Mal réveillé, ou mal dormis, à toi de voir. Tu patauges dans le vide. Tu suis une route qui n’est pas tracée, qui n’est pas visible. Tu te contentes d’avancer, de marcher comme ça, de voguer - entre autre- dans l'espace. Tu es de retour en Miranoir, c’est vrai. Mais tout te semble si diffèrent, si flou. Tu crois avoir déjà mis les pieds ici… dans cette ville qu’est Steukin… Peut-être avec la Team Aqua, peut-être tout seul, tu ne saurais dire. Tu soupires alors que tes pieds te trainent sur les longues routes de la cité fleurie. Minos zigzague dans tes pattes réclamant des câlins toutes les dix minutes à coups de jappement docile, tandis que Midona, sur tes épaules, le nargue en couinant et en se frottant allègrement contre ton cou et tes joues. Atlas lui. Il a pris les devants. Si Icare était un adepte des pierres, des cailloux, avec quoi il arrivait à trouver de réels messages cachés, Atlas se laisse plutôt charmé par le vivant, par des choses beaucoup plus simples ; la nature. Il est un adepte des fleurs, des plantes, du bois et surtout des coquillages. Il aime le son de la mer autant que celle de la forêt. Il trouve la beauté dans un bogue à épine, la chaleur dans un bout de branche. Il trouve l’élégance dans des coquilles vides, il sent la finesse dans chaque grain de sable. Combien de pignes de pin lui as-tu refusé avant votre arrivé en ville ? Une vingtaine ! Ou plus ! Cependant tu lui as tout de même accordé un petit tas de brindilles qu’il porte dans ses bras, tout content de sa collecte. Il prétend vouloir construire une cabane. Comment le sais-tu ? Une intuition. Rien que ça… Tu te penses fou. Malade. Tu sais très bien que cette sensation ne partira pas de sitôt, qu’elle va rester, s’accrocher, te tirer là où elle veut. Mais où est ce « où »… ? Et si jamais tu le trouve, cet endroit, ce petit truc bizarre qui te hante… que va-t-il se passer ensuite ?
Un moment d’inattention, un moment d’égarement et voilà que tu ne sens plus ce petit poids sur tes épaules. Merde. Tu te crispes. Tu paniques. Tu tâtes le haut de ta tête, par reflex, la croyant peut-être là-haut entrain de renifler le parfum des fleurs. Mais rien. Rien qu’un tas de cheveux mal coiffés à épis répétés. Atlas, sentant tes nerfs se tendre et ton cœur flancher d’inquiétude, il revient en trottinant s’apercevant à son tour de la disparition de la boule de poil sombre aux yeux bleus. Comme si tu avais besoin de ça, là, tout de suite. Elle n’en fait vraiment qu’à sa tête cette Zorua… ▬ Midona ! Commences-tu à crier, mains de part et d’autres de ta mâchoire pour amplifier ton appel. Elle a dut sentir la délicate odeur sucré de profiteroles. C’est obligé.
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Karel Ashcroft
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Sujet: Re: entrechoc. (karel) Dim 11 Déc - 16:23
entrechoc #lycaon ••• Une douche, tu en rêves. Et puis un bon repas devant la télé, au chaud sous un plaid dans le canapé du salon près de la cheminée, tes Pokémon à tes pieds. Tu es fatiguée. Si fatiguée. Il faut dire que tu vadrouilles depuis un petit moment, tu vas et puis tu viens pour tes entraînements, ou plutôt pour ceux de tes Pokémon. Tu te fais presque une loi de les sortir, et de leur offrir un peu d'exercice chacun leur tour. Cette fois, c'était pour Tezca et Saphir, la prochaine fois, ce sera sans doute Freja et Leigh … ou peut-être Shuî et Esmée. Tu n'en sais encore rien. Ce n'est pas que tu décides ça à la dernière minute, non. En réalité, quand il s'agit d’entraînement et d'exercice maintenant tu es plutôt bien organisée. Tu jauges. Tu observes. Et tu offres ces quelques heures de ton temps à ceux qui te paraissent au sein de ton équipe en avoir le plus besoin. Pour tes deux Pokémon feu, ce ne sera plus avant un moment. Ces deux là, il fallait le dire avaient atteins un niveau des plus satisfaisants. Si ton équipe avait été celle là il y a encore quelques mois … tu en aurais impressionné plus d'un au sein de la Team Aqua. Toi qui été toujours passée pour la plus faible, la plus fragile. Aujourd'hui, tes compagnons pouvaient donner du fil à retordre à n'importe qui, ou presque. C'était le fruit d'un travail acharné dont tu étais plus que fière d'ailleurs … tout comme tu étais fière de la complicité qui unissait chacun de tes Pokémon. Six créatures, trois duo. Quelques rivalités, certes, mais rien de dramatique. L'eau et le feu ne s'entendait qu'a moitié. Leigh et Freja étaient sans doute un peu trop actifs pour Tezca … c'était un peu comme dans une famille. Tout n'était pas parfait, mais tu savais que chacun aimait l'autre de façon inconditionnelle et c'est ce que tu avais toujours recherché.
Mais elle est où putain… ?! ▬ MIDONA ! REVIENS ! Est-ce qu’elle se venge ? Est-ce qu’elle te fait le coup de l’abandon, elle aussi, pour te dire : « T’as vu papa. C’est pas marrant n’est-ce pas ? ÇA FAIT MAL PAS VRAI !» Ta poitrine se serre et ta gorge s’assèche à chaque appel. Elle est maline… Elle est fourbe. Elle sait que tu paniqueras, elle sait qu’elle te fera du mal si elle venait à disparaître comme ça. Elle le sait. Elle assume. Elle essaye de te faire passer un message, de te faire comprendre que les liens, les relations, ça ne se délaissent pas comme ça. Ça s’entretient, ça se façonne, ça se fabrique à deux… Et inévitablement, ton esprit, ton cœur et tout ce qu’il te reste de souvenirs te font penser à Karel… C’est peut-être à cet instant précis, que tu réalises enfin l’ampleur de ta connerie. L’aura, ce petit truc qui chamboule tout dans ta tête te rend un tantinet empathique. Toi qui hier encore n’y comprenais rien… Tu te retrouves face à des tonnes et des tonnes de sentiments. Du remord à la peur, passant par l’amour et le désir. Tu ne sais plus quoi en faire de tout ça. Ça pèse… Ça fait mal. La Zorua avait déclenché un pouvoir plus fort que les pouvoirs de l’argent ou de la mort ; il s’agissait du pouvoir invincible des liens amoureux.
▬ Midona… ! Atlas et Minos t’aident, évidement. Pendant que le Riolu explore la cime des arbres, le Noctali renifle sous les bancs. Et toi, et bien tu continues de crier, d’appeler, de l’implorer de revenir. ▬ Ce n’est pas drôle… reviens…s’il te plait… Ah. On te regarde. On t’observe bizarrement. Tu croises le regard d’une jeune femme qui hésite à t’aborder, mais tu l’ignores et elle continue son petit bout de chemin. Tes pas se font de plus en plus frénétiques, d’un trottinement tu passes à la course, filant dans les rues de Steukin. Les gens s’écartent. Tu as arrêté de crier, d’appeler… Elle ne te répondra pas de toute façon, elle a bien trop de fierté pour ça. Tes yeux se posent sur tout ce qui serait susceptible d’attirer ta Zorua. Du stand de sucreries aux jolies vitrines de bijoux qui brillent, tu passes et repasses sans trouver la moindre trace…
Atlas lui, il a une vue imprenable sur la ville. Il a grimpé. Très haut. Beaucoup trop haut lui dirait Sir Dresseur, l’aura flamboyante de colère et de peur, mais il savait ce qu’il faisait, le Riolu. Il observe minutieusement les rues, repère les anneaux dorés de Minos sur le toit d’une maisonnette et aperçoit un peu plus loin Sir Dresseur lui-même, tournant un peu en rond de panique. Et puis là, juste là, une petite boule noire. Mais elle n’est pas seule. Une humaine, accompagnée de ses deux pokemons semble lui faire signe… En tout cas, la Zorua se rapproche en trottinant. Ni une ni deux, le pokemon combat dévale le tronc de son perchoir, griffes dans l’écorce. Il racle tout le long, s’excuse poliment et cavale vers la zone où il a aperçu Midona pour la dernière fois.Il bondit dans la végétation de la ville, la traverse en deux trois bond et surgit des broussailles, à quelque mètres seulement de la jeune femme et surtout de la renarde noire. Il jappe dans sa direction, l’appelant par son nom. « Sir Dresseur te cherche partout. » La Zorua, blotti contre la poitrine de l’humaine, y cache son petit museau sombre, oreilles rabattues. Atlas s’approche un peu, puis apparaît derrière lui son dresseur, haletant et inquiet. « Elle est là ! » aboi-il à l’intention du brun.
