Sauf qu’au final, Pierre n’allait pas s’éterniser en plein milieu d’une rue passante. Qui plus est au beau milieu d’un festival. Et encore plus maintenant qu’il ne songeait qu’à repartir en fait. Oui, dans sa tête, il était assez contradictoire par moment. Venir trente secondes, juger ce qu’il s’y passer, puis repartir. C’était plus ou moins ce qu’il avait l’habitude de faire. Enfin, sauf que cette fois-ci, Pierre n’aurait pas dit non pour trouver un bar. Ouais, festivité, tout ça, il devait bien y avoir ça dans les parages, non ? Bon, juste un verre, puis il décampe aussi vite qu’il est arrivé. Sans même avoir une pensée pour le dresseur du Capumain qui devait sans doute se mordre les doigts d’avoir perdu son cher compagnon. Heureusement, il ne mit pas trop longtemps à trouver un bar digne de ce nom. Certes, un peu peuplé, mais ça, à la rigueur, si on n’y était que de passage pour trente secondes, on s’en foutait un peu, pas vrai ? Puis, fallait mieux être dedans que dehors, franchement. Vu comment ça grouillait de monde, de stands, et on ne savait pas encore trop quoi… Bref. Oui, c’était chercher des excuses au fait d’aller se chercher un verre. Soit, quelque chose qui pouvait très vite terminer dans quelque chose de déraisonnable. Enfin, quand on voyait que certaines personnes trouvaient amusant de mettre au défis une autre personne de boire trois verres, ou celles qui venaient juste s’acheter un verre d’eau. Hin, on s’égare du sujet, on s’en égare.

Enfin, avec tout ça, Pierre était arrivé au comptoir, et il aurai pu commander quelque chose si… Ben quelqu’un n’avait pas hurlé qu’il fallait nettoyer sa chaussure. Au fond, c’était comique à voir, parce que si l’autre personne le faisait vraiment… Bon, malheureusement, la personne préféra courir à l’autre bout du bar apparemment… Pour laisser la femme en plan comme ça, chaussure en l’air. C’était peut-être par pitié, ou qu’importe, mais, il ne savait pas trop comment, Pierre c’était retrouvé à aller vers cette femme. Et à sortir quelques mots. « A défaut de pouvoir nettoyer votre chaussure… ». Et c’est ainsi qu’il commanda deux bière au barman. « J’avais pas envie de vous voir dans un triste état, ni l’envie de prendre un verre seul. ». Bonjour les excuses à deux balles, au-revoir.

Le festival. Une véritable torture. Et non, Murphy ne mâchait pas ses mots. Non, mais. Ils sortent d’où les gens fous comme ça ? Peut-être qu’il avait trouvé tout cela drôle un moment, mais… Etre le centre d’attention de toute une foule, alors que de base, il fallait plutôt rester discret… Enfin, au moins, le dresseur de la chouette volante eu la bonne idée de rappeler son Pokémon dans sa pokéball. Parfait, et tant mieux… Euh… En fait non. Gëlla ne sait pas voler. Gëlla va s’écraser au sol comme une grosse crêpe. Et Murphy ne peut même pas sortir sa pokéball, puisque que… Aha, il n’en a pas. Il avait très exactement trois millisecondes pour récupérer sa Poussifeu avant qu’elle ne finisse en tapis sur le sol. Bien. Heureusement qu’il avait déjà tenté de la rattrapé… Et qu’elle se retrouva juste à trois centimètres du sol, la tête en bas. Par on ne savait trop quel miracle, par contre. Enfin, quoi qu’il en était Gëlla était beaucoup trop paniquée pour faire quoi que ce soit, et préféra se blottir toute tremblante dans les bras de Murphy. Qui était en train de la serrer contre elle, comme un bébé. Non, vraiment, il avait eu peur pour elle. « C’pas grave. Y aura eu plus de peur que de mal. ». Murphy esquissa un petit sourire désolé au type qui venait lui présenter ses excuses. Bah. Il comprenait hein. Lui aussi avait souvent des problèmes de disciplines avec sa Poussifeu… Enfin, Murphy aurait pu en rester ici. Si seulement, un brun anonyme qui sortait de nulle part ne venait pas de… S’incruster tranquillement et sans rien demander dans leur… Appelons cela un petit accident. Oui, alors. D’où qu’il parlait lui ? D’où il l’appelait Minus ? D’accord, des remarques et des critiques, Murphy en avait vu, il en avait connu, et il avait pour habitude de les laisser planer au-dessus de la tête. « On t’as pas sonné, toi. ». Qu’il siffla, comme un Séviper à l’adresse du brun. Par Jirachi ! Dans quoi venait-il de s’engager ? Ne venait-il pas de signer son arrêt de mort ? Bon. Murphy avait des jambes, elles n’avaient jamais failli par le passé – enfin, si, peut-être une fois ou deux, mais, c’était presque désirées ces fois-là – alors bon, si les embrouilles arrivaient, Murphy partirait au triple galop, loin de cette ville de sauvage et de catastrophe.

