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[LIBRE.] Wanted. Obstacles :: Would you like to save the game ? :: Erase your game :: Archives rp | | Sujet: [LIBRE.] Wanted. Dim 22 Mai - 17:09 Le soleil décline à peine, et pourtant, il fait si sombre. Le ciel est gris, menaçant et les nuages ténébreux qui le parsèment déversent déjà quelques gouttes de pluie. Une pluie fine qui au fil de tes pas s'intensifie, devient épaisse, battante. La capuche sombre que tu as rabattue sur ton crâne est trempé, dégoulinante d'eau et pourtant, tu ne sembles même pas t'en soucier. Il y a bien longtemps que tu cesser de t'intéresser, de te presser pour de telles futilités. Tu seras trempé, et alors ? Quelle importance. Personne ne t'attends, là où tu vas. Personne ne t'attends plus jamais nul part. En réalité, on ne te voit pas, ou plus. C'est comme si finalement, tu avais cesser de vivre, tu te fonds avec les ténèbres comme un esprit, un fantôme, comme une ombre en réalité. On ne prête que rarement attention à toi, et lorsque des yeux se posent sur toi, tu parais toujours si menaçant, pour finalement t'évaporer. Du moins, c'est l'impression que tu donnes. Oh, parfois on te reconnais aussi. Ça arrive. On met un prénom sur ton visage, on remet surtout ce visage à la place qui est la sienne, cette place à la ligue que pour beaucoup, tu ne mérites pas. Il paraît que Miranoir à besoin d'un conseil fiable, de bons dresseurs qui saurons possiblement encourager ceux qui viennent les affronter à donner encore plus d'eux même, à se dépasser. Toi, tu ne fais rien de tout cela et ici, tout le monde le sait. Ta réputation te précède, elle est peu reluisante, absolument pas gratifiante mais au fond, tu n'en as que faire et tu en serais presque fier. Tu n'es pas un homme bon. Tu es même sans aucun doute possible le parfait contraire. Il y a de la méchanceté en toi, de la violence et de la haine, et le pire réside dans le fait que tu ne t'en ai jamais réellement cacher. Les combats que tu mènes sont violents. On le sait, ici, tout le monde sait. Tu n'as aucune pitié, bien au contraire Albion. Tu y prends du plaisir, n'est-ce pas ? Tu tires satisfaction de la souffrance que tes compagnons apportent. Tu aimes observer du coin de l’œil le manège de Madness, tu te délectes de la violence avec laquelle il envoi ses ennemis au tapis. Tu apprécies particulièrement de lire la peine, le désespoir, la peur ou la déception profonde sur les visages de dresseurs qui viennent t'affronter, et perdre, s'écraser comme des mouches sur un pare-brise juste là, devant toi.
« Monsieur ... » Un soupire. C'est une voix faible, si emplie de détresse qui te parvient aux oreilles. De quoi éveiller bien des choses chez n'importe qui d'autre, mais toi. Toi tu ne ressens rien d'autre que de la lassitude. Toi qui finalement aime ta solitude, tout ce que tu cherches du regard, c'est Styx. Jamais réellement prisonnier de sa Ball, tout dépend de ses humeurs en réalité. Pourtant, dehors ou pas, il n'est jamais réellement toujours près de toi. Il vagabonde, ne s'éloigne jamais plus que cela, mais il te prend souvent le besoin de l’apercevoir aller et venir, observer. « Monsieur s'il vous plaît... » Ignorer est visiblement inutile. Elle est insiste. Elle, oui. Tu as reconnu une voix féminine, pleine de crainte. Teintée de peur, de terreur. « Je vous en prie... » Tu cesses de marcher, tu t'arrêtes là au milieu du chemin, au cœur de l'obscurité, tu attends presque comme un condamné à mort qu'elle te rejoigne, te contourne pour finalement venir s'agripper à toi, comme si sa vie en dépendait. Dans la pénombre, tu peux voir son visage, elle pleure. Ses larmes se mêlent à la pluie, mais ses yeux rougis et brillants ne trompent pas, alors tu détourne le regard. Tu fixes les arbres, l'immensité de ténèbres non loin de toi. Pourquoi … par peur d'être touché ? Est-ce qu'une femme qui pleure accrochée à ton bras peu encore parvenir à t'émouvoir ? Absolument pas. « Aidez moi. S'il vous plaît … j'ai .. mon Togepi s'est égaré ... » Allons bon. Est-ce que tu as la tête d'un ranger ? Est-ce que tu as l'allure d'une personne susceptible de l'aider ? Tu en doutes. Mais tu es seul ici, sur ce chemin boueux. Tu es la seule et unique personne qu'elle était susceptible de rencontrer par ce temps. « Je suis pas Ranger. J'ai pas le temps. » Tu l'as. Le temps. C'est pas comme si tu avais autre chose à faire de ta vie, en réalité. C'est plutôt que tu t'en fiches totalement, d'elle ou de son maudit Togepi perdu. « Allez voir en ville. » Et tout en disant cela, tu te défais de son étreinte, de sa poigne si faible, tu fais un pas significatif en arrière. Qu'elle se débrouille. Aider les autres, ce n'est plus toi. Ce n'est pas toi. Tu n'es pas un bon samaritain, pas le genre à offrir ton temps et ton énergie gratuitement, pour le bon plaisir ou le bonheur des autres. Qu'elle se débrouille … Alors tu t'éloignes et tu la laisses là, trempée jusqu'aux os, plantée, en larmes au milieu du chemin de terre. Tu l'entends à peine, lorsqu'elle tombe à genoux, totalement désespérée. En revanche, tu entends son cri. Son cri de détresse, son cri de haine. Sa colère et son dégoût qu'elle a pour toi. « Soyez maudit, Albion de la Ligue ! Vous êtes répugnant. » Ce cri. Ces mots. Ils t'arrêtent et te retiennent. Ils dessinent habilement sur ton visage un sourire carnassier autant que satisfait. Tu ne supportes pas la faiblesse, mais tu apprécies la haine que l'on te porte, tu apprécies la violence que l'on peut te cracher au visage. Masochiste, tu l'es sans doute un peu. Tout autant que sadique d'une certaine façon. Alors tu fais demi-tour, et tu te baisses pour attraper son manteau trempé entre tes doigts, tu la soulève sans considération, la force à tenir sur ses jambes. « Je sais. » dis-tu simplement. « Il est où, ce Togepi ? » |
| | rangers — Arrivé(e) le : 12/05/2016 — Posts : 181 — Ft : Ben Barnès — Fiches : www | www— T-Card : www— Banque : www— Âge : 31 ans — Job / Hobby : Ranger grade bronze — Couleur : # 660000— Pokédollars : 10 025 — Rp en cours : www, www, www | Sujet: Re: [LIBRE.] Wanted. Lun 23 Mai - 14:34
Il pleuvait. Il pleuvait sur les toits, sur les arbres, sur le chemin de terre que Jahan empruntait, sur Jahan qui avançait rapidement tête courbée. Les gouttes cognaient sur son imperméable couleur Psykokwak et plic et plac elles roulaient jusqu'au bord du tissu, se mourant au sol transformé en une boue digne des plus beaux marais. Ça faisait tellement ploutch et platch sous ses bottes, qu'il était bon pour brosser et nettoyer de fond en comble le simili cuir/plastique. Jahan avançait donc sur cette musique, sur un tempo rapide, parce qu'il n'aimait pas particulièrement la pluie. Pourtant, il en aimait bien l'odeur, mélangée à celle de la verdure humide. Mais c'était mieux et bien plus confortable quand on est au chaud chez soi, devant sa fenêtre, une tasse de café à la main. Cependant là actuellement, il n'avait ni l'occasion d'être au sec, ni avoir sa tasse de café favori, alors il se dépêchait. Huô était vite rentré dans sa pokéball aux premières pluies, et Jahan l'enviait un peu. Enfin, s'il pouvait se trouver une auberge ou quelque chose comme ça...
Il releva finalement le nez en entendant des voix, par dessus le tambourinement de la pluie. Il faisait sombre, mais il distingua deux silhouettes, l'une s'accrochant désespérément à l'autre, et elles lui tournaient le dos. Manifestement une femme, qui semblait désespérée. L'homme s'écarta, elle tomba à genoux et Jahan allait s'élancer pour l'aider lorsqu'il entendit son cri, son cri de rage avec un nom, au milieu des pleurs qui secouaient ses épaules. Il ne connaissait pas cet Albion, mais manifestement il n'était pas sympa, non, pas du tout. C'est là que l'homme se retourna, et empoigna la femme pour le col, la remettant brutalement sur ses jambes, alors qu'elle tremblait, trempée.