Toi, tu as le souffle court. Des rubans de buées s’échappent de tes lèvres. Tu cherches Midona du regard mais tu n'aperçois qu'un petit bout de sa queue dans les bras d'une femme. Comme un éclair, comme une piqûre, tes doigts se crispent sur tes paumes de mains et milles aiguilles percent ce que tu dois appeler "cœur". Tu l'as reconnu, d'un seul coup d'oeil. La présence d'un Roussil shiny et celle d'un Démolosse ne font qu'appuyer ce que tu avais déjà deviné... Le nœud de ta gorge se serre. ▬... K..Karel…
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Sujet: Re: entrechoc. (karel) Lun 12 Déc - 18:39
entrechoc #lycaon ••• C'est ça. Mais oui, enfin. Qu'est-ce qu'elle fait là, ce Pokémon ? Elle. Si douce, si adorable, si pleine de vie et d'amour. Cet amour de Zorua, cette boule de poil infiniment belle … que fait-elle là, perdue au beau milieu de cette rue, dans le froid ? Que fait-elle seule, surtout. Elle que tu as toujours vu, perché sur les cheveux ou les épaules de son maître. Ses épaules, oui. Les siennes. A lui. Ton regard se perd, tout à coup. Tu fixes le sol, alors que tu sens Tezca venir se blottir contre toi. La Zorua s'agite, elle réclame des caresses, des câlins que tu lui offres presque machinalement. Elle semble heureuse de te voir et toi, toi tu es surprise. Toi, tu es perdue. Tu n'oses même pas te redresser. Tu restes immobile, là, agenouillée sous les regards interrogateurs des rares passants qui bravent le froid de cette fin d'automne. Pourquoi maintenant, hein Midona ? Qu'est-ce que tu es ? Un signe du destin … ? C'est ça. Tu veux faire comprendre quelque chose ? Ou alors es-tu simplement une annonciatrice … ? Voilà que tu frissonnes à cette simple pensée. Et s'il … Oh. Un grognement. Près de toi, tu sens les muscles de Tezca se tendre, tu sens Saphir passer à côté de toi aussi, se placer devant. Alors tu lèves les yeux. Enfin. Et tu fixes. Droit devant. Là. Au loin. Un Riolu.
Tu ris. C'est nerveux, bien sûr. Il n'y a rien de drôle … tout est simplement si flou, si étrange tout à coup. D'abord Midona, que tu reconnais. Et puis ce Riolu. Tu ne le connais pas lui, ce n'est pas Icare. Icare avait évolué. Tu t'en souviens, c'était un fier Lucario, la dernière fois que tu l'as vu. Et pourtant, cette coïncidence est troublante. Si troublante qu'elle semble insuffler en toi comme quelques vapeurs de folie que tu peines à contrôler. C'est une blague, c'est ça ? On se joue de toi. Quelqu'un s'amuse, quelqu'un te torture. Quelqu'un t'effraie, aussi. Parce que oui, tout au fond tu prends peur. Tu paniques. Si bien que tu ressers ton étreinte sur Midona, alors que tes Pokémon se tiennent prêts devant le petit Riolu à l'air un peu menaçant. Tu baisses de nouveau le regard. Tu abandonnes la scène des yeux, confiante. Il ne t'arrivera rien. Tu es si bien protégée, là, maintenant. Tu essaies tant bien que mal de chasser tes suppositions stupides de ton esprit. Rien ne va plus, bon sang. Pourquoi, dis moi, par Arceus … dis moi. « Pourquoi … ? »
Tu as le souffle court. Autant de fatigue que de stupeur. Est-ce encore un coup de Midona ? Peut-elle, à son âge, créer ce genre d’illusion ? Peut-elle te tromper ainsi, aussi malicieusement, aussi vicieusement ? A-t-elle un pouvoir aussi fourbe… ? Tu veux y croire… Franchement. Tu cherches à te persuader que ce qu’il y a devant toi n’est autre qu’une illusion trompeuse, qu’une image factice et douloureuse… Mais sa voix, bien réelle, froide et sèche, te parvient comme une lame au cœur. Poignard de lettres, lancé sans finesse. « Lycaon. »Ton nom, craché de colère. Il n’avait pas été doux, il n’avait pas été rieur… Ce fut simplement lourd et venimeux… Blessant, tout au mieux. Elle n’avait pas crié. Elle n’en avait pas eu besoin. Il te suffit de regarder ses yeux pour subir ce qu’elle ressent. C'est si fort, si vrai, si net. Chamboulement intérieure, éclair de troubles et d’émotions. Si tu avais pu croiser la joie et le bonheur simplet il y a de ça quelque jours, voilà que tu faisais face à l’aigreur, à la tristesse et à la rancœur. Tous autant qu’ils étaient, ces sentiments étaient froids. Glacials. Et ils t’étaient tous destinés. Ils étaient pour toi et toi seul. Crucifié par ces quelques lettres projetées… Mis au fer. Muselé. Tu ne recules pas. Tu ne bouges, ni ne parle. Tu te sais juger. Tu es résolu à toute forme de sentence. Tu n’es pas en mesure de te défendre… Et après tout, pourquoi le ferais-tu ? Tu es coupable. Coupable de mille choses. Coupable pour avoir fui, coupable pour n’avoir rien dit, coupable pour abandon, coupable pour toutes les larmes versées et celles à venir. Tu as brisé tant de liens, des liens unique, des liens qui vous unissez… Mais tu crois encore à un fragment oublié, délaissé, juste là, quelque part, à réparer, à façonner… à reconstruire. Futile, n’est-ce pas ?
Karel s’approche. Pas de fuite cette fois, rien si ce n’est la douloureuse attente. Elle est là. Juste là. Devant toi. Tu supportes difficilement son regard. La peine est lisible dans chaque teinte de ses yeux. Du chagrin en pagaille, accoquiné à de la haine. Chimère d’émotions aux crocs et griffes aiguisés. Elle dépose la Zorua sur le sol, simplement, délicatement. Midona proteste. Evidemment. Mais aucun de vous ne l’entend réellement. Puis une main levée, que tu sais déjà piquante, s’abat sur ta joue avec violence. Puis une autre. Suivis d’une série qui se fait de plus en plus agressive. Rien ne s’échappe de ta bouche, pas même des grommellements plaintifs. Tu es devenu silence. Que Karel te frappe. Encore et encore. Qu’elle te frappe pour l’éternité. Tu y es préparé. Tu t'attends déjà a voir la jeune femme tourner les talons, partir sans se retourner, te laissant seul, toi et ta joue en feu... Mais au lieu de ça, elle fond en larme. Toi qui t’étais juré de ne pas bouger, de ne rien dire ou faire face à son jugement, tu te sens soudainement très bête. Tu pensais la colère plus forte que la tristesse… et tu t’étais trompé. Encore. Tu agis alors. Subitement. Sans contrôle ni retenu. C’est instinctif. Tu la prend dans tes bras, et vient déposer ton visage dans un creux d’épaule. Tu serres, tu trembles. ▬ Je suis… tellement désolé...Tellement... La toucher te semble sacrilège. Car à cet instant précis, mieux qu’avec les yeux, tu ressens l’intégralité de son aura dévastée. Sa peine est grande, tu peux la sentir à travers toi, frétillante d’agonie. Un véritable crève-cœur. Tout autant que sa colère qui te grignote l’âme. Tu sens monter des sanglots, que tu retiens au mieux, laissant simplement transparaître des soubresauts. Tu trembles d’un peu de tout. De peur, de froid, de douleur et d’émotions. ▬ Pardonne moi...
