est que je veux être avec toi. Le reste importe peu. » Avec elle ? Oui. Mais où. Comment ? Je peux pas squatter chez elle, je peux pas faire le vagabond, sérieusement, il va falloir que je commence à me poser les bonnes questions...

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MessageSujet: Re: « Cold. ➸ Echo. « Cold.  ➸ Echo. EmptyMer 8 Juin - 11:50
You're so cold, but you feel alive. Lay your hands on me one last time
Feel like I'm knockin' on heaven's door. ••• « D'accord cette fois tu vas m'écouter. » Non. Non, pitié. Tais toi. « Hors de question, Ash, enfin à quoi est-ce que tu joues ? » Il est bien là. Le problème. Tu ne joues pas, tu ne joues plus. Pas avec lui, pas face à lui. Pas quand il est là. Tu ne joues pas, tu n'y arrives pas de toute façon. Tu es si sérieuse, tu ne peux pas t'en empêcher. Tout ce que tu dis, tout ce que tu fais. C'est si emprunt de sincérité. C'est si vrai. Et c'est surtout si fort, que ça en est pour le moins effrayant. Est-ce que c'est cliché, si tu dis que tu n'as jamais ressenti ça auparavant ? Si tu avances que c'est unique et inédit … que personne avant lui, n'est parvenu à s'insinuer en toi, par chaque pore de ta peau, par chacune de tes veines et de tes vaisseaux. Est-ce que c'est cliché ? Oh. Sans doute. C'est comme dans un film. Ce genre de film que tu regardes quand tu t'ennuies le dimanche après-midi. Tu restes fixé dessus, jusqu'à la fin, même si tu trouves ça nul et tout le long, tu te répètes que tout ce qui le fait est totalement absurde, mais plus encore, que tout ça est tout simplement improbable. Tu te souviens d'une conversation, que tu avais eu avec ta mère lorsque tu n'étais encore qu'une enfant. Tu avais poser une question, une question d'enfant, et elle s'était assise sur ton lit pour t'expliquer les choses avec ses mots d'adulte que pourtant tu avais parfaitement compris. Ce jour là, elle t'avait dit que l'amour entre deux être n'était pas instantané. Que dans la vrai vie, rien ne se passait comme les dessin animés. On ne pouvait pas aimer quelqu'un au premier regard, parce que l'amour, le vrai, nécessitait du temps, de la patience et des efforts dans les sens. Il n'y avait pas de magie, selon elle. C'était mutuel. Il fallait apprendre à se connaître en profondeur, avant de pouvoir prétendre vivre un amour, un véritable amour. Et pourtant .. voilà qu'Echo entre dans ta vie, un beau jour. Et il ravage tout. Son regard te fait fondre, et il remet tout en cause. Tout ce que tu sais, ce que tu crois savoir. Il est comme un raz de marée. Il balaie. « Il détruit. » Oui. Mais pour mieux reconstruire derrière. « Il est dangereux. En cela, il est l'est. Est-ce que tu le vois. Dis moi que tu le vois. » Non. Bien sur que tu ne vois rien. Parce que pour le moment, tu en viens à te dire que ta propre mère s'est finalement si lourdement trompé. Tu n'as pas eu besoin d'apprendre à le connaître, tu n'as pas eu besoin de temps, tu n'as pas eu besoin de faire d'effort … tu l'as aimé, dés ce jour. Tu as aimer son regard, le trouble dans ses yeux. Tu as aimer sa façon de te regarder, sa voix et sa façon de te parler. Tu l'as aimer, dés la première seconde sans doute et … « Et c'est insensé ... » Oui. Parfaitement, c'est ça. C'est le mot. C'est insensé et d'autres diraient même que c'est affreusement ridicule et que tu es naïve, que tu n'es qu'une enfant qui crois encore au prince charmant. « Chelou ton prince. » Tais toi ! Il te ressemble. Tu ne sais pas en quoi, tu ne sais pas ce que c'est exactement. Mais en lui, tu te vois. Il y a une similitude totalement incompréhensible que pourtant tu vois, que pourtant tu ressens. Tu ne parviens pas à l'expliquer, peut-être n'y arriveras-tu jamais mais … mais peu importe au fond. Parce que c'est trop tard pour faire marche arrière, bien trop tard. Le mal est fait, si l'on appeler ça un mal. Tu es éprise. Attachée. Et sans lui pour t'éclairer, tu ne vois plus rien autour de toi.