Jahan poussa un cri de protestation, s'avançant pour l'aider. Il n'allait certainement pas rester là sans rien faire, ni passer son chemin, malgré la pluie et l'air peu sympathique de cet homme. Il avait beau être trempé, avoir froid et envie de rentrer se changer, tout son être était indigné et révolté face à une telle situation.
— Qu'est-ce que vous faites ?! s'écria-t-il en venir soutenir la femme, dont les jambes cédèrent à nouveau bien qu'elle tenta de s'accrocher à lui de toutes ses forces, avec un regard comme il en avait rarement vu.
Elle était manifestement désespérée et fatiguée, elle avait du déjà chercher des heures durant, sous cette pluie battante. Un nom franchit ses lèvres sous forme de gémissement, un Togepi. Son esprit tournait déjà à plein régime. Il ne pouvait décemment pas laisser cette jeune femme continuer ses recherches, elle allait s'écrouler d'un moment à l'autre. Il jeta un regard plein de rage à l'autre homme, cet Albion, qui avait du refuser.
— Allez vous mettre à l'abri, reposez vous et séchez vous. On va retrouver votre Togepi. Vous habitez loin ? Vous avez encore un peu de force pour marcher ?
L'autre s'éloignait déjà, l'air tellement désolé de ce qui arrivait à la jeune femme. Il l'arrêta d'un appel, serrant les dents. Quel horrible personnage. Il n'allait pas le lâcher comme ça, oh ça non.
—Vous allez où comme ça ?! Vous venez chercher ce Togepi avec moi !
Etait-ce une bonne chose que Jahan ignore le titre de champion de cet Albion ? De toute manière, il aurait pu être maître de Ligue que le jeune homme aurait insisté pour qu'il l'aide. Et il l'aurait convaincu par tous les moyens possibles. Ce petit Togepi ne pouvait pas être très très loin, mais s'il était coincé dans la boue, ou sous un arbre abattu par le vent et la pluie...
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| | | Sujet: Re: [LIBRE.] Wanted. Dim 29 Mai - 23:15 Et elle te fixe, d'une bien étrange façon pourtant si habituelle pour toi. Dans ses yeux, tu lis la crainte, le dégoût. Elle te regarde, et elle cherche à comprendre. Le sens de tes mots, celui de tes gestes. Sans même sans doute se dire un instant qu'il n'y a rien à comprendre, parce que tu es fou, imprévisible. Elle ne saura rien de toi, à moins que tu ne le décides. Elle n'est pas tombé sur la bonne personne, elle le savait, depuis le début. Elle savait qui tu étais, elle connaît ta réputation, comme bon nombre d'habitants de cette île. Bien sur. Le conseil de la Ligue est connu, bien sur, ton nom et ton visage le sont aussi. Plus ton nom que ton visage, cela dit. Parce que tu te montres peu, parce que tu ne t'affiches pas. Parce que te mêler aux autres, ça ne t'intéresse pas. Tout comme elle ne t'intéresse pas, ou tout comme le sort de ce maudit Togépi ne t'intéresse pas, pas le moins du monde et pourtant … pourtant elle à du cran. Plus de cran qu'elle n'en avait, elle. Elle lutte. Quand elle ne l'a pas fait. Ou peut-être que si, tu n'en sais rien après tout. Tu n'étais pas là. Peu importe, tout reste de sa faute. C'est elle qui a disparue, elle qui est partie, elle qui s'est éteinte de son propre chef. Elle qui t'a laissé, et c'est elle aussi qui à fait de toi ce que tu es aujourd'hui. Que serais-tu devenu, Albion. Où serais-tu, si tu avais su épouser la bonne, si tu avais épouser une femme forte ? Peut-être pas là, sous la pluie à soutenir de tes forces le corps faible et tremblotant de cette inconnue. Peut-être que tu aurais eu le droit au bonheur … une toute autre vie.
