collectionneurs & scientifiques — Arrivé(e) le : 10/06/2016 — Posts : 59 — Ft : elle fanning — Fiches : you fall into darkness and meet people— T-Card : t-card— Banque : money— Âge : 18 ans — Job / Hobby : walking — Couleur : #98FB98 pale green — Pokédollars : 1760 ₽ — Rp en cours : trois sur cinq | Sujet: You fall into darkness | Elisa Darkfall Ven 10 Juin - 5:16 Elisa Darkfall ft. Elle Fanning ◎ Carte d'identité ◖ NOM ◗ Darkfall. Parfaitement évocateur, tu as sombré dans l'obscurité si jeune. ◖ PRÉNOM ◗ Elisa. Tu aimes ce prénom, après tout c'est ta mère qui l'a choisi pour toi. ◖ ÂGE ◗ 18 ans, de corps peut-être. D'esprit, c'est une autre histoire... ◖ GROUPE ◗ Willia. Tout te fascine sur cette île, vivant ou non, tu as presque l'esprit d'une scientifique avertie. ◖ EMPLOI OU HOBBY ◗ Promenades. Tu y passes tes journées, du matin au soir je te suis, tu t'émerveilles d'un rien, parfois jusqu'à l'inconscience.
◎ Particularités ◖ SECRET ◗ Tu hais ta soeur. Plus que tout. ◖ TYPE FAVORI ◗ Tous les types te fascinent, même si avouons le, tu trouves que le type psy est le plus intelligent et gracieux, le plus à même de te comprendre. ◖ MOTIVATION ◗ Cette île te fascine. Du moindre bourgeon qui éclot à l'attaque d'un pokémon en furie, absolument tout t'émerveilles, te passionne, tu analyses, tu découvres, toujours plus loin, toujours un peu plus.
◖ CARACTÈRE ◗ Tu avais autrefois un sourire lumineux et innocent, un sourire qui s'est lentement fané, que tu n'affiches plus pour quelqu'un d'autre que Donovan ou pour les pokémons. C'est un peu comme si les humains avaient trahi ta confiance, les épreuves de ton enfance t'ont repliée sur toi-même, tu ne parles même plus de toi-même aux gens. Tu t'es créé une façade, ta candeur donne l'illusion que tu es restée pure, intacte, mais quiconque s'intéresse à toi verra que tu es dérangée, Elisa. Tes crises d'angoisses se sont calmées depuis que tu es arrivée ici, mais elles sont toujours présentes. Et c'est ça qui est étrange chez toi, tu es restée une gamine, mais une gamine souillée par son père et sa soeur, par les horreurs que tu as vu et entendus.
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◎ Starter | ◖ ESPÈCE ◗ Tarsal ◖ SURNOM ◗ Doudou. C'est sa mère qui le lui a offert, et il ne l'a plus quitté. Elle était toute petite, le nom est légitime, un doudou, c'est rassurant. ◖ NIVEAU ◗ 9 ◖ SEXE ◗ Mâle ◖ NATURE ◗ Timide ◖ TALENT ◗ Synchro ◖ ATTAQUES ACTUELLES ◗ Rugissement, Choc Mental.
◖ CARACTÈRE ◗ Ils ont vécus tant de choses ensembles, Elisa l'a tellement serré contre elle pour sécher et consoler ses pleurs, ses angoisses et ses démences, qu'il est comme son pilier, son dernier refuge, elle est soudée à lui, à tel point qu'elle ne parle plus que par son intermédiaire. C'est Doudou qui dit ça, qui veut ça, pas Elisa. |
◎ Histoire Tu te souviens de notre première rencontre, Elisa ? Tu te souviens comment la joie a illuminé ton visage, alors que ta mère me présentait à toi ? Tu n’avais même pas quatre ans, et à peine tu m’as serré contre toi que tu m’appelais déjà Doudou. Et depuis cet instant, je ne t’ai plus quitté. Tu as tout partagé avec moi, tes joies comme tes peines, tes rires et pleurs, à tel point que maintenant c’est moi qui parle pour toi. C’est moi qui exprime le moindre de tes ressentis, de tes paroles, qui te comprend. Oui, j’y suis le seul habilité, tu me l’as dit toi-même dans un souffle, alors que tu serrais contre toi, comme pour te protéger des bruits. Des cris de ta mère, de ta sœur, de ton frère. Oh, tu les adorais, mais tu n’aimais pas quand ils criaient ainsi, tu ne savais pas pourquoi des fois, ta mère en pleurs te prenait dans les bras et te serrait longuement, comme toi tu me serrais quand tu étais seule. Tu ne savais pas pourquoi autant que possible elle reprenait un sourire pour toi. Tu touchais ses joues trempées, tu murmurais. « Tu pleures, maman ? » Et ça repartait de plus belle, sous tes yeux interrogateurs.
