rangers — Arrivé(e) le : 12/05/2016 — Posts : 181 — Ft : Ben Barnès — Fiches : www | www— T-Card : www— Banque : www— Âge : 31 ans — Job / Hobby : Ranger grade bronze — Couleur : # 660000— Pokédollars : 10 025 — Rp en cours : www, www, www | Sujet: On a toujours un geste qui trahit qui l'on est || Jahan Ashcroft Jeu 12 Mai - 20:41 Jahan Ashcroft ft. Ben Barnès ◎ Carte d'identité ◖ NOM ◗ Ashcroft. Comme la frangine, évidemment. ◖ PRÉNOM ◗ Jahan. Pas Johan, pas Jonas, Jahan c'est plus particulier, il aime bien. ◖ ÂGE ◗ 31 ans. 30 ans, en mieux. ◖ GROUPE ◗ Baie Fraive, parce que c'est les meilleures. ◖ EMPLOI OU HOBBY ◗ Ranger. Vous vouliez qu'il soit quoi d'autre qu'un mec aimant et aidant la nature ?
◎ Particularités ◖ SECRET ◗ Commence peut-être à tomber amoureux de sa soeur... ◖ TYPE FAVORI ◗ Feu, parce que ça réchauffe le coeur et le corps. Pour les autres, il peut être aussi ardent que les flammes. ◖ MOTIVATION ◗ Please, Jahan c'est une peluche, il a la main sur le coeur, il adore aider, il ne supporte pas de voir les gens, la nature et les pokémons souffrir, depuis tout petit il admire ces gens qui bravent tout pour soigner un pokémon, et de fil en aiguille...
◖ CARACTÈRE ◗Ce qui ressort chez Jahan, c'est sa gentillesse, son sourire et sa main sur le coeur, parfois même trop visible, sa faiblesse qui le perdra quoi. Jahan est droit, juste, il ne supporte pas le mal, la souffrance et tout ça, déjà largement prouvé grâce à sa soeur. Quelque part, il devait faire le mec, le mâle protecteur et juste, autant pour elle que pour les autres, pokémons y compris bien sûr. Vous passerez toujours en premier avec Jahan, il n'hésiterait pas à se sacrifier pour vous. Je ne sais pas si l'on peut forcément appeler ça du courage, puisque s'il était seul face à un danger, il détalerait à toutes jambes. Au fond de lui, c'est comme s'il avait trouvé la parade à sa fragilité, en la présentant ainsi au monde entier, il s'en sert comme bouclier plutôt que se planquer derrière des masques ridicules. Il adore profondément sa soeur, qu'il considère comme sa moitié, ils sont tellement passés par tous les états tous les deux face à face que ça lui paraît plus qu'évident. Pas sûr qu'il accepte sagement que Karel regarde d'autres hommes. Il n'est pas avare en câlins, et autre part il adore taquiner Karel, sur quelques sujets que ce soit, limite comme il ferait dans une relation amoureuse, les bisous en moins. Mais le fait est que notre Jahan est tellement ancré à sa soeur qu'il n'a jamais vraiment regardé les nanas. Ca paraît ridicule à dire, mais ça ne l'a jamais intéressé, et s'est tout bonnement pensé asexué. Du coup, ça va grave l'étonner, sa première relation amoureuse, sans plus. Il va juste l'accepter, et il emmerdera pas le monde avec ça.