Et puis. Te voilà interrompu dans tes pensées. Tu entends les pas derrière toi à travers la musique assourdissante que produit la pluie qui vient marteler le sol. Un regard de côté, et tu vois Styx passer rapidement. Ses yeux rougeoyants étincellent dans la pénombre. Effrayant. Magnifiquement angoissant. Tes doigts crispés se relâchent, tu la lâches et elle trébuche, rattrapée par cet homme qui sort de nul part. Cet homme en ciré jaune sur lequel ton regard assassin vient se poser. Dieu que tu as horreur d'être dérangé. Même lorsque tu ne fais rien de particulier. « ▬ Qu'est-ce que vous faites ? » Oh, mais en voilà une question intelligente. Est-ce que ça ne se voit pas ? Tu tortures une pauvre femme en plein milieu d'un chemin de terre. Crétin des îles oranges. Ce que tu détestes ce genre d’olibrius. « On buvait un thé. Vous en voulez une tasse ? » Cynique, hin. Tu ne peux décidément pas t'empêcher d'être pour le moins désagréable avec le reste du monde. Tu n'y peux rien, depuis longtemps tu n'as plus aucune considération pour tes semblables. Tous aussi .. inintéressants les uns que les autres. Rien que des pantins, de jolis poupée que tu peux t'amuser à casser. Juste par plaisir, par simple méchanceté. Parce que c'est gratuit, et particulièrement plaisant pour toi. Tu les toises tous les deux. Elle chouine encore, et lui la serre contre lui comme si elle était précieuse, ou importante. Un spectacle qui te donne la nausée. Et puis, elle continue de pleurnicher, pour son Pokémon, encore et toujours. Et si c'était toi, Albion ? Si tu avais perdu Styx ? Tu serais … pas en train de pleurer en tout cas. Loin de là. Tu casseras des choses, peut-être, briserait quelques os, possiblement, tout dépendrait des circonstances. Inconsciemment une nouvelle fois, tu cherches ton compagnon du regard. Tiens. Il s'est arrêté. Juste là, près de cette arbre. Dans le noir, on ne voit toujours que ses yeux.
Ton regard revient sur le « couple ». Tu surprends un regard plein de haine, plein de rage de l'homme, et tu t'en amuses. Tu n'es pas du genre à te laisser impressionner, encore moins par un homme de sa carrure. Tu pourrais l'écraser... « ▬ Allez vous mettre à l'abri, reposez-vous et séchez-vous. On va retrouver votre Togépi. Vous habitez loin ? Vous avez encore un peu de force pour marcher ? » Ce que c'est niais. A vomir. Tant de … sollicitude à l'égard de cette pauvre chose. Mh. Et puis, voilà que tu tiques. Il a dit « on ». Il rêve. Hors de question. Et déjà, tu leur tourne le dos, tu t'éloignes. Tu ne fuis pas, non. Tu ne fuis jamais. Tu échappes simplement à la torture mentale et visuelle que t'imposes ces deux là depuis déjà trop longtemps maintenant. « ▬ Où allez vous comme ça ?! Vous venez chercher ce Togépi avec moi ! » Et ben voyons. De nouveau tu t'arrêtes, tu restes planté et tu observes le ciel un moment, déversant des trombes d'eau impressionnantes. « Quel temps d'merde. » murmures-tu. Quelle journée de merde aussi. Tu soupires, et lorsque tu te retournes, Styx est là. Menaçant. Il tourne autour de l'homme, puis de la femme. Apparaît, disparaît. T'arrache un sourire carnassier. On dirait qu'il a envie de jouer. Ou simplement besoin d'action. Pourquoi pas … tu ne fais ça que pour toi, lui. Ton intérêt, le sien. Mais pas celui de ce Togépi. Ni celui de cette femme. Tu reviens finalement. Lentement. « Vous savez à qui vous vous adressez ? » Quitte à écouter aux portes, tu espères bien qu'il l'ait fait jusqu'au bout, pas seulement à moitié. « Si ça vous chante, vous craignez de vous perdre … ou alors avez-vous simplement peur des fantômes ? » Albion, Albion … t'es irrécupérable. « Rentrez chez vous. » Lances-tu à la jeune femme, sans même lui accorder un regard. « On dirait que votre demi héros à décider de faire le sale boulot. » Et de t’entraîner avec lui. Sombre crétin. « Par Arceus … mais où avez vous dénicher cet horrible imperméable. Ne me dîtes pas que vous tuez vos propres Pyskokwak ... » |
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