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Sujet: Re: entrechoc. (karel) Mar 13 Déc - 23:18
entrechoc #lycaon ••• Finalement, tu es comme ça. C'est comme ça avec toi. C'est toujours le négatif qui l'emporte. Comme ce jour là, sur le bateau. Avec Sarah. Tu essais tant bien que mal d'oublier, mais c'est le genre de chose qui reste là, gravé au fond de toi. Tu as bien failli la tuer. C'est un fait. Peut-être qu'elle avait cherché … elle a provoquer ta colère. Et toi, tu passer tes doigts autour de sa gorge. Tu as serrer. Serrer. Jusqu'à ce qu'on t'arrête. Jusqu'à ce qu'on t'emmène loin d'elle, loin de tout ça. Et aujourd'hui, c'était la même chose. Tristesse, haine. Un reste d'amour pourtant. Et ce qui ressort, c'est ta rage et ta colère. Tu frappes jusqu'à n'en plus pouvoir, tu frappes jusqu'à sentir la fatigue, l'épuisement. Jusqu'à te mettre à pleurer, tout simplement, parce que tu ne peux rien faire d'autre que ça. Pleurer. Parce que ça fait mal. Le voir. Le revoir. Toi qui avait tout fait pour t'y faire, t'y habituer .. à son absence. Il était parti. Et tu t'étais enfermée dans une coquille pour éviter de trop souffrir. Tu t'étais préservée, mais là. Là, c'était trop. Là, toutes tes défenses venaient tout simplement de sombrer, s'écrouler. Un vulgaire château de cartes emporté par le vent. Et lui … lui, il ne dit rien. Pas un mot. Il reste silencieux pendant que tu te déchaînes, et puis lorsque tu pleurs, lorsque tu t'arrêtes, il s'approche. Il efface le peu de distance que tu as laissé entre vous deux et il te sert contre lui. Il cale ta tête contre son épaule, ton visage tout contre son cou, il passe ses bras autour de toi. Comme avant. Alors tu pleurs. Encore. Tu te laisses aller à ces quelques larmes, à tes sanglots incontrôlables, incontrôlés. A quoi ça sert ? Partir, pour mieux revenir. Comme ça. Sans même t'expliquer. Et puis réapparaître. Toujours sans un mot. Du moins jusque là …
La confusion revient. Elle t’étrangle, te presse, t’écrase. Tes sens s’éveillent, bouillonnent devant ce trop-plein d’émotions. Tu n’arrives pas à te décrocher. Non. En vérité tu ne veux pas. Tu veux rester là. Pendant des heures. Pendant des jours. Juste là. Rien que là. Le temps d’une vie. Mais toi ce que tu veux, on s’en fou. Elle s’en fou. Elle a la haine. Elle te déteste. Elle te hait. Tu le sais. Tu le sens au travers de son manteau, au son de ses larmes, à la douleur de ses coups. Ce n’est pas si difficile à comprendre. N’importe qui y arriverait. Même toi. Alors tu resserres un peu plus. Confus et égoïste. Et dire que hier encore tu ignorais tout ce mal que tu avais causé... Aujourd'hui tout te retombe dessus en cascade froide. Tu étais parti sans te retourner, happé par une force que tu ne contrôlais pas. Que tu ne contrôle pas. Une force qui te terrifie…Tu as eu peur d’en parler. Toi si froid, toi si fort… être réduit à la panique, cela t'avait été insupportable. « Tu es parti. » Alors oui, tu avais suivit ton propre chemin. Seul. Et tu regrettes. Amèrement. Bien entendu, tu n’as pas oublié tout ce qui s’est passé. A Hoenn. Au bateau…C’est gravé en toi et tu peux sentir, perdu au fond de Karel que ça l’est aussi pour elle… Mais c’est tellement petit… tellement fin et fragile…Si tu venais à t’écarter tout s’effac-
Elle recule un peu. Ah. Main posée sur ton torse. Elle te pousse. Non! Reste... « Tu m'as abandonnée. » Je n'ai abandonné personne... je... ▬ Je ne voulais pas... Et pourtant... Une semaine… Un mois. Deux mois. Peut-être trois. Rien que ça. Pas de nouvelle, pas de lettres. Rien, le vide, le néant. « Je sais pas si … Tu … Pourquoi ? » Son regard te fuit. Elle semble fixer ses pieds, les tiens… le sol froid, peut-être même Midona qui s’est lassée de couiner. ▬ C'est compliqué... C'est toujours compliqué avec toi. Il y a toujours quelque chose qui ne va pas. Quelque chose qu’on ne comprend pas... Finalement, sa main posée sur ta poitrine, tu la saisis. Avec celle mordue, mâchouillée, blessée par son pokemon, grignoté par la Zorua... Cette main à petites cicatrices, cette main à pêchés, elle s'enroule autour de la sienne. Tu forces un lien, un contacte. Vos doigts s'entremêlement. Et puis tu t’agenouilles, voulant à tout prix capter ses yeux. Regarde moi je t'en prie... ▬ Je regrette les décisions que j’ai prises…Je regrette tellement... Je ne voulais pas partir... Je ne voulais pas te laisser... Je...Ton Riolu s’approche, venant poser une patte sur toi, reportant son regard sur l’humaine. J’ai déjà perdu Icare…Ne me laisses pas te perdre…
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Karel Ashcroft
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Sujet: Re: entrechoc. (karel) Mer 21 Déc - 21:58
entrechoc #lycaon ••• Tu ne sais pas. Tu ne sais plus. Encore hier, si on te l'avais demandé tu aurais sans doute été certaine de la réponse : tu l'aurais envoyer sur les roses. Rien que pour lui faire mal tout comme il t'avait fait mal. Mais là … là, c'est différent. La théorie vient se heurter à la pratique, et tout est si différent. Tout s'entrechoque. Tout est si violent à l'intérieur, une véritable tempête, et là, pourtant devant toi. A l'extérieur. Tout est si calme, si plat. Et ces quelques mots. ▬ Je ne voulais pas. Pourtant, il l'a fait. Pourtant, il est parti. Il serait resté, s'il l'avait vraiment voulu. C'est aussi simple que ça, pour toi. ▬ C'est compliqué... Ah. Bah tiens. C'est facile, ça. Et pour toi, alors ? Ça n'a pas été compliqué, peut-être ? Tu l'aimais. Et du jour au lendemain, on t'apprend qu'il n'est plus là. Qu'il a quitté l'île, tout simplement, comme ça, sans un mot. Il ne t'a rien laissé. Rien dit, rien expliqué. Il s'est envolé. Tu ne sais même pas où il a été, ce qu'il a fait, ce qu'il a vu … Tu ne sais rien, et c'est sans doute encore plus douloureux, de se répéter de telles choses. « Bien sûr. » Lâches-tu. C'est pas comme si tu n'avais pas l'habitude, avec Lycaon. Compliqué, c'est son mot ça. Lycaon Compliqué Hartmann. C'est sans doute son nom complet, celui qui figure sur ses documents d'identité. C'est une seconde nature pour lui, de faire dans le compliqué. Alors c'était ça. Il était là, il était de retour … et c'était tout. Il n'avait pas prévu la moindre petite explication. Des excuses, tout juste. Rien de plus. Des mots qui s'envolent, que tu entends, que tu comprends mais qui au fond, t’indiffèrent totalement. Tu aurais voulu tellement plus. Tu aurais aimé savoir. Qu'il te raconte, qu'il ait au moins une seule bonne raison. Mais rien. Rien du tout. Le néant.
