Nous n'avons pas tous la chance de vivre dans une famille aimante. Nous n'avons pas tous la chance d'avoir une enfance des plus agréables, des plus chaleureuses et joyeuses. Certains naissent avec bien moins de chances que d'autres. Certains naissent dans un monde qui n'est pas fait pour eux, dans une famille qui n'est pas fait pour eux. Ce fut le cas du dénommé Ethaniel, petit dernier dans la famille des Stanzhel. Pourtant, il avait tout pour être un enfant apprécié. Il avait de nombreuses qualités qui auraient rendu de nombreux parents, de nombreuses familles, et même de nombreux clans, et pourtant. Et pourtant… Ces qualités qu'il avait, la bonté, la douceur, l'altruisme, ce monde en avait fait un défaut et, sa famille en fit une faiblesse. La plus grande faiblesse qu'il était inimaginable. Cette bonté et cette timidité entraînèrent de nombreuses maltraitances. Des jeux ingrats qui faisaient continuellement pleurer le garçon. Cela commença doucement lorsque la fratrie, dirigée par une main de fer par Arzhael, s'amusait à lui piquer ses jouets, pour se les envoyer les uns aux autres, l'empêchant de les récupérer avec un grand sourire, tandis que lui semblait au plus profond du malheur et de la détresse. Comme leurs parents ne disaient rien, cela s'amplifia, petit à petit, pour que cela devienne de plus en plus malsain. Régulièrement, on en vint à l'enfermer dans le placard sous les escaliers, où le garçon ne pouvait presque pas bouger. Des repas, il en sauta des tas, parfois même plusieurs d'affilés, l'affamant plus que de raison. Puis des coups finirent par arriver, ne devenant que plus en plus méchants avec lui.

Ses parents, étrangement, finirent eux aussi par emboîter le pas. Ce n'était pas la même maltraitance non, ils n'en vinrent pas à le cogner ou à jouer de lui non, ils finirent par trouver quelque chose de plus subtil, de plus utile. En effet, le petit dernier devint petit à petit le petit esclave de la maison, faisant le ménage, la vaisselle et toutes les tâches ingrates de la maison. Vu qu'il ne se plaignait jamais de rien, tous se mirent à dire, ironiquement, que la chose ne devait pas le déranger tant que ça au final. Bien trop occupé par les tâches qu'on lui donnait, le petit rouquin n'eut guère d'éducation, se contentant d'apprendre vaguement à lire et à écrire, pour au moins savoir quoi prendre quand on l'envoyait à n'importe quelle heure chez l'épicier pour récupérer quelques courses. N'allant que peu à l'école, cela l'empêcha d'avoir des amis et, si vous voulez mon avis, qu'il n'aille pas à l'école fut une bonne chose pour lui. En effet, là-bas, il subissait le même sort. Se contentant de pleurer à chaudes larmes à chacune de ses maltraitances, sans pour autant tenter la moindre résistance, Ethaniel subit les mêmes choses là-bas, encore et encore, lui donnant toute envie de retourner dans ce lieu.

Sa vie aurait pu prendre un autre tournant vers ses neuf ans, lorsqu'il récupéra un pauvre petit Passerouge tombé du nid. Il semblait blessé et, comme lui, exclu des siens. En effet, jamais il ne remarqua sa mère tentant de récupérer son petit, ce qui le blessa étrangement. En bon enfant de cœur, le jeune garçon essaya de le soigner, lui faisant un petit nid douillet dans une boite remplie de coton pour le tenir au chaud. Il avait enfin trouvé quelqu'un à qui parler, avec qui être lui-même et qui ne lui ferait pas de mal. Malheureusement, sa fratrie ne l'entendit pas de cette oreille et, sur les ordres de l'aîné, lorsque le cadet eut le dos tourné, ils s'attaquèrent au pauvre petit pokemon, s'amusant sadiquement à le torturer, en allant à lui briser les ailes et le bec, avant de l'achever d'un lourd coup de caillou dans le crâne. Lorsqu'il découvrit la dépouille de cette créature innocente, Ethaniel pleura ses dernières larmes. Quelque chose se brisa en lui. Son humanité peut-être, à moins que cela fût son cœur, ou peut-être son âme. Dans tous les cas, il en ressortit changé. Toute l'inventivité de ses frères et sœurs ne pouvaient plus l'atteindre, ils avaient fait la pire chose inimaginable et, le garçon se laissa faire, sans broncher, sans montrer la moindre tristesse, la moindre larme. Pour la première fois de sa vie, il ressentit de la haine. Une haine véritable et brûlante, avant que cela finisse par disparaître, comme tout le reste, dans un vide sans fond.

