Hodor le volor ft. Heaven

Son cerveau surchauffait. Il n'y pigeait absolument QUE. DALLE. Et plus il regardait les papiers face à lui, plus il s'énervait. Depuis une ou deux heures, ou plus, il ne savait plus tellement ça l'agaçait, Mars l'avait collé à son propre bureau, il l'avait regardé d'un air sceptique tirer un dossier noir, comme tous les autres, et lui avait collé donc tous ces parchemins, ces inscriptions, ces brouillons noirs de notes et de codes, et lui avait ordonné de se démerder avec tout ça pour continuer un peu ce truc et se tenir au courant mieux que ça des recherches. Alors qu'enquêter sur le terrain lui allait très bien jusque là, seul ou pas. Et la rousse l'avait planté là, claqué la porte en annoncant qu'elle sortait en mission, laissant le pauvre sbire devant son écriture quasi illisible, et un système de code à réussir à lire avant de le comprendre et de l'appliquer. En réalité, il lui avait fallu seulement deux heures pour baisser les bras et s'affaisser sur le bureau, soulevant quelques feuilles qui finirent au sol. Mais évidemment, il s'était fait la réflexion que s'il laissait tout un merdier comme ça, Mars allait le torturer, elle qui exècre le bazar dans sa chambre, alors il en avait passé une autre à trier et ranger convenablement ces trucs de merde à la con. Bon, malheureusement, il avait laissé le dossier sur le bord du bureau, sans prendre la peine, wow tellement dur à faire, de le poser avec ses copains, et il était sorti en coup de vent, ayant au passage pris ses trois pokéballs et son portefeuille. Il avait faim, et pour une fois il n'avait pas envie de faire sa propre bouffe ou subir une énième salade de Jupiter, alors il décida de sortir. Ça a du bon d'économiser, il est pas une fillette qui s'achète une fringue tous les deux jours, lui. Le voilà donc dans les rues de Saprule, sous cette chaleur que bientôt on n'aura même plus besoin de citer tellement ça deviendra culte, à observer les vitrines et faisant son choix. Il était donc posté devant une boutique, à réfléchir, quand il glissa la main dans sa poche... Sans rien rencontrer. Il fronça les sourcils, fouilla chaque poche, mais pas l'ombre du moindre portefeuille en vue. L'avait-il fait tomber ou l'avait-il oublié ? Non, il se souvenait clairement l'avoir attrapé avec les balls de Mad, Lilith et Noctum. Ou alors le lui avait-on volé ? Ce n'est pas le genre de Saprule, mais on ne sait jamais. Après tout, une organisation criminelle a bien ses locaux au milieu des maisons. Il reste là quelques instants, à regarder et scruter autour de lui, avant qu'une jeune femme ne l'aborde, entraînée par un Goinfrex... Et ne serait-ce pas son porte monnaie qu'elle lui tend là ?

« Excusez-moi Monsieur mais je pense que ce portefeuille est à vous. Je m'excuse mais mon goinfrex vous l'a volé. »

... La belle excuse. Il grogna en reprenant son dû, il ne se gêna pas pour l'ouvrir et en vérifier le contenu, non sans un regard quelque peu mécontent au Goinfrex. Il ne l'avait même pas senti prendre l'objet dans sa poche, et ça le vexait quelque peu qu'il soit si distrait. Mars se serait moquée de lui. Il enfourne ensuite le tout dans ses poches, histoire que l'animal ne le le lui reprenne pas, il ne savait pas ces bestioles capables de voler. Un pachirisu, ou ce genre là, ok, mais ça...

« C’bien le mien, merci. Je le cherchais justement… »

Il se pince les lèvres. Va-t-elle tout bonnement se barrer, hasta la vista madame, ou allait-elle encore et encore vouloir s'excuser jusqu'à ce qu'il fuie ou se sente obligé de lui payer un truc, enfin, pour son goinfrex plutôt ?