« Bien sûr. » Tranchant, indifférant, frigide. Un ton irrité bien spécifique. Le seul véritablement capable de te blesser. Tu déglutis. Tu sens tes épaules s’affaisser, s'écrouler. Ton cœur rappe contre ton thorax, gratte, palpite à n'en plus pouvoir, ne supportant plus cette immense pression. Il va exploser, s'éparpiller ici et là.... C'est à peine si tu sens le froid de l'hiver te mordre la peau. Non tout ce que tu devines est la chaleur de ses doigts entre les tiens. D'ailleurs, voilà que tu les bloques, les étrangles avec une force désespérée. Un écho machinal se répète en boucle dans ton esprit : Ne me laisses pas. Pardonnes moi... Tant d’égoïsme dans tes pensées, que le petit Atlas finit par laisser sa patte glisser le long de ta jambe pliée. Il te comprend. Pas comme Icare... Mais il y a dans sa propre aura des particules câlines et douces, de quoi te calmer, t’alléger l'esprit. Karel ne ressent pas tout ça, toute cette peur qui t'habite, qui déchiquette cette image si sérieuse et froide que tu t’obstines à montrer. Tu n'es pas aussi fort qu'elle le croit, pas aussi mature, pas aussi courageux... Tu as suivis tes instinct, alors que tu aurais peut-être pu les combattre... Leur faire face, ralentir leur conquête. Consumé par l'aura, par cette chose qui te dévore de l’intérieur. Il s'agit d'un feu sacré bien trop lourd à porté. Tu n'as pas demandé à être comme ça. Tu n'as d'ailleurs jamais entendu parlé de ce genre de phénomène. Ni ton père, ni son père avant lui et encore moins ta mère n'a un jour eu le « privilège » de sentir cette chose grouiller sous ta peau et se saisir de ton cœur avec appétit.
« … Où est Icare ? » Ah. Une larme, discrète, se fraye un chemin au coin de ton œil droit, froncé, tout comme le gauche, de tristesse. Atlas aboie en direction de Karel. Ce n'est pas méchant, juste brisé de pitié. Il jette un regard à Sir dresseur et se retourne vers l'humaine avant de venir lui enlacer la jambe. Un câlin pas comme les autres. Une étreinte spéciale capable de partager un tout tas de chose et surtout la souffrance de son dresseur. C'est vraiment minime mais c'est là, transmit via l'aura, à petit dose... ▬ Je... C'est de ma faute.. Il... Ils me l'on prit et puis... Je ne sais pas ce qu'ils en ont fait... Si il est enfermé... si... si ils l'ont...eutha...tha... Le mot reste bloqué dans ta gorge. Tu secoues la tête, essayant au mieux de chasser ces horribles images de ton esprit. Tu as baissé les yeux, crispé, tremblant. Tu sens presque tes doigts glissés sur la peau de Karel et pourtant tu persistes a t'y accrocher. Puis sous sa demande, sous sa petite voix suppliante, tu cèdes. En peine, en presque pleure, tu parles fort, tu craches ce que tu as sur le cœur et tout le monde vous regarde. Toi tu ne vois rien, ne ressent rien si ce n'est ce poids mort contre ta poitrine. ▬ Je ne sais pas ce qu'il m'arrive... ! Je n'ai pas voulu partir, je n'ai pas voulu faire ça a Icare. Je n'ai jamais voulu t'abandonner... Tu finis par te redresser, jambes flasques et forces Karel dans une étreinte. Toi qui n'es pourtant pas tactile de nature... Atlas resserre à son tour sa prise sur le mollet de Dame la dresseuse. Vous êtes tout les deux collés à elle, perdus et confus.
▬ Je suis rentré chez moi... a Kalos. Tu fais une pause, ravalant de possible larmes et viens fourrer ton nez froid dans les plis du manteau de Karel. Je ne sais même pas pourquoi j'y suis retourné, je déteste cet endroit... ! Mais... j'ai très peu de souvenir de ce que j'ai fais... et... d'après le rapport de police j'ai attaquer ma mère et ravager l'aquarium de Roche-Sur-Glypphe avec Icare... On a tout détruit. Tout.
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Tu es faible... minable. Il n'y avait qu'a te regarder, te détailler, suivre les cernes de fatigue qui se sont creusées sous tes yeux durant ces deux derniers mois. Tu ne dors pas, ou peu. Il t'arrive de vomir, d'avoir la tête tantôt vide, tantôt écrasée par une force invisible. On dirait que tu subis une transformation continue, lente et douloureuse. Une métamorphose de l'esprit. A l’intérieure sa bouillonne autant que ça crépite. Mal et plaisir étroitement liés. Tout les jours un peu plus. Tu sais qu'il y a quelque chose qui cloche avec ton corps. Tu ne comprends pas d'où ça vient, ni même comment ce truc à réussis a se frayer un chemin jusqu'à ton cœur. Il y avait donc la douleur du cœur qui se vrille et qui emporte avec lui tes tripes déjà vide de ton non appétit. Celle de la tête qui gronde et de la gorge qui se noue. Et puis il y avait le plaisir du renouveau, du pur qui chasse le trouble, le lascif et le corrompu. Il y avait comme un semblant de purge. Si ta peau venait à s'effriter – telle la mue d'un Seviper- tu n'en serais pas surpris... Était-ce pareil pour le pokemon ? Subissaient-ils, eux aussi, durant leur court transformation toutes ces choses... ?
Tu soupires, tout conte Karel. Si ton souffle passe au travers de ses vêtements ? Allez savoir. Tu la sais juste là, tout près de toi, assez près pour réussir à te reposer, visage enfouis dans son manteau. Tu fais du mieux que tu peux pour ne pas pleurer, c'est donc une série de sanglots silencieux, en minuscule soubresaut qui se manifestent. Car oui tu persistes. Il est déjà trop tard et tu le sais, mais tu ne veux pas craquer, pas complètement, pas ici... pas dehors. Alors que tu serres toujours la jeune femme contre toi, voilà qu'elle répond à ton étreinte. Elle bouge, se faufile d'avantage si c'est possible contre toi, soulevant ses petits bras pour venir t'enlacer. Tu souris. Un peu sauvé, un peu rassuré, un peu libéré en quelque sorte. On dirait un enfant, avec ce dos saccadés de petits tremblements. Tu as l'air si fragile et perdu. « Je suis désolée. » Tu fais non de la tête, doucement, frottant ta frimousse fatiguée dans le creux de son épaule. Non. Elle n'a pas a s'excuser. Tu parles dans ses vêtements, tu marmonnes, mais ce n'est pas compréhensible. Elle te dit d'oublier les explication et tu te contentes du silence, de forcer un peu plus ton menton contre sa nuque avant qu'elle ne se recule. Par chance, elle ne part pas. Non. Elle reste là. Juste là.« Je suis là … » Pour toi. Sa main se lève mais tu n'as d'yeux que pour son regard et te fiches de voir ses doigts se glisser dans ta crinière brune. Tu la laisses faire, la mine abattue. Elle ne compte pas t'abandonner et tu ne peux que la croire. Karel n'est pas comme toi, non. Elle, elle ne partirait pas...Ne fuirait pas, n'abandonnerait personne. Ah. Karel. Admirable, comme toujours. Forte, comme au premier jour. Tu as honte d'être dans ton état et finis par baisser les yeux... Te sentant simplement lamentable. Ta main à cicatrice vient masser ta nuque avant de venir faire pression sur ton visage. Là encore, tu acquiesces, silencieusement, ne laissant échapper qu'un minuscule « Hmm » en guise de réponse.
Tu n'as nul part où aller de toute façon...