Et petit à petit, les larmes de ta mère ont commencé à t’attaquer, te ronger, tu ne supportais plus de voir ses beaux yeux ravagés de chagrin, alors les crises et les sanglots ont commencés, ça a vite dégénéré. Je suis devenu ton seul refuge, la seule pierre à laquelle t’accrocher quand tu les entendais hurler et gémir. Petit à petit, en grandissant, tu avais compris ce qu’il se passait. Ta candeur, ta joie de vivre en pâtissaient, le nuage sombre planait en toi, s’étendait, toujours un peu plus, au fil du temps. Physiquement, tu restes la jolie petite Élisa, douce et fragile, innocente et vertueuse, comme ta sœur. Blanche, elle était comme ton deuxième modèle, qui remplaçait doucement ta maman, parce que tu la voyais dépérir, comme une fleur qu’on n’arrose plus, qu’on ne met plus sous les doux rayons du soleil, qu’on flagelle et qu’on coupe, brutalement. Et qui a du mal à s’en remettre.
Comme cette fois où ton père l’avait poussée des escaliers. Figée, yeux écarquillés devant l’horreur qui allait s’accomplir, tu avais regardé son corps fragile basculer, cogner contre le bois, encore et encore, jusqu’à rester en bas, comme une marionnette désarticulée. Peut-être que c’était ça. Que depuis le début, elle n’était que la poupée, la marionnette de son père. Oh dieu que tu avais peur de lui, dieu qu’il te semblait puissant, violent, tel un gourou qui agitait ses flammes au-dessus de ta famille. Et toi tu étais là, impuissante, faible, les larmes et la panique t’envahissaient dès que tu le voyais, dès que tu croisais son ombre, sa présence, à tel point qu’il te fallait quelqu’un auprès de toi afin de supporter tout ça. Surtout le souvenir de l’odeur âcre du sang qui avait empli la pièce lors du drame.
Tu ne la comprenais pas, ta mère, tu ne comprenais pas pourquoi elle continuait à faire comme si de rien n’était. Et pourtant, c’était si ironique, toi qui gardait le masque de ton joli sourire, tu lui ressemble, en fait. Tu as les mêmes yeux, le même physique, la même fragilité, alors que tu la détaillais, allongée dans son lit, à rêvasser à sa liberté. Elle était devenue comme toi, en un sens tu l’avais suivi, tu étais son reflet. Mais voir ta propre image se dégrader ne te plaisait pas. Tu ne voulais pas ça. Alors tu te battais, vaillamment, ou presque. Tu faisais comme Blanche, qui désormais remplaçait ta mère. Autant physiquement sous les coups du père, que comme paradigme pour toi. Là où la lumière de ta mère avait flétri, tu poursuivais celle de Blanche, silencieusement, comme si de rien n’était. Comme si après toutes ces années, tu ne voyais pas leurs mensonges. Ceux de Donovan, surtout, qui essayait de te préserver à tout prix. Est-ce qu’au fond il savait que c’était inutile, ton frangin ? Est-ce qu’il savait que ça te perdait un peu plus ?
