La fête du poussifeu. Le nouvel an. Ca faisait tellement … Pas crédible… Même pour un gros bras comme toi ce n’était vraiment pas terrible… Et puis tout ce rouge… C’était clairement de mauvais goût ! Tu n’en portais pas ! Fidèle à toi-même tu avais opté pour du basique. Le noir ça passe partout. Tu avais besoin de te faufiler partout sans être vu. Non pas que tu sois discret de nature… Un mec tatoué de la tête aux pieds ce n’était pas ce qui passé inaperçu… D’ailleurs pourquoi tu étais là à te mêler à la foule ? Deux choses précisément. Deux motivations, détrousser des gens et des porte-feuilles histoire de gonfler le tiens mais aussi pour profiter de l’alcool à foisons !

Ce genre de fête c’était la porte ouverte au toast. Tout été prétexte à partager le verre de l’amitié ! Tu te faufilais doucement entre les mômes qui gloussaient et leurs mères qui ne les regardaient même pas… Bande de sales gosses ! En plus il n’avait même pas de sous sur eux ! Totalement désespérant ! Une femme passa à côté de toi avec un bol de soupe fumant. Tu lanças ta patte contre elle avec un air parfaitement innocente –parce que oui c’était possible ! – tu entendis un râle féminin, ce qui te décrocha un rire. Tu poursuivis. Alors que tu t’accoudes à un stand tu commandes un premier met. Des raviolis à la vapeur. Payé par les sous d’un vieux qui n’avait pas su tenir son bas de laine à portée de main… Tu payas et te voilà reparti avec ton bol et tes baguettes en mains, mangeant tranquillement sans en oublier de regarder autour de toi prêt à repérer une nouvelle cible.

Ton Sonistrelle trouva ton épaule digne d’une piste d’atterrissage et Dracùl s’y installa le plus naturellement du monde. Un peu comme un sentiment de jalousie Gloria sortie de la pokémon. « Maiiis… Tu ne pouvais pas rester là-dedans toi ! Je ne veux pas prendre le risque tu te fasses embarquer par quelqu’un ! » soufflas-tu au pokémon chromatique. A tout moment elle risquait de se faire embarquer par un connaisseur… Tu haussas les épaules. « Comme tu veux… Essaye de me trouver des porte-monnaie friqués ! J’ai la dalle moi ! » Repris-tu.

Tu t’arrêtas à un nouveau stand. Alcool de riz ! Ce n’était pas parfait, mais ça c’était toujours la bienvenue ! Un vieil homme te toisa. « Joli vos dessins là ! » tu ne répondis rien. « Venez boire un verre. » Pourquoi refuser ? Tu t’installas à ses côtés et bu un premier verre cul sec. De toute façon c’était le vieux qui rinçait ! Finalement après avoir échangé des banalités, ou tout du moins qu’il est fini son monologue il partit. Aussi subtilement qu’il était entré dans ta vie. Il ne te marquerait pas plus que ça de toute façon…

« Reservez-vous un verre. » dictas-tu au mec collé à son stand. Tu engloutis ton verre à nouveau. Mais trop vite assurément. Tu en avais foutu la moitié sur ton tee-shirt. « Et merde ! Fait chier ! » bien évidemment pas de papier sur toi ! Sinon se serait trop beau. Te voilà repartie du stand à la recherche de quoi t’essuyé parce que clairement l’alcool ça colle et c’est franchement dégueulasse ! Un homme un peu en panique était planté sur ta route. Vos regards se croisèrent. Non aucun coup de cœur fallait pas pousser non plus. Il pris la parole. « Excusez-moooooi ! Vous n'auriez pas vu un Fantominus avec une écharpe rouge dans le coin ? » tu le scrutas un instant. Tu cherchais Gloria du regard, mais elle était là, se laissant aller au gré du vent tout en haut dans les airs… « P’têtre bien ouais. Si vous avez un mouchoir pour moi je me ferais un plaisir de vous aiguiller. J’ai pas été foutu de boire comme il faut… »