Atlas fini par délier ses petits bras de la jambe de la dresseuse et sèche ses larmes d'un revers de poignet à ta suite, t'imitant. Midona, qui s'était posée là, couine dans ta direction, un peu trop confuse. Tu renifles et la prend dans tes bras venant poser un bisou esquimau sur son petit museau. ▬ Ne t’inquiète pas, je vais mieux.Faux. Tu te sens toujours aussi misérable. Et puis... malheureusement, c'est loupé, elle est inquiète la princesse et elle léchouille ce qu'il peut rester de salé sur tes joues. Tu redresses la petite renarde dans tes bras, la plaçant délicatement sur ton torse : ▬ Tu habites ici maintenant... ? Inutile de parler de la Team Aqua. Tu la sais défaite, détruite, anéantie et a vrai dire ça ne te dérange pas. Tu as d'autres Miaouss a fouetter que de te soucier d'Arthur et de toute la clique....Tu masses ton front, ta tempe douloureuse et suis simplement Karel dans les rues. Tu sens ton ventre se retourner et tu commences à traîner de la patte. Tu as vraiment l'air mal en point...
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Karel Ashcroft
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Sujet: Re: entrechoc. (karel) Jeu 23 Fév - 21:48
entrechoc #lycaon ••• Et quoi ? Oui, ça va. Tu le sais, que tu as céder, finalement. Oh, elles étaient bien belles tes résolutions de fille en colère. Les trucs bien cliché. Si tu le revoyais ? Tu comptais l'ignorer royalement. Et s'il venait vers toi ? Tu le repousserais. Mieux, tu ferais peut-être même semblant de pas le connaître, et puis dans le pire des cas, tu laisserais sans doute éclater ta colère, peu importe l'endroit ou le moment avant de le planter. Comme ça. Pour ne finalement jamais le revoir. Parce que c'était facile à dire, facile à s'imaginer, quand la colère venait à gagner un cœur … elle semblait rendre les choses évidentes. C'était sans doute un mécanisme d'auto défense, plutôt efficace, un moyen de se rassurer. Ouais, mais dans la pratique, les choses étaient forcément bien différentes. Dans la pratique, dans la vraie vie, il y avait le passé, les sentiments. Il y avait ce que tu étais, et ce que tu resterais à jamais ; une fille avec un cœur un peu trop fragile. Tu ne pouvais pas endurer la douleur des autres, tu prenais en pitié les inconnus, alors forcément lorsqu'il s'agissait de quelqu'un de ton entourage c'était encore pire. Et lorsqu'il s'agissait de quelqu'un de cher, de très cher à ton cœur … c'était tout simplement intenable pour toi. Alors oui. Tu étais bien évidemment toujours en colère. Non, tu n'avais rien oublié, et non, tu n'avais pas encore pardonner, encore moins passer l'éponge sur tout ça mais voilà, il était évident que ce n'était ni l'endroit, ni le moment pour régler tes comptes avec Lycaon actuellement. Non seulement parce qu'il faisait froid, ici, au milieu de la rue et des passants, mais parce que ça ne regardait personne d'autres que vous, que ça ne regardait surtout pas cette vieille dame qui venait de passer à tes côtés et que tu commençais à connaître, assez pour la saluer tous les matins du moins, et échanger quelques mots à l'occasion. C'était pas le moment … simplement, il suffisait de regarder l'homme pour se rendre compte de son état. Tu ne pouvais pas profiter de la situation. Ton but, n'était pas de le détruire, ou même de l'enfoncer. Alors, tu attendrais qu'il aille mieux pour reprendre le dialogue et ré-aborder le sujet. En attendant … tu te sentais obligée de l'aider. Tu ne pouvais pas le laisser là, et rentrer tranquillement. Alors, tu ne lui laisses pas le choix. Tu t'imposes. Il va te suivre. Au chaud. Et à la maison, tu aviseras. « Hmm . » Bon. Il n'a pas l'air convaincu, tu le vois. Tu le sens. Sans doute est-il un peu gêné, maintenant. C'est bien du Lycaon, ça. Et tu soupires, lorsque le petit Riolu à son tour, s'éloigne un peu de toi pour reprendre ses esprits. Tu soupires de soulagement. Même si tu sais que rien n'est réglé. Pas encore. Et que les ennuis ne font probablement que commencer mais … t'es Ranger maintenant, après tout. C'est ton boulot d'aider les autres, aussi. C'est une motivation de plus.
Tu te retrouves à fermer les yeux. Un peu de fatigue, un peu de confusion, un peu de peur. En réalité, un peu de tout. Tu te contentes de marcher, de mettre un pied devant l'autre, de garder un semblant d’équilibre. Mais tu ne regardes pas où tu vas. Non, tu n'utilises plus tes yeux, tu tombes dans une sorte d'état second. Plongé dans l’inconscience tu ne ressent plus le vent froid balayer ton visage, ni n'entend les couinements de ta Zorua. Tu n'es juste plus vraiment là. Tu as posé une question et pourtant tu n'entends pas la réponse. La logique t'apporte d'avantage de soutient en te forçant a croire que maintenant, elle vit ici, à Steukin. Normal. Jusqu’à présent c'était la team Aqua sa maison... C'était normal qu'elle s'en trouve une autre, toute seule. Un soupire s'échappe, a moins que ça ne soit un râle de douleur au vue de cette grimace qui s'empare de tes traits. Midona se blottie un peu plus, inquiète de ton état. Tu n'étais pas comme ça hier et bien que tes nuits sont relativement longues pour ne pas dire interminables, tu gardais un semblant de vie graver sur la frimousse. Hors là. Tu semblais déjà mort, rogner par cette chose sans nom.
Tu t’arrêtes quand elle s'arrete, yeux mi clos, baissés vers le sol. Elle redresse ton visage, glissant sa main contre ton front. C'est a peine si tu la sens, cette main. Est-ce qu'elle te touche ? Tu ne sais pas trop. Ton coeur te dit que si, tandis que ton cerveau te crie que non. Tu es confus. Elle te saisis alors la main et là, bizarrement, tu sens son touché plus que tout autre chose, comme un lien solide. Comme si cette chose ne s'en prenait qu'a ta tête, laissant ainsi le reste de ton corps réceptif à tout contact. Un ▬ Ah... brisé d'un souffle laisse comprendre ta « surprise ». Si tu as l'impression de porter un collier pesant, alors sur tes lèvres se trouve également une muselière, scindant tes possibles paroles en marmonnements inaudible et autour de tes yeux sont installées des œillères.
Il fait sombre, même si Karel allume la lumière de son appartement. Tu te laisses guider et fini installé sur un canapé. Tes yeux se lèvent et la chaleur de la pièce se charge de chasser la brume de ton regard. Tu regardes un peu tout. Un peu la table basse, un peu les vêtements éparpillés, un peu Karel qui dépose son manteau sur le dossier du sofa. Elle te propose un truc à boire mais au vue des divers fringues se baladant ici et là tu préfères prendre appuis sur l’accoudoir et tentes de te lever, mâchouillant une réponse. ▬ I-il serait peut-être pl-plus... judicieux que je ne restes pas longtemps ic- Ah. La toux reviens. Depuis votre conversation ton état n'a eut de cesse de se dégrader, comme si la « maladie » avait passé un nouveau stade. Mais tu n'en démords pas, attention ! Tu es toujours là, dos voûté, entre le levé et le assis. T'es mignon comme ça. Petit Atlas vient bien entendu t'aider, et Midona renifle dans les creux du canapé...De toute façon, tu ne peux sûrement rien avaler, là, tout de suite...Et... imaginez si le « monsieur aux jeans et chemises froissées » qui vit ici reviens... Tu n'es pas en forme pour te permettre une quelconque bataille...