| |
◎ Starter ◎ Histoire « Et donc, décris moi un peu comment c’est, là-bas ! » lança-t-il joyeusement en attrapant sa tasse de café. Attentif à ne pas le renverser, il gardait néanmoins un œil sur l’hologramme de sa sœur, qui s’affichait depuis son ordinateur, ordinateur qu’il gardait en équilibre précaire sur son bras gauche, jusqu’à ce que, pour plus de précautions, Jahan ne se laisse tomber dans un vieux fauteuil plus très moelleux – la faute au cuir – pour caler la machine sur ses genoux, lui permettant de prendre une gorgée de sa boisson noire. La jolie voix de sa sœur emplissait l’antique salon familial, déserté par les parents montés se coucher. Et pour cause, la nuit s’étalait dehors, emprisonnant le monde de son bleu profond, et faisait scintiller sur les cadres et autres tableaux de peintures, les mille et une étoiles qui la parsemait. Ce spectacle, Jahan le connaissait depuis tout petit, et il ne s’en souciait plus, bien trop occupé à suivre les babillages de Karel, là-bas, à l’autre bout de l’océan, à vivre ses rêves de voyage et d’exotisme. Qui était-il pour l’en empêcher, à part un frère qui ne voulait que son bonheur ? D’un autre côté, sa frangine lui paraissait si douce et maladroite, et fragile, il lui semblait que la moindre tempête aurait pu la briser en deux, alors la savoir comme ça, seule au milieu de nulle part, avec des Pokémons et des contrées inconnues, ça ne le mettait pas à l’aise. Mais il s’efforçait de ne rien en montrer, pour ne pas l’inquiéter, pour ne pas la fragiliser, et il la regardait prendre des étoiles dans les yeux tandis qu’elle détaillait ses aventures. Depuis quand sa sœur était-elle si vivante ? Certes, Karel était beaucoup plus vive, joyeuse et excitée que lui, jouant le rôle du grand frère calme et posé, droit et mature, là pour protéger sa chère petite sœur, innocente et naïve de tout danger. Cette inconscience et cette pureté, c’est celle qui a guidé toute son enfance, ont fait de lui l’homme qu’il était aujourd’hui, droit, juste et soucieux des autres. Machinalement, en l’écoutant, il faisait doucement tourner le liquide légèrement trop chaud dans sa tasse, laissant son esprit vagabonder, ne répondant à Karel que par de vagues grognements et hochements de texte sur sourires appuyés. Dieu qu’elle lui manquait. Ça ne faisait même pas un an. Loin des yeux loin du cœur ? Peut-être était-ce qu’il craignait. Mais il ne comptait pas en arriver là, oh ça non. Karel restera toujours et encore sa petite princesse, sa chérie, sa poupée à choyer. Il en attrapa un doux sourire nostalgique tandis que l’image de sa sœur crépitait quelque peu. Le vent, la distance aussi sans doute. Une part de lui se retint de passer la main à travers l’écran pour caresser sa joue, fourrager sa main dans ses cheveux et l’entendre rire… « Il est temps que je te revoie en vrai, soeurette. Je crois que je commence à devenir déjà fou à cause du manque. » avoua-t-il d’un ton amusé pour que ça passe mieux. Elle rit aussi, de ce rire légèrement déformé par la machine et la distance. Elle lui parla de sa prochaine destination, de son objectif. Elle lui dit qu’elle reviendra d’ici quelques mois, qu’il lui manquait aussi. Oh ça, il l’espérait. Il sourit. « Papa et maman aussi t’attendent pour admirer ton bronzage ! Et puis… » Il fut coupé par l’arrivée toute aussi joyeuse que bruyante de Huô, son fidèle compagnon depuis maintenant quelques années. D’un bond, le Hélionceau atterrit sur ses genoux, manquant déloger l’ordinateur que Jahan rattrapa de justesse pour le mettre en sûreté sur la table, tandis qu’il houspillait gentiment le petit lion. « Dis donc, tu ne dors pas, toi ? » Pour toute réponse, Huô ouvrit la bouche dans un magnifique bâillement félin et sans plus attendre, l’animal se lova contre la bienheureuse chaleur de son maître pour refermer les yeux et réguler son souffle. Jahan soupira, pas étonné pour deux sous de l’attitude de son ami à quatre pattes. « À chaque fois c’est la même chose... fit-il d’un ton se voulant exaspéré de son petit animal collant, mais juste attendri par le pokémon. Tu ne peux pas te passer de moi à ce point ? » Il y eut le rire attendri de sa sœur, tandis qu’il passait les doigts dans le pelage noir du petit félin et qu’il se remémorait son arrivée à la maison. Ce n’était