Il fallait le dire, c’était une sacrée chance d’avoir pu trouver un bar si rapidement. Qui plus est, un bar ou il n’y avait pas trente-six milliard de personnes. Pierre n’avait pas vraiment réfléchi bien longtemps avant de commander. Ni pour lui, ni pour cette femme. Bon, d’accord elle ne semblait pas très sobre, alors peut-être qu’il aurait dû y réfléchir à deux fois. Mais bon, tout le monde savait bien qu’un bar n’était pas un endroit où l’on réfléchissait à deux fois avant de faire quelque chose ; enfin, en tout cas, c’était le cas pour Pierre. La seule exception qu’on pouvait trouver à cette règle, c’était lorsqu’on rentrait en disant qu’on ne prendrait qu’un verre. Après une très légère réflexion de même pas une seconde, on se retrouvait vite avec deux, trois, voire parfois plus d’autres verres. Enfin, apparemment cela ne fallait que pour les personnes qui n’arrivaient pas à limiter leur consommation d’alcool, ou pour celle qui voulaient oublier. Dans son cas, Pierre n’était pas cette personne à faire très attention à la quantité ; et encore plus quand il avait besoin de s’échapper un peu. Bon, s’il devait se faire une petite réflexion, il se serait dit qu’il avait quand même une image à tenir, et que ce n’était pas des plus glorieux de se retrouver bourré. Bien que ce ne serait pas la première fois.

Et puis… Ah, c’est vrai qu’il n’était pas seul, et qu’il avait payé un verre à cette brune. Il l’avait presque oublié. Comme il avait un peu oublié le festival qui se déroulait dehors. C’est vrai, Pierre retourna le regard vers elle, alors qu’elle venait de lui parler. Ah, c’est vrai qu’elle n’avait pas l’air forcément en forme. Il ignorait si c’était à cause de sa chaussure ou de la bière, et… Bon, il s’en fichait un tout petit peu en vrai. « La bière, hein… Non, l’envie de boire, juste. Et comme apparemment il n’y a pas grand-chose dans cette ville, j’ai dû me rabattre ici. ». Non, ce n’était pas forcément vrai. Mais ce l’était tout de même un peu. A vrai dire, Pierre avait eu la flemme de chercher autre chose que ce petit bar qui ne semblait vendre que de la bière. Et comme ce n’était pas quelque chose qui le dérangeait… Enfin, après ses mots, il prit une gorgée du verre qui venait de lui être servie. Et puis une deuxième. Et puis… Bon, on compte plus parce que le verre fut rapidement – trop rapidement – terminé. Alors il en fallait un deuxième. Et franchement, c’était bien, parce que ça vidait complètement l’esprit. Il pouvait ne penser à rien. Finalement, il soupira, puis, il commanda un second verre ; ou plutôt un deuxième, parce que forcément qu’il y en aura d’autres derrière, il ne fallait pas se leurrer. « Ah… Et, prenez ça… ». Pierre tendit à la brune à côté de lui un paquet de mouchoir, lui faisant signe de s’essuyer un peu le visage, eh oui, le maquillage n’avait pas que du bon dans la vie. « Et si vous voulez prendre un autre verre, profitez. ». Voilà. Pierre n’avait plus vraiment toute sa raison aujourd’hui.