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Karel Ashcroft
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Sujet: Re: entrechoc. (karel) Sam 25 Fév - 16:39
entrechoc #lycaon ••• C'est le bazar. C'est souvent le bazar, en réalité, lorsque Jahan n'est pas dans le coin. Parce que toi et le rangement, ça fait quelque chose comme trois cent cinquante deux. Tu as une sainte horreur de ça, même si au fond, tu pourrais le faire. Après tout, ce serait même tout à fait normal que tu t'en occupes. C'est que te dirais ta mère, cette gentille dame que tu adores mais qui demeure encore aujourd'hui affreusement vieux jeu serait du genre à te balancer à la figure que c'est toi, la jeune femme, et que tu vis chez ton frère, cet adorable jeune homme qui a pris la peine de te faire de la place chez lui … par conséquent, il serait sans doute, selon elle, logique que tu prennes la charge des tâches ménagères surtout en son absence. Mais ça, c'était sans compter sur ton caractère, et sur ta flemme. Tu n'avais pas été habituée à tout ça. La Team Aqua avait été une famille plutôt laxiste et étrange durant bien des années, tu avais quitter le cocon familial et les bonnes attentions de ta maman, pour une structure loin d'être équilibrée, mais qui ne t'avais pas forcée le moins du monde à te responsabiliser. Par conséquent, tu ne trouvais pas dérangeant de laisser traîner quelques affaires au salon, ou dans la chambre, voir dans la salle de bain, encore moins de laisser la moitié de la vaisselle dans l'évier, dans l'attente que tu te décides à y toucher par nécessité plus que par envie ou réelle prise de conscience. Pourtant … maintenant que tu regardes autour de toi, tu aurais presque honte. Il fallait dire que tu n'invitais jamais personne ici. D'abord parce que c'était chez ton frère, pas chez toi. Et puis, parce qu'en fait, tu n'avais personne à inviter. Ce n'était pas comme si tu avais des tas d'amis ; loin de là. Lycaon était la première personne extérieure que tu faisais entrer ici, et tu le faisais par nécessité, dans l'urgence. Parce qu'au fond, tu n'avais pas le choix, parce que soyons honnête … les choses ne se seraient sans doute pas passées ainsi s'il n'avait pas subitement paru si mal en point. D'ailleurs, les choses semblaient aller de mal en pis. Tu venais pourtant de l'installer tranquillement dans le canapé, dans l'espoir qu'une pause suffirait à lui rendre quelques couleurs, mais … sans succès. Bien au contraire. Plus les minutes passaient, plus il semblait aller mal.
Après ta question, tu avais finalement entrepris de ranger un peu. Ou plutôt de déplacer le bazar d'un endroit, à un autre. Pour … regrouper. Centraliser. T'occuper les mains surtout, et l'esprit. Faire en sorte de paraître tout à fait normale, alors que rien n'allait correctement et que tu étais totalement déboussolée maintenant. Offrir quelque chose à boire, c'est tout ce que tu avais trouver pour ne pas rester muette comme une tombe. Tu ne voulais pas rouvrir les sujets douloureux, tu voulais le laisser souffler, le laisser se reposer, mais il fallait être réaliste, les choses avaient changées et tu n'avais pas le cœur à te lancer dans les discussions que tu aurais pu jadis engager avec Lycaon. Ce n'était pas définitif, sans doute. Mais actuellement, ce n'était pas possible. Tout simplement. ▬ I-Il serait peut-être pl-plus...judicieux que je ne restes pas longtemps ic... Et puis une quinte de toux. Tu te retournes rapidement, et puis tu soupires lorsque tu le vois debout, à demi debout, en réalité. Tu fiches le tas de vêtements que tu as dans les bras dans un coin. Judicieux. Tu parles. « Oh. Et donc, tu comptes … rentrer chez toi, maintenant, à pieds, dans cet état. » Logique, oui. Comme si tu allais le laisser faire, alors que tu te doutais bien qu'au bout d'une série d'une dizaine de pas, il s'écroulerait sûrement. « D'ailleurs, c'est où chez toi ? » Ouais d'abord. Il traînait, dans les rues de Steukin. Il vivait en ville, lui aussi ? Ou alors n'était-il que de passage ? Rah, peu importe au fond. Tu fais quelques pas dans sa direction. « Décidément, ça devient une manie de me fuir. » Et bim. C'était gratuit. Et méchant, mais ça, tu t'en étais rendu compte bien trop tard. Maintenant, tu ne pouvais que regretter tes paroles pleines de venin. Et soupirer, lourdement.
Tu ne vois pas a trois mètres. C'est contraignant. De Karel, de moins ce que tu arrives a percevoir, tu ne vois qu'une fine silhouette floutée en fond de salle. Elle bouge, gesticule, se baisse et se relève.... Tu essayes de détailler ses formes, de mettre une couleur sur ses vêtements, par curiosité, mais rien à faire, tu es comme devenu aveugle. A la place, tu vois la fameuse silhouette se colorer de bleu, et de rouge... Un vilain mélange qui fini par t’apparaître comme du violet. Tu ne comprends pas et à vrai dire tu ne cherches pas a comprendre. Tu as trop donné ces derniers mois. Malgré tes efforts pour te redresser, ta toux te calme net, te fige membres et surtout poitrine. Tu as soudainement l'impression de te noyer, de couler. Le sol sous tes pieds devient mou et glissant à la fois. Tu te penches main droite saisissant l'accoudoir du canapé. Tes doigts s'y planteraient volontiers, tellement l'effet était réel et poignant, mais tu n'en as pas la force. C'est la présence d'Atlas, pattes posées sur ton genoux qui semble t'empêcher de tomber. Tu essayes de reprendre ton calme, de reprendre une respiration saine, mais quand ce n'est pas la vue qui te joue des tours, c'est l'ouïe qui part en vrille. Un sifflement, strident et dévastateur, similaire au son d'une fourchette que l'on fait grincer sur une assiette. Ça t'arrache une grimace. Une horrible grimace. Puis le bruit s'épuise, pour laisser Karel parler. Tu as peine à tendre l'oreille, encore entrain de te battre contre tes jambes flageolantes.
« D'ailleurs, c'est où chez toi ? » Tu as l'impression de t'enfoncer dans le parquet mais tu arrives a redresser un peu les yeux. Toujours aussi flou. Tu ne réponds pas, un silence suffit pour lui faire comprendre que tu n'as pas de chez toi... Mais est-ce vraiment Karel au final ? N'est tu pas perdu dans une espèce de mauvais rêve comme tu en fais souvent quand tu arrives a fermer l’œil... ? « Décidément, ça devient une manie de me fuir. » Ah. Non. Karel n'est pas aussi méchante dans tes rêves. Ça fait mal ce qu'elle dit là. Beaucoup trop mal et pourtant tu trouves le moyen de sourire, d'échapper un rire pathétique ▬ Aha... Trop la rigolade Lycaon. Vraiment trop de quoi se taper une barre. HAHAHAHA. Le fun absolu. Puis, d'un coup, le flou devient visible et Karel apparaît devant toi. Sans mentir, tu ne l'avais pas vu venir et lâche un grognement quand elle pousse sur tes épaules. Tu n'as plus aucune force et te laisses aller dans le canapé, tombant comme roche lourde. « Arrête de fuir, et acceptes que je puisse t'aider un peu. Pour une fois. » ▬ Hmm.... Ta nuque vient se placer contre un coussin et l'un de tes bras viens désespérément cacher tes yeux. Si tu étais aveugle il y a de ça deux secondes, tes yeux étaient soudainement devenus hyper-photosensibles et l'ampoule scintillante du plafond était devenu un rayon destructeur. Ton corps fait vraiment n'importe quoi..
Un râle de fatigue, et tu te retournes vers Karel, sentant qu'elle est là, juste là, sans la voir. ▬ Je suis désolé de m'imposer comme ça...J'imagine que tu n'avais pas envie de me voir... ton bras glisse pour ne laisser que ta main sur tes yeux, en fine protection. ▬ Moi, tu m'as manqué.
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Inspires, expires. Après tout, ce n'est pas la première fois que ça t’arrive, ce genre de conneries du corps. Rappel toi, dans ta cellule, cette soudaine peur du noir, oppressante et glaciale... Cette sensation lourde et pesante qui avait eu le plaisir de te plonger dans un état de panique sévère. Les tremblements, les frissons, les poils des avants bras qui se hérissent. Là, cette lumière comme feu de soleil était tout comme. Soudaine et douloureuse. Violente et destructice. Tu soupires. Lasses de cette métamorphose. Épuisé de tout ce merdier. Parfois -et ce sans mentir- tu as l'impression que tes os se modifient au même titre que le reste. Tes migraines viennent de cet écho désagréable d’omoplates et de fémurs qui craquent et qui s’effritent... Un râle s'échappe et Midona redresse son petit museau sur toi, intriguée.