Il fut un temps ou te mêler à la foule était loin d’être ton délire. En fait, tu n’aimais les gens de manière général. On dit toujours qu’on est le con d’un autre, mais à tes yeux tous les gens étaient des cons pour lequel tu nourrissais beaucoup d’antipathie. Tu n’aimais personnes (ou alors quelques rares personnes étaient passées entre les mailles du filet mais là c’est encore autre chose) et généralement tu le faisais savoir. D’aucun dirait que tu étais orgueilleuse ou imbus de ta personne, pour toi tu étais juste une femme qui savait où elle allait, comment et pourquoi et tu te donnais les moyens d’avancer. C’était aussi simple que ça…

Maintenant que tout avait changé dans ta vie, tu prenais un tournant à quatre-vingt-dix degré et ce de manière radicale. C’est pour ça que tu étais là. Parmi la foule, dans ce qui était une grande fête. Tout de rouge vétu, des poussifeu un peu partout. Certain en avait même de dessiné au maquillage sur les jours… La bonne blague. Ils étaient ridicules ! Sortir de chez toi et te mêler aux autre ne voulais pas dire non plus que tout approuverais tout ce qui se tramait aux alentours…

Tu regardais tous les stands. Alcool, bol de soupe, des raviolis à la vapeur… Rien qui ne pourrait te faire envie. Tu te faufilais donc entre les gens guettant un peu tout et n’importe quoi. En fait tu te faisais un peu chier. Où était l’animation dans l’histoire parce qu’hormis les défilés de débile tout souriant, y avait pas grand-chose. Tu te colas à un stand. Rien d’intéressant dessus. Que du cheap. Tu n’aimais pas sortir avant mais tu savais vraiment pourquoi en voyant tout ce bazar qui t’entoure.

Après un bon moment à tourner en rond une nouvelle envie. Pas de bouffe. Pas de soif. Autre chose. Pourtant tu avais prévu le coup, mais c’était comme se prendre un coup de massue sur la tronche ! Rapide, imprévisible… Tu accéléras le pas. Trouver un endroit discret. Derrière deux stands dans une petite ruelle. Après avoir regardé autour de toi. Personne. Tu remerciais toute forme spirituellement supérieure pour cette petite ruelle ainsi vide. Ta vessie se vidait peu à peu et en toute tranquillité, une fois ta petite affaire finie, tu te re - mêlas à la foule comme si de rien n’était. L’air le plus innocent du monde… Personne n’aurait pu penser où même imaginer fugacement, que toi la diva pouvais faire pipi dans un coin de rue des plus sombres qui soit.

Tu n’étais jamais la dernière lorsqu’il était question de faire la fête. Tu n’avais jamais vraiment entendu de son pas même celui d’une clarinette, tu étais peut être sourde comme un pot il n’en demeure pas moins que tu étais capable de ressentir et de voir. Regarder ces gens être heureux, rire et jouer suffisait à te faire rentrer dans l’ambiance chaleureuse autour. Tu t’étais apprêté pour faire comme tout le monde célébrer de manière digne de ce nom la nouvelle année qui venait. Toute de rouge vêtue, tu avais même fait l’effort de te maquiller, la tête quasiment collé au miroir, tu n’en avais pas l’habitude… Bouteille de parfum datant de mathusalem vidé aussi te voilà prête !

Tu n’avais pas trop envie d’emmener tes pokémons, non pas que tu voulais les garder enfermé mais tu ne voulais pas qu’ils prennent peurs à cause des feu d’artifice ou même des pétards ! Ver était collé au Radiateur… Pourquoi le forcer à sortir ? Dinah et Tim eux, ne voulaient pas se quitter et cette première ne voulait pas non plus rester trop loin de toi. Attrapant un manteau sur le porte-manteau, ainsi que deux petites écharpes rouges, voilà le couple préparé à sortir. « Prêt » demandas-tu à ton Monsieur Mime en langue des signes. Il acquiesça. Tant mieux !