Ses doigts viennent se nouer aux tiens. Et il se penche, dépose un baiser sur ton front. Et puis il reste là. Ses lèvres apposées tout contre ta peau. « Et je suis tiens, tu as déjà mon cœur, Ash, tout entier. Je sais pas ce qu'on deviendra, honnêtement, j'en sais rien, mais tout ce que je sais, c'est que je veux être avec toi. Le reste importe peu. » Et subitement finalement tout paraît affreusement compliqué, comme si tout ça rejoignait la réalité, venait s'y frotter, s'y heurter violemment. Être ensemble, oui. Mais comment ? Ici, tu es comme chez toi .. mais ce n'est pas réellement chez toi. Ou si. Mais pas seulement chez toi. C'est chez Tahys, aussi. Alors, tu ne peux pas simplement dire à Echo de rester là et puis. « Il a peut-être une vie. » Oui. Tu n'as poser aucune question. Est-ce qu'il a un chez lui ? Est-ce qu'il vit ici ? Est-ce qu'il vient de Miranoir, ou d'ailleurs ? Tu ne sais rien, rien de lui. Peut-être qu'il a une autre vie, une famille. Tu ne sais rien d'Echo … c'est un inconnu et cette réalité est tout aussi effrayante que douloureuse bon sang. « Il est peut-être marié. » Rha, non. Raconte pas de bêtises Françoise. S'il l'était, il ne serait pas là avec toi. S'il avait une femme dans sa vie. Non, il ne serait pas ici, il ne t'aurait pas chercher, ni embrasser. Il ne dirait pas tout ça, ne prononcerait pas ces mots là … non. « C'est un homme, Ash … les hommes sont ... » Non. Pitié, tais toi. Ne gâche rien. Voilà qu'elle insinue en toi de drôles de questions, des questions insensées et totalement dénuées de logique. Maudite voix. Parfois si salvatrice et utile, parfois si mauvaise et douloureuse. C'est la partie de toi la plus réfléchie, celle qui sait peser le pour, mais d'avantage le contre. Elle voit les mauvais côtés, quand tu t'efforces de faire l'aveugle. Elle te les rappellent, parfois avec violence. Et tu sers ses doigts, tu sers les crocs. Il est là, si proche. Son corps pratiquement collé, tout contre le tiens. Tu es sa prisonnière. Il pourrait faire ce qu'il veut de toi, là maintenant. Et tu en as parfaitement conscience seulement … seulement, tu es si bien. Et ce sentiment est si plaisant, si séduisant. « Fais moi plaisir, arrête ça. » Et pourquoi le devrais-tu ? Et puis. Arrêter quoi d'abord ? C'est pas comme si c'était si simple, ou même .. possible, en fait. Mais … mais tes doigts se dégagent des siens tout de même. Et ta main remonte, ses doigts caressent sa joue. « On y arrivera ... » murmures-tu. « Peu importe comment et combien de temps ça prendra … on y arrivera, Echo. » Ici, ou ailleurs, peu importe après tout. Tu le sais, que t'es simplement assez dingue pour briser, rompre ta tranquillité et ta stabilité, rien que pour lui. « Non mais ça va pas ! » Pcht. Tu baisses les yeux, soupires légèrement. Tu le sais, hin. Que ce sera pas de la tarte. Mais tu veux pas te compliquer la vie, pas encore, pas maintenant. Alors tu lui souris, et tu te veux si rassurante. Tu ne sais même pas si tu l'es vraiment, ou s'il peut voir ce soupçon d'inquiétude qui s'insinue en toi … t'en sais rien. Mais peu importe. Tu le regardes à nouveau. Il est trempé … combien de temps est-il resté sous cette neige, rien que pour te trouver ? Ici, il fait chaud mais … « Tu devrais pas rester avec tes vêtements trempés … » Tu redeviens sérieuse, pratique. Tu laisses finalement de côté les discussions sur l'avenir, trop lourdes à ton goûts. Trop oppressantes aussi. Tu essaies d'éviter de penser au futur, parce que le présent suffit. « T'as de quoi te changer ? Tu veux prendre une douche ? … on a pas de vêtements de mecs ici. » Et tu te pinces les lèvres, et oui. Il est dans un appartement occupé par deux filles. Tu te hisses sur la pointe des pieds, tu viens déposer un baiser sur sa joue et finalement, tu te dégages de son emprise. Non pas que tu n'y es pas bien, non. Mais tu t'efforces de bouger. De rendre tout ça moins compliqué, au final. « T'as faim ? »
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Echo Seastorm
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Journal de bord
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MessageSujet: Re: « Cold. ➸ Echo. « Cold.  ➸ Echo. EmptyVen 10 Juin - 2:11
Cold.