pas rare que Karel rapporte des Passerouges ou des Pichus à la maison quand l’un d’eux se cassait une aile ou était blessé par un combat contre un autre pokémon sauvage. Les deux enfants, aidés de leur papa, s’occupaient aussi soigneusement que possible, du bout de leurs petits doigts malhabiles, du petit animal qui se remettait assez vite. Karel adorait lui préparer des poffins, ces gâteaux à base de baies aux goûts tous différents, et possédant parfois des effets sur la santé des pokémons. Ainsi, la petite demoiselle s’était mise en tête de ramener une certaine espèce de baies, dont Jahan ne se souvenait plus le nom – tout cela remonte à tellement loin – et était donc partie à l’orée de la forêt, derrière la maison, où quelques arbustes donnaient le précieux fruit. Mais ce jour là, ce ne fut pas un panier empli de baies qu’elle rapporta à la maison, mais un Pokémon que jusque-là, la famille Ashcroft ne connaissait pas dans la région. Un Hélionceau épuisé, battu et affamé fut rapidement pris en charge par la petite famille, qui garda longuement le petit pokémon en convalescence, à tel point que pour une fois, Karel pleura lorsqu’il fallut le remettre en liberté. Jahan aussi avait été très triste, mais devant son papa et sa sœur, il avait voulu bravement retenir ses larmes, ce qui avait plus ou moins réussi, juste trahi par un beau filet de morve qu’il s’employait toutes les trente secondes à renifler. Mais à la grande joie des gosses, le Hélionceau revint très rapidement, jusqu’à, même si on l’enfermait dehors, passer la nuit sur le palier. Jahan avait fini par le faire entrer en douce et dormir avec, caché sous sa couette, excité comme un môme faisant l’école buissonnière. Il lui choisit rapidement un nom, et le petit animal, pas bête, y répondit très vite. Ainsi, il ne fut pas compliqué de convaincre les parents lorsqu’ils découvrirent le petit manège, et depuis… C’est un peu ça qui l’avait poussé à être Ranger, et il ne le regrettait pas. Dès qu’il avait découvert ce métier, Jahan prenait des étoiles dans les yeux, et clamait à qui voulait l’entendre qu’il serait Ranger. Il avait envie d’agir, de continuer à aider et soigner les pokémons qu’il croise, et Huô l’aidait fort bien dans sa tâche, tout comme Azurill et Nidoran, sagement endormis dans leurs paniers dans la cuisine. Parfaitement dressés et adorables, ils l’aidaient à éclater des rochers ou aller chercher des Pokémons tombés dans la rivière. Mais il n’avait pas avec ces deux pokémons, le même lien que celui qu’il entretenait avec Huô. Il sourit, grattouillant la mignonne oreille ronde de son familier paisiblement endormi. *** « Regarde, on est bientôt arrivé, Huô ! » lança joyeusement le jeune homme, accoudé à la rambarde du bateau qui filait tranquillement sur l’eau turquoise, en direction d’une jolie île, assez grande, appelée Miranoir. Après moult insistances administratives, Jahan avait fini par y mettre muté, poussé par son envie de changement et d’aventures plus palpitantes. La région de Hoenn, il commençait à pas mal la connaître. Et c’est ainsi que comme sa sœur, il avait quitté le nid familial, partagé entre une légère culpabilité de laisser ses parents, et l’envie de rejoindre Karel. Car oui, c’était bien pour la retrouver qu’il avait laissé Azurill et Nidoran aux soins de ses parents, mais sans qu’elle le sache, afin de lui faire une surprise. Il eut un sourire amusé en imaginant sa tête étonnée de le voir là. Il suffit de quelques minutes pour que le petit navire accoste sur le port et que Jahan récupère sa valise. Huô était tout excité, sautillant à droite gauche pour renifler là une fleur, ici un passant, jusqu’à ce que Jahan rouspète gentiment pour qu’il revienne à ses pieds. Entretemps, il avait sorti son Holokit. « Karel ? » Il eut un grand sourire. « J’ai une surprise pour toi. » ◎ Hors rp | ◖ PSEUDO ◗ Pitch, comme le manga, et comme la brioche ! ◖ ÂGE ◗ 18 ans et des brouettes de câlins ◖ COMMENT AS-TU TROUVÉ LE FORUM ? ◗ Le groupe "Je suis rpgiste et j'assume" sur fb, une pub de Kat pour son joli scénar ! ◖ ES-TU UN DC ? ◗ Nop, Marvel. *pan* ◖ UNE GÉNÉRATION POKÉMON FAVORITE ? ◗ Génération Noir & Blanc ◖ UN POKÉMON PRÉFÉRÉ ? ◗ Ouh, compliqué... On va dire Ponyta ◖ UNE SÉRIE FAVORITE ◗ Sherlock ◖ MOT DE LA FIN ◗ J'vous nem déjà :cute: |
|
|