Karel ? Oui, elle t'avait manqué. Un peu trop sans doute, plus que tu ne voudrais jamais l'avouer. Pour plusieurs raisons, diverses et variées. Après tout tu n'as jamais été quelqu'un qui aime la compagnie. Tu n'es pas véritablement froid, du moins pas au sens propre du terme. Tu sais rire, là n'est pas le problème, mais tu as toujours eu cette espèce d'âme de Rocabot solitaire, alors forcement... Quand tu commences a étaler tes pensées sans tourner sept fois ta langue dans ta bouche, ça sonne... étrange. Et pourquoi ? Parce que ça ne te ressemble pas, tout simplement. Ça ne fait pas assez Lycaon aux yeux de Karel et pour toi aussi, ça en devient tout bizarre de cracher ce genre de mots. Trop de sucre peut-être, alors que toi, normalement, tu es salé, râpeux et aigre. Pourtant ta voix ne peut être plus sincère, plus mélodieuse malgré cette fièvre qui te gagne. Elle est là, toute droite. Elle soupire. Tes oreilles en frissonnent. S'en viens un « Mh ... » qui t'arrache un sourire. Tu ne la vois pas, la demoiselle, mais c'est sans mal que tu arrives à t'imaginer son visage se déformer d'une grimace. Tu ne prétend pas connaître Karel par cœur, mais ce genre de petits sons ne peuvent t'échapper. Si tu souris, ce n'est pas pour te moquer. Tu ne peux pas, tu n'en as pas la force. Non, ce rictus maladroit n'est rien d'autre qu'une façon comme une autre de paraître moins blessé, moins mutilé par la douleur.
Finalement, après moult mouvements que tu perçois en ondes lumineuses et surtout colorés, l’étincelante et brûlante lumière du plafond finie par s'estomper. Tu retrouves la vue, progressivement, mais bien que tout semble devenir plus sombre autour de toi, ta main protectrice se montre réticente à vouloir découvrir tes yeux. Tout est progressif. Tu ouvres délicatement tes paupières. L'iris de tes yeux se dévoile comme étant très dilaté au point de t'en croire drogué. Tu as toujours les nerfs à vifs, les sens en alertes, mais fort heureusement pour toi, aucun sifflement.
« Tu m'as manqué aussi. » Elle s'est laissée tomber sur le canapé au point d'en faire sursauter ta Zorua. Elle bondit, agilement sur tes genoux puis vient sauter à nouveau sur ceux de la demoiselle. Plus confortable sans doute. Atlas lui, ne se prive pas pour y voir là une ouverture et grimpe à son tour sur le canapé pour s'installer à coté de son maître. Vous êtes bien beau là... Tu lances un regard à Karel, lui décochant un sourire souffreteux qui se veut pourtant tout à fait sincère et généreux. ▬ Merci pour la lumière. Lances-tu, pointant la dite ampoule démoniaque de l'index. Avoues, tu n'as juste rien trouvé de mieux pour briser ce vilain silence gênant c'est ça ? C'est bien ce qui me semblait. Tu sais qu'il y a toujours un truc qui cloche, qu'il y a un petit quelque chose gênant et de tordu dans l'atmosphère. Tu déglutis, regardes à droite et à gauche, repérant chaque vêtements sales étalés ici et là aux quatre coins de la pièce. Puis Atlas t'appuie sur la jambe, plus exactement sur la poche de ton pantalon, comme pour te faire comprendre quelque chose. Visiblement confus tu portes ta main aux coutures de ton jean jusqu'à y sortir une pierre rouge. ▬ Ah.. Ah oui. Un caillou. Un joli qui plus est... trouvé par Icare sur la plage de Roche-Sur-Glyffe avant que tout ne parte en couille. Un présent supposez faire office d'excuse quand vous rentreriez de votre « périple forcé ». Tu grimaces. Tu serres la roche dans ta paume et finis par la tendre à ta voisine de gauche. ▬ ...Il est pour toi. Ce caillou. C'est Icare qui l'a choisis parmi tant autres sur le rivage de Kalos...Ta couleur à toujours été le rouge, alors tiens. Il aurait voulu te le donner en personne mais bon...
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L’éclat du silence, lourd et intense. Sans doute aurais-tu pris la peine de somnoler sous la pénombre de la pièce si Karel n’était pas venue à son tour briser le calme. Les veilleuses scintillantes, les reflets tordus de la pierre tout juste offerte. Des flashs, des images, des roulements de cœurs. Toi qui t’étais permit de capter le regard bleu de la jeune femme, l’espace d’un bref instant, tu te rend bien compte que tu ne peux pas le supporter. Tu devis les yeux, tu détournes la tête vers le mur, à l’opposé. Tu fixes le vide en sentant les traits de ton visage se déformer en une grimace douloureuse. Ton corps te cherche. Tantôt bouillonnant, tantôt mort de froid.
Tu plantes tes doigts dans le tissu du canapé, tu retiens un grognement, un vomissement. Tu sens de nouveau ton âme te quitter, comme si on venait de t’assommer. Tu vas vraiment finir par perdre conscience. Atlas, il te fixe. Il est inquiet, mais ne jappe pas. Pas un bruit. Juste un regard qui te transperce. Sa patte posée sur ta jambe te semble soudainement si lourde que tu retiens un gémissement sentant comme une pression énorme sur ta rotule. Cœur sous la peau, tu peux sentir ton sang dans tes veines. « Ça va mieux ? » Non. ▬ Oui... Tu faiblis à nouveau. Tu te remets à trembler. Tu es en nage, ton souffle devient saccadé. Il est désaccordé, a perdu toute forme de régularité. Inutile de vouloir le cacher, ça ne va pas du tout. « Pourquoi, t'es revenu ici ? » Tu perds pieds, tu as besoin de t’allonger. Quelque part. N’importe où. « Pourquoi … ici ? Je veux dire. T'aurais pu aller n'importe où ... »
Ton dos te fait souffrir, tu ne sens plus tes jambes, le vide absolu. Finalement, tu te laisses glisser sur le côté. Midona, presque endormie, esquive de justesse ta tête. Quant à toi, yeux clos, tu es tombé sur Karel, respiration brisée de tous les maux du monde. ▬ Je ne sais pas. J'ai... j'ai comme l'impression que c'est ici que je devais venir et nulle part ailleurs.Tu prends une dernière inspiration. L'air te semble irrespirable, comme saturé et épais. Tu fermes les yeux, grimaces, sens ton corps se déchirer. C’est un tout nouveau silence qui règne dans la pièce mais tu entends encore un fois tes os se briser. Tu lâches un râle douloureux avant de venir plaquer ta main sur tes lèvres, retenant des gémissements. Puis, tremblotant, tu retires tes doigts pour y déceler du sang.
La seconde d'après tu perds connaissance et pour tes pokemons, c'est la panique.
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Sujet: Re: entrechoc. (karel) Sam 25 Mar - 9:57
entrechoc #lycaon ••• Pourquoi. Pourquoi ? Pourquoi … C 'est une question parmi tant d'autres, et c'est pourtant la plus importante. Sans doute. C'est comme si tout était vide. Ta tête. Ton cœur. Ton âme. Tu ne sais plus quoi dire, quoi penser. Alors tu questionnes, pour essayer de te faire une idée de la situation. Pour essayer de reprendre pied, un peu. Tu veux savoir, et finalement tes questions partent dans tous les sens. Pourquoi il est parti … tu le sais, maintenant. Plus ou moins. Le fait est qu'il n'avait pas l'air de le savoir réellement lui-même alors … M'enfin. Tu sais au moins ce qu'il a fait pendant son absence. Rien de bien glorieux, malheureusement. Délits. Prison. Il y avait laissé un précieux Pokémon, pour finalement revenir ici. Là où finalement, il n'avait rien. Plus rien. Pas même la Team Aqua que tu avais pris soin de faire en sorte de chasser de cet endroit comme pour t'assurer calme et sérénité. Plus ou moins.