« Désolée, mais je préfère chercher toute seule. Mais très jolies chaussures. »

Très jolies chaussure ? Heureusement vu le prix qu’elles t’avaient coûté ! Elles pouvaient en effet être jolies… Tu secouas la tête préférant ne pas t’arrêter sur cette jeune nana qui au final ne t’intéressait absolument pas !

Tu repartis en direction de n’importe où… Un rien t’aurais vraiment suffi et finalement ce rien là tu l’avais trouvé ! Un stand de Sushi ! Cà c’était le stand qui était fait pour toi ! Intégralement réservé à ta grandeur ! Un stand qui était là juste pour toi. Sushis time les amis ! Tu te faufilas finement parmi es gens et atterris devant le stand en question. Comme une gamine ouvrant ses cadeaux de noël tu regardais l’étale avec des yeux qui bavaient ! Tu t’installas sur un tabouret et commanda ce qui te faisais le plus envie, c’est-à-dire un peu de tout ! Thon cru ! Saumon ! Même de la viande ! C’était tout simplement le moment que tu préfèrerais de ta journée…

Tu enfilais bouchée sur bouchée. Mais visiblement l’une d’entre elle ne devait pas être de première fraicheur car ton estomac se tordit un premier instant. Okay. Tu venais de te faire plaisir avec du poisson pas frais ! Et comment réagi le corps quand quelque chose de pas comestible rentre ? Ben il rejette tout. Tu tournas la tête au bon moment pour vomir sur des chaussures.

« Merde putain pas mes Lou… » mais a y regardé de plus près ce n’était pas tes chaussure ! Tant mieux. « Pour toute réclamation c’est avec lui qu’il faut régler vos affaires ! » déclaras-tu en montrant du doigt le gérant du stand qui ne savait plus vraiment où se mettre !

« Il faut croire que tous les Griknot sont pareil… J’en avais un avant, il aimait bien sortir sans prévenir aussi. » Tu hochas la tête comme un mec complètement larguée au monde. « Son précédent propriétaire n’était assurément pas foutu de le tenir comme il faut ! » répliquas-tu froidement au jeune homme. Maintenant à y songer il lui ressemblait furieusement … Est-ce possible ? Vous aviez trop bu de toute façon alors à quoi bon ? De toute façon ce Griknot était à toi maintenant ! Il pouvait faire tout ce qu’il veut ça ne changerait rien. Caillou refusait de rentrer dans sa ball ça c’était chiant !

Finalement tu continuas ta route l’air de rien, et souhaitant à tout prix fuir ce bonhomme. Tu n’hésitas même pas à bousculer un môme qui tentait de réaliser un parcours sur une espèce de faux fleuve… Lui glissait toi tu étais parvenu souplement à mettre chacun de tes pas sur les différents objets de parcours et finalement te voilà reparti vers un autre horizon. Fuir loin de ce mec qui pourrait te demander à n’importe quel moment de lui rendre son Griknot…

« Isa ! » tonna une voix derrière toi. Sans te retourner tu levas les yeux en l’air, personne ne pourrait te voir de toute façon donc autant en profiter… Tu te retournas enfin et regarda une blonde courir en ta direction. Tu reconnues la princesse échappé de son asile psychiatrique… Cassiopée. « Tiens voilà la princesse… » répliquas-tu à son attention. Elle t’entendrait en même temps comparé à toi elle était clairement la princesse et toi le crapaud dégueulasse qu’on refuse d’embrasser !