Vous voilà à trois sur la route pour aller célébrer les poussifeu ! Une fois arrivé à l’endroit où ce passait les célébrations. Tu te mêlais à la foule telle une exploratrice dans la jungle. Tu tenais fermement Dinah entre tes bras et surveillais Tim très régulièrement. Il y avait beaucoup de monde tu t’en voudras de les perdre bêtement… Beaucoup de stand attirèrent ton attention. De la nourriture à foison ! De quoi remplir quelqu’un ayant une faim gargantuesque ! Toi tu ne mangeais pas de viande, c’était beaucoup plus restrictif ! D’autres vendait des petits lots de théière avec leur tasse, le tout d’une finesse digne d’être ériger dans un musée de poupée… Tu poursuis ton chemin malgré tout.

Après avoir passé le commerçant vendant des sushis pur poisson, celui des nems à la viande, un homme attira ton attention. Il y avait des petites tartines de confiture devant lui ! Ça c’était intéressant ! Tu regardas son panneau, mais tu n’arrivais pas à décrypter ces pattes de mouches, même une loupe n’y parviendrait pas… Tu fis signe au bonhomme si tu pouvais goûter, il acquiesça. Tu attrapas une tartine et y gouta. C’était particulier. Tu ne pouvais pas dire que tu aimais mais tu ne pouvais pas non plus dire que cela était dégueulasse… Qu’était-ce donc ? Tu entrepris de le demander à l’homme mais visiblement tu ne comprenais pas ce qu’il tentait de t’expliquer et ce n’était pas non plus Tim qui pourrait t’aider. Il ne signait que le mot ‘fruit’ il ne comprenait pas le reste…

Tu avais beau mâchonner la tartine tu ne savais pas vraiment ce qu’il en retournait… Une douce main se posa sur ton épaule. Fronçant les sourcils tu regardais qui se permettant tant de familiarité. Tu croisas les yeux bleus de ton amie. Autumn. Ce n’était pas étonnant de la trouver ici, après tout c’est jour de fête ! « Coucou toi ! Je vois qu’on en profite pour manger des bonnes choses ! » Tu lui souris, haussant une épaule. « Tous les aut’es ‘tand sont pas végéta’iens. » soupiras-tu. Compliqué de trouver un vendeur plus ou moins intéressant. Malgré tout ce que tu avais goûté n’était ni bon ni mauvais. Ça passait tout simplement dirons-nous ! Tu la regardais entre tes doigts, mouais il te faudrait la finir pas le choix de toute façon il ne fallait pas offenser ces gens qui devait travailler dur…

Autumn resserra sa pression sur ton épaule. Tu levas les yeux vers elle interrogative. « Tu sais, on dit que quand une tartine à la confiture de Ceribou tombe, la confiture change de côté. » Tu fronça les sourcils. Pourquoi venait-elle te parler de Ceribou alors que bon on faisait la fête. Tu faisais marcher le rouage dans ta tête regardant Tim à côté. Que voulait-elle dire… Tim regardait Autumn. « Car tu sais… Le Ceribou a un instinct de survie et pouf change de côté. Tu devrais faire tomber la tienne pour voir si c’est vrai… » Tu regardas Tim qui lançait un regard horrifié à la tartine que tu tenais entre tes doigts. Le temps que l’information monte au cerveau tu avais compris.

Tu reposas délicatement la tartine sur le stand, blanche comme un linge. Toi… Toi manger un pokémon ??? Tu aurais préférer te pendre plutôt que de faire du mal à un quelconque pokémon. « Mon dieu… » murmuras-tu. Un nœud c’était formé dans ton estomac et la nausée te montait… Tu avais mangé du Céribou. Ne pouvait-on plus faire confiance à ces vendeurs ? Finalement et sans crier garde ce que tu avais mangé fini par ressortir. Te voilà en train de vomir sur le stand… Psychologique certes mais l’idée elle-même était tout aussi insupportable. Tim vint se coller à toi comme pour te réconforter. Il n’y était pour rien le pauvre il n’avait pas à se sentir coupable… Tu finis par te redresser aussi blanche que précédemment mais l’estomac vide ce qui était déjà un fait nouveau.