Et finalement, tu as perdu ton ange gardien. Le reflet que tu avais rejeté, que tu avais laissé se briser, d’impuissance et de non volonté, tu l’avais laissé glisser entre tes doigts fins, et ta mère avait quitté le champ de bataille. Toi, tu l’esquives depuis un moment, alors ce qu’il s’y passait ne t’importait guère. Tu n’es pas allée voir ton reflet une dernière fois, mais tu as pleuré, encore. Comme chaque soir presque, la peur des ténèbres te gagnait, et tu tentais désespérément de survivre, d’avaler un peu d’air au milieu de tes larmes qui tâchaient ton visage pâle, et il me fallait de longues minutes pour te rassurer, te consoler, t’assurer que tout ira mieux si tu cesses de pleurer, que tu cesses de trembler. Quelque part, tu étais ton propre champ de bataille. Tu ne pouvais pas être partout.
Blanche aussi fuyait. Elle ne s’échappait pas dans son propre combat, elle ne fuyait pas mentalement, elle ne s’aveuglait pas, non elle partait, elle quittait la maison. Et ça t’angoissait, le reflet que tu poursuis s’en va, heureusement qu’il te restait Donovan. L’autre étincelle d’espoir qui te raccrochait à ce monde, oh, tu avais bien fait, c’est lui qui te ramènera vers la lumière. Et peut-être que Blanche avait fait de même, sombrer dans les abymes de la souffrance pour mieux remonter, plus sûrement, plus fortement. Même si pour cela, elle dût te pousser un peu plus bas dans le précipice, à cause de son sourire, ce sourire horrible, si spécial, il demeure en ton esprit comme un cauchemar, parce qu’elle ne pouvait pas. Elle ne devait pas sourire ainsi sans terminer le combat, pas seule du moins. Mais Elisa, tu l’as abandonné, le combat, tu te souviens ? Tu n’es qu’un dommage collatéral dont on ne s’intéresse pas. Tu aurais voulu se précipiter sur elle, lui hurler, lui demander ce qu’elle avait fait, alors que le corps du père, du démon, de l’ennemi heurtait le sol. Elle l’avait vaincu, toute seule dans son coin, et elle avait pris son envol, vous laissant là, tétanisés, dans son ombre. Le reflet que tu cherchais en vain, tu l’avais définitivement perdu.
Envolée, la lumière, envolées, les ténèbres. Tu demeurais dans un entre deux, tu flottais, tu recrachais de temps en temps l’eau, les épreuves qui essayaient de te submerger à nouveau, mais tu tenais bon. Tout allait tellement mieux désormais, avec la mort du démon. Tu pouvais sortir de ta cage, de ton mutisme et de toi-même pour sortir un peu, pour redécouvrir le monde. Ce ne fut pas tombé dans l’œil d’un aveugle, si vous le permettez, Donovan voyait bien à quel point l’air frais te faisait du bien. Et c’est ainsi qu’il opta pour un déménagement. Miranoir était sublime, et tes yeux brillaient à peine y avais-tu posé le pied. Tu n’avais pas été longue à m’entraîner en long en large et en travers à la poursuite de la moindre nouveauté, de la moindre plante, du moindre Pokémon, que tu contemplais avec une telle candeur, telle une gamine qui découvre le monde, ce qui est un peu le cas en somme. Tu aurais pu faire une grande scientifique passionnée de ses recherches et ses découvertes, mais tu es bien trop immature et enfantine. Je plains un peu les personnes que tu vas croiser, Elisa. À peine arrivée, tu as déjà oublié Blanche, tu l’as retranché dans un tiroir fermé à triple tour. Ne subsiste que Donovan, lui ne pourra pas être ton reflet, ni ta lumière, pour moi, il me semble bien que cette île brille suffisamment à tes yeux. Peut-être serait-elle source de ton renouveau, du retour des enfers ? Nous verrons bien.
◎ Hors rp | ◖ PSEUDO ◗ Pitch ! ◖ ÂGE ◗ 18 ans, comme la belle ◖ COMMENT AS-TU TROUVÉ LE FORUM ? ◗ 'Suis un DC ◖ ES-TU UN DC ? ◗ Doudou dit que tu es bête. ◖ UNE GÉNÉRATION POKÉMON FAVORITE ? ◗ N&B forever. ◖ UN POKÉMON PRÉFÉRÉ ? ◗ ◖ UNE SÉRIE FAVORITE ◗ Breaking Bad, même si là je suis sur AHS. ◖ MOT DE LA FIN ◗ |
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