Elle agitait quelques chose dans ses mains. Tu n’arrivas à identifier l’objet qu’à partir du moment où elle s’immobilisa face à toi. « Elles sont à toi ? Je viens de les voir par terre et tu ne marchais pas loin et je me suis dit que tu as pu les faire tomber ? » tu regardas les fameuses lunettes… Absolument pas ton genre. Malgré ta discrétion naturelle, tu portais toujours des lunettes de soleils dans le genre bien voyant que seul un aveugle puisse rater ! « Non ces horreurs là ne sont pas à moi. » lui répondis-tu avec simplicité.

« Et bonjour au fait ! Je ne pensais pas te trouver ici ! » tu accompagnas ses mots de mouvement de tête. Un peu comme ces maudits chien kitch sur les plages arrière des voitures. C’est clair que c’était pas ton genre de lieux sur lequel tu aimais te balader… « En fait je me demande auss ce que je fous ici ! Y a trop de monde sa bouscule à tous les coins de rue c’est casse bonbon en fait ! J’aime pas les gens et c’est ici que je comprends pourquoi… »

Ah, mais c’est vrai qu’on était dans un festival ici. Peut-être qu’au final, il serai bon pour Pierre que de sortir un peu voir ce qu’il se passe dehors ? Bon, d’accord, c’était aussi parce qu’il avait un peu eu l’envie de rentrer chez lui qu’il était sorti du bar, sinon, c’était certain que le bâtiment aurai été sa maison pour le restant de la journée… Et c’est un peu comme cela qu’il avait mis un pied dehors. Sous le soleil. Ah, c’était assez rare à cette époque. Enfin bon, cette ville, elle était bien à côté d’un désert, non ? Donc c’était supposé être plutôt normal. Mais c’est qu’il y avait vraiment du monde de partout. Et des stands de partout. Ah tiens, il y en avait même qui proposaient de la nourriture… C’est Charles qui aurai été content s’il les avaient vu… Le Tortipouss était tellement un estomac sur pattes qu’il gobait tout ce qui se trouvait sur son passage, du moment que cela avait bon goût, belle forme, jolie couleur. Dans les faits, Pierre aurai pu rester longtemps – trop longtemps même – à contempler les stands. Mais… Eh bien c’est qu’on vient le déranger en pleine pensée… Pour une histoire de miroir. Ah, il avait sans doute dû prendre un air étonné, parce que c’était la première fois qu’on lui demandait quelque chose dans le genre, et qu’il était loin de se promener tous les jours et à tous les instants avec un miroir… « Un miroir… Le reflet des vitrines ne suffit pas ? Parce que, je ne pense vraiment pas pouvoir vous être utile. ». Pierre la dévisagea un peu mieux, el lui lançant un sourire un peu désolé de ne pas pouvoir lui être plus utile. Certes, il n’était pas un spécialiste question maquillage, et tout cela, mais bon… Mis à part deux trois mèches qui semblaient avoir décidé de jouer aux rebelles, elle n’avait rien de misérable. Lui, c’était constamment que ses cheveux jouaient aux rebelles, alors bon… « Ou autre chose qui pourrait faire office... Mmh. Bien que, ça risque d'être un peu compliqué à trouver dans le coin... ». Oui, aussi, il était un peu en train de balancer ce qui lui venait à l'esprit.

Bon, eh bien maintenant qu’il n’avait pas rendu service à cette blonde, il allait pouvoir retourner faire son chemin le long des allées, ou tout autre, parce qu’en vérité, Pierre n’avait absolument aucune idée de quoi faire ici… C’est vrai qu’il pourrait rentrer, c’était dans les possibilités… Sauf qu’il n’eut pas le temps de réfléchir qu’elle était déjà de retour ! Alors, soit c’était lui qui prenant des années à se décider – probable – soit elle était une vraie fusée – sans doute moins probable, quoique… Enfin, cela ne dérangeait pas vraiment Pierre, hein. Rare étaient les personnes qui l’énervaient, elles existaient mais elles étaient rares, et la plupart du temps, c’était lui qui saoulait les autres. « Oui, tout à fait. Ils sont beaucoup mieux ainsi ! ». Il lui répondit dans un sourire après avoir lancé un regard en direction de sa coiffure, et légèrement hésite aussi, parce que comme toujours, Pierre prenait – trop – son temps pour donner son avis sur quelque chose. Bien qu’en soit, il n’aurait su réellement dire s’il y avait eu du réel changement ou pas. Ah, si, elle avait toutes ses mèches du bon côté, mais c’était tout. Mais s’il avait pu rendre service, alors il était satisfait, puisque c’était le principal. Au même moment, une autre femme vient quémander un mouchoir, mais Madame-je-me-recoiffe (Pierre avait décidé de l’appeler ainsi, ce n’était nullement péjoratif, simplement, il n’en avait aucune idée de comment l’appeler autrement), s’occupa de lui passer deux mouchoirs.