Tim te signa demandant si ça ailler. Que répondre à ça. Tu étais en colère et complètement vide (c’était le cas de le dire !) Le vendeur du stand semblait en colère, comme quoi être sourde avait des avantages des fois ! Tu finis par serrer le point vraiment énervé. « Vous ne pouv’ez pas l’éc’i’e que’ques pa’t que cela p’ovenait de Ce’ibou ! Vous êtes c’uel et ho’’ible ! J’e’pè’e que ces pauv’es pokémon vous fe’ont ‘eg’etter de vous se’vir d’eux pour êt’e mangé ! Allez b’uler en enfer i’nob’e bonhomme ! » tu t’écartas du stand encore chancelante. Hors de question de payer quoi que ce soit et si son stand était fichu c’était tout simplement bien fait pour sa tronche à l’autre tortionnaire !

Pas un regard. Pas une suspicion de personne… Tant mieux, cela ne t’étais jamais arrivé ce genre de tuile, c’était bien un première mais c’était passé comme une lettre à la poste ! Que demande le peuple !

Maintenant que la vidange avait été faite tu pourrais à nouveau remplir le réservoir ! Du moins rien ne t’en empêchait à première vue ! Mais pas de Saké, il n’y avait que des vieux là-bas à ces stands-là ! Autant trouver un stand avec une moyenne d’âge un peu plus jeune, avec un peu de chance tu trouverais quelqu’un qui aurait pitié de laisser une femme seule le soir chez elle… On pouvait rêver mais il faut dire que femme ou homme tu n’étais pas regardant ça augmentait donc les chances de trouver quelqu’un… Tout n’était pas perdu !

Tu t’approchas d’un énième stand. Mais combien y en avait-il ici ? Franchement on avait l’impression de ne voir que ça … Le vendeur offrait des coupes de vin. Pourquoi pas ! Un bon vin rouge c’était tellement délicat et bon à boire quand il provenait d’une bonne cuvée. Tu payas un premier verre. Il n’était pas exceptionnel, mais il n’était pas dégueulasse pour autant. Il se buvait bien. Tournant le dos au vendeur tu regardais les gens passer, aller et venir çà et là sur les différentes animations. Un coup de poignard te rappelant cette solitude qui t’habitait déjà depuis quelques mois… Si tes pokémons n’avaient pas été là, la solitude t’aurait bien vite poussée à commettre l’irréparable. Pour une femme qui adore s’amuser c’était un peu triste…

Tu avais envie de tronquer le sors cette fois. Briser ces habitudes mornes pour enfin prendre du plaisir. Tu agrippas la première personne qui se ramena assez près du bar à vin. Avec un large sourire tu lui rétorquas avec un amusement non dissimulé ! « J’ai parié avec ce beau jeune homme… » commenças-tu non sans une pointe d’ironie, faut dire que l’homme en question était loin d’être beau et tout aussi loin d’être jeune mais bon autant ne pas être trop désagréable. « Que vous seriez capable de boire trois coupe de vin d’affilé. Lui n’y croit pas. Tentez-vous le défi ? » tu souris à la personne, fallait pas lui faire trop peur non plus…

« Oh, bien sûr, attendez une seconde ! » le jeune homme a qui tu avais demandé ce fameux mouchoir farfouilla un peu dans sa poche avant d’en extraire un et de te le tendre. Tu le récupéras et le zieuta un instant. Rien de suspect dessus. C’était déjà bien… Tu t’essuyas donc consciencieusement ton tee shirt… Il te demanda où été le fantominus, tu le fixais l’air complètement surpris, du genre innocent au courant de rien, finalement tu haussas les épaules et tourna les talons. Tu voulais juste un mouchoir pas lui taper la causette non plus ! Ce n’était pas ton genre et de toute façon tu n’étais pas là pour ça ! Tu repris ta route, l’air de rien.

Jusqu’à ce qu’une affiche attire ton œil, quelqu’un cherchais un capumain contre forte récompense. Ça c’était une mission pour toi ! Tu le rechercherais sans problème, surtout si c’était pour du fric ! Tu regardais un peu partout. Il n’y avait pas d’arbre ni rien alors ce serait particulièrement compliquer pour le trouver ce machin là… Tu te rapprochas d’un groupe de deux femmes qui parlait autour d’un verre de vin. « N’auriez-vous pas croisé un capumain ? » leur demandas-tu l’air parfaitement neutre. La brune fit non de la tête… Tu repartis te mêlant à la foule !