▹ ft. Ash Garroway
Tu commences à te faire des plans, dans ta tête, hein ? Nie pas. Je le vois dans tes yeux, dans ton esprit. T'es silencieux, pensif, et tu la détailles comme si elle avait toutes les réponses. Mais c'est qu'une gamine, elle sait pas ce qu'elle fait, Echo. Si ça s'trouve, t'es son premier amour, si ça s'trouve elle est capable d'avoir de l'affection comme ça pour tout le monde. Si ça s'trouve t'as rien de spécial. Alors arrête de te faire des films. ... Son premier amour ? Tu crois qu'elle m'aime ? Par Arceus, Echo ! T'écoutes rien ou quoi ?! Peut-être que je devrais me débrouiller pour me trouver un logement ici, essayer d'avoir un petit job, n'importe lequel, peut-être que je pourrais me rapprocher d'elle, encore un peu plus. Peut-être, oui. Peut-être que serait pas si nul. Et puis. Après tout, je ferais tous les sacrifices pour elle, alors je trouverais une solution, malgré le fait qu'elle veuille m'aider, je trouverais. Une relation ça se construit à deux. Ouais, bah en attendant si tu te la ramènes autant, on va la construire à trois, cette relation. Ouais, je devrais peut-être parler de toi. Être entièrement sincère. Elle va te ficher à la porte. Mais au moins j'aurais pas menti. Au moins elle me connaîtra vraiment. Tu vas dire que tu m'as tué ? Je ne t'ai pas... Rah. T'es vraiment chiante comme nana. « Tu devrais pas rester avec tes vêtements trempés … T'as de quoi te changer ? Tu veux prendre une douche ? … on a pas de vêtements de mecs ici. » Hein ? Ah. Oui. Fin, ça va, je suis pas resté sous la pluie pendant des siècles, ça pourrait être pire, vraiment. Elle s'inquiète, c'est plutôt mignon, il faut dire ce qui est. T'es surtout en train de mettre des traces humides partout sur son sol, ouais. Sois pas relou Serah, elle est mignonne, c'est tout. Et puis elle vient poser un baiser contre ma joue avant de se dégager de mon étreinte, je recule, légèrement, pour ne pas la gêner et je l'observe étrangement, elle a l'air perturbée. En même temps, tu m'étonnes, vous avez la relation la plus bizarre du monde. Ouais, c'est pas vraiment faux, faut l'avouer. Et je la dévisage, un long moment, elle demande si j'ai faim et pour tout avouer j'ai plutôt l'estomac noué par toute cette discussion, par ces retrouvailles, et je cherche Newt du regard mais il est sans doute reparti dans le salon pour embêter les pokémons de Ash. Alors je n'aurais pas vraiment de soutien moral ici. « Je... Attends. » J'observe un instant sa cuisine, m'imprégnant des lieux avant d'ouvrir un peu les placards, de sortir un bol, une poêle, quelques épices avant d'ouvrir son frigo, d'en sortir des œufs, du bacon, du lait, et à nouveau dans le placard de la farine, etc. Tu fous le bordel, c'est ça. C'est un peu l'idée, oui. « Je vais te faire un brunch. » Waow, monsieur utilise le mot brunch, c'est vraiment grand luxe là, tu lui sors le grand jeu. Chut. Je la gratifie d'un sourire sûr, comme si je savais à peu près ce que je fais et je me mets au travail, ignorant la question de me changer, disons juste que j'ai encore quelques petites choses à régler avant d'en plus m'installer dans sa salle de bain.

« Au fait. Je voulais te parler de quelque chose. » Je me racle la gorge, attrape le fouet et me met à battre les oeufs pour me donner confiance. Ouais. Bon. Okay, ça marche pas super bien, j'en ai un peu les mains qui tremblent, mais je m'efforce de prendre sur moi, j'ai dis que je lui dirais, alors je vais lui dire. Tu vas le regretter. Je vois pas ce que je pourrais regretter, sincèrement, je vais pas commencer à regretter d'être honnête. Bordel, si je commence comme ça, j'en ai pas fini. « Je veux juste être entièrement honnête avec toi. Et... Tu risques de me prendre pour un dingue. » Je pense qu'en vérité, elle me trouve déjà bizarre, c'est peut-être ça qui contribue au fait qu'elle se raccroche à moi comme ça. On peut au moins dire que je suis spécial, différent, mais peut-être pas dans le bon sens du terme. Enfin, chacun voit ce qu'il a envie de voir. Mais je préférais qu'elle ne se fourvoie pas à mon sujet. Vraiment. Je bas encore les oeufs avant d'ajouter la farine, préparant des pancakes en faisant cuire la viande de l'autre côté. Je devrais peut-être chercher un job dans la restauration, même si, il faut se faire une raison, je tiendrais pas une semaine. Je me ferais forcément viré. Entre mes pertes de mémoire, les absences que j'ai, parfois, et le fait que je parle tout seul, ça risque d'être vraiment compliqué, en réalité. Faudrait monter ton propre restaurant. Mais avec quel argent ? Ton héritage ? La blague. Et voilà que je m'éclaircis la voix légèrement avant de lui jeter un regard en biais, ajoutant un peu de lait à la préparation, retournant le bacon. « J'entends... 'fin... Il m'arrive de parler tout seul. Souvent. Et. Je veux pas que tu prennes peur, vraiment. Mais ... J'entends des voix. Genre, toujours la même. » Tu t'entends ? T'es tellement le mec le moins clair de l'univers. Dans la catégorie "je suis un psychopathe mais aimez moi" t'es le champion en titre. Mais. C'est dur d'évoquer ce genre de trucs. Et puis, c'est aussi dur d'être honnête, dur de dire que c'est la voix de mon ex, que j'entends. Dur de dire que t'es morte. Dur de dire que je sais pas si je suis dingue ou si tu me hantes. C'est pas le truc qu'on dit à la première rencontre. C'est ta chance, c'est la deuxième là.

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