Et puis, il eut un moment autre… Un bonhomme un peu malchanceux et maladroit qui fit tomber une tranche de fromage au sol, dommage pour lui. Et la femme se retourna de nouveau vers lui pour… Une blague ? C’était ça, hein ? « Le comble pour… De l’emmental ? ». C’était quoi encore ça ? Oh, c’était absolument certain que Pierre avait pris un air totalement surpris sans même s’en rendre compte, tant il ne comprenait pas ce qu’il venait de se passer… Il lui fallait le temps que la blague lui monte au cerveau – non, on ne pouvait pas dire l’information. Alors, bon, finalement, il sourit et se prêta au jeu. Qu’était de chercher le comble pour du gruyère ! « Mmh… Je n’en ai vraiment aucune idée de ce que peut être le comble pour un morceau d’emmental. ». Et puis, de l’emmental… C’était comment déjà ce truc ? Un machin jaune avec des trous, dont raffole les Rattata – et aussi tous les pokémon ayant un nom commençant par Rat. C’était bien la première fois qu’il l’entendait cette blague, et même en y réfléchissant un peu, il n’en avait aucune idée.

Eh bien, il n’aura pas fallu bien longtemps pour que Miss Blonde Coiffure se mette à rire de sa blague avant même de dire ce qu’elle était vraiment. On pouvait presque le dire, c’était un comble. Avec jeu de mots, bien sûr. Enfin, qu’importait, lorsqu’elle dit la réponse à l’énigme blagueuse, Pierre eut un petit haussement de regard, l’air légèrement intrigué. Trous de mémoire… Tiens, on ne la lui avait jamais faite celle-là, sinon, il ne s’en souvenait plus, mais enfin, c’était plutôt peu probable. Même si c’est vrai qu’elle était un peu simplette, et comme il ne s’y attendait absolument pas, il ne savait pas vraiment comment il devait réagir sur le coup. Ah, il hésitait entre rire de compassion, ou bien rire, parce que c’était une blague, et que même si ce n’était pas forcément recherché, c’était pour faire rire, de base. Au final, il ne fit ni l’un, ni l’autre, il eut simplement un sourire amusé. « Ah, je la garderai celle-là, peut toujours servir. ». Bah tiens, il n’allait pas tout de même laisser planer un silence un peu gênant. Mais en vérité, il était sincère, parfois, il était capable de dire tellement de choses d’affilée sans s’arrêter, que ce genre de stupidité aurai bien été son genre… Et puis, la voilà qu’elle lui tend une main et qu’elle se présente. Cassie ? Oh, eh bien ma foi, cela sonne tout de même déjà beaucoup mieux que tous les autres surnoms que Pierre lui avait déjà donné. Et Cassie, c’était plus court aussi, plus simple. Bref, plus efficace. Il serra la poignée de main qu’elle lui tendit. « Heureux de vous vous croisé Cassie. Vous pouvez m’appeler Pierre. ». Il n’y avait rien de plus formel, mais c’était toujours efficace. Enfin, voilà, ils en étaient tous les deux au point où ils pouvaient s’appeler l’un l’autre par leur prénom, et franchement, c’était mieux ainsi ; enfin, c’était ce que Pierre pensait. S’il aurai pensé croiser de nouvelles personnes dans ce festival ? Eh bien pour être honnête, non. Mais bon, on ne crachait jamais sur de nouvelles connaissances, hein.