Tu ne ratais pas une miette de rien de ce qu’il t’entourait. Finalement un homme complètement paumé te sauta à l’œil. Autant lui demander, planté comme un palmier il aurait pu voir ce que tu cherchais tu t’approchas de lui. « Dite vous n’auriez pas vu un Capumain ? » lui demandas-tu… Caillou qui jusque-là c’était toujours tenu dans sa pokéball sorti sans crier garde ! Mais pourquoi ce griknot sortait de sa ball comme ça ? Tu voulais le faire rentrer dedans mais il refusait et ressortait ! « Mais bon dieu rentre là-dedans ! » lui grognas-tu…

La blonde te regarda tout en se demandant si c’était à elle que tu parlais. Oui, oui, c’était bien à elle que tu parlais ! Elle te répondit quelques peu géné « Euh… Pour du champagne j’aurais peut-être dit oui, mais du vin… C’est plus compliqué. Vous avez parié sur la mauvaise personne je suis désolée… » Tu rigolas ouvertement. En plus elle n’avait pas des goûts de chiottes la p’tite jeunette ! « Ok t’a gagné vieux bougre j’ai miser sur le mauvais cheval ! » lui rétorquas-tu au vieux bonhomme… Rien de plus. Tu ne lui devais rien. Tu étais une cliente !

Vous ne savez pas où se trouve le stand de crêpe par contre ? On m’a dit qu’il y en a un par-là, mais ce n’était pas précis. Si vous avez de meilleures indications je ne suis pas contre ! » Demanda la blonde. Toujours assez souriante tu regardas autour de toi cherchant des yeux ce qu’elle t’avait demandé. Même si elle avait refusé ton défi elle semblait du genre à s’amuser tout simplement sans se prendre la tête. C’était un peu ce que tu cherchais en ce moment précis. Un homme s’approcha de vous. Une tête tatoué dans tous les coins, un squelette ambulant. Il demanda si tu n’avais pas vu de capumain. Tu secouas la tête en faisant non… De toute façon tu n’avais pas vu de Capumain à quoi bon lui mentir, et vu sa tronche c’était le genre de mec à qui il ne fallait surement pas mentir ! même pour s’amuser !!

Alors que tu t’apprétais à répondre à la blonde tu te rendis compte qu’elle n’était plus à tes côtés. « Hé ! » rétorquas-tu… tout en la cherchant du regard. Par chance elle n’était pas loin. « Je vous aurais bien aiguillé pour le stand de crêpe mais vous m’avez faussé compagnie trop vite ! Pour vous faire pardonner un petit cirage de pompe ne me fera pas de mal ! » tu secouas ton pied avec son escarpin noir et le dessous de la semelle rouge. Grande marque de renommé, un cadeau de toi à toi !

Toi qui avait toujours fait attention pour ne pas te faire remarquer en publique, pour ne pas être victimisé avec ton handicape… Te voilà au centre de tous les intérêts des gens à proximité ! Cela avait le don de t’énerver encore un peu plus intérieurement. Tim tapotait avec beaucoup de délicatesse dans ton dos, un peu comme s’il voulait que tu rages s’évapore. Tu étais longue à monter en pression, mais une fois que c’était le cas c’était très difficile de redescendre… Il te faudrait du temps pour que tu te pardonnes à toi-même en fait !