 Les années passèrent doucement, tandis qu'Ethaniel se comportait comme un zombie. Tellement était-il devenu impassible que ses persécuteurs perdirent l'envie et l'utilité de le maltraiter, le laissant presque tranquille. Oh, certes, il y avait toujours ces petits jeux qu'ils ne pouvaient s'empêcher de faire, comme l'enfermer des heures durant, lui taper le crâne quand ils passaient ou encore lui cacher ses affaires mais, cela n'avait plus la même saveur. A ses douze ans, cependant, il y eut une lueur d'espoir, lorsque son aîné quitta la maison ce qui finit par lui offrir plus de tranquillité et, en de très rares occasions, le sourire. Là où tout changea cependant, fut à ses quinze ans, lorsqu'il fit la rencontre qui changea sa vie. Il était sorti, non loin de leur village pour tenter de se faire quelques copains. L'absence de son frère avait fini par lui faire du bien, tellement qu'il avait presque fini par se socialiser. Il n'était plus cet automate sans la moindre émotion qui avait pris sa place pendant des années.  Oh, n'allez pas imaginer qu'il était capable de faire de nombreuses choses mais, ses yeux semblaient déjà capables d'émettre un quelconque sentiment, ce qui était une bonne chose. Malheureusement, il tomba nez à nez avec ses tortionnaires de l'époque de l'école qui se mirent sans doutes en tête de rattraper le temps perdu. Mais, alors qu'il prenait coups de poing et coups de pied sans broncher, se résignant à cette seule place dans le monde, l'adolescent découvrit son sauveur. Un petit pokemon, Dinoclier qui surgit de nulle part pour mettre des coups de tête féroce aux persécuteurs, avant de recevoir courageusement de nombreux coups sans vraiment broncher, comme si, ceux-ci ne lui faisaient rien. Rapidement, la petite créature finit par mettre en déroute les assaillants pour venir se préoccuper de l'enfant blessé, frottant son visage au sien avant même de lui lécher ses plaies, ce qui le fit sourire et même rire. Il ne comprenait pas. Pourquoi était-il si gentil avec lui ? Pourquoi avait-il pris tous ces coups pour lui? Ce Dinoclier appartenait à un homme d'une grande bonté, un certain Pierre Rochard, le maître de la ligue de Hoenn, ce qui impressionna grandement le garçon qui, même sans éducation savait ce qu'était un maître.  L'homme discuta avec lui un long moment, le soigna avant de lui confier ce Dinoclier qui, de toutes façons, ne voulait plus quitter le garçon.

Dès lors, sa vie changea radicalement. Terra, car ce fut le nom que lui offrit son nouveau maître, devint son bouclier quotidien. Rapidement, aucun de ses frères n'osa plus l'embêter, sous peine de prendre un coup de tête bien placé et, calmement, sa vie prit un rythme un peu plus normal et, même s'il était toujours plus ou moins l'esclave de la famille, on lui laissa tout de même un peu plus de liberté et, son sourire finit par revenir petit à petit en compagnon de son nouveau compagnon. Rapidement, il tenta de trouver des petits travaux à droite et à gauche, dans l'unique but de pouvoir partir un jour, comprenant que personne n'avait le moindre intérêt pour lui. S'il venait à disparaître, et même à mourir, une chose était sûre, la seule chose que regretterait sa famille serait la main d’œuvre gratuite. Ainsi, lorsqu'il finit par avoir suffisamment d'argent, il quitta la maison familiale en compagnie de Terra pour arpenter Kanto et faire tous les travaux possibles et inimaginables, tantôt serveur, tantôt barman, tantôt docker ou encore magasinier, tout ce qu'il pouvait faire, il le faisait, toujours aidé de son compagnon. C'est à ses dix-huit ans qu'il entendit parler pour la première fois de Miranoir, d'un bateau qui y partait. Pour lui, c'était l'occasion rêvée de s'éloigner encore des siens. Là-bas, il n'aurait plus à craindre de se retrouver face à l'un d'eux. Ainsi, une partie de son petit pactole lui permit de prendre l'embarcation et prendre une nouvelle vie.