Le vide. Seul dans ton salut hermétique. Le silence et les abysses. Un souffle froid, un souffle chaud. Des gouttes cristallines, salées, déformées. La légèreté parmi les ombres. Tu n’as conscience de rien, tout est sombre, tout n’est qu’un ramassis de rien. Du rien sur du rien qui s’entasse à l’infini. Il n’y a que toi et l’absence de tout.
De l’autre côté, dans le monde de la conscience, de la tangibilité, Atlas et Midona paniquent. La Zorua a bien senti que tu n’étais plus là, que tu ne faisais pas que dormir. Elle jappe. Elle hurle à la mort et si tu étais réveillé sans doute cela t'aurait rappelé ce même chant offert quand tu l’avais laissé sur l’île. Une mélodie noire et macabre. Le Riolu de son côté, bien que rongé par l’inquiétude garde plus ou moins son calme. Il suit tout d’abord Karel du regard, croyant l’humaine capable de ramener son Sir à la vie, mais il le sent bien, que son aura toute chamboulée se perd dans l’ensemble de la pièce. En parlant d’aura, celle de son dresseur s’éparpille, gagne en puissance puis s’affaibli. Elle s’écroule et finie par se reconstruire, encore et encore comme un vulgaire château de cartes. Déconcentré par les pleures de Midona, Atlas grogne légèrement avant de venir se placer sur son dresseur. D’un geste naturel il vient coller son museau contre sa gorge encore chaude. Il ferme les yeux, attend quelque seconde pour finalement comprendre que l’humain était encore en vie. Evidemment, Sir Dresseur n’est pas aussi faible ! Abandonnant tout espoir de voir Dame Dresseuse s’occuper efficacement de son dresseur, le petit Riolu se lance dans une petite séance de méditation connectée. Il s’installe sur une place plus ou moins libre du canapé et dépose ses pattes sur le thorax vrombissant de l’homme. Une grande inspiration de sa part et à son tour, le pokemon combat se déconnecte de la réalité.
Midona finie par se calmer, pleurant à chaudes larmes sur l’accoudoir du canapé, toute proche du visage de son dresseur/papa humain. Puis elle sursaute. D’un coup d’un seul, elle manque de glisser de son perchoir quand une troisième personne rentre dans la pièce. Elle ne l’a jamais vue et d’un commun accord avec ses instincts les plus primitifs, elle ébouriffe son poil et lui crachouille dessus dans l’espoir de le faire fuir. Sans succès. Elle prend d’avantage peur quand il s’approche de Lycaon pour lui prendre son poult et manque de le mordre, mais son agilité -ou parlons ici de chance- lui fait esquiver ses crocs sans qu’il ne s’en rende compte. Trop fort. M-mais il n’a pas intérêt à l’amener. Son dresseur ne bougera pas d’ici ! Petite gardienne toute gonflée de poils hérissés et aux yeux humides, elle fixe l’inconnu avec des iris aiguisées de bestialité. Grrrrrr.
black pumpkin
Karel Ashcroft
Journal de bord Ville d'origine : Poivresel. Équipe pokémon : Inventaire :
team shelters
— Arrivé(e) le : 28/03/2016 — Posts : 551 — Ft : Lyndsy Fonseca. — Fiches : fifiche par là. + les p'tits liens . — T-Card : la t-cards toute belle. — Banque : money, money, money ♫ — Âge : 26 ans. (14.09) — Job / Hobby : Ancienne Admin de la Team Aqua. Admin de la Team Shelters et désormais Ranger. — Couleur : #990000 : CB.
#DC143C : In RP.
— Pokédollars : 9.692. — Rp en cours : Jahan & Lycaon.
+ Mission.
+ Pnj.
Sujet: Re: entrechoc. (karel) Mar 28 Mar - 12:28
entrechoc #lycaon ••• Et tu te sens inutile. Parfaitement. Inutile. Tu n'y arrives pas, tu n'arrives à rien. Surtout pas à penser, ou réfléchir correctement et efficacement. C'est le bordel dans ta tête, c'est le bordel dans ton cœur aussi. Et au lieu d'agir, au lieu de faire quelque chose pour l'aider, tu chouines et tu pleurs tout en t'imaginant les pires scénarios possible. Quelle Ranger efficace … Que faire de toi si tu n'es même pas capable de gérer comme il se doit une situation de crise, d'urgence ? Jahan saurait lui. Tu en es certaine. Et c'est pour cette raison que tu l'as appeler et que tu attends maintenant tout simplement bien sagement qu'il arrive. Tu ne sais même pas où il était. En mission ? Ou au bureau, peut-être. Aucune idée. Du coup, tu ignores combien de temps il mettra à débarquer ici. Tu soupires. Tu tentes tant bien que mal de te calmer, sans grand succès et tu fais des aller retour, tu te lèves pour faire le tour de l'appartement et soufflant, et puis tu reviens près du canapé avec toujours le même geste ; ta main sur son front pour vérifier sa température. Celle ci n'évolue pas, du moins tu n'en as pas l'impression. Toujours aussi élevée. Finalement, tu finis par t'arrêter de bouger et tu te poses, assise sur le tapis gardant le regard posé sur Lycaon. Puis tu observes sans un mot le manège du Riolu. Tout le contraire de Midona … Atlas lui, semble comprendre ce qui arrive à son maître. Il reste calme. Chacun de ses gestes est précis, contrôlé. Parfois, il te lance un drôle de regard, comme s'il attendait quelque chose de ta part. Comme si tu étais capable d'aider son si précieux dresseur … « Je suis désolée tu sais ... » finis-tu par murmurer. Alors, il bouge de nouveau. Grimpe agilement sur son humain pour vérifier lui même son état, et lorsqu'il a terminé, il s'éloigne tout simplement pour se trouver un petit coin plus ou moins calme, il s'y pose pour cesser totalement de bouger et d'agir. Ton regard reste fixé sur lui un petit moment, étrange comme il te donne l'impression que tout cela … ce n'est pas banal. Pas une simple grippe, quelque chose d'autre qu'un simple virus, n'est-ce pas ? Mais quoi ?
Et puis, la porte s'ouvre, et tu sursautes. Tu tournes à peine la tête, laissant Hûo te renifler d'un air inquiet, comme pour vérifier que toi, tu vas bien. Et puis Jahan s'approche et aussitôt, tu te jettes littéralement à son cou, cherchant un peu de réconfort et d'apaisement, pendant quelques secondes avant de t'éloigner à nouveau, le laissant essuyer ton reste de larmes sur tes joues. « Ça fait longtemps qu'il est dans cet état ? ... » Tu fixes de nouveau ton regard sur Lycaon, tandis que Jahan prends son pouls. Tu remarques d'ailleurs Midona, le poil hérissé sur le dos, et tu ne manques pas non plus son attaque visiblement manquée sur la main de ton frère. « Midona ! » protestes-tu, en attrapant sans crainte la petite créature agressive. Elle ne te fera rien. Tu le sais. Elle a peur, peur pour son dresseur et elle le protège du mieux qu'elle le peut, comme elle l'a toujours fait. Tu poses la Zorua sur tes genoux, caressant son poil dressé pour l'apaiser un peu. « J-J'en sais rien ... » Il était là depuis combien de temps ? Une heure, peut-être mais … « Il était déjà … bizarre quand je l'ai croisé dans la rue. » Tu te souviens avoir remarqué sa mine. Tu te souviens avoir du l'aider … il était déjà malade en te rencontrant dehors. « Tu sais comment c'est arrivé ? » … Encore une question à laquelle tu n'as pas la réponse. Et ton frère se lève, il se dirige sur l'armoire à pharmacie à laquelle tu n'as même pas penser. Comment ? Tu sais pas. Et tu lances un regard au petit Riolu silencieux … si seulement il pouvait parler, n'est-ce pas ? Il saurait, lui. Tu en es étrangement certaine.