Un jeune garçon vient vous rejoindre. Tu ne le connaissais assurément pas. Mais cela t’importait peu. On ne pouvait pas connaitre tout le monde dans cette île ! Et puis où serait le piment si tu connaissais tout le monde comme ça du premier coup ? Autumn pris le temps de te le présenter. « Voici Adrien un ami à moi que j’ai déjà aidé sur un projet scientifique. » tu regardas le jeune homme de haut en bas avec un sourire dont tu avais le secret. Celui qui était vrai et passe partout à la fois. Tu lui dis un geste de main et juste tes lèvres bougèrent pour lui signifier bonjour. Autumn te présenta comme une excellente photographe c’était assez touchant de sa part…

Après ces présentation en bon et du forme, le jeune homme vous donna à toutes les deux de jolies lampions puis des bougies pour aller avec. Tu lui signas merci, main porté sur tes lèvres qui s’abaissait avec un jolie sourire en prime. Bon certes tu n’étais toujours pas au mieux de ta forme, mais être patraque n’interdisait pas d’être correcte avec des gens gentils !

Puis Autumn, partie telle une flèche, son pauvre pikachu qui avait le derrière qui balottait dans le vide… Elle acheta quelques choses et revient vers vous. Elle donna quelques chose à Adrien que tu n’identifia pas de prime abord. Ce fut quand elle s’approcha de toi pour te donner un bonbon que tu compris. « Je ne sais pas si tu veux manger maintenant, mais quelque chose de sucré te fera du bien. » tu fis un sourire qui aurait pu s’apparenter à une grimace mais ce n’était pas méchant de ta part. « Je vais le ga’der pou’ plus ta’d ! Me’ci ! » lui répondis-tu avec simplicité. Bien que moins pâlichonne, tu ne te sentait pas encore tout à fait à l’aise à l’idée d’avaler quoi que ce soit !

Parfois, il y avait des jours où mieux valait vraiment ne se poser strictement aucune question. Par exemple, pourquoi Pierre avait-il décidé de venir dans ce festival ? Bah, franchement, il n’avait la aucune raison valable ni explicable. Déjà, il miserait gros qu’il allait y avoir un nombre incalculable de monde, et qui disait nombre incalculable de monde, disait également qu’il avait fort à parié qu’il allait se faire interpelé toutes les minutes – parce que ça a quand même des côtés plutôt désagréable d’être célèbre. Enfin, ce n’était pas vraiment la première chose à laquelle il avait pensé en arrivait… Parce qu’en voyant tant de monde, Pierre avait soupiré, puis il c’était retourné vers l’Insécateur. « Bon, Luth, rentre avant qu’un dégât surgisse… ». Oui, parce que Lutèce, elle n’aimait pas le monde, et… La connaissant, il suffisait d’une seconde pour qu’elle taille en pièce quelque chose, parce qu’on l’aurait énervée, frustrée, bousculée, ou par simple envie aussi, c’était quelque chose qui pouvait arriver. Enfin, quand même, sans Luth à ses côtés, Pierre se sentait un peu perdu – du moins, plus que d’habitude, son absence faisait un grand vite, malgré la foule.

Mais, il fallut quoi… Deux minutes ? Un truc du genre, pour qu’un bonhomme s’approche. Oui, alors. Ce bonhomme parlons-en. Il n’avait pas des masses la tête d’un type qu’on pouvait trouver à des festivités de ce genre. Enfin, bon, il fallait de tout pour faire un monde. Puis, il cherchait un Capumain. Alors, un Capumain… Ouais, non, Pierre ne fera aucune remarque, vraiment, quand on possède un Keunotor, on se tait. Point. Bon, mais manque de chance pour le grand type, Pierre n'en avait pas vu, et quand bien même il en aurait vu un... Ben, il l'aurai oublié, il y avait fort à parier. « Un Capumain ? Mmh, non, ça ne me parle pas. ». Qu’il lui répondit poliment et avec le sourire, histoire de s’en débarrasser, et accessoirement, pour trouver un endroit plus calme. Enfin, ça, c’était jusqu’à ce qu’un Griknot surgisse… Plusieurs fois parce qu’apparemment, non, rester dans une Pokéball, c’était trop pour lui. Hin, étrangement, ce Griknot… Ben, il lui rappelait le sien. D’accord, ça datait d’il y a quand même un certain moment, et il ne se rappelait que très vaguement de ce qu’il était devenu… Mais, bon. « Il faut croire que tous les Griknot sont pareil… J’en avais un avant, il aimait bien sortir sans prévenir aussi. ».