Ses pas finirent par le mener dans la charmante, mais froide, ville de Sakai où il obtint une place de serveur dans un bar, géré par un homme moins bien honnête que ses précédents employeurs. Voyant que son nouvel employé avait tendance à tout faire sans rechigner, il lui fit justement, tout faire. Cela lui rappela tristement sa vie précédente, mais, on ne ne lui faisait pas le moindre mal et, surtout, on le payait en plus de lui offrir le gîte et le couvert dans un joli cadre. Ce pseudo-calvaire finit presque deux ans plus tard lorsqu'une femme entra dans sa vie. Ernestine de Rosalie, une femme excessivement riche, mais aussi, selon lui, la plus belle femme qu'il ait pu croiser dans sa vie. Pour une raison qu'il n'arriva jamais à expliquer, celle-ci s'intéressa à lui, en allant même jusqu'à l'acheter auprès de son précédent employeur pour s'attacher ses services. En plus d'être belle comme le jour et riche comme personne, elle était étrangement gentille avec lui. Elle le faisait travailler durement, certes, et jouait parfois avec lui, mais… Il n'y avait rien de méchant dans sa façon de faire, simplement de la malice et de l'amusement, rien qui soit malsain. Elle finit même par l'éduquer, voulant lui offrir tout ce qui lui manquait. Désormais, il vivait dans un hôtel luxueux. Il travaillait peut-être comme un forcené, mais… Cela changeait-il vraiment de son enfance ? Oh oui, les conditions étaient bien meilleures. En effet, en plus de toucher un salaire exceptionnel, en plus de manger à sa faim tous les jours, de dormir dans un lit douillet chaque nuit, on l'habillait d'une façon élégante et respectable, tout en lui offrant la possibilité de travailler avec son Dinoclier. À vrai dire, ils étaient devenus inséparables tous les deux et, si on lui en avait empêché, il aurait été envisageable pour Ethaniel, de penser à refuser la chose, tout simplement. Pour finir, le fait de travailler pour une si belle femme était agréable. Oh, il savait très bien qu'il n'avait pas la moindre chance avec elle, comme avec n'importe qui d'autre d'ailleurs. Après tout, qui pouvait bien s'intéresser à un raté comme lui ? Mais, cela était agréable de voir ses jolis yeux et sourire chaleureux tous les jours. C'est donc ainsi que sa vie commença. Sa vraie vie.

Coucou à toi cher petit frère (rassure toi je te dirais pas ça en rp, tu vas pleurer ta maman promis). Tu es parfait, tel que je l'imaginais, et j'espère que tu vas bien t'occuper de ce bébé, qui a juste besoin de bonheur. Hâte de faire des rps de folie :<3:

Toi (et tout tes futurs DC) avez été confiés à la Baie Framby, si tu lances un rp à modérer, n'oublie pas de lui envoyer le lien par mp !

→ La première chose à faire, c'est de bien remplir ton profil (y compris la feuille de personnage, tout en bas du profil), ça nous aidera à te modérer !

→ Si tu ne veux pas te faire piquer ton avatar, va le recenser dans le bottin !

→ Ensuite, va donc faire ton compte en banque ainsi que ta t-card.

→ Tu peux aussi aller recenser ta ville d'origine. Si tu es un personnage du jeu, fais le savoir ! Idem si tu es un DC !

→ Tu as également la possibilité de faire une fiche de rp ainsi qu'une fiche de lien si le cœur t'en dis. Ou même encore un journal intime ?

→ Si tu es un(e) collectionneur/se, tu peux faire ton collection par ici !

Je te souhaite de très belles aventures parmi nous, n'hésite pas à contacter le staff si tu as le moindre soucis !